The Final Cut (album)

The Final Cut (album)
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The Final Cut
Album par Pink Floyd
Sortie 21 mars 1983
Enregistrement Juillet - décembre 1982
Durée 43:23
Genre Rock progressif
Art rock
Producteur Roger Waters
James Guthrie
Michael Kamen
Label Harvest
Classement #1 (Royaume-Uni, France)
#2 (Canada)
#6 (États-Unis)
Critique
Albums de Pink Floyd
A Collection of Great Dance Songs (1981)
Works (1983)

The Final Cut est le douzième album studio du groupe de rock progressif britannique Pink Floyd, sorti en mars 1983 chez Harvest Records au Royaume-Uni et quelques semaines plus tard chez Columbia Records aux États-Unis.

Cet album-concept est le dernier du groupe auquel participe Roger Waters, et le seul pour lequel il fournit l'intégralité des paroles et de la musique. Presque tous les titres sont chantés par Waters ; le guitariste David Gilmour n'interprète qu'une seule des douze chansons de l'album, en duo avec Waters. Cela a valu à l'album d'être parfois considéré comme une œuvre de Waters en solo.

Prolongeant en partie le son de The Wall, The Final Cut est enregistré entre juillet et décembre 1982. De nombreux musiciens de studio y contribuent, et la production est marquée par les tensions croissantes entre Waters et les autres membres du groupe, notamment Gilmour.

Sommaire

Historique

À l'origine, The Final Cut doit être la bande originale du film Pink Floyd The Wall, sorti en 1982[6]. Spare Bricks (« Briques en plus », son titre de travail) est censé contenir des chansons de The Wall inchangées, et d'autres réenregistrées pour le film, comme When the Tigers Broke Free ou Bring the Boys Back Home. Le chanteur, compositeur et bassiste Roger Waters prévoit également d'y introduire quelques titres inédits, ce qui permettrait à l'album de développer l'histoire présentée par The Wall[6],[7].

Ces plans sont bouleversés par l'éclatement de la guerre des Malouines, qui incite Roger Waters à écrire avec de nouvelles chansons un pamphlet contre cette guerre. Socialiste de cœur, il considère la décision d'envahir les Malouines prise par le Premier ministre Margaret Thatcher comme cocardière et inutile. Il décide de dédier le nouvel album, provisoirement renommé Requiem for a Post-War Dream (« Requiem pour un rêve d'après-guerre ») à son père, Eric Fletcher Waters, tué pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce changement de direction entraîne des disputes entre Waters et Gilmour. Plusieurs titres laissés de côté pendant l'enregistrement de The Wall, parmi lesquels Your Possible Pasts, One of the Few, The Final Cut et The Hero's Return, devaient être repris par le projet Spare Bricks. Pink Floyd avait déjà réutilisé du vieux matériel sur ses albums, mais Gilmour estime que ces chansons ne sont pas assez bonnes pour apparaître sur un nouvel album. Il désire écrire de nouveaux titres, mais Waters est dubitatif, considérant que Gilmour n'a que peu contribué au répertoire du groupe dernièrement[6].

« Parfois, je suis assurément coupable de paresse, et lorsque Roger disait "Alors, qu'est-ce que tu as ?", je répondais : "Euh, je n'ai rien pour l'instant. Il me faudrait un peu de temps pour enregistrer quelques idées." Dans toute cette histoire, il y a des éléments sur lesquels on peut revenir des années après et se dire "Eh bien, il n'avait pas tout à fait tort, là." Mais il se trompait en voulant coller des titres débiles sur The Final Cut. Je disais à Roger : "Si ces chansons n'étaient pas assez bonnes pour The Wall, pourquoi le seraient-elles à présent[8] ?" »

— David Gilmour

Le titre de travail de l'album est changé pour The Final Cut, une référence à la pièce de Shakespeare Jules César : « This was the most unkindest cut of all » (« cette blessure fut pour lui la plus cruelle de toutes »)[9]. When the Tigers Broke Free paraît en single le 26 juillet 1982, avec la version ré-enregistrée pour le film de Bring the Boys Back Home en face B[10]. L'étiquette des deux faces du disque précise que les chansons provenaient du futur album The Final Cut, bien qu'en fin de compte, aucune des deux n'y soit intégrée.

Concept

Parachutistes britanniques surveillant des prisonniers de guerre argentins lors de la guerre des Malouines

The Final Cut est un album-concept anti-guerre, qui présente quelques caractéristiques d'un opéra-rock. Dans ses paroles, Waters exprime ce qu'il ressent comme une trahison des soldats britanniques tués pendant la Seconde Guerre mondiale, qui sacrifièrent leurs vies dans l'espoir que leur victoire permettrait la naissance d'un monde en paix[7] où les chefs politiques seraient moins enclins à utiliser la guerre pour résoudre leurs disputes. Les paroles de l'album critiquent Margaret Thatcher, appelée « Maggie » tout au long de l'album, dont les décisions politiques sont considérées par Waters comme un exemple de cette trahison.

