The Legend of Zelda: Twilight Princess

The Legend of Zelda: Twilight Princess
The Legend of Zelda
Twilight Princess
Logo de The Legend of Zelda: Twilight Princess

Éditeur Nintendo
Développeur Nintendo EAD
Concepteur Eiji Aonuma (réalisateur) Shigeru Miyamoto (producteur)
Musique Toru Minegishi Asuka Ōta Koji Kondo

Date de sortie Wii Icons-flag-jp.png 2 décembre 2006
Icons-flag-us.png Icons-flag-ca.png 19 novembre 2006
Icons-flag-eu.png 8 décembre 2006
Icons-flag-kr.png 27 août 2009
GameCube Icons-flag-us.png 13 décembre 2006
Icons-flag-eu.png 15 décembre 2006
Icons-flag-ca.png 8 décembre 2006
Genre Action-aventure
Mode de jeu Un joueur
Plate-forme Wii GameCube
Média Disque optique Wii Disque optique GameCube
Langue Multilingue
Contrôle Wiimote + Nunchuk (Wii) Manette (GameCube)

Évaluation CERO : B
PEGI : 12+
ESRB : T
OFLC : M (Australie)

The Legend of Zelda: Twilight Princess (ゼルダの伝説 トワイライトプリンセス, Zeruda no Densetsu Towairaito Purinsesu?, litt. La Légende de Zelda : La Princesse du crépuscule) est un jeu vidéo d'action-aventure développé par Nintendo EAD et édité par Nintendo sorti sur GameCube et Wii. Il s’agit du treizième opus de la série The Legend of Zelda.

Initialement annoncée pour novembre 2005, sa sortie a été repoussée à fin 2006 pour permettre aux développeurs de changer une très grande partie du monde du jeu, et accessoirement d'y ajouter la compatibilité avec la Wii.

Shigeru Miyamoto (créateur de la série The Legend of Zelda) et Eiji Aonuma ont misé sur des graphismes plus réalistes, contrairement au cel-shading que The Legend of Zelda: The Wind Waker utilise.

Le jeu s'est vendu à 1.56 million d'exemplaires sur GameCube[1], et à 5,18 millions d'exemplaires sur Wii[2].

Sommaire

Système de jeu

Link a accès à quelques nouveaux pouvoirs comme celui de se transformer en loup, ce qui lui permet d'affiner son odorat et de voir l'imperceptible. Quand il est dans cet état, il peut communiquer avec des animaux non-humains, se téléporter d'une zone à une autre ou téléporter des objets comme des ponts, des rochers... Link est secondé par une « jeune fille » mystérieuse du nom de Midona[3]. Des nouveaux contrôles et modes de combats sont disponibles, comme par exemple la possibilité d'utiliser l'épée à cheval ou en courant ainsi que l'apprentissage par un chevalier mort, de bottes secrètes pour le combat à l'épée. On remarque aussi le retour de certains objets précédemment tombés dans l'oubli (comme la lampe à huile, de l'opus The Legend of Zelda: A Link to the Past et les flèches-bombes, que l'on obtenait en combinant les bombes et les flèches dans l'opus The Legend of Zelda: Link's Awakening).

Développement

Eiji Aonuma est le réalisateur du jeu.

Histoire

Link est au début un jeune fermier de Toal qui vit avec ses trois amis et son amie d'enfance, Iria qui, malheureusement, se fait capturer, ainsi qu'un jeune garçon du nom de Colin par des monstres sur des sangliers. À la recherche de ses amis, Link aperçoit un mur noir inquiétant et se fait emporter au Royaume du Crépuscule. Une créature du Crépuscule essaie de l'éliminer, mais le symbole de Triforce sur sa main l'en empêche et transforme notre héros en loup. Plus tard, au château d'Hyrule, là où il s'est fait emprisonner, Link rencontre Midona, qui le libère, puis la princesse Zelda qui lui apprend que ce monde est en fait leur monde conquis par le Royaume du Crépuscule. Pour libérer sa région du règne du Crépuscule, il doit retrouver des perles de lumière, dispersées dans tout le territoire. Il en fera de même avec toutes les régions d'Hyrule. Après avoir accompli cette tache, l'Esprit gardien de la lumière de la dite région lui redonnera sa forme humaine.

Midona l'entraine en quête des cristaux d'Ombre, censés détenir un pouvoir incommensurable. Il escaladera la Montagne de la Mort, le domaine Goron et explorera le temple sous-marin du royaume Zora, avant de s'aventurer dans le désert.

Là, il y découvre les vestiges du temple du jugement, où il apprend que que le roi du royaume du Crépuscule Xanto, ennemi personnel de Midona, est le sous-fifre du Seigneur Ganondorf. Il apprend aussi que le monde du Crépuscule est l'endroit où vont les âmes des défunts, et qu'il existe un point de connexion entre les deux mondes dans ce temple. Mais le Miroir des Ombres, qui sert de "pont" est brisé, et Link devra retrouver les fragments du miroir "dans la forêt, le ciel et la neige".

