Trouble du déficit de l'attention

Trouble du déficit de l'attention
Trouble du déficit de l'attention
Classification et ressources externes
Adhd-facts1.jpg
Élèves souffrant de trouble du déficit de l'attention
CIM-10 F90.
CIM-9 314.00, 314.01
OMIM 143465
DiseasesDB 6158
MedlinePlus 001551
eMedicine med/3103  ped/177
MeSH D001289

Le TDA/H ou trouble du déficit de l'attention/hyperactivité (en anglais Attention-deficit hyperactivity disorder, ADHD ou Attention-deficit disorder, ADD) est un trouble neurologique caractérisé par des problèmes de concentration (TDA) avec ou sans hyperactivité/impulsivité. Sa détection et les soins à apporter font l'objet de nombreuses controverses. D'après le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV), le TDA/H n'est pas un trouble du comportement au sens propre du terme, bien que les risques de développer un trouble d'opposition ou de la conduite soient plus élevés que la moyenne. L'enfant qui est aux prises avec un TDA/H a des comportements qui nécessitent une plus grande cohérence et une plus grande constance de la part des adultes qui gravitent autour de lui. L'enfant ne développera pas pour autant un trouble de comportement.

Sommaire

Causes

Le TDA/H est d'ordre neurobiologique[1]. Le rôle de la génétique est considéré aujourd'hui comme important[1].

Aspects neurologiques

Cet état psychique se manifesterait, sur le plan neurologique, par un déficit de dopamine, un neurotransmetteur.

Synapse diag1.svg

Transmission chimique du neurone A (émetteur) au neurone B (récepteur)

  1. Mitochondrie
  2. Vésicule synaptique avec des neurotransmetteurs
  3. Auto-récepteur
  4. Lieu où l'échange est déficient (synapse)
  5. Récepteurs postsynaptiques activés par neurotransmetteur (induction d'un potentiel postsynaptique)
  6. Canal calcium
  7. Exocytose d'un vésicule
  8. Neurotransmetteur recapturé

Il appert toutefois qu'une grande controverse subsiste à savoir si le TDAH est véritablement un trouble neurologique comme il est souvent prétendu. Quelques recherches visent d'ailleurs à mettre en relief l'incohérence de certaines études liant cette problématique à un trouble neurologique[2],[3]

Facteurs génétiques

Le TDA/H a un aspect héréditaire, impliquant notamment le rôle des transporteurs de dopamine. Les gènes affectés comprennent les récepteurs dopaminergiques D4, la dopamine beta-hydroxylase, la monoamine oxidase A, la catecholamine-methyl transferase, le transporteur de sérotonine (SLC6A4), le récepteur 5-hydroxytryptamine 2A (5-HT2A), le récepteur 5-hydroxytryptamine 1B (5-HT1B)[4], l'allèle 10-répétition du gène DAT1[5], l'allèle 7-répétition du gène DRD4[5], et le gène dopamine beta hydroxylase (DBH TaqI)[6].

Toutefois, cette dimension héréditaire n'est en aucun cas un dysfonctionnement génétique : il s'agit d'un état neurologique naturellement présent, qui aurait même favorisé la survie de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs nomades[7]. Il aurait été progressivement éliminé de la population une fois celle-ci sédentarisée[8]. L'aspect génétique du TDA/H serait donc un état originel de l'humanité et le non-TDAH le résultat d'une adaptation récente, évolution encore moins répandue parmi les populations (semi-)nomades. Dans certaines populations nomades ou très récemment sédentarisées, notamment en Afrique et parmi les Amérindiens, l'allèle 7-répétition du gène DRD4 est beaucoup plus répandu et peut atteindre plus de la moitié de la population.

[réf. nécessaire]

Facteurs alimentaires

  • Certains métaux lourds, comme le plomb sont soupçonnés de contribuer à une hyperactivité et à un manque de concentration chez l'enfant[9] (cf. article plus détaillé sur le saturnisme) ;
  • certains colorants alimentaires et un conservateur (le benzoate de sodium), absorbés lors de l'alimentation sont également suspectés de causer ou aggraver ces troubles[9] ;
    Les colorants sont très utilisés dans l'alimentation des enfants. Certains se sont montrés capables d’exacerber l'hyperactivité d'enfants chez qui avait déjà été diagnostiqué un TDA/H[10],[11],[12]. Ces études ont mis en évidence aussi le rôle possible du benzoate de sodium, utilisé comme conservateur, pourrait aussi être un facteur d’hyperactivité chez des enfants de la population générale. Les chercheurs doivent encore vérifier s’il s’agit d’une synergie entre le benzoate de sodium et certains colorants, ou si c’est l’effet du seul benzoate de sodium[10] ; Un dissensus existe aux Etats-Unis entre l'EPA et des experts indépendants sur la nécessité ou non de préciser ce risque sur l'étiquetage [13]
  • les pesticides organophosphorés semblent également responsable de nombreux cas... Une étude[14] américaine s'est fondée sur 1139 enfants des États-Unis, âgés de 8 à 15 ans, suivis dans le cadre d'une étude épidémiologique nationale (National Health and Nutrition Examination Survey) et dont 119 répondait aux critères de définition du syndrome). Elle a conclu que les enfants exposés à des concentrations importantes de pesticides organophosphorés via les fruits et légumes souffrent plus souvent de troubles de déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH). Une relation dose-effet semble exister : les enfants ayant les taux urinaires les plus élevés du principal métabolite organophosphates (phosphates dialkylés et spécialement le dimethyl alkylphosphate dit DMAP). Pour le métabolite le plus souvent trouvé (dimethyl thiophosphate), les enfants dont l'urine en contenait plus que la médiane des concentrations détectables présentaient deux fois plus de risque de souffrir de TDAH que ceux qui en présentaient des doses indétectables. Les auteurs rappellent qu'environ 40 molécules différentes d'organophosphates sont homologuées par l'EPA[15] et qu'environ 33 000 tonnes de pesticides ont été répandues en 2001 dans ce pays.

