Babyfoot

Babyfoot

Baby-foot

Modèle de table de style Bonzini, fabricant français de baby-foot.
Vue au ras du « terrain » depuis le milieu de terrain. Un avant contrôle la balle.

Le baby-foot ou babyfoot[1] (faux anglicisme ; aussi appelé kicker en Belgique, table de soccer au Québec, table football ou foosball en anglais) est un football de table qui se joue généralement à deux équipes de deux et parfois à un contre un. La table, nommée elle aussi baby-foot, est constituée d'un plateau représentant le terrain, au-dessus duquel se déplacent huit barres qui supportent les onze figurines de chaque équipe appelées joueurs. Chaque côté peut ainsi actionner quatre barres :

  • une barre supportant trois avants (elle fait face aux défenseurs adverses) ;
  • une barre supportant cinq demis correspondant aux milieux de terrain (elle fait face aux demis adverses) ;
  • une barre supportant deux défenseurs (elle fait face aux avants adverses) ;
  • une barre supportant le gardien de but (aux É.-U. cette barre supporte 3 joueurs, notamment sur les tables Tornado et Warrior).

À chaque extrémité du plateau, le but est abrité par une cage, derrière laquelle est fixé le boulier servant au décompte des points. La balle peut être en liège ou en plastique. Assez fréquemment les coins de la table comportent des cendriers.

Sommaire

Histoire

L’invention du baby-foot n’est pas précisément déterminée. Il semblerait qu’il ait été inventé simultanément en France et en Allemagne dans les années 1880-1890. De nombreux brevets ont été déposés dès le début du XXe siècle. Certains historiens disent que le baby-foot aurait été inventé par Lucien Rosengart et ou par le poète galicien Alexandre Finisterre en 1937. Cependant, il existe de nombreux brevets ou dessins largement antérieurs à cette date[2].

Baby-foot au Sénégal

Il est joué dans pratiquement le monde entier. Des compétitions régionales, nationales et internationales sont organisées chaque semaine.

Dans certains pays, le nombre de joueurs participant régulièrement aux compétitions régionales et nationales est assez important, comme en Italie (20 000), en Espagne (10 000), en Belgique (6000), en Allemagne, en Suisse ou en France (1000). Les gains aux vainqueurs allant parfois jusqu'à plusieurs milliers de Dollars ou d'€uro pour les compétitions les plus importantes.

Il existe un grand nombre de tables de jeux, entre autres parce que le jeu s’est développé de manière désorganisée. Chaque région ou pays a sa propre table de jeux, ses propres règles. Depuis plusieurs années, l’ITSF (International Table Soccer Federation) tente d'harmoniser les règles officielles, et de les appliquer lors des compétitions internationales, notamment par la sélection de 5 tables officielles. Ces 5 tables sont actuellement (en 2008) la Tornado, la Bonzini, le Tecball, la Garlando et la Roberto Sport. Sur chacune de ces tables sont disputés tous les ans un championnat du monde regroupant un grand nombre de joueurs et de nations. Les joueurs les mieux classés lors de ces compétitions sont ensuite qualifiés pour le Championnat du Monde multitable considéré comme la consécration ultime de la discipline.

Lors de chacune des compétitions ITSF sont organisées plusieurs catégories (Simple Homme, Double Homme, Double Mixte, Simple Femme, Double Femme, Simple Junior, Double Junior, Vétérans, etc...). Chacune de ces catégories allouant des points pour les classements mondiaux respectifs. Des compétitions par pays y sont également organisées, les meilleurs nations étant actuellement dans l'ordre l'Allemagne, la Belgique, la République Tchèque, les É.-U., l'Autriche et la France.

Le meilleur joueur au monde est le Belge Frédéric Collignon (né en 1975), numéro 1 mondial depuis de nombreuses années. Il gagne depuis 1999, pratiquement tous les grands championnats internationaux -en simple et en double-, que ce soient les championnats du monde à Paris et aux États-Unis ou les championnats d’Europe en Suisse, en Autriche ou en Belgique. Il est le seul joueur au monde à avoir gagné sur toutes les tables reconnues par l’ITSF, aux États-Unis comme en Europe. Depuis 1991, sur tous les tournois auxquels il a participé, il n'y a qu'à quatre reprises où il n'a pas gagné le tournoi en open simple (pour 15 fois en open double). Il totalise actuellement 118 titres en simple et 306 titres en double, parmi lesquels une cinquantaine de titres de champion du monde. (source www.speedplay.be)

Considéré comme sport à part entière par grand nombre de ses pratiquants, l'ITSF tente actuellement d'être reconnu par le Comité international olympique.

