Thio

Thio

21° 37′ S 166° 13′ E / -21.62, 166.22

Thio
Tchô
Xâragùrè
Vue aérienne du village de Thio
Vue aérienne du village de Thio
Administration
Pays France
Collectivité Nouvelle-Calédonie
Province Province Sud
Aire coutumière Xaracuu
Code commune 98829
Code postal 98829
Maire
Mandat en cours
Thierry Song
2008-2014
Site web www.thio.nc
Démographie
Population 2 629 hab. (2009)
Densité 2,6 hab./km²
Ethnie Kanaks : 76,6 %
Européens : 7,7 % %
Métis : 6,3 %
Wallisiens-Futuniens : 6,1 %
Tahitiens : 2 %
Asiatiques : 0,6 %
Ni-Vanuatu : 0,1 %
Autres : 0,5 %
Non déclarés : 0,2 %
Géographie
Coordonnées 21° 37′ Sud
       166° 13′ Est
/ -21.62, 166.22
Altitudes mini. 0 m — maxi. 1343 m
Superficie 997,6 km2
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Thio (en langue xârâcùù : Tchô ou Xâragùrè) est une commune française située sur la côte est de la Grande Terre, dans la Province Sud de Nouvelle-Calédonie.

L'agglomération centrale comporte deux parties séparées par le fleuve Thio à son embouchure, Thio-Village (rive gauche, 677 habitants) et Thio-Mission (rive droite, 343 habitants). La commune comporte également 13 tribus.

Sommaire

Géographie

Le point culminant de la commune est le pic Ningua dont la hauteur atteint 1 343 mètres. Elle est traversée par le fleuve Thio, à l'embouchure duquel le village a été installé.

Histoire

Une mission catholique est créée sur la rive droite de l'embouchure de la Thio en 1868, par le père mariste Dominique Moris (1834-1907). La construction d'une église est lancée par le père Simonin en 1880, selon les plans du R.P. Vigouroux, et inaugurée en 1913. Le clocher, rajouté au début du XXe siècle, a été remanié dans les années 1920 pour prendre sa forme hexagonale actuelle. Deux tourelles rondes coiffées de poivrières réalisées par la SLN sont ajoutées par la suite.

Mais l'histoire contemporaine de Thio est avant tout liée à celle de la mine, ayant été la capitale du nickel à partir de 1875 (premier site d'extraction de ce métal au monde), année de la découverte (homologuée en 1876) de la garniérite (par Jules Garnier). La Société Le Nickel (SLN) y est créée en 1880 par John Higginson et Jules Garnier notamment. Le port minéralier est installé à côté de la mission, tandis que deux fonderies vont être exploitées sur le territoire de la commune (avant que toutes les activités de transformation du nickel ne soient regroupés à l'usine de Doniambo à Nouméa) : celle d'Ouroué (1889-1891) puis à Thio-Mission (1912-1930). Le siège social de la SLN est même, de manière éphémère, situé à Thio-Village de 1921 à 1923. Elle reste encore aujourd'hui un haut lieu de l'exploitation de ce minerai par la SLN. Le journal La France australe la surnomme « Nickeltown », et le Bulletin de Commerce pour sa part l'appelle « Thio-lès-Rotschild » (du nom principal actionnaire de la SLN à l'époque, la famille Rothschild). Considérée comme le centre économique et la plus riche commune de la Nouvelle-Calédonie jusque dans les années 1930, Thio dispose de plusieurs établissements hôteliers (par exemple l'hôtel Sigura) et de courses hippiques réputées qui vont durer jusqu'en 1933, et est régulièrement approvisionnée de biens de consommation et d’équipements que l’on ne trouve pas à Nouméa, par des navires venant directement d’Europe et d’Australie. L'apport de main-d'œuvre étrangère (coolie chinois ou indiens dès 1865, prisonniers du bagne après 1872, Chân đăng vietnamiens à partir de 1891, 1 200 Japonais débarqués du Hiroshima Maru en 1892, Indonésiens à partir de 1895, puis des Réunionnais, Kanak locaux ou venus des Îles Loyauté qui vont être jusqu'à 2 000 à Thio, Néo-Hébridais, voire d'autres migrants européens comme des Yougoslaves) en fait un pôle particulièrement cosmopolite.

