Transports urbains de Reims

Transports urbains de Reims

Transports urbains de Reims

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Transdev Reims
Logo de Transports urbains de Reims

Logo de Transdev Reims
Création 22 octobre 2007
Personnages clés M. Alain BOURION
Président du CA et directeur général
Forme juridique Société par actions simplifiée à associé unique
Slogan(s) « Fédérateur par nature »
Siège social Reims Métropole
Activité(s) Transport urbain de voyageurs en autobus
Société mère Transdev S.A.
Effectif 591 collaborateurs[1]
Site Web http://www.tur.fr
Chiffre d'affaires 42 000 000 euros
(données ancien concessionnaire 2007)

Transports urbains de Reims (TUR) est la marque commerciale de Transdev Reims, la compagnie exploitant le réseau de transports en commun de Reims Métropole, formé de 24 lignes de journée et 5 de soirée. Il assure plus de 30 millions de déplacements par an, ce qui en fait le principal réseau de la région. Elle fait partie des 15 plus grands employeurs du département de la Marne.[2]

Sommaire

Histoire du réseau

Vue extérieure du dépôt
Livrée des années 1970-1980

De la naissance à la Seconde Guerre Mondiale...

Article détaillé : Ancien tramway de Reims.

Les transports en commun naissent à Reims en 1878[3] avec la création de deux lignes de coches hippomobiles radiales allant du nord au sud et de l’est à l'ouest, sur une longueur totale de vingt kilomètres. En 1881, les véhicules sont remplacés par des tramways, toujours tirés grâce à la traction animale qui perdure jusqu'en 1900, année où l'électricité est installée. Pendant ce temps, le réseau s'est densifié avec la création d'une troisième ligne en 1887. On comptait alors plus de 3,5 millions de voyageurs par an. À la veille de 1914, il est exploité avec 60 motrices et 40 remorques. Le réseau sera entièrement reconstruit après la guerre[4]. Reims fait à la veille de la Seconde Guerre mondiale le choix d'abandonner le tramway, exploité alors sur 5 lignes avec 42 véhicules, et de le remplacer par des autobus dont l'utilisation est plus flexible ; la première ligne est ouverte en 1932.

... et jusqu'à aujourd'hui

En 1952, la compagnie de transports change de statuts, devenant Transports Urbains de Reims, et est accompagné deux ans plus tard de l'ouverture d'un réseau de nuit.

En 1975, le réseau s'étend aux six communes du tout jeune district de Reims. En 1978, les premiers bus articulés (des Heuliez O305G) sont mis en service (aux côtés des Saviem SC10). Leur livrée est de couleur blanche rehaussée par deux épaisses bandes rouges horizontales. Elle est remplacée en 1989 par la célèbre livrée à damiers (voir point 3.2). Quelques mois plus tard, un service pour les personnes à mobilité réduite, aujourd'hui nommé Trëma, est créé.

VIA-GTI (Keolis) reprend la compagnie en 1990 et crée en 1992 les lignes Citadines, redéveloppées en 2000. Durant cette dernière année, le réseau de soirée est également amélioré et de nouvelles lignes font leur apparition. En 2001, les abonnements sont repensés puis, en 2002, l'identité visuelle du réseau change et les véhicules sont équipés d'équipements de haute technologie tels que les bandeaux dynamiques contrôlés par satellite.

L'année 2003 voit débuter l'équipement des véhicules en pots à filtre à particules et des nouveaux moteurs à diesel pauvre en soufre. Les services aux usagers continuent de se développer dans l'attente du renouveau des déplacements dans l'agglomération avec le nouveau tramway attendu pour fin 2010.

En 2008, la société est reprise par le nouveau groupement concessionnaire Mobilité Agglomération Rémoise, qui délègue l'exploitation du réseau à son actionnaire Transdev. L'avenir du réseau passe désormais par le projet d'envergure qu'est la renaissance du tramway à Reims.

Structure du réseau

Organisation


Le réseau, dont les orientations principales datent de la fin des années 1970, est actuellement formé de 24 lignes de jour et de 5 lignes de nuit.