Men's Singles World Champions

Date Table Location Winner Nationality
2009 Tornado Dallas, États-Unis Billy Pappas États-Unis États-Unis
2009 Garlando Tulnn, Autriche Billy Pappas États-Unis États-Unis
2009 Bonzini Paris, France Frédéric Collignon Belgique Belgique
2009 Tecball Valkenswaard, Pays-Bas Frédéric Collignon Belgique Belgique
2008-09 [3] MULTI-TABLE Nantes, France Yannick Correia Luxembourg Luxembourg
2008 Tornado Las Vegas, Nevada, États-Unis Tony Spredeman États-Unis États-Unis
2008 Roberto Sport Giubiasco, Suisse Gilles Perrin Suisse Suisse
2008 Garlando Tulln, Autriche Filip Kubiatowicz Pologne Pologne
2008 Tecball Aschaffenburg, Allemagne Frédéric Collignon Belgique Belgique
2008 Bonzini Paris, France Frédéric Collignon Belgique Belgique
2007 [4] MULTI-TABLE Saint-Vincent, Italie Frédéric Collignon Belgique Belgique
2007 Tornado Las Vegas, Nevada, États-Unis Frédéric Collignon Belgique Belgique
2007 Garlando Tulln, Autriche Frédéric Collignon Belgique Belgique
2007 Roberto Sport Giubiasco, Suisse Frédéric Collignon Belgique Belgique
2007 Tecball Borgloon, Belgique Frédéric Collignon Belgique Belgique
2007 Bonzini Paris, France Frédéric Collignon Belgique Belgique
2006 [5] MULTI-TABLE Saint-Vincent, Italie Frédéric Collignon Belgique Belgique
2006 Tornado Las Vegas, Nevada, États-Unis Billy Pappas États-Unis États-Unis
2006 Garlando Tulln, Autriche Frédéric Collignon Belgique Belgique
2006 Bonzini Paris, France François Cheuret France France
2006 Jupiter Borgloon, Belgique Frédéric Collignon Belgique Belgique
2006 Lehmacher Göppingen, Allemagne Frédéric Collignon Belgique Belgique
2005 [6] MULTI-TABLE Saint-Vincent, Italie Frédéric Collignon Belgique Belgique
2005 Tornado Dallas, Texas, États-Unis Billy Pappas États-Unis États-Unis
2005 Garlando Vienna, Autriche Frédéric Collignon Belgique Belgique
2005 Roberto Sport Lugano, Suisse Frédéric Collignon Belgique Belgique
2005 Bonzini Paris, France Frédéric Collignon Belgique Belgique
2004 [7] MULTI-TABLE Saint-Vincent, Italie Frédéric Collignon Belgique Belgique
2004 Tornado Dallas, Texas, États-Unis Frédéric Collignon Belgique Belgique
2004 Jupiter Borgloon, Belgique Frédéric Collignon Belgique Belgique
2004 Bonzini Paris, France Frédéric Collignon Belgique Belgique
2004 Garlando Vienna, Autriche Frédéric Collignon Belgique Belgique
2004 Roberto Sport Castellamonte, Italie Frédéric Collignon Belgique Belgique
2003 Tornado Dallas, États-Unis Tony Spredeman États-Unis États-Unis
2003 Bonzini Paris, France Frédéric Collignon Belgique Belgique
2002 Tornado Dallas, États-Unis Frederic Collignon Belgique Belgique
2002 Bonzini Paris, France Frédéric Collignon Belgique Belgique
2001 Tornado Dallas, États-Unis Johnny Horton États-Unis États-Unis
2000 Tornado Dallas, États-Unis Frederic Collignon Belgique Belgique
1999 Tornado Dallas, États-Unis Frederic Collignon Belgique Belgique
1998 Tornado Dallas, États-Unis Terry Moore États-Unis États-Unis
1997 Tornado Dallas, États-Unis Tommy Adkisson États-Unis États-Unis
1996 Tornado Dallas, États-Unis Louis Cartwright États-Unis États-Unis
1995 Tornado Dallas, États-Unis Dave Gummeson États-Unis États-Unis
1994 Tornado Dallas, États-Unis Tom Spear États-Unis États-Unis
1993 Tornado Dallas, États-Unis Tommy Adkisson États-Unis États-Unis
1992 Tornado Dallas, États-Unis Terry Moore États-Unis États-Unis
1991 Tornado Dallas, États-Unis John Smith États-Unis États-Unis
1990 Tornado Dallas, États-Unis Johnny Horton États-Unis États-Unis
1989 Tornado Dallas, États-Unis Steve Murray États-Unis États-Unis
1988 Tornado Dallas, États-Unis Gregg Perrie États-Unis États-Unis
1987 Tornado, Dynamo Dallas, États-Unis Steve Murray (Tornado), Tony Bacon (Dynamo) États-Unis États-Unis
1986 Tornado, Dynamo Dallas, États-Unis Todd Loffredo (Tornado), Tony Bacon (Dynamo) États-Unis États-Unis
1985 Dynamo Dallas, États-Unis Tony Bacon États-Unis États-Unis
1984 Dynamo Todd Loffredo États-Unis États-Unis
1983 Tournament Soccer Chicago, États-Unis Ron Nevois États-Unis États-Unis
1982 Tournament Soccer Chicago, États-Unis Tom Spear États-Unis États-Unis
1981 Tournament Soccer? Johnny Horton États-Unis États-Unis
1980 Tournament Soccer? Johnny Rafols États-Unis États-Unis
1978, 1979 Tournament Soccer? Minneapolis, États-Unis Dan Kaiser États-Unis États-Unis
1977 Tournament Soccer? Rick Martin États-Unis États-Unis
1976 Tournament Soccer? Minneapolis, États-Unis Dan Kaiser États-Unis États-Unis
1975 Tournament Soccer? Denver, États-Unis Steve Simon États-Unis États-Unis