La crise des années 1930, la baisse observée de la teneur en nickel du minerai extrait, les cantonnements en Australie ou expulsions des Japonais durant la Seconde Guerre mondiale puis les indépendances successives de l'Indonésie en 1945-1949, du Viêt Nam en 1945-1954 et du Vanuatu en 1980 touchent Thio en la privant d'une partie de sa main-d'œuvre. Ils vont être remplacés à partir des années 1950 par un nouvel apport de population, celui des Wallisiens et Futuniens, et le « Boom du Nickel » va permettre un renouveau momentanée à la fin des années 1960 et au début des années 1970, tandis qu'à la même époque les techniciens et ingénieurs de la SLN adaptent la technique du sondage carotté à la reconnaissance des gisements de nickel. Thio est, de plus en plus, concurrencée par d'autres nouveaux centres miniers d'importance : Kouaoua, Koumac, Poum, Voh, NépouiPoya), GoroYaté).

Thio est ensuite, durant les années 1980, l'un des principaux foyers d'affrontements entre partisans et opposants à l'indépendance durant la période dite des « Événements ». La commune, du fait de sa forte proportion de non mélanésiens, est considérée comme un fief anti-indépendantiste (ou loyaliste). Son maire depuis 1971, Roger Galliot, ancienne figure du mouvement initialement autonomiste de l'Union calédonienne (UC), a quitté celui-ci en 1977 lorsque ce parti a officiellement pris position pour l'indépendance sous la conduite de Jean-Marie Tjibaou. Galliot s'est fait réélire à la tête de la commune en 1983 en adoptant une attitude de fermeté vis-à-vis des indépendantistes, et fonde en 1984 la section néo-calédonienne du Front national (FN). Thio est donc vu par les partisans de l'accès à la pleine souveraineté comme un bastion à prendre. C'est ainsi que le Comité de lutte local du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) d'Éloi Machoro commence le 20 novembre 1984 un véritable « siège de Thio » (épisode appelé également « l'occupation de Thio », la gendarmerie étant occupée, des barrages dressés tout autour du village, le drapeau français brûlé en public par Machoro le 30 novembre et les propriétaires européens sont désarmés le 4 décembre). De nombreux actes de violences ont lieu, avec une forte pression psychologique sur les populations polynésiennes, les Mélanésiens non-indépendantistes ou les populations « Caldoches », tandis que le seul incident officiellement reconnu est la mort du boucher du village qui se noie alors qu'il tente de traverser le fleuve à la nage, le pont étant bloqué par un barrage. Le « siège » est finalement levé le 12 décembre 1984, avec l'évacuation par l'armée vers la côte Ouest (et notamment Nouméa) d'une grande partie des non-indépendantistes[1].

Ceux restés sur place organisent des milices, encouragés par le FN de Roger Galliot et un autre parti anti-indépendantiste dur, le Front calédonien (FC). Ce dernier tient au début de l'année 1985 ce qu'il appelle le « pique-nique de Thio », en vérité réunion de soutien aux loyalistes locaux près du village qui se termine en affrontements entre les participants et les militants du FLNKS, faisant neuf blessés. Le 11 janvier 1985, la mort d'un jeune « caldoche » de 17 ans, Yves Tual, neveu de Roger Galliot, tué par des indépendantistes sur la propriété de ses parents à Nassirah (frontière entre Thio et Boulouparis), met le feu aux poudres au sein du camp anti-indépendantiste : de violents émeutes ont lieu à Nouméa dans la nuit du 11 au 12 janvier. Les commerces de personnalités indépendantistes dans la capitale sont pris d'assauts, incendiés ou pillés : la pharmacie générale (appartenant à l'ancien député et fondateur de l'UC Maurice Lenormand), la station service d'André Dang, entre autres. Les manifestants loyalistes convergent vers le Haut-commissariat, les loyalistes reprochant au représentant de l'État de l'époque, Edgard Pisani (qui a proposé le 7 janvier précédent un projet d'« indépendance association »), et au gouvernement socialiste de Laurent Fabius de favoriser le FLNKS. Le bilan se dresse à 48 blessés et 51 interpellations. D'autre part, Éloi Machoro est tué d'une balle dans la poitrine par un membre du GIGN avec un autre militant indépendantiste, Marcel Nonnaro, dans une ferme de La Foa qu'ils occupaient, le 12 janvier. Le même jour, l'état d'urgence est déclaré et le couvre-feu installé en Nouvelle-Calédonie[2]. Quoi qu'il en soit, l'évacuation d'une grande partie des non Mélanésiens fait que, de bastion loyaliste, Thio devient en 1985 un fief indépendantiste. Louis Mapéri, du Parti de libération kanak (Palika, autre composante du FLNKS qui milite pour l'accès à la pleine souveraineté par la lutte), remplace Roger Galliot comme premier magistrat suite à une élection municipale anticipée tenue le 29 septembre 1985[3].