Facteurs environnementaux

  • l'exposition à certains toxiques (plomb en particulier) peut induire des troubles de l'attention et de la mémoire à court terme.
  • Plusieurs études[16] ont associé un risque accru de trouble de l'attention au temps passé devant la télévision ou des jeux vidéo, chez l'enfant, mais aussi chez l'adolescent voire chez le jeune adulte.

Épidémiologie et traitement

Épidémiologie

  • Le diagnostic se fait souvent à l'âge scolaire alors que les symptômes nuisent à l'adaptation et atteindrait alors 3 % à 5 % des enfants dans les pays occidentaux[17]. Le nombre de diagnostiques de TDA/H est plus élevé[citation nécessaire] en Amérique du nord et en Australie qu'en Europe, et dans le Nord de l'Europe plutôt que dans le sud, sans qu'il soit établi clairement si cette différence est plutôt liée aux populations elles-mêmes, ou plutôt à la façon de diagnostiquer (différences culturelles en ce qui concerne la normalité - Par exemple, un garçon turbulent sera plus considéré comme normal dans les pays du sud que dans ceux du nord de l'Europe. et par ailleurs, l'Europe est en général plus réticente à la médicalisation que les États-Unis).
  • Les symptômes diminuent avec le temps. Il est estimé que les symptômes disparaissent chez un tiers des adultes, qu'un tiers continue à avoir des symptômes mais parvient à les gérer, et que le dernier n'y arrive pas[18].
  • Ce syndrome atteindrait plus volontiers les filles (entre 3 et 9 fois plus)[Informations douteuses] mais ces chiffres pourraient être biaisés du fait qu'une hyperactivité semble plus normale chez le garçon[19]. Il existe une très grande disparité des chiffres de prévalence de ce syndrome selon les pays ou l'époque étudiée, variant entre moins de 1 % (Hong-Kong) jusqu'à 25 % (États-Unis)[19]. L'explication de ces disparités n'est pas claire : critères d'évaluation différents, facteurs culturels ? Swanson souligne en 1989 que cette prévalence semble parfois être corrélée à la politique marketing du principal traitement (le méthylphénidate)[19].

Classification

L'une des premières descriptions du syndrome daterait de 1902[20]. La maladie est reconnue durant les années 1960, où elle apparaît dans les nomenclatures[19].

  • La classification internationale des maladies (CIM-10) effectuée par l'Organisation mondiale de la santé définit les troubles hyperkinétiques (code F90) comme des « troubles caractérisés par un début précoce (habituellement au cours des cinq premières années de la vie), un manque de persévérance dans les activités qui exigent une participation cognitive et une tendance à passer d'une activité à l'autre sans en finir aucune, associés à une activité globale désorganisée, incoordonnée et excessive. »
  • États-Unis : selon le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV) rédigé par l'Association américaine de psychiatrie, le Trouble déficit de l'attention/hyperactivité (TDA/H) se caractérise par deux séries de manifestations : le déficit de l’attention d’un côté, et l’hyperactivité-impulsivité de l’autre.
  • France : pour la classification française des troubles mentaux de l'enfant et de l'adolescent (CFTMEA), l’hyperkinésie avec troubles de l'attention (code 7.00), classée parmi les troubles des conduites et des comportements, est caractérisée « sur le versant psychique [par] des difficultés à fixer l'attention, un manque de constance dans les activités qui exigent une participation cognitive, une tendance à une activité désorganisée, incoordonnée et excessive, et un certain degré d'impulsivité ; - sur le plan moteur [par] une hyperactivité ou une agitation motrice incessante. »

Traitement

Le traitement médicamenteux du TDA/H repose généralement sur des psychostimulants qui stimulent le système nerveux central. Le chlorhydrate de méthylphénidate (Ritaline® en France, Rilatine® en Belgique), qui figure par ailleurs dans la liste des stupéfiants, est l'un des médicaments les plus employés dans cette indication, ce dernier existant sous forme à libération prolongée ou non. Il ne semble pas induire de dépendance chez le sujet traité, dès lors que des plages d'arrêt du traitement sont observées[21]. On a évoqué des cas de retards de croissance, mais des enquêtes récentes ont mis en évidence leur caractère idiopathique chez certains hyperactifs, sans relation avec le traitement[22].