Règles

Les règles usuelles varient d'un pays à l'autre et d'une région à l'autre. En compétition, depuis janvier 2007, les règles sont les mêmes dans tous les pays.[8] Ces règles internationales sont très précises, facilitent l'arbitrage et comptent beaucoup moins d'exceptions que les règles usuelles ou de café ci-dessous.

En dehors des compétitions, de manière générale, une équipe marque un point lorsque la balle pénètre dans le but adverse, mais certains buts peuvent être déclarés invalides selon les règles adoptées. Après un but, l'engagement est effectué au niveau des demis par l'équipe l'ayant encaissé (en France notamment) ou au niveau de la ligne médiane (en Allemagne par exemple).

Si aucun joueur ne peut atteindre la balle, elle est remise en jeu :

  • au niveau d'un des coins du terrain si elle est située entre la ligne de but et les avants ;
  • au niveau médian sinon.

En France

Méthode de contrôle de la balle en avant de la figurine.

Règles de cafés :

  • En France, la partie se termine au bout de onze balles. L'équipe gagnante est alors celle qui a le plus grand nombre de points. Si les deux équipes ont le même score (possible avec les règles de la « pêche » et de la « gamelle »), l'équipe ayant marqué le dernier point remporte la partie. Un certain nombre de règles additionnelles limitent les coups autorisés :
  • « demi » : les buts marqués des demis ne sont pas valables mais comptent double sur le réengagement.
  • « pissette » : les buts marqués avec les avants latéraux droite ne sont pas autorisés hormis dans le cadre d'une pêche.
  • « roulette » : il n'est pas autorisé d'effectuer une ou plusieurs rotations rapides avec les barres ou de lâcher les poignées.
  • « rateau » : il n'est pas autorisé de dévier la balle jouée par les demis adverses avec ses propres demis, mais seulement de la récupérer (contrôle) ou de la contrer (renvoi vers l'avant). Si la balle est tout de même récupérée par les attaquants adverses, le jeu continue. Sinon, elle est remise en jeu par les demis adverses. Au troisième rateau consécutif, la balle est alors donnée aux attaquants adverses.
  • « reprise » : les buts marqués sans contrôle de la balle sont invalides lorsque celle-ci provient de l'arrière de la ligne des avants. Cette règle n'est pas universellement adoptée.
  • « coup de bourrin » : il n'est pas autorisé de jouer une balle des demis, de la faire rebondir sur la ligne du but et de la récupérer avec les avants. La balle est alors réintroduite au niveau des demis. Cette règle reste peu répandue.

Dans les jeux à un contre un, les buts marqués avec bande ou déviés par un joueur qui n'a pas été mis en action ne sont pas valables. Cet usage est diversement accepté.

Un gardien devant ses buts.