Administration

Municipalité

Le décret du 31 décembre 1886 crée une commission municipale. Elle est présidée à partir de 1901 par un membre de la famille Rapadzi : d'abord Joseph Rapadzi (1862-1937, originaire de La Réunion, cadre de la SLN) de 1901 à 1937, puis son fils Albert Rapadzi (1895-1983, ingénieur à la SLN, membre de la famille des « indépendants » de Henri Lafleur). En 1961, comme toutes les commissions municipales et régionales, Thio devient une municipalité de statut local, avec un maire élu (Albert Rapadzi toujours), avant de devenir en 1969 une commune de droit commun français.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1961 1967 Albert Rapadzi Rascal  
1967 1971 Albert Rapadzi Rascal puis UD  
1971 1977 Roger Galliot Union calédonienne  
1977 1983 Roger Galliot FNSC  
1983 1985 Roger Galliot Front national  
1985 1989 Louis Mapéri FLNKS-Palika  
1989 1995 Louis Mapéri FLNKS-Palika  
1995 2001 Louis Mapéri FLNKS-UNI-Palika  
2001 2005 Albert Moindou FLNKS-UNI-UPM  
2005 2008 Thierry Song Avenir ensemble  
2008 2014 Thierry Song Avenir ensemble puis Calédonie ensemble  
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Politique

D'abord fief anti-indépendantiste jusqu'en 1985, elle devient alors un bastion du FLNKS, avec en son sein une rivalité traditionnelle entre l'UC-Palika d'une part (dominé par le Palika Louis Mapéri) et l'Union progressiste mélanésienne (UPM) d'Albert Moindou et Guy Pascal d'autre part. L'apparition en 1998 de la Fédération des comités de coordination indépendantistes (FCCI), créée par des dissidents modérés du FLNKS qui deviennent des alliés traditionnels sur la scène territoriale du mouvement historique loyaliste, le Rassemblement pour la Calédonie dans la République (RPCR, devenu Rassemblement-UMP en 2004), divise d'autant plus le camp indépendantiste à Thio. Ainsi, la liste UC-Palika de Mapéri passe de 674 voix obtenus aux municipales en 1995 à 353 en 2001, contre 126 alors à la FCCI, permettant à l'UPM de l'emporter[4].

Les tensions entre les deux tendances rivales du FLNKS à Thio aboutit à la démission du conseil municipal et à l'organisation d'élections anticipées : elles sont remportées par l'Avenir ensemble (parti anti-indépendantiste créé en 2004 par des dissidents de plus ou moins longues dates du RPCR) de Thierry Song avec une majorité relative de 10 sièges sur 23. Aux élections municipales de mars 2008, si la liste du FLNKS (UC-Palika), désormais menée par Jean-Patrick Toura de l'UC, retrouve la première place (de peu) avec 490 voix (37,93 %) et 9 sièges sur 23, et l'Avenir ensemble du maire sortant Thierry Song réalise un moins bon score qu'en 2005 avec 469 votes (36,3 %) et 9 élus également (un de moins), les scores cumulés des deux formations anti-indépendantistes (Avenir ensemble et Rassemblement-UMP) totalisent une majorité absolue (702 bulletins, 54,33 %, pour une participation de 70,5 % des inscrits). L'UPM de Charles Moindou retombe à 100 suffrages (7,74 %) pour un seul conseiller municipal[5]. Les 9 Avenir ensemble (devenus Calédonie ensemble en octobre 2008 suite à une scission du parti) et les 4 du Rassemblement-UMP finissent par se mettre d'accord pour réélire Thierry Song à la tête du conseil municipal[6].

