Vestale

Vestale
Bas-relief représentant une vestale, œuvre de l'époque d'Hadrien, musée du Palatin

Une vestale (en latin virgo vestalis) est une prêtresse de la Rome antique dédiée à Vesta, divinité italique dont le culte est probablement originaire de Lavinium et qui fut ensuite assimilée à la déesse grecque Hestia. Le nombre des vestales en exercice a varié de quatre à sept. Choisies entre 6 et 10 ans, elles accomplissaient un sacerdoce de trente ans durant lequel elles veillaient sur le foyer public du temple de Vesta situé dans le Forum romain. Durant leur sacerdoce, elles étaient vouées à la chasteté, symbole de la pureté du feu.

Sommaire

Statut

Les historiens antiques attribuent la création des vestales à Numa Pompilius[1],[2] ou, moins souvent, à Romulus[3]. Selon Plutarque, elles sont initialement au nombre de deux, puis passent à quatre et Servius porte leur nombre à six. Selon Denys d'Halicarnasse, elles sont d'abord quatre, puis Tarquin l'Ancien ajoute deux vierges sacrées supplémentaires[4]. Il est difficile de savoir quel crédit accorder à ces mentions, mais une augmentation progressive du nombre de Vestales reflète la tendance plus générale à l'extension de la prêtrise pendant la Rome républicaine[5]. En tout état de cause, les Vestales sont au nombre de six à l'époque historique[6].

Sélection

Les critères de sélection des Vestales sont décrits par Aulu-Gelle, citant Antistitius Labeo, auteur d'un traité de droit pontifical et Ateius Capito[7], tous deux juristes de l'époque d'Auguste. Elles étaient choisies parmi les fillettes âgées de 6 à 10 ans ayant encore leurs deux parents, sans défaut physique et non émancipées par leur père, ce qui les aurait rendues orphelines aux yeux de la loi[8]. Elles devaient également être nées de parents libres et n'exerçant pas de professions déshonorantes (negotia sordida)[9],[8]. Leurs deux parents devaient également résider en Italie, une dispense étant possible à partir de 18 apr. J.-C. Des exemptions sont également possibles, par exemple pour la sœur d'une Vestale ou la fille d'un flamine. Elles n'étaient pas toujours exercées, comme le montre le cas des sœurs Oculutae[10].

Service

Vue des ruines de la maison des Vestales depuis le Palatin. On distingue en haut à gauche les restes du temple circulaire de Vesta. Dans la cour les statues et les inscriptions honorant les vestales ont été replacées après les fouilles archéologiques et ne sont pas nécessairement à leur place originelle

Les petites filles sélectionnées étaient « prises » (captae) par le pontifex maximus au cours d'une cérémonie proche du mariage romain. Leur père, c'est-à-dire leur tuteur légal, les présentait au grand pontife, qui leur prend la main et prononce les paroles suivantes « afin de pratiquer les rites sacrés que la règle prescrit à une Vestale de célébrer, dans l'intérêt du peuple romain et des Quirites, en tant que candidate choisie selon la plus pure des lois, c'est toi qu'à ce titre je prends, Amata (« bien-aimée ? »), comme prêtresse Vestale[11]. » La nouvelle Vestale était ensuite conduite dans l’atrium Vestae et confiée au collège pontifical.

Le service des Vestales durait trente ans. Leur costume consistait en une tunique (stola) et des bandelettes pour retenir la chevelure (vittae), typiques des matrones romaines[12]. Elles portaient également une coiffe rouge (flammeum) et la coiffure à six tresses (sex crines)[13] typique d'une mariée[6]. Elles résidaient dans le temple de Vesta, au sud-ouest du Forum romain.

Leur collège s'organisait en trois groupes d'âges différents, sous l'autorité de la grande vierge Vestale (virgo Vestalis maxima) : les plus jeunes étaient instruites par les plus anciennes pendant dix ans, celles de la classe d'âge intermédiaire entretenaient le feu civique en permanence[14]. À l'issue de son temps de sacerdoce, la Vestale pouvait, si elle le souhaitait, revenir à la vie civile et se marier. La plupart choisissaient néanmoins de continuer leur sacerdoce[15] : Tacite mentionne par exemple une certaine Occia qui officia jusqu'à la fin de sa vie[16].