La comptage des points comporte quelques règles non évidentes qui permettent d'ajouter ou enlever un certain nombre de points à l'une des équipes, suivant les règles locales :

  • « demi » : le but marqué après un but (invalide) marqué des demis vaut double. Si ce but est encore un but des demis (encore invalide), le suivant vaut triple et ainsi de suite;
  • « gamelle » : lorsque la balle pénètre dans le but adverse et en ressort ;
  • « pêche » : lorsque la balle pénètre dans le but adverse et qu'un des membres de l'équipe attaquante rattrape la balle avant que celle-ci ne disparaisse dans le mécanisme du baby-foot (elle va à la pêche ou repêche) ;
  • « cendar »: lorsque la balle va se loger dans un des deux cendriers situés à côté des buts ;
  • « casquette »: lorsque la balle entre dans le but en passant par dessus la barre du gardien ;
  • « gamelle Royale » ou Tunnel ou Chaudron magique: Lorsque l'équipe marque un but et que la balle traverse le baby-foot pour ressortir finalement par son propre but (possible uniquement si les buts sont reliés) ;
  • « gordon »: Lorsque l'équipe marque un but avec son gardien sans que la balle ne soit touchée par aucun joueur ni qu'elle ait rebondi sur les bordures de la table (il faut aussi que le joueur annonce "Gordon" deux secondes avant de le réaliser).
  • "congolaise" : Lors d'une grosse frappe, et que la balle est dans les airs, on peut la rattraper en l'air de volée et la tirer dans les buts adverses afin de marquer deux point. Par contre, on ne peut la mettre dans les buts qu'avec la main qui a attrapé la balle.

Règles du jeu simplifiées

(Fédération Française de Football de Table) Le jeu consiste à marquer 7 buts pour gagner une partie. Les balles sont de type liège 17 grammes.

La fédération française utilise maintenant les règles internationales et les balles agréées par l'ITSF.

En Belgique

Principalement répandu en Flandre et à Bruxelles, le kicker est depuis son introduction en Belgique l'un des sports de cafés les plus répandues et les plus populaires, au même titre que les darts (fléchettes) ou le billard (à trous ou à bouchons). A ce jour plusieurs milliers de licenciés se disputent des matchs par équipe (de 4 à 6 joueurs selon les championnats) chaque semaine en compétition, au sein des multiples fédérations régionales. Les vainqueurs régionaux de chaque division et des différentes coupes s'affrontent en fin de saison afin de désigner l'équipe championne de Belgique et vainqueur de la coupe de Belgique. Parallèlement à ces championnats par équipe, sont organisés de très nombreux tournois de double (2 contre 2) ouvert à tous, et ce chaque semaine, principalement en Flandre.

Les parties sont jouées sur des tables avec des barres sortantes (au contraire des barres téléscopiques françaises) avec des joueurs en bois. Les principales marques étant Jupiter, ABC et BlackDiamond. Les balles en plastique orange (plus rondes et plus résistantes) remplacent progressivement les anciennes balles blanches, et sont désormais utilisées en compétitions. Il s'agit de l'une des tables les plus légères au niveau du jeu. Le vainqueur est le premier arrivant à 11 points (avec parfois deux points d'écart hors compétition). La possession de balle à chaque barre est (comme partout ailleurs) limitée à 15 secondes, et les 'roulettes' (plus de 360°) et 'lâchés de barres' sont interdits. Les chocs faisant perdre la belle à l'adversaire sont aussi proscrits. Il est autorisé de passer la balle de la barre des 5 (milieu) à celle des 3 (avant) avec la balle à l'arrêt, même en compétition, au contraire de tous les autres pays. La balle ressortant du but (fait assez rare sur les kickers) n'est pas considéré comme but, au contraire des autres pays, et ce même en compétition. Tous les autres buts inscrits sont comptés comme valables (même sur un shot ou une passe provenant de la barre des 5).

Les joueurs en compétition utilisent généralement des 'peaux' afin d'accroître l'adhérence entre la main et la poignée en bois (principalement des grips de raquettes de tennis ou de queues de billard, mais aussi des peaux de chamois ou des gants de golf. Rares sont les joueurs de compétition à n'utiliser aucun de ces artifices, devenus quasi indispensables étant donné le stress, la sueur et les enjeux lors des championnats ou tournois.

Les parties dans les bistrots et cafés sont généralement de 0,50€ pour 11 balles ou 1€ pour 14 balles. Lorsque une partie se joue et qu'une autre paire veut jouer elle se doit de mettre une 'rattaque', c'est-à-dire poser une pièce de monnaie sur le kicker, montrant ainsi son envie d'affronter les vainqueurs. Lors de la partie lorsqu'il n'y a plus de balles, l'équipe rentrante (affrontant donc les vainqueurs de la partie précédente) paie les balles suivantes avec la pièce de 'rattaque' déposée précédemment.