Aux élections provinciales du 10 mai 2009, la liste unitaire du FLNKS menée par Rock Wamytan dans le Sud obtient également le meilleur score à Thio (490 voix, 38,64 %, soit exactement autant qu'aux municipales de 2008 alors que l'UPM soutient et fait partie de cette formation, avec Odette Moindou en 4e position). Les deux listes présentées sur un programme clairement indépendantistes (le FLNKS et le Parti travailliste, bras politique du syndicat anticapitaliste USTKE), réalisent un score cumulé de 565 votes (44,6 %). Les candidatures anti-indépendantistes (outre celle Calédonie ensemble du président sortant de l'Assemblée provinciale Philippe Gomès et où Thierry Song figure en 9e position, il s'agit du Rassemblement-UMP de Pierre Frogier, de l'Avenir ensemble-LMD de Harold Martin, du Rassemblement pour la Calédonie RPC de l'ancien chef historique de la famille loyaliste Jacques Lafleur, du FN de Bianca Hénin et du ROC Plurielle qui s'adresse surtout à l'électorat wallisien et futunien) totalisent 513 suffrages (40,5 %). Parmi elles, c'est Calédonie ensemble qui est arrivée en tête et récupère la majeure partie des sympathisants de l'Avenir ensemble de 2005 et 2008 (327 votes, 25,79 %), tandis que le Rassemblement-UMP retombe à Thio à seulement 98 électeurs (7,73 %). Enfin, deux listes qui se déclaraient neutres sur la question de l'indépendance et se concentraient sur la réussite de l'accord de Nouméa et de la mise en place d'une citoyenneté néo-calédonienne pluriethnique (« Ouverture citoyenne » et « Génération destin commun ») obtiennent ensemble 190 voix (15 %). C'est surtout « Ouverture citoyenne » - formée par des membres du Palika Sud (Louis Mapou, Élie Poigoune) et des dissidents de l'UC (Marie-Claude Tjibaou, veuve du défunt dirigeant historique du camp indépendantiste Jean-Marie Tjibaou, Jean-Pierre Deteix) qui n'acceptaient pas le choix de Rock Wamytan à la tête de la liste FLNKS, alliés à la section locale du Parti socialiste (PS) de Michel Jorda, à des anti-indépendantistes (Laurent Chatenay) et des membres de la société civile - qui réalise un bon score, se plaçant en 3e place dans la commune avec 186 votes (14,7 %)[7].

Thio est ainsi devenue dans les années 2000 la seule commune de la côte Est à avoir une forte implantation électorale anti-indépendantiste, au profit surtout de Calédonie ensemble, ainsi qu'une base importante pour des formations modérées qui souhaitent se concentrer sur la construction du « destin commun » plutôt que sur la revendication de l'indépendance (la FCCI puis « Ouverture citoyenne »).

Organisations coutumières

Les terres coutumières de Thio sont réparties en deux districts coutumiers (ou grandes-chefferies) pour 13 tribus : Borendy (4 tribus côtières dans la moitié sud-est de la commune) et Thio (8 tribus réparties tout au long du fleuve du même nom). Elles font partie de l'aire coutumière Xaracuu.