Lignes permanentes

Ligne Caractéristiques
Amplitude[5],[6][7] Fréquence[6][7][8] Longueur[9],[10] - Durée [6] Véhicules[7] Samedi
Vacances
Dimanche
Fêtes
A
La Neuvillette Mairie - Avenue de Laon - Gare SNCF - Théâtre - Saint Timothée - Sainte Anne - Hôpitaux
5h40 - 20h31 7 à 9 min 10 km - 37' Articulés Fait Fait
B
Route de Witry Eiffel / Épinettes - Avenue Jean-Jaurès - Théâtre - Avenue de Paris - Tinqueux Boutréaux / Champ Paveau
5h40 - 20h36 7 à 10 min (sur tronc commun) 14,5 km - 31' Standards Fait Fait
C
Orgeval - Neufchâtel - Gare SNCF - Théâtre - Rue de Cernay - Europe
5h39 - 20h32 8 à 10 min 9,5 km - 38' Articulés Fait Fait
D
La Neuvillette École - Trois Fontaines - Clairmarais - Gare SNCF - Théâtre - Bd de la Paix - Chemin Vert - Faculté des Sciences
5h39 - 20h37 10 min (jusqu'à 6 min de 7 à 9h) 9 km - 35' Standards et articulés Fait Fait
E
Tournelles (Théâtre) - Bd de la Paix - (Express) - Moulin de la Housse
7h33 - 19h05 35 passages par jour 3 km - 12' Standards Non Non
F
Jean-XXIII - Rue Lesage - Gare SNCF - Théâtre - Rue Gambetta – Saint-Remi - Verrerie - Parc des expositions - Farman
6h01 - 20h45 10 à 13 min 9 km - 32' Standards (ou articulés lors de salons importants) Fait Fait
G
Théâtre - Rue Gambetta - René Tys - Wilson - Châtillons - Cormontreuil Les Parques
5h40 - 20h50 9 à 13 min 6 km - 22' Standards Fait Fait
H
Théâtre - Courlancy - Faculté Droit et Lettres - Croix Rouge
5h40 - 20h50 5 min 4 km - 15' Articulés Fait Fait
I
Théâtre - Rue Gambetta – Saint-Timothée - (Express par avenue de Champagne) - Châtillons - Val de Murigny
5h55 - 20h50 8 à 12 min 9 km - 23' Standards Fait Fait
K
Bétheny - Hôpital Sébastopol - Gare SNCF - Théâtre - Avenue de Paris - Facultés Droit et Lettres - Croix du Sud (- Bezannes TGV)
5h56 - 21h05 12 min 15 km - 43' Standards Fait Fait
M
Théâtre - Avenue de Paris - CREPS - Bezannes Létis
6h15 - 20h10 35 passages par jour 9 km - 22' Midis Fait Non
N
Tunisie - Faubourg Cérès - Théâtre - Avenue de Paris - Maison Blanche - Hôpitaux - Apollinaire
5h59 - 20h37 10 à 13 min 11 km - 36' Standards Fait Fait
P
Val de Murigny - Hôpitaux - Croix-Rouge - Faculté Droits et Lettres
7h28 - 18h30 18 passages par jour 6 km - 13' Standards Fait Non
R
Hôpital Sébastopol - Tunisie - Europe - Faculté des Sciences - Saint-Timothée - Sainte Anne - Wilson - Faculté Droit et Lettres
6h20 - 21h00 11 à 14 min 10,5 km - 32' Standards (et renforts en articulé entre 7 et 8 heures[11]) Fait Fait
S
Tinqueux Isle de France - CREPS - Croix-Rouge - Hôpitaux - Châtillons - Cormontreuil Louvois
6h00 - 20h08 14 à 16 min 9 km - 24' Standards Fait Non [12]
T
Saint Brice Courcelles - Clairmarais - Gare SNCF - Théâtre - Rue Gambetta - Sainte-Anne - Châtillons - Cormontreuil Louvois
5h59 - 20h31 12 à 15 min 14 km - 40' Standards Fait Fait
Z
Saint-Timothée - Verrerie - Parc des expositions - Zone industrielle Pompelle-Farman
6h43 - 18h40 23 passages par jour 7,5 km - 18' Midis et standards Non Non

Le réseau des lignes permanentes a une longueur totale de plus de 155 km[10].