Dans la forêt qu'il pensait si bien connaître, il découvre les vestiges du temple du temps avec l'aide de Skull Kid et obtient l'épée de légende, appelée aussi "Master Sword", Excalibur. Dans le donjon du temple, il trouve le premier fragment de miroir et un mystérieux bâton, censé pouvoir ramener Baba (amie que Link rencontre et qui le téléporte à l'entrée du donjon) auprès de son peuple. Suit une période où notre héros aide Iria, qu'il a retrouvée amnésique à Cocorico, à retrouver la mémoire. Dans le sous sol de l'église de Cocorico, il découvre un ancien canon qui, réparé, l'emmène à Célestia, patrie de Baba qui se trouve au dessus des nuages, où il trouve le deuxième fragment de miroir.

Il s'aventure enfin sur la montagne du yéti, qu'il affronte au snowboard, et aide à soigner sa femme, qui est devenue un monstre après s'être contemplée dans le miroir.

Après avoir reconstitué le miroir, visité le royaume du Crépuscule et éliminer Xanto, Link se prépare à affronter Ganon, qui a pris le contrôle du château et qui a kidnappé Zelda.

Versions

Lors de l'E3 2006, Nintendo a annoncé la sortie simultanée de deux versions de Twilight Princess : une pour GameCube, et une pour Wii. Si les différences entre ces deux versions ne sont pas précisément connues, une démonstration jouable de la version Wii utilisait la Wiimote. Le joystick analogique sur le Nunchuk commandait le mouvement, et la Wiimote dirigeait une fée à l'écran qui servait de curseur pour les menus. La Wiimote servait également à viser avec des objets comme l'arc et le boomerang. Dans cette version, le joueur, pour utiliser l'épée, doit brandir la Wiimote comme s'il s'agissait d'une épée.

Mais deux mois plus tard, dans un entretien avec le magazine japonais Nintendo Dream, le producteur Shigeru Miyamoto a révélé d'importants changements depuis la version présentée à l'E3, notamment la possibilité de manier l'épée à l'aide de la Wiimote. De fait, l'utilisation de l'arc est transférée au bouton B[4].

Un mouvement brusque du nunchunk permet à Link de pousser l'ennemi avec son bouclier. Une rotation de ce nunchunk déclenche l'attaque-tornade. Il sert également à lancer les objets. Le haut-parleur embarqué sur la Wiimote émettra les sons tels que celui de l'arc. Les rares personnes ayant eu l'occasion d'essayer ce nouveau système de jeu le trouvent tout à fait satisfaisant et même instinctif[5].

Sur la version GameCube, Link est gaucher (il l'a toujours été) mais sur la version Wii, le héros est droitier. Nintendo a dû changer ce point ainsi que l'ensemble des cartes ; par exemple si à un endroit, dans la version GameCube, Link tourne à gauche, dans la version Wii, il doit tourner à droite[6]. Cette modification s'explique par la tenue nécessaire de la wiimote à droite, puisque les droitiers sont majoritaires . Pour l'effectuer, les développeurs du jeu n'ont pas eu à retravailler complètement les cartes, mais ils ont dû incorporer à la version Wii un effet miroir qui retourne automatiquement la totalité du jeu (effet notamment utilisé dans les différents jeux Mario Kart en bonus de fin). La version Wii bénéficie aussi d'un mode permettant d'afficher l'image en 16/9 et en progressif (seule la version européenne GameCube ne dispose pas d'un mode progressif).

On remarque que la version GameCube française du jeu est très rare, et est devenue quasi Collector

Petits détails

  • Lors de sa sortie en Amérique du Nord, 75 % des acheteurs de la Wii ont également fait l'acquisition du jeu The Legend of Zelda: Twilight Princess[7].
  • Le moteur graphique de Twilight Princess est en fait une version modifiée de celui de The Wind Waker.
  • Une faille a été découverte : à l'aide d'une sauvegarde modifiée et du jeu, il a été rendu possible le fait de modifier la NAND de la Wii.
  • Twilight Princess était présenté lors de la même conférence de l'E3 que Okami. Les deux jeux proposant tous deux de diriger un loup et de ramener la lumière, des joueurs accusèrent l'un des jeux de plagier l'autre, bien que les graphismes et l'ambiance des deux titres soient assez différents.

Accueil

Aperçu des notes reçues
GameCube Wii
1UP.com A+[8] A+[9]
Allgame 4,5 / 10[10] 4,5 / 10[11]
Gamekult 9 / 10[12] 9 / 10[13]
GameSpot 8,9 / 10[14] 8,8 / 10[15]
IGN 9,5 / 10[16] 9,1 / 10[17]
Jeuxvideo.com 19 / 20[18] 19 / 20[19]
GameRankings 96 %[20] 94,51 %[21]
Metacritic 96 / 100[22] 95 / 100[23]
MobyGames 96 / 100[24] 95 / 100[24]

Bien que le jeu ait remporté un vif succès en Amérique et en Europe, le jeu n'a pas eu le même succès au Japon. En effet, Miyamoto, producteur du jeu, se dit déçu par les ventes dans l'archipel nippon[25].