Districts coutumiers Tribus
Thio Kouaré, Ouindo, Ouroué, Saint-Michel, Saint-Paul, Saint-Philippo I et II, Saint-Pierre
Borendy Grand et Petit Borendy, Port Bouquet, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Joseph

Économie

L'activité économique reste essentiellement marquée par l'exploitation du nickel par la SLN qui emploie quelque 180 salariés dans la commune (7,5 % des effectifs totaux de la société et quelque 15 % de la population active de Thio), à quoi s'ajoutent les quelque 75 personnes recrutés par trois sous-traitants (la Somikat pour l'exploitation minière de Dothio, l'APST pour le gardiennage des sites et la Sudnordmines pour les travaux et l'environnement, c'est ainsi pratiquement un quart des actifs de la localité qui travaillent dans ce secteur). Deux gisements à ciel ouvert sont aujourd'hui exploités. Tout d'abord, la mine du Plateau, proche de la mer et du village, est le berceau de la SLN, sur la rive gauche de la Thio à environ 600 m d’altitude. Elle produit encore grâce à des innovations techniques permettant de valoriser des gisements de plus en plus difficiles (le transport se fait jusqu'au port par roulage sur une route de 13 km). Ensuite, la mine du Camp des sapins, ouverte en 1972, se trouve à 800 m d’altitude, sur la rive droite de la Thio, à près de 40 km de la mer et du village (le transport se fait jusqu'au port de Thio-Mission par un téléphérique long de 7,5 km, le Tamon, puis par roulage sur 20 km jusqu'à la mer). La Société Le Nickel estime en 2010 que 40 millions de tonnes de minerais ont été extraites des mines de Thio depuis le début de leurs exploitations, soit environ 900 000 tonnes de nickel. La production annuelle est d’environ 600 000 tonnes de minerais brut (environ 10 % du total extrait en Nouvelle-Calédonie) dont la plus grande part alimente l’usine de Doniambo à Nouméa, le reste étant destiné à l’exportation vers le Japon. L'importance de la SLN se retrouve dans l'aménagement de la commune, une grande partie des infrastructures ayant été financées par la compagnie. Par exemple, en 2007, elle a cédé à la municipalité les réseaux de voirie et d'alimentation en eau potable (AEP) du lotissement des Pétroglyphes (à environ 4 km au sud-ouest de Thio-Mission et 3 km au sud de Thio-Village, sur la rive droite de la Thio) en incluant une compensation financière de 100 millions de Francs CFP destinée à leur remise en état[8].

De plus, la commune a profité de cette histoire pour développer des activités culturelles et touristiques autour de ce thème. Le musée de la mine a été installé à Thio-Village dans les locaux de l'ancienne direction du centre minier dans les années 1890, repérable par la petite locomotive à vapeur qui se trouve à l’entrée et les pylônes de l’ancien téléphérique qui, de 1951 à 1974, transportait le minerai sur près de 4 km, de la mine du plateau au port minéralier. Il bénéficie d'importantes collections, notamment photographiques et de minéraux mais également d'outils plus ou moins anciens et de la vaisselle de l'ancienne marine de la SLN[9]. De plus, l'office de tourisme organise chaque mois, ainsi que lors de la foire municipale tenue annuellement en juillet depuis le début des années 1990, des visites de la mine du Plateau, commentées par un historien local, suivies d'un repas traditionnel en tribu[10].

La polyculture vivrière traditionnelle kanak (igname, taro, manioc) ainsi que la pêche continuent à être pratiqués dans les tribus.

Lieux et monuments

  • Points de vue, trous d'eau et méandres de la Thio le long de la route transversale du col de Nassirah qui relie Thio à Boulouparis sur la côte Ouest,
  • La route à horaire (la seule de ce type en Nouvelle-Calédonie) du col de Petchekara, entre Thio et Canala en Province Nord,
  • Les pétroglyphes disséminés sur plusieurs sites dans la vallée de la Thio,
  • L'église de Thio-Mission,
  • Le musée du bagne à Thio-Village, ainsi que son vieux quartiers avec plusieurs maisons coloniales,
  • La mine du plateau, la plus ancienne et toujours exploitée,
  • La plage blanche de Moara, après le port de Thio-Mission,
  • La baie de Port-Bouquet et les îlots Némou et Toupéti au sud.

Références

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Thio de Wikipédia en français (auteurs)

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