La ligne  Z est conçue pour les ouvriers de l'Écoparc Reims Sud, en formant une liaison directe entre le centre-ville et la zone industrielle régionale et en proposant un renforcement des fréquences de passage en début, milieu et fin de journée.

Les lignes  M et  T desservent également à certains moments de la journées des zones d'activité.

Lignes pendulaires

Un signal d'arrêt
Système d'information en temps réel eBus
Ligne Circuit
Type Amplitude Passages/jour - Durée Véhicules
J
Saint Brice Courcelles - Collège Trois Fontaines
scolaire n/a 3 - 25' Standards
L
Val de Murigny - Collège Courbertin
scolaire n/a 5 - 9' Standards
V
Fac. Droit et Lettres - (Express) - Saint-Timothée - Moulin de la Housse
universitaire 7h30 - 19h05 13 - 18' Standards
W
Bezannes - CREPS - Tinqueux Collège Paulette-Billa
scolaire n/a 1 - 15' Standards
Y
Gare SNCF - Clairmarais - Parc Colbert
industrielle 6h45 - 19h15 Aller : 14, retour : 9 - 15' Midis et standards

Les horaires de ces liaisons sont aménagés. Les liaisons scolaires ne circulent qu'au matin avant les cours, durant la pause méridienne (uniquement  L) et au soir après les cours, ceci bien entendu en semaine uniquement et hors vacances scolaires[6].

La ligne  J fait l'objet d'une exploitation spéciale puisqu'elle comprend en fait plusieurs itinéraires distincts.

La ligne universitaire  V a des horaires semblables, celle-ci n'étant que la version express de la ligne  R entre les deux campus universitaires[6].

Contrairement aux précédentes, la ligne  Y, circule toute l'année, tout en étant en service aux mêmes heures[6]. Elle dessert la zone industrielle Nord-Ouest, la seconde en terme d'importance au niveau de l'agglomération.

Il faut également rajouter la ligne TAXIBUS, transport à la demande entre le quartier Croix Rouge ou Bezannes et la gare de Champagne-Ardenne TGV, délégué à l'autocariste Transdev Champagne.

Lignes Citadines

Deux lignes circulaires desservent le centre-ville toutes les 18 minutes environ du lundi au samedi de 7h00 à 19h50[6]. Leurs trajets sont parallèles et se font chacun dans un sens précis, différent l'un de l'autre : sens horaire pour  Cit.1 et sens anti-horaire pour  Cit.2. Ils durent chacun 33 minutes.

Les dessertes sont assurées par des midibus. Elles offrent aux visiteurs un circuit touristique optimal dans le centre historique, les principaux sites touristiques du centre étant à proximité imminente d'un arrêt desservi par au moins l'une de ces lignes.

Pôles de correspondance

La place M. Herrick dite « du Théâtre »

Toutes les lignes (à l'exception des lignes pendulaires, sauf la  Y) se rencontrent en un ou plusieurs des pôles majeurs de correspondance suivants :

  • Théâtre :  A,  B,  C,  D,  F,  K,  N,  T.
    • Terminus des lignes  E,  G,  H,  I,  M.
    • Lorsqu'ils sont en avance, les bus profitent de cet arrêt pour revenir sur leur horaire normal.
  • Gare SNCF :  A,  C,  D,  F,  K,  T,  Y,  Cit.1.
    • Terminus de la ligne  Cit.2.
  • Saint Timothée :  A,  I,  R,  V,  Cit.1,  Cit.2.
    • Terminus de la ligne  Z.
  • Faculté Droit et Lettres :  H,  M,  S.
    • Terminus des lignes  P,  R,  V.

Week-end, fériés et période estivale

Le samedi et au cours des « petites » vacances scolaires, toutes les lignes permanentes circulent, sauf la  E et la  Z. Par contre les lignes pendulaires ne sont pas assurées. Les fréquences de passage sont légèrement réduites[6].