Statut et privilèges

Les Vestales possédaient un statut juridique très particulier. Alors qu'une femme romaine était mineure toute sa vie, elles étaient affranchies de l'autorité paternelle (patria potestas)[17] et exemptées de la tutelle[18]. Elles avaient le droit de rédiger leur testament du vivant de leur père[19],[17].

Elles bénéficiaient également d'honneurs importants (amplissimi honores). Elles témoignaient sans prêter serment à un procès[20]. À la fin de la République romaine, elles étaient précédées d'un licteur pendant leurs déplacements ; les consuls et les préteurs leur cédaient le pas et faisaient abaisser leurs faisceaux devant elles en signe de respect[21],[22]. Même le veto d’un tribun de la plèbe, pourtant également sacro-saint, ne pouvait faire opposition aux déplacements d’une Vestale. Ainsi la vestale Claudia permit à son frère à qui le Sénat refusait les honneurs du triomphe d’aller quand même au Capitole : elle monta à bord du char de son frère, et personne ne put les empêcher de parcourir la Via Sacra et d’atteindre le Capitole[22]. Lorsqu'une Vestale rencontrait un condamné qu'on menait au supplice, elle avait le droit de demander qu'il fût gracié, à la condition toutefois de jurer que la rencontre était fortuite[21]. L'inviolabilité du temple de Vesta et de la personne de ses prêtresses faisait qu'on déposait entre les mains de celles-ci les testaments qu'on voulait mettre en sûreté, et parfois même certains traités solennels. Enfin, leurs cendres étaient inhumées à l'intérieur même du pomœrium, en dérogation aux prescriptions de la loi des Douze Tables sur les inhumations[23].

Obligation de virginité

Supplice d'une vestale d'Henri-Pierre Danloux, musée du Louvre, 1790.

Les Vestales sont, de leur nom complet, des « vierges Vestales » (virgines Vestales) : elles étaient tenues à la virginité durant tout leur service. Toute relation sacrilège était qualifiée d'« inceste » (incestus) au sens originel : « in-castus », atteinte à la chasteté qui constitue un tabou[24]. Le crime est puni de mort : la Vestale coupable est tout d'abord fouettée nue[25] puis enterrée vivante (viva defossa), emmurée, ou condamnée au bûcher[26], tandis que son amant est flagellé à mort par le grand pontife[27], de même que les esclaves au courant de l'affaire[28],[29]. L'enfant né éventuellement de leur union, est considéré comme impur et jeté dans le Tibre[30],[31]. En comparaison, l'inceste ordinaire (stuprum) était puni de précipitation du haut de la roche Tarpéienne[32] et, à l'époque républicaine, relevait de la compétence des comices[33].

Après avoir été fouettée de verges, elle était habillée comme une défunte et transportée dans une litière fermée selon l'usage lors des funérailles jusqu'au campus sceleratus, qui était situé dans l'enceinte de la cité, tout près de la porte Colline. Le fait que son exécution ait lieu à l'intérieur du pomérium est là aussi révélateur du caractère particulier des Vestales, puisque la mort était bannie de cette enceinte sacrée : les armes et les légionnaires n'y entraient pas, le champ de Mars était à l'extérieur, les exécutions capitales aussi. La coupable était descendue dans une petite pièce sans ouverture avec une lampe et une petite provision des choses nécessaires à la vie, du pain, de l'eau dans un vase, du lait et un peu d'huile[34],[35].

Le crime pouvait être découvert par dénonciation, par un comportement et une toilette jugés trop légers, par des événements prodigieux (prodigia) ou des épidémies (pestilentia), mais le plus souvent par l'extinction du foyer public[36]. Quand survenaient de grandes catastrophes pour la cité, on soupçonnait rapidement les Vestales. Ce fut le cas à l'occasion du siège de Rome par Brennos, de la défaite de Cannes dans la guerre contre Hannibal ou encore suite aux troubles liés aux Gracques[37]. L'exécution qui suivait servait à rétablir la pax deorum rompue par cette souillure[38].