Un autre type de traitement a été récemment mis au point : le strattera. Sa molécule est l'atomoxétine. C'est un inhibiteur spécifique de la recapture de la noradrénaline (non psychostimulant). Mais à l'heure actuelle, il n'est pas encore en vente en France. Le seul moyen de se le procurer, est de demander à son médecin qu'il fasse une demande d'ATU (autorisation temporaire d'utilisation).

En Europe et plus particulièrement en France, l'évaluation se fait par un pédopsychiatre ou un neuropédiatre en milieu hospitalier qui est seul habilité à poser le diagnostic et à délivrer l'ordonnance initiale de méthylphénidate. Cette prescription hospitalière a une durée de validité de 1 an mais est soumise à renouvellement par un médecin traitant tous les 28 jours. En Amérique du Nord, contrairement aux règles éthiques des psychologues européens, des psychologues et/ou des psychoéducateurs peuvent effectuer un travail d'évaluation, mais non de diagnostic. Cette dernière portion étant réservée à un médecin. En France, ce sont les neurologues qui peuvent poser le diagnostic du TDA, avec ou sans H.

Approches complémentaires

Un suivi psychologique des personnes diagnostiquées est fortement indiqué afin de leurs donner des moyens alternatifs ou complémentaires, s'ils sont sous médication, de faire face à leur état. En effet la situation psychologique de désarroi (ou autres symptômes comme listées ci-dessous) de ces enfants ou adultes est un facteur qui contribue à aggraver leur état à cause de l'anxiété qui y est liée. La médication pure pallie temporairement et en partie seulement au déficit mais ne leur fournit pas les moyens de renforcer leur attention durablement. Il existe des possibilités complémentaires d'améliorer sa propre capacité d'attention entre autres par des approches cognitives et comportementales comme la sophrologie pédagogique qui utilise la relaxation dans cet optique [23].

Symptômes

  • Impulsivité
  • Hyperactivité
  • Impatience
  • Facilement irrité, frustré (frustration)
  • Sautes d'humeur, surtout quand dérangé lors d'une activité
  • Inattention, distraction, difficulté de se concentrer pour une période prolongée
  • Moments d'absence, rêveries en anglais daydream
  • Difficulté à se mettre au travail
  • Extrême difficulté a faire le vide dans sa tête
  • Oublis fréquents
  • Trop de choses en tête à la fois
  • Commence trop de choses à la fois sans les achever
  • Faible tolérance à l'ennui
  • Difficulté de suivre les procédures établies
  • Anti-conformisme
  • A des crises de nerfs explosives et prolongées
  • Est défiant et refuse de se conformer aux règles
  • La compagnie lui provoque une sorte d'ennui, préfère les activités individuelles
  • Adopte un aspect du soi distant vis-à-vis des autres pour fuir la dépendance
  • Rejette la compagnie des autres
  • Cherche à satisfaire immédiatement ses besoins
  • Gigote des mains et des pieds
  • Prend l'initiative seulement s'il y a un besoin
  • A des états d'humeur
  • A des périodes de haute, frénétique énergie et d'activation motrice
  • Est facilement excitable
  • A des difficultés à évaluer le temps
  • Capable de fixer son attention sur des sujets d'intérêt tout en étant distrait d'autres moments
  • Démontre une inaptitude à se concentrer à l'école
  • Est facilement distrait lors de leçons ou corvées répétitives
  • Facilement distrait par les stimuli extérieurs
  • Sommeil agité et/ou se réveille au milieu de la nuit
  • A du mal à s'endormir
  • Changements fréquents de hobbys, de centre d'intérêts, de travail, etc.
  • Agitation, surexcitation
  • Cyclothymie
  • Manque d'organisation
  • Procrastination
  • Sentiment d'insécurité
  • Anxiété
  • Sentiment de manque de réalisation de soi

Le TDA/H est souvent associé à d’autres troubles et s’il est non traité, il peut amener de nombreuses complications psychologiques. Les troubles associés les plus fréquents sont :

  • Des troubles d’oppositions dans 30 à 50 % des cas
  • Des troubles de conduite dans 25 % des cas
  • Des troubles anxieux dans 25 % des cas
  • Des troubles de motricité sont très fréquents
  • Le bégaiement persistant développemental
  • Des difficultés d’apprentissage assez importantes
  • De la dyslexie, 50 % des dyslexiques ont également un TDA/H [24],[25]

Ces caractéristiques ne sont, certes, en aucun cas spécifiques de la maladie et se retrouvent, à des degrés divers, chez des enfants ne répondant pas aux critères du TDA/H. A ce titre, un certain nombre de personnes nient la pertinence de la désignation de ces critères comme constitutifs d'un syndrome, voué à un traitement spécifiquement médical[26]. Pour que le diagnostic de TDA/H puisse être clairement établi, il faut que soient respectés les critères définis par des classifications internationalement reconnues (telles les DSM-IV et CIM-10), que les principales manifestations du trouble (déficit d'attention, impulsivité, hyperactivité) constituent une gène réelle pour le sujet, qu'elles soient présentes avant l'âge de 7 ans, se manifestent dans deux environnements distincts de façon permanente depuis au moins six mois, et entrainent des difficultés d'ordre scolaire, social et/ou professionnel.

En plus des critères diagnostics, il faut éliminer tout autre problème susceptible de causer un trouble de l'attention, tel : de la négligence, des troubles familiaux, un trouble de vision ou d'audition, le petit mal épileptique, l'anémie[27]...