Le dimanche, le réseau fonctionne au ralenti, sans véhicules articulés, et connaît quelques modifications ou suppressions de lignes dont suit le détail :

  •  B : déplacement du terminus de Route de Witry à Épinettes.
  •  C : déplacement du terminus de Orgeval à Rethel.
  •  E : ligne non assurée.
Intérieur d'un PR 180.2
  •  F : déplacement du terminus de Farman à Parc des Expos
  •  H : déplacement du terminus de Croix Rouge à Christophe Colomb, avec 9 arrêts supplémentaires desservis à la place de la ligne  S non assurée.
  •  M : ligne non assurée.
  •  P : ligne non assurée.
  •  S : ligne non assurée.
  •  T : 3 arrêts non desservis de 6h à 14h en raison du marché
  •  Z : ligne non assurée.
  • Aucune ligne pendulaire assurée.

Certaines modifications apparaissent également pendant les vacances scolaires estivales, avec principalement une réduction des fréquences.

Lignes de nuit

Réseau de nuit (plan 2007)

Les lignes de nuit ont une amplitude [5]de 20h46 à 00h20 à raison de 6 passages par soir[6]. Elles répondent à la règle du cadençage, c’est-à-dire que leurs horaires sont conçus afin que les cinq lignes se rencontrent simultanément à l'arrêt Théâtre, à une fréquence fixe de 40 minutes (à 21h10, 21h50, 22h30, 23h10, 23h50 et 00h30) avec un premier départ de chaque terminus à 20h50 (sauf ligne  4 au Théâtre : 21h10). Ces lignes sont exploitées avec des bus standards, principalement les Citelis 12 pour leur système de vidéosurveillance.

  •  1 : Tondeurs ⇔ Hôpitaux : reprend la ligne  A amputée de son parcours dans La Neuvillette. Durée : 41'[13]
  •  2 : Épinettes ⇔ Lynen : suit la ligne  B, en ne desservant qu'une seule des branches dans Tinqueux et en effectuant un décrochage par la Rue de Cernay. Durée : 39'[13]
  •  3 : Rethel ⇔ Moulin de la Housse : suit la ligne  C dans sa partie Nord, rejoint la  D à l'arrêt Paix via la rue Chanzy, retrouve la  C à Verrier et enfin prolongée vers l'IUT par la  R. Durée : 28'[13]
  •  4 : Théâtre ⇔ Croix-Rouge : suit la ligne  H. Durée : 13'
  •  5 : Val de Murigny ⇔ Belgique : suit les lignes  G,  I de C. Colomb à Théâtre, et  D. Durée : 30' vers Belgique, 49' environ vers Val de Murigny.

Lorsqu'une grève perturbe le réseau, ce sont ces cinq lignes qui font office de service minimum, plus les deux lignes sous-traitées  Y et  Z et certains services spéciaux (scolaires ou services de substitution évènementiels).

Les évolutions du réseau (depuis 1989)