Certains termes et règles de bistrot changent par rapport à la France :

  • "Milieu" : Si un des 5 joueurs du milieu marque un but, le point ne compte pas sauf si des joueurs autres que les milieux touchent la balle avant qu'elle ne rentre. Et la balle est alors remise dans un des coins proche du gardien qui a reçu le "milieu"

Dans certaines régions et cercles étudiants lorsqu'un milieu est marqué (qu'il soit dévié ou non), le but ne compte pas, mais le but suivant vaudra 2 points (sauf si c'est à nouveau un milieu, 4 points pour le but suivant, et ainsi de suite)

  • "Casserole"ou "gamelle" : Quand le balle rentre et ressort dans un but on continue et le prochain point en vaut 2. S'il y a 2 casseroles avant un but c'est la "double casserole" qui vaut 4 points et ainsi de suite.
  • "Lapin" : Quand le joueur mets la balle dans son propre but (généralement le gardien ou les deux défenseurs) il y a lapin.
  • "Photo" (et aussi "Lapin"): Lorsque sur un dégagement du défenseur, l'attaquant marque en contrant, on appelle cela une photo. Il est alors de coutume d'éteindre et de rallumer la lampe du kicker, synonyme du flash photographique.
  • "Passer en dessous" : Lorsqu'à un moment de la partie le score est de 5-0 ou 11-1 le ou les joueurs qui sont du côté perdant passe en dessous du kicker (terme belge pour baby-foot) à la fin de la partie, dans le cas d'une partie courte (jusqu'à 5) les joueurs passent directement en-dessous.Dans le cas ou une partie va jusqu'à 11, si le score est de 11-1 à la fin les perdants font "l'aller-retour" sous le baby-foot. Par contre s'il y a eu 5-0 pendant la partie mais que le score final est de 11-5 par exemple, les perdants font un simple "aller" sous le kicker. Même si les joueurs qui on fait 5-0 à un moment, gagne la partie ils passent de toute manière en dessous.
  • "Passer en dessous" (bis): À 6-0, et plus généralement à 11-0, l'équipe perdante doit passer en dessous du kicker. La coutume se perd un peu, étant de plus en plus souvent monnayé par un verre offert par les perdants aux gagnants.
  • "Virgule" : Ce tir pratiqué avec les ailiers avant, consiste à contrôler la balle puis la pousser latéralement avec le joueur du côté du but, afin de tirer dans le but avec le même joueur plutôt que de la passer au joueur central de l'avant. Le nom vient de la trajectoire que fait la balle lors de ce tir.

En Allemagne

La partie est gagnée par la première équipe arrivant à six points car la plupart des baby-foots comportent onze balles ; il n'y a pas ou peu de limitation des coups autorisés. Dans les tournois officiels, les roulettes sont interdites, mais cette règle reste peu appliquée dans les kneipen.

D'un commun accord entre les adversaires, une partie peut ne pas comptabiliser les buts marqués des demis, ou seulement ceux marqués par les demis à l'engagement.

À partir de janvier 2007, les règles seront les mêmes dans tous les pays (cf site de l'ITSF) les joueurs ont le droit aux congoals dans tous les matches.

Le Red-time

La partie est gagnée par la première équipe arrivant à trois points. Cette règle a été créée par J.Cabon lors d'un match d'ouverture d'un centre commercial. Cette partie se joue à deux joueurs, un joueur par équipe.

Usages dans les cafés

Le baby-foot est principalement un jeu de café, où on lui adjoint un monnayeur. Si une partie est en cours, les joueurs suivants se font connaître en déposant une pièce servant à payer la prochaine partie et rencontrent les vainqueurs de la partie en cours. En France, le coût d'une partie de baby-foot est généralement de l'ordre de 0.50€, ou de 1€ dans certains cafés parisiens.

Le nombre total de pratiquants

En France, on estime à 500 000 personnes, dont moins de 800 licenciés, en 2009, le nombre de joueurs réguliers.
En Italie, la fédération italienne estime à 10 millions le nombre de personnes qui joue au "calcio ballila", soit plus de trois fois le nombre de joueurs de football.
La même fédération italienne estime à 267 millions le nombre de joueurs dans le monde.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

  • Jeu > Jeux à monnayeur

Liens externes

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Babyfoot de Wikipédia en français (auteurs)

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