Enfants hyperactifs et surdoués

La question des liens entre hyperactivité et douance, comme certains l'appellent, est source de multiples débats. Certains soutiennent que des surdoués ont des symptômes similaires sans être des vrais hyper actifs, d'autres pensent que ce sont des vrais hyperactifs mais que ceci montre les bénéfices potentiels de l'hyperactivité, et le débat se porte alors sur le bien fondé d'une médication de l'hyperactivité. D'autres encore mettent en évidence que la majorité des hyperactifs ne sont pas des surdoués, ce à quoi il est répondu que les hyperactifs ont souvent des difficultés à passer les tests, ce que ne veut pas forcément dire qu'ils ne sont pas supérieurement intelligents. Toujours est-il que ce soient chez les hyperactifs ou chez les surdoués, on trouve de fréquents problèmes d'adaptation, que ce soit au niveau social ou au niveau scolaire.

De façon générale, il est habituellement accepté, que l'hyperactivité est avant tout un problème d'attention et de difficulté à filtrer les informations pertinentes des autres. Ceci signifie entre autres, que le cerveau de l'hyperactif est depuis tout jeune bombardé d'informations qu'il ne peut sélectionner comme les autres enfants, ce qui implique que ce cerveau doive s'adapter et peut échouer dans cette adaptation. Cela devrait se traduire par une augmentation de la variance au sein de la population d'hyperactif en ce qui concerne la capacité à traiter cette information. Ceci n'a pas forcément un impact sur l'intelligence moyenne des hyperactifs, mais par contre, implique que dans les populations d'intelligence extrême, il y ait une plus grande proportion d'hyperactifs, ce qui est confirmé par les observations[28].

Ceci pose en outre la question de l'adaptation pédagogique générale ou de la prévention éducative à travers cette difficulté d'évaluation des facteurs et des manifestations[29]. En effet dans les deux cas l'enfant présente les symptômes suivants[30],[31],[32],[33]:

  • Fait preuve de peu d'attention en classe, il s'ennuie
  • A tendance à s'opposer à l'autorité du professeur
  • Souffre d'un manque d'estime de soi
  • Limite les relations sociales pour conserver une certaine marge de liberté et autonomie
  • Met en doute les règles et règlements
  • Est perfectionniste
  • A un développement inégal
  • L’immobilité génère une tension interne et de l’anxiété
  • Une recherche de sensations fortes (par exemple, dans les sports extrêmes, la vitesse, les drogues ou le jeu compulsif)
  • Fait preuve d'une autocritique excessive
  • A des tendances dépressives
  • Évite de prendre des risques
  • A peur de l'échec
  • Est impatient avec les autres
  • N'aime pas la routine
  • Provoque les autres
  • Voit l'humour partout
  • A une soif de liberté/de tout faire/d'atteindre tout
  • Pose beaucoup plus de questions que la normale
  • Est excessif dans ses intérêts
  • Résiste aux ordres
  • A un caractère fort
  • Un idéaliste qui aime aider les autres (ce qui peut créer des problèmes surtout en classe lorsque mal interprété en tant que tricherie)
  • Résiste à la guidance
  • Remet en question les procédures d'apprentissage
  • N'aime pas les zones non claires ou illogiques
  • Se préoccupe de sujets humanitaires
  • Attentionné
  • Se pose et construit des règles compliquées
  • Voudrait être le chef
  • Adopte des démarches morales individualistes quand le besoin se manifeste
  • Utilise le langage pour manipuler les autres
  • Est intolérant
  • Néglige ses devoirs
  • Remet au lendemain les travaux d'aujourd'hui (Procrastination)
  • Trouble de sommeil, et surtout une incapacité à récupérer lorsque réveillé ou dérangé, Insomnie
  • Peut être perçu comme dérangeant, à côté de la plaque
  • A une grande habilité à interpréter différents rôles selon la situation ou le besoin
  • Dégage un trait de personnalité doux et attachant
  • Est espiègle dans son Attitude (psychologie)
  • Très grande difficulté à commencer une activité quelconque, toujours dispersé avec trop d'idées dans la tête à la fois
  • Peut être perçu comme têtu, borné
  • Peut développer des troubles anxieux
  • Apprécie la solitude
  • Infatigable physiquement, mais pas au niveau de l'esprit suivant l'ambiance ou l'humeur
  • Un quotient intellectuel au dessus de la moyenne
  • Des pensées matures ce qui l'empêche d'entretenir des bons relations avec des individus de son âge
  • Curieux
  • Se pose des questions existentielles
  • Écoute rarement quand on lui parle, a les idées toujours ailleurs
  • Est frustré par l'inactivité
  • Peut être perçu comme hyperactif
  • Peut sembler désorganisé et dispersé
  • Est frustré par le manque de temps
  • Possède parfois un drôle de sens de l'humour, les autres ne comprennent pas le sien et inversement
  • Personne réservée, à ne pas confondre avec timide ce qui peut l'être dans certains cas
  • Est indépendant
  • Ouvert d'esprit
  • Préfère le travail individuel
  • Ment pour échapper aux activités de groupe surtout en classe
  • Recherche à organiser les choses et les gens
  • Une très grande imagination
  • A un vocabulaire étendu
  • A un sens de l'humour sans limite qui peut être vu par les autres comme une méchante moquerie ou une insulte
  • Possède des connaissances variées et étendues
  • A de grandes aspirations pour lui et les autres
  • Amasse ou recherche avidement et avec passion la collection d'objets (des livres, des films, des jeux, des albums musicaux, des photos, des magazines..)
  • Un sentiment de colère dirigé vers l'intérieur qui se manifeste physiquement par les gestes et la posture
  • Une forte capacité d'analyse
  • Des troubles addictifs (par exemple: jeux vidéo)
  • Est terriblement exigeant envers lui-même et les autres
  • Est créatif
  • Est inventif
  • Est intuitif
  • Fait preuve d'une hypersensibilité
  • A beaucoup d'énergie et de vivacité
  • Est loyal