Obligations cultuelles

Le culte de Vesta

Les vestales devaient veiller sur le feu sacré, symbole de la déesse Vesta. Une négligence de leur part, notamment l'extinction du feu, était punie par le fouet, infligé par un envoyé du grand pontife[39], voire ce dernier en personne[40]. Le culte de Vesta était intimement lié aux origines de la ville de Rome. La légende indique que les frères jumeaux Romulus et Remus sont les fils de Rhéa Silvia fille du roi d'Albe, une vestale d'Albe la Longue et du dieu Mars. Fruits d'un amour interdit, ils ont été exposés et leur mère condamnée. Selon Tite-Live[41], c'est le Sabin Numa Pompilius, deuxième roi de la Ville, qui transfère le culte de Vesta à Rome.

Autres cultes

Outre le culte de Vesta, les Vestales étaient les auxiliaires indispensables pour d'autres activités cultuelles. Trois Vestales étaient chargées — un jour sur deux, dans la période allant du 7 au 14 mai — de récolter, griller et piler des épis d'amidonnier (Triticum turgidum subsp. dicoccon, une très ancienne céréale apparentée au blé)[42]. Trois fois par an (aux Lupercales, aux Vestalia et aux Ides de septembre), la farine ainsi obtenue était additionnée d'une saumure (muries), également fabriquée par des Vestales à partir de sel brut pilé au mortier puis cuit au four puis dissout dans de l'eau puisée dans un cours d'eau[43]. Le mélange, la farine rituelle (mola salsa) dont l'invention était censée remonter à Numa[44], était répandue sur la tête des animaux destinés au sacrifice et de manière générale, sur toute offrande faite aux dieux[45]. Cette pratique a donné le français « immoler », de in-molare, « saupoudrer de mola[46] ».

Ce rituel revêt une importance d'autant plus grande que, depuis le traité passé entre Romains et Sabins après l'enlèvement des Sabines, les matrones romaines se voyaient interdire de moudre les céréales, tout comme d'apprêter les viandes[47]. Les femmes étaient donc écartées du sacrifice, à l'exception des Vestales qui, elles, étaient présentes dans tous, par l'intermédiaire de la mola[46]. Un auteur affirme même que les Vestales prenaient elles-mêmes part à des sacrifices sanglants[48]. On sait qu'elles avaient droit à un couteau spécial, la secespita[49], mais on ignore s'il servait à couper autre chose que des gâteaux et des vêtements[50].

Lors de la fête des Lémuries aux ides de mai, elles jetaient dans le Tibre trente mannequins d'osier, symbolisant les vieillards.

Histoire

Sous la République

Sous l'Empire

L'historien Suétone témoigne d’une certaine désaffection des Romains pour cette institution au début de l'empire :

« comme le décès de l'une d’entre elles imposait le choix d’une remplaçante, voyant beaucoup de citoyens faire des démarches pour ne point soumettre leurs filles au tirage, il (Auguste) jura que si l’une ou l'autre de ses petites-filles avait eu l’âge requis, lui-même l’aurait offerte. »

— Suétone, Vie des douze Césars, Auguste, XXXI

Néanmoins, Tacite témoigne sous Tibère du zèle de deux familles patriciennes à proposer leur fille pour remplacer une défunte vestale. Tibère choisit celle dont les parents n’avaient jamais divorcé, et consola l’autre candidate d’une dot d’un million de sesterces (Tacite, Annales, II, 86).