En dehors du premier titre, The Post War Dream, la première face de l'album est construite comme un opéra-rock sur la détresse psychologique d'un vétéran de la Seconde Guerre mondiale, qui devient un professeur tyrannique. Son existence après la guerre fait l'objet des cinq chansons suivantes (Your Possible Pasts, One of the Few, The Hero's Return, The Gunner's Dream et Paranoid Eyes). Il s'éloigne de sa femme, hanté par la mort de ses camarades, et notamment un soldat dont il a entendu les dernières paroles dans un interphone. Désirant reprendre le contrôle de sa vie, il décharge sa frustration sur les enfants dont il est responsable. Le personnage était apparu sur le précédent album de Pink Floyd, The Wall, où il maltraitait le protagoniste de l'histoire pendant ses études. Dans cet album, la chanson The Happiest Days of Our Lives évoquait sa femme « psychopathe » qui le bat régulièrement ; The Hero's Return élabore ce sujet, avec le sentiment d'aliénation que ressent le vétéran vis-à-vis de son épouse et de son entourage. Cette section de l'album se conclut sur Paranoid Eyes : le vétéran se tourne vers l'alcool, choisissant de dissimuler ses véritables sentiments au monde[11].

La seconde partie de l'album traite de divers sujets liés à la guerre. Southampton Dock est une lamentation dédiée aux héros revenus de la guerre, et aux soldats qui partent vers une mort certaine[11]. Not Now John s'attaque à l'ignorance des masses concernant les problèmes politiques et économiques[12]. Waters expose ses sentiments à l'égard des guerres et des invasions dans Get Your Filthy Hands Off My Desert, tandis que The Fletcher Memorial Home le voit rêver de rassembler divers leaders politiques (Brejnev, Begin et Thatcher, entre autres) pour les exécuter[13]. La chanson-titre est la plus intimiste de toutes ; les paroles évoquent les conséquences de l'isolement et de la frustration d'un homme, qui tente de se suicider et lutte pour rétablir le contact avec le monde qui l'entoure. L'album s'achève sur Two Suns in the Sunset, chanson qui dépeint un holocauste nucléaire, conclusion inévitable pour un monde obsédé par la guerre et le contrôle[11],[13].

Enregistrement

L'enregistrement de l'album se déroule durant la seconde moitié de l'année 1982 dans huit studios différents (un record pour le groupe), parmi lesquels le studio privé de Gilmour à Hookend Manor, et le studio Billiard Room de Waters, à East Sheen[14],[15]. L'enregistrement prend également place aux Studios Mayfair, aux studios Olympic, aux studios Abbey Road, aux studios Eel Pie, aux studios Audio International et aux studios RAK[16].

Au début de l'enregistrement, Waters et Gilmour travaillent ensemble et jouent au jeu vidéo Donkey Kong sur leur temps libre, mais la tension croît rapidement au sein du groupe. Ils finissent par décider de travailler séparément : les ingénieurs du son Andrew Jackson et James Guthrie travaillent respectivement avec Waters sur le chant et avec Gilmour sur les guitares. Les deux hommes se rencontrent à l'occasion pour étudier le travail déjà réalisé. Cette façon de travailler n'a rien d'inhabituel, mais cause un stress sans cesse croissant à Gilmour, qui manque à plusieurs reprises de perdre sa contenance.

Le compositeur et chef d'orchestre américain Michael Kamen, qui a participé aux passages orchestraux de The Wall, sert de médiateur entre Waters et Gilmour, occupant également le rôle de claviériste, resté vacant depuis le départ de Rick Wright. Lui aussi est sous pression, Waters n'ayant jamais été un chanteur sûr de lui. En une occasion, après des prises répétées, Waters voit Kamen écrire quelque chose sur un bloc-notes. Il se met en colère et lui demande ce qu'il fait : le pianiste avait écrit plusieurs fois la phrase « I Must Not Fuck Sheep » (« Je ne dois pas baiser de moutons »)[14],[17].

Le batteur Nick Mason est assisté par Ray Cooper, et remplacé par Andy Newmark sur Two Suns in the Sunset, n'ayant pu suivre les nombreux changements de rythme de la chanson[18]. Enfin, le saxophoniste Raphael Ravenscroft, connu pour avoir joué sur le tube de Gerry Rafferty Baker Street, est engagé.