Le redéploiement des lignes en 2000

  • Desserte du CHU : auparavant, la ligne A avait son terminus à l'arrêt Maison Blanche, et la N contournait l'hôpital par le trajet actuel de celle-ci. Durant la seconde partie de la décennie 90, la ligne A passe dans l'hôpital et effectue son terminus à l'arrêt Hôpitaux. En 2000, à l'occasion de la restructuration du réseau, les itinéraires des lignes A et N sont inversés : les bus standards de la seconde ligne sont plus appropriées aux virages serrés rencontrés sur cette desserte, et ceux de la première contournent l'établissement.
  • Quartier Europe : arrivés au giratoire de la place Jean Moulin depuis Orgeval, les bus de la ligne C tournaient à gauche (à l'opposé de la pratique actuelle), faisaient un terminus partiel en haut de l'avenue de l'Europe, avant de faire terminus au giratoire suivant, à proximité de l'actuel. Ensuite, ils suivaient l'itinéraire contemporain, par les arrêts Brazzaville, Verrier et Barbusse, puis rejoignaient directement la rue de Cernay par l'arrêt Dauphinot situé sur le boulevard Pommery. Cette exploitation en boucle a été arrêtée également à la rentrée 2000.
  • Secteur Université : toujours avant la restructuration, la ligne D suivait l'itinéraire des actuelles lignes Citadines entre la place Royale et la rue Ponsardin, avant de rejoindre l'avenue Clémenceau.
  • Technopôle Henri Farman : la prolongation de la ligne F de Parc des Expos au terminus Farman a eu lieu à la même époque. Quelques années avant, la ligne s'arrêtait à l'actuel arrêt Claude Monet (près de la Verrerie).
  • Quartier des Châtillons : la ligne G contournait la place des Argonautes, alors desservie par la I, par la rue Amundsen. Désormais, les itinéraires sont inversés et les deux lignes sont plus directes.
  • Desserte de Bezannes : avant l'année 2000, la ligne K reprenait l'itinéraire actuel de la M à partir du Pont d'Épernay. L'année de la restructuration, cette dernière, recréée après plusieurs années d'absence, avait un itinéraire plus direct, suivant la N puis la H entre Pont d'Épernay et Droit et Lettres. L'année suivante, la M reprit l'itinéraire de la K en intégralité, y compris sur son passage dans le quartier de la Lézardière (au nord du campus Croix Rouge), et la K obtenait son itinéraire actuel, par le parc des Buttes de Muire.
  • Création de la ligne V, alors appelée R DIRECTE. Les lignes E, J et W seront créées ultérieurement.
  • Terminus des lignes industrielles : les minibus de la Y faisaient terminus place des Belges (arrêt Belgique), pour faire correspondance avec la D ; la Z se contentait de rejoindre la F à son terminus. C'est encore en 2000 que ces lignes rejoignent le centre-ville (la première jusqu'à la gare, la seconde jusqu'au quartier Saint-Remi via un itinéraire express par l'avenue Henri-Farman), et qu'elles deviennent sous-traitées, toutes en midibus. L'année suivante, la Y abandonne son exploitation en boucle et la Z change de parcours pour suivre la ligne F. Elle devient aussi permanente et ne changera plus d'itinéraire jusqu'à aujourd'hui, alors qu'elle a toujours connu des parcours variables d'une année à l'autre auparavant, et ce grâce à la consultation des entreprises locales.
  • Quartier Murigny : la même année, les lignes I, L et P n'assurent plus la boucle dans le quartier, mais rejoignent un nouveau terminus près du centre commercial. Cette expérience n'ayant pas été concluante et ayant fait l'objet de contestations, l'exploitation en boucle a vite été rétablie.
  • Changements de noms de terminus : Trois Fontaines devient La Neuvillette École et Blanqui se nomme désormais Hôpital Sébastopol.
  • Ligne Citadine : créée en 1992, elle est largement redéveloppée et effectue désormais un tour complet du centre-ville selon deux nouveaux circuits. Auparavant, son tracé était limité à Forum - Hôtel de Ville - Buirette - rues Clovis, de Venise, des Capucins - Théâtre - Forum.
  • Réorganisation du réseau de nuit avec des services plus tardifs et différenciés des lignes qu'elles remplacent.

1990-2000

Réseau 1994

(Les « anciennes » lignes ont leur indice sur fond rouge foncé, de la même façon que sur les anciennes girouettes à film.)

  • Desserte de Tinqueux : celle-ci a toujours posé problème. Avec le développement de la zone d'activité du Moulin de l'Écaille au début des années 80, la ligne B (Route de Witry - Boutréaux) s'est vue attribuer une seconde branche dont le terminus se situait aux portes de cette zone. À la fin des années 80, une ligne E aux fréquences très faibles est créée pour relier le nouveau quartier du Champ Paveau au Théâtre. C'est vers 1992 que la ligne E est intégrée à la B, qui prend alors son allure actuelle. Vers 1997, une autre ligne circulaire de type Citadine, nommée AQUATINTIENNE est créée, pour desservir le vieux Tinqueux, mais est vite abandonnée.
  • Création de la ligne T : en 1992, les lignes L (Saint Brice - Théâtre) et K (Théâtre - Cormontreuil) sont fusionnées, la nouvelle ligne se voit attribuer l'indice T, qui reprend également une partie de la ligne R, rendue plus directe. Les lignes J (Bétheny - Théâtre) et M (Théâtre - Bezannes) sont fusionnées et récupèrent alors la lettre K.
  • Collège Coubertin : à l'occasion de l'ouverture de cet établissement excentré en 1994, une ligne scolaire est créée : elle prend l'indice L précédemment rendu libre.
  • Lignes P et S : ces liaisons sont respectivement créées en 1988 et 1993.