Le respect accordé aux vestales reste grand. Personnes sacrées, elles sont intouchables, et nul ne peut leur interdire d'aller où bon leur semble, ce qui permet de leur confier des missions d'intermédiaires de dernier recours :

  • en 48, Messaline, devinant que Claude va la condamner pour son inconduite, fait intervenir la Grande Vestale Vibidia en sa faveur, pour solliciter une rencontre avec Claude : « [Narcisse] ne put éloigner Vibidia, ni l'empêcher de demander que l'on ne fit point périr une épouse sans entendre sa défense » (Tacite, Annales, livre XI, 34)
  • Lors de la guerre civile de 69, les vestales apportent des propositions de négociation de Vitellius aux partisans de Vespasien (Tacite, Histoires, livre III, 81)

Suétone signale un scandale qui eut lieu sous Domitien (81-96) :

« quant aux débordements sacrilèges des Vestales, sur lesquels son père et son frère avaient fermés les yeux, il (Domitien) les punit avec sévérité, de différentes manières, d'abord de la peine capitale, ensuite selon la coutume des ancêtres. Il permit aux sœurs Oculata ainsi qu'à Varonilla de choisir leur supplice et relégua leurs séducteurs, mais plus tard Cornelia, la grande Vestale, autrefois acquittée, ayant après un long intervalle été accusée de nouveau et convaincue, il ordonna de l'enterrer vive et de flageller ses complices jusqu'à la mort, exception faite pour un ancien préteur qu'il condamna simplement à l'exil parce qu'il avait avoué son crime alors que l'affaire était encore mal éclaircie et que ni les enquêtes ni la torture ne permettaient de conclure. »

— Suétone, Vie des douze Césars, Domitien, VIII

L'affaire témoigne d’une dissolution des mœurs des vestales, du moins si les accusations sont exactes car l'instruction du procès de Cornelia est douteuse, et repose sur un témoignage extorqué. Il est toutefois difficile d'en tirer une conclusion générale sur un relâchement des mœurs des vestales, car c'est le seul scandale rapporté par Suétone pour toute la période du Ier siècle, en dehors de l'insinuation d'un viol de vestale commis par Néron.

Après l'incendie qui ravagea une partie du centre de Rome à la fin du règne de Commode, la Maison des vestales fut reconstruite durant le règne de Septime Sévère. Au cours du IIIe siècle, plusieurs statues et inscriptions honorifiques y furent élevées en l'honneur des grandes vestales, ces monuments et leurs textes témoignent du prestige maintenu de la fonction, de la vitalité du culte, du recrutement social élevé des vestales et de l'étendue de leur relations sociales.

Après onze siècles d'existence, le collège des Vestales fut aboli en 389 par l'édit de l'empereur chrétien Théodose Ier qui interdisait le culte païen.