Après plusieurs mois de relations difficiles, et suite à une dernière dispute, le nom de Gilmour est retiré de la liste des producteurs de l'album, reflétant ce que Waters considère comme un manque d'implication dans l'écriture de chansons. Waters a admis par la suite avoir également été sous pression à l'époque, et que dès le début de la production de The Final Cut, il pensait qu'il ne ré-enregistrerait plus jamais avec Gilmour ou Mason. Malgré sa menace floue de sortir l'album sous son seul nom, le contrat de Pink Floyd avec EMI rend un tel geste improbable[14]. En proie à des problèmes de couple, Nick Mason reste en retrait[19].

Comme les précédents albums de Pink Floyd, The Final Cut emploie de nombreux effets sonores et présente diverses innovations dans le domaine de l'enregistrement audio. Les contributions de Mason se limitent presque uniquement à l'enregistrement d'effets sonores pour le système holophonique, encore expérimental, qui permet d'ajouter une effet tri-dimensionnel amélioré aux enregistrements. The Final Cut est le second album à avoir jamais employé ce système[20], sur la piste Get Your Filthy Hands Off My Desert : le son de l'explosion qui ouvre la chanson semble entourer l'auditeur. L'album reprend également des effets sonores déjà employés sur les précédents albums de Pink Floyd, notamment le vent de Meddle (1971)[21].

Pochette et photographie

Les coquelicots sont un élément récurrent de l’artwork de l'album

Hipgnosis, le studio à l'origine de la majorité des pochettes d'album de Pink Floyd, s'est dissous pendant l'enregistrement de l'album ; Storm Thorgerson, membre fondateur d'Hipgnosis, est écarté pour la conception de la pochette. Celle-ci est réalisée par Waters lui-même, avec des photographies prises par son beau-frère Willie Christie[19]. Elle représente un coquelicot du Jour du Souvenir et quatre rubans de médailles de la Seconde Guerre mondiale sur fond noir. De gauche à droite, les médailles sont la 1939–45 Star, l’Africa Star, la Defence Medal et la Distinguished Flying Cross[22].

Les coquelicots du Jour du Souvenir sont un élément récurrent dans l’artwork de l'album. On y trouve également plusieurs images d'un soldat seul dans un champ. La pochette intérieure, qui reproduit l'intégralité des paroles de l'album, contient trois photographies. La première montre une main tendue tenant trois coquelicots, avec un soldat au milieu d'un champ loin à l'arrière-plan. La seconde est celle d'un soudeur portant un masque avec le drapeau impérial du Japon ; elle est identique à la pochette du single Not Now John. La troisième photographie représente une explosion nucléaire vue de l'intérieur d'une voiture, en référence aux paroles de Two Suns in the Sunset.

L'étiquette de la face 1 du vinyle représente un champ de coquelicots ; celle de la face 2, un soldat poignardé dans le dos, couché sur le sol près d'un champ de coquelicots, avec un chien assis non loin de lui. La pochette arrière de l'album représente également un soldat poignardé dans le dos, mais celui-ci est debout. Il porte une boîte métallique contenant une bobine de film, peut-être en référence aux relations difficiles de Waters avec le réalisateur du film Pink Floyd The Wall, Alan Parker[13].

Accueil

The Final Cut sort au Royaume-Uni le 21 mars 1983, et se classe numéro 1 du hit-parade britannique, chose que n'avaient réussi à faire ni The Dark Side of the Moon, ni The Wall. Il sort aux États-Unis le 2 avril et y rencontre un succès moindre, atteignant la sixième position dans le hit-parade du Billboard[23]. Not Now John sort en single et se classe dans le Top 30 au Royaume-Uni, le refrain « Fuck all that » étant expurgé en « Stuff all that »[24].

Malgré son succès commercial, l'album reçoit des critiques mitigées[24]. Melody Maker le qualifie de « jalon dans l'histoire de l'horreur », mais dans Rolling Stone, Kurt Loder, qui le considère comme « essentiellement un album solo de Roger Waters », voit en lui « un superbe effort à plus d'un niveau[5] ». Pour Robert Christgau, qui lui donne une note de C+, « il est réconfortant de découvrir un rock antiguerre qui a derrière lui le poids d'années d'auto-apitoiement »[3].

Avec plus d'un million d'exemplaires vendus aux États-Unis, The Final Cut a été certifié disque de platine par la RIAA en mai 1983 ; l'album est devenu double disque de platine en 1997[25]. Toutefois, The Final Cut est la plus mauvaise vente aux États-Unis et dans le monde de Pink Floyd depuis Meddle. Gilmour affirmera par la suite que cet échec commercial relatif est à mettre au compte de la faiblesse du matériel présent sur l'album[26].

Un court film, également intitulé The Final Cut, a été produit par Waters pour promouvoir l'album. Réalisé par son beau-frère Willie Christie, il utilise quatre chansons : The Gunner's Dream, The Final Cut, The Fletcher Memorial Home et Not Now John[27]. On y voit Roger Waters ouvrir son cœur à son psychiatre, et Alex McAvoy, qui interprétait le professeur dans Pink Floyd The Wall, y apparaît également[28].