Les véhicules

Renault R312
Irisbus Agora S
Mercedes-Benz Cito
Heuliez GX317
Irisbus Citelis 12
PR180.2 avec l'ancienne livrée à damiers

Le parc

Il est formé (en juillet 2009) de 168 véhicules répartis entre les modèles suivants :

En midibus (deux portes) :

En standards (trois portes) :

  • De 17 RVI R312 (442 à 459)
  • De 52 RVI/Irisbus Agora S (201 à 230 pour les RVI et 231 à 252 pour Irisbus)
  • De 7 Heuliez Bus GX 317 (253 à 259)
  • De 20 Irisbus Citelis 12 (260 à 280) dont 267 à 280 équipés de la climatisation conducteur et 274 à 280 d'un moteur EEV
  • De 11 Heuliez Bus GX 327 (301 à 311) deux portes et équipés PMR et EEV

En articulés :

  • De 17 RVI PR180.2 (721 à 737)
  • De 5 RVI PR118 (738 à 742)
  • De 22 RVI/Irisbus Agora L (801 à 815 pour les RVI et 816 à 822 pour Irisbus)
  • De 7 Irisbus Citelis 18 (823 à 829) dont 825 à 829 équipés de la climatisation conducteur et 827 à 829 d'un moteur EEV

Au moins 26 nouveaux GX 327 seront livrés dans les deux ans à venir, dont 5 arrivés en décembre 2008. De ce fait, les R312, qui n'ont pas reçu les nouveaux équipements réducteurs de pollution, sont en cours de réforme, tandis que les PR180.2 et PR118 devraient rester sur le parc au moins jusqu'en 2013, progressivement remplacés par des GX 427.

Les véhicules précédents, réformés à partir de la première moitié des années 1990 étaient des Heuliez O305G et des Saviem SC10U et R. Cette réforme s'est achevée vers 2001, des bus d'ancienne génération continuant à circuler sur des services scolaires notamment pendant plusieurs années. Il y eut également trois Gruau MG36 en circulation. Depuis la création du réseau des autobus, en 1932, on a pu voir circuler les véhicules suivants : Renault Scemia Y.P.A.C. (1932 - 1939), Bernard D.B.4 (1939 - 1952), Berliet PCK (1947 - 1958), M.G.T. 4 HL (1951 - 1955), Renault R4231 (1951 - 1973), S.A.V.I.E.M. SC2 (1962 - 1977), S105 (1964 - 1983), S50 (1973 - 1977).[14]

À titre indicatif, un bus neuf standard coute environ 235 000 euros, un articulé 344 000 euros, un midibus 183 000 euros.[1]

Les lignes  Y et  Z sont sous-traitées par Transdev Champagne avec ses 4 R312 ex-STAN. Cette société exploite également le service Taxibus desservant la gare Champagne-Ardenne TGV.

Le dépôt, tout comme le siège social, est situé rue André-Huet (ligne D arrêt ALBERT 1er) et (ligne  Y). Avec la réalisation de la ligne de tramway, un second dépôt, dédié à ses rames, sera installé sur la commune de Bezannes.

La livrée

La livrée actuelle des véhicules est à dominante dorée et pourpre, couleurs ancrées dans la vie locale : le jaune doré (sur la caisse) pour le vin de Champagne et le pourpre (sur les bas de caisse) pour ses vignobles. La livrée est rehaussée par des lignes ou rosaces de couleur argent et des carrés dans différentes nuances de pourpre à l'intérieur des quels des bâtons figurent des personnes en mouvement.

Trois véhicules ont une livrée spéciale, pouvant varier selon les années. Voici les pelliculages 2008-2009 :

La livrée précédente se constituait d'un bas de caisse gris et d'une caisse séparée en deux au niveau du bas des vitres. Sur la partie basse on trouvait un damier jaune et noir tandis que la partie haute était intégralement blanche rehaussée par un fin trait rouge. Elle a été abandonnée en 2002, mais on peut toujours la voir sur certains véhicules proches de la réforme. Cette livrée a été dessinée par une classe ayant remporté un concours organisé par la TUR, et devait refléter la modernité du réseau, l'un des premiers à s'être équipés de systèmes de régulation en temps réel (REMI) et d'information à bord (CLOVIS).