Notes

  1. Plutarque, Vies parallèles [détail des éditions] [lire en ligne], Numa, IX, 10.
  2. Denys d'Halicarnasse, Antiquités romaines [détail des éditions] [lire en ligne], II, 64, 5.
  3. Plutarque, Vie de Romulus, III, 3.
  4. Denys d'Halicarnasse, Antiquités de Rome, III, 20, 2.
  5. Note de Claude Mossé, Jean-Marie Pailleret Robert Sablayrolles à l'édition Gallimard des Vies de Plutarque, p. 174, note 77.
  6. a et b Scheid 1990, p. 410.
  7. Aulu-Gelle, Nuits attiques [détail des éditions] [lire en ligne], I, 12.
  8. a et b Mekacher et Van Haeperen 2003, p. 66.
  9. Voir Cicéron, De Officiis, I, 150 et la Tabula Heracleensis, 1.94, 113, 123.
  10. Suétone, Vie de Domitien, VIII, 4.
  11. Aulu-Gelle citant « le premier livre de Fabius Pictor » (probablement Quintus Fabius Maximus Servilianus), Nuits attiques, I, 12, 14. Traduction de René Marache pour la Collection des Universités de France.
  12. Beard 1980, p. 16.
  13. Festus Grammaticus, p. 454L.
  14. Plutarque, Vie de Numa, X, 2.
  15. Plutarque, Vie de Numa, X, 10.
  16. Tacite, Annales [lire en ligne], II, 86.
  17. a et b Aulu-Gelle, Nuits attiques, I, 12, 9.
  18. Loi des Douze Tables, citée par Gaius, I, 130.
  19. Plutarque, Vie de Numa, X, 5.
  20. Aulu-Gelle, Nuits attiques, VII, 7, 12 et X, 15, 31.
  21. a et b Plutarque, Vie de Numa, X, 6.
  22. a et b Suétone, Vie des douze Césars, Tibère, II.
  23. Servius, Commentaire à l'Énéide de Virgile, XI, 206.
  24. Lovisi 1998, p. 702-703.
  25. Michel Jeanneret, « Éros rebelle: littérature et dissidence à l'âge classique », Seuil, 2003 - 325 pages.
  26. Dharam Subhash, « Unions sexuelles et unions sacrées pour tous », le plein des sens, 2006, p. 118.
  27. Tite-Live, XXII, 57, 3.
  28. Orose, IV, 5, 9.
  29. Lovisi 1998, p. 723.
  30. Denys d'Halicarnasse, Antiquités romaines, I, 78.
  31. Lovisi 1998, p. 705.
  32. Tacite, Annales, VI, 19 ; Sénèque le Rhéteur, Controverses, I, 3, 3-5 ; Quintilien, Institution oratoire, VII, 8, 3 et suivantes.
  33. Plutarque, Questions romaines, 6.
  34. Plutarque, Vie de Numa, X, 8-13.
  35. Denys d'Halicarnasse, Antiquités de Rome, II, 67, 3-5.
  36. Lovisi 1998, p. 699-700.
  37. Lovisi 1998, p. 703-704.
  38. Lovisi 1998, p. 709.
  39. Denys d'Halicarnasse, II, 67, 3.
  40. Plutarque, Vie de Numa, X, 7.
  41. Tite-Live, Histoire romaine [détail des éditions] [lire en ligne],, I, 20.
  42. Servius augmenté, Commentaire aux Églogues de Virgile, VII, 82.
  43. Festus Grammaticus p. 152 L, citant Veranius.
  44. Pline l'Ancien, Histoire naturelle [détail des éditions] [lire en ligne], XVIII, 7.
  45. Festus Grammaticus p. 97 L.
  46. a et b Scheid 1990, p. 411.
  47. Plutarque, Questions romaines, 85.
  48. Prudence, II, 1107-1108.
  49. Festus Grammaticus p. 473 L.
  50. Cazanove 1987, p. 170.
  51. Tite-Live, Histoire romaine, livre V
  52. Periochae de Tite-Live, résumé du livre XIV ; Paul Orose, Histoires contre les païens, 4, 2
  53. Aurelius Victor, De viris illustribus, 46
  54. Dion Cassius, 26,87

Références

  • (en) Mary Beard, « The Sexual Status of Vestal Virgins », dans The Journal of Roman Studies, vol. 70, 1980, p. 12-27 (ISSN 00754358) [texte intégral] 
  • Olivier de Cazanove, « Exesto : L'incapacité sacrificielle des femmes à Rome (à propos de Plutarque Quaest. Rom. 85) », dans Phoenix, vol. 41, no 2, été 1987, p. 159-173 (ISSN 00318299) 
  • Claire Lovisi, « Vestale, incestus et juridiction pontificale sous la République romaine », dans Mélanges de l'École française de Rome, vol. 110, no 2, 1998, p. 699-735 [lien DOI] 
  • Nina Mekacher et Françoise Van Haeperen, « Le choix des Vestales, miroir d'une société en évolution (IIIe siècle av. J.‑C.-Ier siècle apr. J.-C.) », dans Revue de l'histoire des religions, vol. 220, no 1, 2003, p. 63-80 (ISSN 0035-1423) [lien DOI] 
  • John Scheid, « D'indispensables étrangères. Les rôles religieux des femmes à Rome », dans Pauline Schmitt-Pantel (s. dir.), Histoire de femmes, L'Antiquité, Paris, Plon, 1990, p. 410-412 

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