TDAH à l'âge adulte

Le TDAH de l'enfant persiste souvent à l'âge adulte. Les symptômes demeurent également le plus souvent et ne disparaissent que dans 30% des cas. On note également un chevauchement important et extrême avec les troubles addictifs (addiction) comme par exemple la dépendance au jeu vidéo ou à Internet, un surentraînement physique et une dépendance à la musique, ce qui amène le patient à perdre la notion du temps (l'individu en question ne voit pas le temps passer)[réf. nécessaire], abus et dépendances de substances légales (alcool, tabac, somnifères-benzodiazépines) ou illégales (cocaïne, cannabis, héroïne et opiacés). Certaines études montrent que le risque d'abus ou de dépendance à des substances est 2 fois plus élevé[34] et que ce même risque concernant la combinaison de drogues et d'alcool est 4 fois plus élevé. À l'adolescence, on constate également plus de comportements dits à risques (mise en danger de soi-même, vitesse, relations sexuelles précoces).

Personnes à risque

  • Les personnes ayant des antécédents familiaux avec le TDAH
  • Les enfants ayant eu un violent choc à la tête
  • Les personnes ayant eu une méningite d’origine bactérienne
  • Les enfants nés prématurément[35]
  • Ceux qui ont manqué d’oxygène au moment de la naissance

Controverses

  • Reconnaissance du TDAH Adulte : le TDAH à l'âge adulte est reconnu dans la plupart des pays depuis plusieurs décennies. Par exemple il figure dans les programmes de psychiatrie des universités américaines depuis les années 70. Néanmoins, il n'est toujours pas reconnu en France et son enseignement ne figure pas dans les programmes adressés aux futurs psychiatres. Des campagnes d'information à l'initiative d'associations ont cependant lieu ponctuellement afin de sensibiliser la conscience du public et des professionnels, la plus significative étant la Semaine européenne sur les troubles de l'attention[36] de la fin septembre 2009 qui permit de lancer la première étude épidémiologique en France sur le secteur pilote de Nice[37],[38].
  • Traitement psychostimulant et TDAH : la nature comportementale des symptômes du TDAH, le fait qu'il affecte des enfants et la caractéristique de la principale molécule utilisée pour son traitement (un dérivé amphétaminique non addictif) font qu'il suscite régulièrement la polémique. Certains y voient notamment la manifestation d'une tentative de contrôle des masses à l'aide d'une “pilule de l'obéissance”. Compte tenu de la banalisation des prescriptions en Amérique du Nord (États-Unis et Canada) dans les années 90, certains y voient aussi un risque de santé publique dans la mesure où il est rarement débattu des effets secondaires d'un traitement long terme sur les individus. Une étude portant sur douze enfants et publié en 2005 a ravivé ces inquiétudes en laissant penser à la possibilité d'effets cancérogènes[39]. Cette étude n'a pas pu être répliquée et les études postérieures n'ont pas confirmé ses inquiétudes[40],[41],[42],[43],[44].
  • Cannabis médical et TDAH : une autre controverse concerne l'usage thérapeutique du cannabis pour le traitement du TDAH. En effet, il est largement reconnu que les personnes atteintes de TDAH présentent des prédispositions importantes pour les dépendances et abus de drogues légales ou illégales: alcool, cocaïne, benzodiazépine... et le cannabis. En revanche, ce même cannabis est connu pour ses propriétés sédatives. Ainsi, la dépénalisation de son usage thérapeutique dans un nombre grandissant de pays (Canada, 13 États des États-Unis, Pays-Bas, Espagne) a permis aux médecins de ces pays de prescrire, ou de recommander, du cannabis médical pour le traitement de certains cas de TDAH. Ainsi le débat est-il en cours dans la communauté scientifique spécialiste de ce domaine, notamment lors des congrès internationaux sur le TDAH. Certaines études cliniques ont permis d'évaluer l'effet du cannabis sur la conduite routière dans le cas précis du TDAH avec un effet "atypique" d'amélioration des performances[45].