Utilisation du réseau

Usages

La montée se fait en libre service sur tous les véhicules, jusqu'en septembre 2010 où la montée par l'avant devrait être instaurée[16].

Des bulletins d'information sur les conditions de circulation sur le réseau sont diffusés à horaires fixes tous les jours sur la radio France Bleu Champagne (95.1 FM).

Les titres

Campagne anti-fraude
Validateur de tickets

(au 1er juillet 2007)

Le ticket à l'unité, de couleur orange, achetable dans les véhicules auprès du conducteur, est vendu au prix de 1 €. Il peut être utilisé pour deux compostages maximum sur des lignes différentes et reste valable pendant une heure après le premier.

Le carnet de dix tickets est de couleur verte et est vendu au prix de 8,60 € dans les boutiques partenaires et à la Boutique TUR, le point d'information du réseau, situé rue Chanzy près du Théâtre.

Il existe également un « ticket journée », vendu dans les véhicules, à la Boutique et à l'office du tourisme, au prix de 3 € et qui permet de circuler à volonté sur tout le réseau pendant toute la journée de 5H45 à 0H30.

Les tickets cartonnés de dimension 6,4 x 3 cm se valident à l'aide d'un composteur mécanique de marque Cegelec (Alcatel/Alstom). Le poinçonnage s'effectue en ôtant le coin supérieur gauche du ticket et inscrivant un code du type 504 003 A 25I 16:42, dont suit la signification :

  • 504 : numéro du composteur
  • 003 : numéro de ligne - chaque ligne a un numéro associé à sa désignation alphabétique, ici  C
  • A : sens Nord-Sud (cas présent) ou Est-Ouest ; R : sens Sud-Nord ou Ouest-Est.
  • 25I : date - ordre dans le mois au format numérique et mois au format « romain » : I pour janvier, XII pour décembre…
  • 16:42 : l'heure.

On a également pu observer des compostages indiquant le numéro du véhicule à place de celui de la ligne, suivi de la lettre X au lieu de A ou R, exemple : 395 443 X 18V 13:11.

Des tarifs spéciaux sont bien sûr proposés pour groupes, écoles, etc. Ainsi qu'une large gamme d'abonnements dont Modulobus, une formule multimodale, pouvant faire bénéficier les usagers de services supplémentaires (comme l'annonce des perturbations par SMS).

Quelques chiffres

Le réseau comporte 653 points d'arrêt, dont 10% comportent des installations de synthèse vocale destinés aux malvoyants, et offre un total de 20 500 places environ dont 4 500 assises et 16 000 debout[17]. En 2004, ses utilisateurs ont réalisé plus de 30 millions de voyages, représentant près de 8 millions de kilomètres de parcours à une moyenne d'environ 14,5 km.h-1. Chaque habitant effectue en moyenne 36 kilomètres par an sur le réseau pour 141 kilomètres, ce qui le rend parmi les plus performants de France. En outre, le taux de satisfaction des voyageurs s'élève à environ 85%[18]On estime ainsi que 14% des déplacements dans l'agglomération se font en bus. Le voyageur type est une jeune femme de 18 à 24 ans. 58,4% des voyageurs ont entre 5 et 24 ans, représentant en terme d'abonnements 26,1% des recettes totales.

Chacun des 591 conducteurs effectue environ 19 000 kilomètres par an. Chaque kilomètre coûte à l'entreprise 4,43 € et lui en rapporte 1,13 € : le taux de couverture des dépenses à hauteur d'environ 25 % nécessite d'abondantes subventions, de l'ordre de 29 millions d'euros par an[19], de la part de Reims Métropole, autorité organisatrice, et une politique de plus en plus restrictive des dépenses. Les recettes voyageurs sont équitablement réparties entre tickets et abonnements[1].


Le futur tramway

MARS, concessionnaire du réseau
Article détaillé : Tramway de Reims.

À l'occasion de l'ouverture de la première ligne de tramway de l'agglomération, prévue pour fin 2010, et après la reprise du réseau par Transdev, un remaniement total du réseau sera effectué, avec également une nouvelle billettique. La nouvelle ligne de tramway devrait devenir sa colonne vertébrale.