Le jeu a remporté le titre de meilleur jeu de l'année au Gametrailer Awards 2006

Musique

L'ensemble de la bande sonore de Twilight Princess a été composé par Tōru Minegishi, Asuka Ōta et Koji Kondo à l’exception de la musique du trailer et de la vidéo introductive du jeu (Don't want you no more) qui a été composée par Mahito Yokota.

Un CD contenant une petite sélection de pistes de l'OST de Twilight Princess est sorti en novembre 2006 à la fois au Japon avec le magazine Nintendo Dream (6 pistes), et aux États-Unis pour certaines réservations du jeu (6 pistes) ou encore avec un abonnement au magazine Nintendo Power (7 pistes) :

  1. The Legend of Zelda: Orchestra Piece #2
  2. Hyrule Field Main Theme
  3. Ordon Village
  4. Kakariko Village
  5. Death Mountain
  6. Midna's Theme
  7. Ilia's Theme

Durée totale : 16 min 23 s

Notes et références

Références

  1. VGChartz.com | The Legend of Zelda: Twilight Princess (GC) sur VG Chartz.
  2. VGChartz.com | The Legend of Zelda: Twilight Princess (Wii) sur VG Chartz
  3. Midona chevauchant Link
  4. Anoop Gantayat, « Sword Controls for Zelda », IGN, August 21
  5. Peer Schneider, « E3 2006: Twilight Princess In-Depth », IGN, 10 mai 2006
  6. confirmation à la dernière intervention de Kyogoku
  7. Source Nintendo of America: http://www.nintendo.ca/cgi-bin/usersite/display_info.cgi?lang=en&pageNum=9&id=2754052
  8. (en) Jeremy Parish, « The Legend of Zelda: Twilight Princess » sur http://www.1up.com/, 1up.com. Mis en ligne le 18 décembre 2006, consulté le 21 novembre 2011
  9. (en) Jeremy Parish, « The Legend of Zelda: Twilight Princess » sur http://www.1up.com/, 1up.com. Mis en ligne le 16 novembre 2006, consulté le 21 novembre 2011
  10. (en) Julia Reges, « The Legend of Zelda: Twilight Princess » sur http://www.allgame.com/, Allgame. Consulté le 21 novembre 2011
  11. (en) The Legend of Zelda: Twilight Princess sur http://www.allgame.com/, Allgame. Consulté le 21 novembre 2011
  12. (fr) Puyo, « Test The Legend of Zelda : Twilight Princess » sur http://www.gamekult.com/, Gamekult. Mis en ligne le 15 décembre 2006, consulté le 21 novembre 2011
  13. (fr) Puyo, « Test The Legend of Zelda : Twilight Princess » sur http://www.gamekult.com/, Gamekult. Mis en ligne le 4 décembre 2006, consulté le 21 novembre 2011
  14. (en) The Legend of Zelda: Twilight Princess sur http://www.gamespot.com/, Gamespot. Consulté le 21 novembre 2011
  15. (en) The Legend of Zelda: Twilight Princess sur http://www.gamespot.com/, Gamespot. Consulté le 21 novembre 2011
  16. (en) Matt Casamassina, « The Legend of Zelda: Twilight Princess Review » sur http://uk.cube.ign.com/, IGN. Mis en ligne le 15 décembre 2006, consulté le 21 novembre 2011
  17. (en) Justin Keeling, « The Legend of Zelda: Twilight Princess UK Review » sur http://uk.cube.ign.com/, IGN. Mis en ligne le 7 décembre 2006, consulté le 21 novembre 2011
  18. (fr) Romendil, « The Legend of Zelda : Twilight Princess » sur http://www.jeuxvideo.com/, Jeuxvideo.com. Mis en ligne le 15 décembre 2006, consulté le 21 novembre 2011
  19. (fr) Romendil, « The Legend of Zelda : Twilight Princess » sur http://www.jeuxvideo.com/, Jeuxvideo.com. Mis en ligne le 5 décembre 2006, consulté le 21 novembre 2011
  20. (en) The Legend of Zelda: Twilight Princess sur http://www.gamerankings.com/, GameRankings. Consulté le 21 novembre 2011
  21. (en) The Legend of Zelda: Twilight Princess sur http://www.gamerankings.com/, GameRankings. Consulté le 21 novembre 2011
  22. (en) The Legend of Zelda: Twilight Princess sur http://www.metacritic.com/, Metacritic. Consulté le 21 novembre 2011
  23. (en) The Legend of Zelda: Twilight Princess sur http://www.metacritic.com/, Metacritic. Consulté le 21 novembre 2011
  24. a et b (en) The Legend of Zelda: Twilight Princess sur http://www.mobygames.com/, Mobygames. Consulté le 21 novembre 2011
  25. Interview avec Miyamoto, Puissance Zelda, 7 mai 2007

Voir aussi

Article connexe

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article The Legend of Zelda: Twilight Princess de Wikipédia en français (auteurs)

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