Associations

  • TDAH France : association française pour aider les familles, adultes et enfants concernés par le TDAH[46]
  • TDAH Belgique : association belge qui aide, informe et soutient toutes les personnes concernées par le TDA/H[47]
  • ADHD Europe[48]
  • Ressources TDAH au Québec et à l'international[49]
  • Ressources TDAH au Québec[50]
  • AttentionDeficit-Info[51]
  • AQETA, Association québécoise des troubles d'apprentissage[52]
  • PANDA, Parents aptes à négocier avec le déficit de l'attention[53]
  • TDAH, association québécoise[54]

Notes et références

  1. a et b (en) http://add.about.com/od/adhdthebasics/a/causes.htm
  2. Baumeister, A.A. & Hawkins, M.F. (2001). Incoherence of neuroimaging studies of attention deficit/hyperactivity disorder. Clinical Neuropharmacology, 24 (1), 2-10.
  3. Leo, J. et Cohen D. (2009). A critical review of ADHD neuroimaging research. In: Rethinking ADHD from Brain to Culture. Timini, S. & Leo, J. Editors, 92-129.
  4. Roman T, Rohde LA, Hutz MH. (2004). "Polymorphisms of the dopamine transporter gene: influence on response to methylphenidate in attention deficit-hyperactivity disorder." American Journal of Pharmacogenomics 4(2):83–92 PMID 15059031
  5. a et b Swanson JM, Flodman P, Kennedy J, et al. "Dopamine Genes and ADHD." Neurosci Biobehav Rev. 2000 Jan;24(1):21–5. PMID 10654656
  6. Smith KM, Daly M, Fischer M, et al. "Association of the dopamine beta hydroxylase gene with attention deficit hyperactivity disorder: genetic analysis of the Milwaukee longitudinal study." Am J Med Genet B Neuropsychiatr Genet. 2003 May 15;119(1):77–85. PMID 12707943
  7. http://www.biomedcentral.com/1471-2148/8/173/abstract
  8. http://www.pnas.org/content/99/1/309.abstract
  9. a et b Exposures to environmental toxicants and attention deficit hyperactivity disorder in U.S. children. Braun JM, Kahn RS, Froehlich T, Auinger P, Lanphear BP ; Environ. Health Perspect. 114 (12): 1904–9 (2006). PMID 17185283
  10. a et b Food additives and hyperactive behaviour in 3-year-old and 8/9-year-old children in the community : A randomised, double-blinded, placebo-controlled trial Donna McCann, Angelina Barrett, Alison Cooper, Debbie Crumpler, Lindy Dalen, Kate Grimshaw, Elizabeth Kitchin, Kris Lok, Lucy Porteous, Emily Prince, Edmund Sonuga-Barke, John O Warner, Jim Stevenson, The Lancet, 07/09/2007, DOI:10.1016/S0140-6736(07)61306-3.
  11. Alison Schonwald , « ADHD and Food Additives Revisited », AAP Grand Rounds, DOI: 10.1542/gr.19-2-17 2008;19;17 télécharger le pdf
  12. B. Bateman, J.O. Warner, E. Hutchinson, T. Dean, P. Rowlandson, C. Gant, J. Grundy, C. Fitzgerald, J. Stevenson, « The effects of a double blind, placebo controlled artificial food colourings and benzoate preservative challenge on hyperactivity in a general population of preschool children », Arch Dis Child 2004;89:506-511 doi:10.1136/adc.2003.031435
  13. TSR-Info (Suisse) ; Hyperactivité des enfants des experts contre l'étiquetage 31.03.2011 18:42
  14. Maryse F. Bouchard, David C. Bellinger, Robert O. Wright & Marc G. Weisskopf ; Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder and Urinary Metabolites of Organophosphate Pesticides : Revue Pediatrics (online 17 Mai 2010) Vol. 125 No. 6 June 2010, pp. e1270-e1277 (doi:10.1542/peds.2009-3058)
  15. US Environmental Protection Agency. Voir le registres des pesticides : Pesticide reregistration status for organophosphates., consulté 2010/O1/15
  16. Edward L. Swing, Douglas A. Gentile, Craig A. Anderson, and David A. Walsh Television and Video Game Exposure and the Development of Attention Problems Pediatrics 2010; 126: 214-221. Abstract
  17. American Psychiatric association, DSM-IV, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Traduction française, Paris, Masson, 1996, 1056p.
  18. Jeanette Wasserstein, Adella Wasserstein, Lorraine E."Adults with Attention Deficit Hyperactivity Disorder (ADHD)"
  19. a, b, c et d Swanson JM, Sergeant JA, Taylor E, Sonuga-Barke EJS, Jensen PS, Cantwell DP, Attention-deficit hyperactivity disorder and hyperkinetic disorder, Lancet, 1998;35:429-433
  20. Still GF, Some abnormal psychical conditions in children, Lancet, 1902;i:1008-10121077–82;1163–68
  21. Greenhill L., Halperin J., Abikoff H. 1999. Stimulant medications. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 38: 503-512
  22. Spencer T., Bierderman M.D., Harding M., O'Donnell D., Faraone S.T., Wilens T. 1996. Growth deficits in ADHD children revisited : evidence for disorder-associated growth delays ? J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 35 : 1460-1469
  23. tdah-adulte.org : La sophrologie comme thérapie ou les effets de la pratique de la relaxation par soi-même