De la nécessité de renforcer la ligne H

Un bus articulé surchargé sur la ligne H.

Le tramway suivra le parcours des actuelles lignes  C (dans Orgeval),  A et, avant de bifurquer vers la Gare de Champagne-Ardenne - TGV,  H[20]. Le remplacement de cette dernière par une ligne à très haute capacité est un enjeu important, car elle est en saturation depuis plusieurs années. Bien que cadencée avec une fréquence de 5 minutes incompressible et exploitée en articulés, elle est malgré ces moyens incapable de soutenir la charge : la plupart des véhicules sont toujours pleins, et il n'est pas rare d'en voir deux se suivre aux heures de pointe[21]. Cette « sur-fréquentation » est due au tracé même de la ligne, reliant le centre ville au quartier populaire de la Croix-Rouge. Celui-ci accueille plus de 20 000 habitants logeant en majorité en logements à loyers modérés construits dans les années 1960 et 1970.

Ce vaste quartier qui est donc très dense est également le siège des facultés de droit, de lettres, de sciences humaines, de l'école de commerce Reims Management School, d'un complexe sportif… La ligne passe également à proximité de cliniques, du parc Léo Lagrange (le « poumon vert » de l'agglomération), de la scène nationale La Comédie de Reims, etc[20]. Elle dessert donc nombre de lieux fortement générateurs de déplacements et doit donc proposer un haut niveau de service, que même un BHNS ne saurait assurer efficacement. Le récent site propre des avenues Eisenhower, Taittinger et Kennedy - le seul de l'agglomération - n'a pas permis de fluidifier suffisamment la circulation mais il constituera le principal élément autour duquel sera aménagée la ligne de tramway. Toutes tracées à la même époque, la plupart les artères par lesquelles il transitera, entre le Théâtre et l'Hôpital, sont de largeur adaptée à l'aménagement d'un site propre intégral sur cette section.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Notes

  1. a , b  et c Pour le prix des véhicules et la plupart des données de la section « Quelques chiffres » : Site internet officiel des TUR
  2. Les 100 premiers employeurs marnais sur le site de la Chambre de commerce et d'industrie de Reims. [pdf]
  3. Les sources pour la partie « Historique du réseau » sont principalement : le magazine VRI n°236, pages 48-49, la rubrique "Historique" du site officiel TUR, le site www.trains-fr.org.
  4. René Courant, Le Temps des tramways, Ed. du Cabri, 1982, p. 118-119
  5. a  et b Premier et dernier départs des terminus.
  6. a , b , c , d , e , f , g , h  et i Selon le guide horaire 2007-2008
  7. a , b  et c En semaine
  8. Entre 7 et 19 heures approximativement.
  9. Longueur arrondie au demi-kilomètre, pour tenir compte des éventuelles erreurs de mesure ou omissions minimes. Pour les lignes bifides (B), la longueur indiquée cumule les deux branches. Ne sont pas prises en compte les dessertes non-permanentes des lignes M et T.
  10. a  et b Généré manuellement à l'aide de calculateurs d'itinéraires en ligne.
  11. Photographie d'un PR180.2 vers 7h55 sur la ligne R
  12. Reprise entre Croix-Rouge et Christophe Colomb par la  H
  13. a , b  et c Excepté le premier départ de chaque sens, pour lequel le temps de parcours est plus court d'environ 5 minutes.
  14. Plus d'un siècle de transports en commun à Reims, Michel Jaillard et Marcel Chenu, GG Création (Épernay), (ISBN 2-9505172-0-X)
  15. Réforme imminente
  16. Magazine interne du groupe Transdev Réseauxx, n°140 de septembre/octobre 2008
  17. Données sur le nombre de places : source interne Directeur Maintenance et Projet
  18. [pdf] Rapport d'activités Reims Métropole 2005
  19. Ville de Reims Informations n°237, page 27
  20. a  et b Le tracé de la ligne de tramway sur tramwaydereims.fr, Le tracé.
  21. La saturation des transports en commun sur tramwaydereims.fr, Les objectifs. — Photographie de deux bus à la suite sur la ligne H.
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