  24. Le Médecin du Québec, volume 37, numéro 9, septembre 2002
  25. http://pages.infinit.net/touze/anxiete.html, L’anxiété et le déficit de l'attention,Dr Claude Jolicoeur, psychiatre, Montréal, janvier 2000.
  26. Jureidini J, Some reasons for concern about attention deficit hyperactivity disorder, J Paediatr Child Health 1996;32:201-3
  27. Le Médecin du Québec,Trouble déficitaire de l’attention et hyperactivité chez l’enfant la place du médecin de famille dans l’évaluation initiale et le diagnostic, volume 37, numéro 9, septembre 2002, par Dr Jean Grégoire
  28. Revue Médicale Suisse, n° 54, article de Sylvie Tordjman, Enfants surdoués en difficulté : de l’hyperactivité avec déficit attentionnel à la dépression et l’échec scolaire
  29. Le Monde, Martine Laronche, archive FCPE : Le parcours scolaire parfois chaotique des enfants surdoués
  30. ADHD May Be Associated with Creative Genius
  31. Your Child’s ADHD Advantage
  32. Attention-deficit hyperactivity disorder link to genius
  33. La créativité et le trouble bipolaire
  34. Biederman J et al. Psychoactive substance use disorders in adults with attention deficit hyperactivity disorder (ADHD): effects of ADHD and psychiatric comorbidity, Am J Psychiatry, 1995;152:1652-8
  35. (en) http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=AbstractPlus&list_uids=9205977&query_hl=1&itool=pubmed_docsum
  36. Association hypersupers TDAH France : 2e semaine européenne sur les troubles de l'attention
  37. France 3, article : Semaine européenne sur les troubles de l'attention
  38. France3 Côte d'Azur, vidéo : Première étude épidémiologique des TDAH en France
  39. El-Zein RA, Abdel-Rahman SZ, Hay MJ, Lopez MS, Bondy ML, Morris DL, Legator MS. « Cytogenetic effects in children treated with methylphenidate. » Cancer Lett. 2005 Dec. 18;230(2):284-91. [1]
  40. Susanne Walitza, Birgit Werner, Marcel Romanos, Andreas Warnke, Manfred Gerlach, and Helga Stopper, «Does Methylphenidate Cause a Cytogenetic Effect in Children with Attention Deficit Hyperactivity Disorder?», Environ Health Perspect. 2007 June; 115(6): 936–940.[ http://www.ncbi.nlm.nih.gov:80/pmc/articles/PMC1892117/?tool=pmcentrez]
  41. Walitza S, Kämpf K, Artamonov N, Romanos M, Gnana Oli R, Wirth S, Warnke A, Gerlach M, Stopper H., « No elevated genomic damage in children and adolescents with attention deficit/hyperactivity disorder after methylphenidate therapy. », Toxicol Lett. 2009 Jan 10;184(1):38-43. Epub 2008 Oct 28.[ http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19015014?ordinalpos=1&itool=PPMCLayout.PPMCAppController.PPMCArticlePage.PPMCPubmedRA&linkpos=1]
  42. Tucker JD, Suter W, Petibone DM, Thomas RA, Bailey NL, Zhou Y, Zhao Y, Muniz R, Kumar V., « Cytogenetic assessment of methylphenidate treatment in pediatric patients treated for attention deficit hyperactivity disorder. », Mutat Res. 2009 Jun-Jul;677(1-2):53-8. Epub 2009 May 22.[ http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19465145?ordinalpos=1&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_SingleItemSupl.Pubmed_Discovery_RA&linkpos=3&log$=relatedarticles&logdbfrom=pubmed]
  43. Ponsa I, Ramos-Quiroga JA, Ribasés M, Bosch R, Bielsa A, Ordeig MT, Morell M, Miró R, de Cid R, Estivill X, Casas M, Bayés M, Cormand B, Hervás A., « Absence of cytogenetic effects in children and adults with attention-deficit/hyperactivity disorder treated with methylphenidate. », Mutat Res. 2009 Jun 18;666(1-2):44-9. Epub 2009 Apr 9.[ http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19457516?ordinalpos=1&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_SingleItemSupl.Pubmed_Discovery_RA&linkpos=2&log$=relatedarticles&logdbfrom=pubmed]
  44. Witt KL, Shelby MD, Itchon-Ramos N, Faircloth M, Kissling GE, Chrisman AK, Ravi H, Murli H, Mattison DR, Kollins SH., « Methylphenidate and amphetamine do not induce cytogenetic damage in lymphocytes of children with ADHD. », J Am Acad Child Adolesc Psychiatry. 2008 Dec;47(12):1375-83.
  45. Strohbeck-Kuehner P., Gisela Skopp, Rainer Mattern, Institute of Legal- and Traffic Medicine, Heidelberg University Medical Centre, Voss Str. 2, D-69115 Heidelberg, Germany, Cannabinoids 2008;3(1):1-3 Cannabis improves symptoms of ADHD http://www.cannabis-med.org/english/journal/en_2008_01_1.pdf
  46. TDAH France
  47. TDAH Belgique
  48. ADHD Europe
  49. Liste par Attention Déficit-Info
  50. Liste par le Regroupement des associations de parents PANDA du Québec
  51. AttentionDeficit-Info Site du Dr. Annick Vincent, médecin-psychiatre du Québec
  52. Association québécoise des troubles d'apprentissage
  53. Parents aptes à négocier avec le déficit de l'attention
  54. Comportement Site québécois sur le TDAH

Voir aussi

Bibliographie

  • Dr Lecendreux, Dr Konofal, Monique Touzin (préf. Pr MC Mouren), L'hyperactivité, Solar, 2007 (ISBN 978-2-263-04341-3) 
  • American Psychiatric Association (trad. Julien-Daniel Guelfi), Mini DSM-IV-TR: critères diagnostiques, Paris, Elsevier-Masson, 2008 (ISBN 978-2-294-08937-4) 
  • Dr Xavier Schlögel,Anne-Geneviève de Longueville,Pascale De Coster, Le TDA/H à l'école, Bruxelles, Plantyn, 2006 (ISBN 978-2-8010-5450-5) 
  • Corraze, J. & Albaret,J.M., L'enfant agité et distrait, Paris, Expansion Scientifique Française, 1996 (ISBN 2-7046-1512-8) 
  • Dr Saiag, M.C., Dr Bioulac, S., & Pr Bouvard, M., Comment aider mon enfant hyperactif ?, Paris, Odile Jacob, 2007 (ISBN 978-2-7381-1969-8) 
  • Vantalon, V. (Ed.) (2005), L’hyperactivité de l’enfant. Paris: John Libbey Eurotext.
  • Wahl Gabriel , Madelin-Mitjavile Claude , Comprendre et prévenir les échecs scolaires , Editions Odile Jacob , 2007 , Paris.
  • sous la direction de Gérard Neyrand: Faut-il avoir peur de nos enfants ? Politiques sécuritaires et enfance., Ed.: La découverte, Coll.: Sur le vif, 2006 (ISBN 9782707150097)
  • Wahl Gabriel , L'Hyperactivité , Que sais-je ? , Presses Universitaires de France , 2009 .
  • Dr Annick Vincent, Mon cerveau a besoin de lunettes : vivre avec l'hyperactivité, livre pour l'enfant, Editions Academie Impact, 2004, ISBN 978-2-923520-35-3
  • Dr Annick Vincent, Mon cerveau a ENCORE besoin de lunettes : le TDAH chez l'adulte, Editions Academie Impact, 4e édition 2007, ISBN 978-2-923520-36-0
  • Thomas E. Brown, Attention Deficit Disorder. The unfocused Mind in children and adult, Yale University Press, New York, 2005.

Articles connexes


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Trouble du déficit de l'attention de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Нужна курсовая?

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Deficit de l'attention — Trouble du déficit de l attention Trouble déficit de l attention / hyperactivité Classification et ressources externes CIM 10 F90 trouble hyperkinétique Le TDA/H ou trouble déficit de l attention/hyperactivité (en anglais Attention deficit… …   Wikipédia en Français

  • Déficit De L'attention — Trouble du déficit de l attention Trouble déficit de l attention / hyperactivité Classification et ressources externes CIM 10 F90 trouble hyperkinétique Le TDA/H ou trouble déficit de l attention/hyperactivité (en anglais Attention deficit… …   Wikipédia en Français

  • Déficit de l'attention — Trouble du déficit de l attention Trouble déficit de l attention / hyperactivité Classification et ressources externes CIM 10 F90 trouble hyperkinétique Le TDA/H ou trouble déficit de l attention/hyperactivité (en anglais Attention deficit… …   Wikipédia en Français

  • Déficit de l’attention — Trouble du déficit de l attention Trouble déficit de l attention / hyperactivité Classification et ressources externes CIM 10 F90 trouble hyperkinétique Le TDA/H ou trouble déficit de l attention/hyperactivité (en anglais Attention deficit… …   Wikipédia en Français

  • Attention-deficit disorder — Trouble du déficit de l attention Trouble déficit de l attention / hyperactivité Classification et ressources externes CIM 10 F90 trouble hyperkinétique Le TDA/H ou trouble déficit de l attention/hyperactivité (en anglais Attention deficit… …   Wikipédia en Français

  • Trouble deficitaire de l'attention — Trouble du déficit de l attention Trouble déficit de l attention / hyperactivité Classification et ressources externes CIM 10 F90 trouble hyperkinétique Le TDA/H ou trouble déficit de l attention/hyperactivité (en anglais Attention deficit… …   Wikipédia en Français

  • Trouble déficitaire de l'attention — Trouble du déficit de l attention Trouble déficit de l attention / hyperactivité Classification et ressources externes CIM 10 F90 trouble hyperkinétique Le TDA/H ou trouble déficit de l attention/hyperactivité (en anglais Attention deficit… …   Wikipédia en Français

  • Trouble hyperkinétique — Trouble du déficit de l attention Trouble déficit de l attention / hyperactivité Classification et ressources externes CIM 10 F90 trouble hyperkinétique Le TDA/H ou trouble déficit de l attention/hyperactivité (en anglais Attention deficit… …   Wikipédia en Français

  • Trouble mental — Classification et ressources externes Huit femmes présentant des troubles durant le 19e siècle (Armand Gautier). CIM 10 …   Wikipédia en Français

  • Trouble du développement — Classification et ressources externes CIM 10 F80 F84 CIM 9 299, 315 Un trouble du développement est un trouble qui survient à une certaine étape durant l enfance, et retarde souven …   Wikipédia en Français

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”