Une édition remastérisée est sortie en 2004 chez EMI (Europe) et Capitol (États-Unis), avec un titre supplémentaire : When the Tigers Broke Free. Le coffret Oh, By the Way, sorti en 2007, inclut une version remastérisée, dans une réplique miniature de la pochette originale du vinyle.

Suites

Après la sortie de The Final Cut, les trois membres du groupe se consacrent à des projets en solo. Gilmour enregistre son deuxième album, About Face, en 1984 ; il y expose ses sentiments sur divers sujets, du meurtre de John Lennon à ses relations avec Waters. Celui-ci sort également un album, The Pros and Cons of Hitch Hiking, et entame une tournée[29]. Mason sort également un album solo avec le guitariste de 10cc Rick Fenn (Profiles, 1985)[30].

En 1985, Waters annonce qu'il quitte le groupe, Pink Floyd étant selon lui « une force épuisée »[31]. Il tente d'empêcher Gilmour et le batteur Nick Mason d'utiliser le nom de Pink Floyd et dépose une demande à la High Court of Justice pour empêcher tout usage ultérieur du nom Pink Floyd[30]. Ses avocats découvrent que le partenariat n'a jamais été formellement confirmé, et Waters retourne devant la High Court pour tenter d'obtenir un droit de veto sur tout usage ultérieur du nom. L'équipe de Gilmour réplique par un communiqué de presse affirmant que Pink Floyd continuera à exister, mais lui-même déclarera par la suite à un journaliste du Sunday Times : « Roger est un empêcheur de tourner en rond et je vais lutter contre lui[32]... »

Waters communique son intention de quitter le groupe à EMI et Columbia, leur demandant de le libérer de ses obligations contractuelles. Du fait du procès en court, il se passe des services de Steve O'Rourke et engage Peter Rudge pour gérer ses affaires[30]. Par la suite, il participe à la bande originale du film When the Wind Blows, puis enregistre son deuxième album solo, Radio K.A.O.S.[33].

The Final Cut est parfois considéré comme un disque solo de Waters de facto, en raison de la séparation partielle de Pink Floyd et de la domination du projet par Waters. Les paroles de l'album lui sont très personnelles, témoignant de son désespoir face à la situation sociale en Grande-Bretagne et à la disparition de son père. Malgré tout, les solos de guitare de Gilmour sur Your Possible Pasts et The Fletcher Memorial Home sont parfois considérés comme d'une qualité égale à son meilleur travail sur The Wall[11],[34]. De récentes critiques ont considéré l'album dans le cadre de la séparation du groupe. Selon Stephen Thomas Erlewine (Allmusic), « avec sa colère, l'accent mis sur les paroles, et ses textures sonores, il est clair qu'il s'agit de l'album que Waters voulait qu'il soit. Et il est tout aussi clair que Pink Floyd n'aurait pu poursuivre dans cette direction[1] ». Pour Todd Burns (Stylus Magazine), « c'est la poursuite de quelque chose de plus grand, alors même que vous disposez de tout l'argent que vous pourriez jamais vouloir. Et c'est soit un échec, soit une brillante réussite. C'est à vous de décider si ce disque est une réussite ou un échec, mais c'est assurément une réussite pour moi[35] ». Mike Diver (Drowned in Sound) est moins enthousiaste : « les rayons de soleil sont rares et distants, et rien que les titres des chansons, parmi lesquels The Gunner's Dream et Paranoid Eyes, laissent supposer une écoute difficile. Q Magazine a produit une liste des dix albums les plus déprimants, et celui-ci était dedans. Inutile d'ajouter quoi que ce soit, je pense[36] ».

Gilmour a exprimé son aversion pour la majeure partie de The Final Cut. Le groupe n'a jamais interprété aucune des chansons de cet album en concert, bien que Roger Waters en ait interprété certaines durant ses tournées en solo.

Titres

Toutes les chansons sont de Roger Waters.

Vinyle

Face 1

  1. The Post War Dream – 3:02
  2. Your Possible Pasts – 4:22
  3. One of the Few – 1:12
  4. The Hero's Return – 2:56
  5. The Gunner's Dream – 5:07
  6. Paranoid Eyes – 3:40

Face 2

  1. Get Your Filthy Hands Off My Desert – 1:19
  2. The Fletcher Memorial Home – 4:11
  3. Southampton Dock – 2:13
  4. The Final Cut – 4:46
  5. Not Now John – 5:01
  6. Two Suns in the Sunset – 5:14

CD remasterisé

  1. The Post War Dream – 3:00
  2. Your Possible Pasts – 4:26
  3. One of the Few – 1:11
  4. When the Tigers Broke Free – 3:16
  5. The Hero's Return – 2:43
  6. The Gunner's Dream – 5:18
  7. Paranoid Eyes – 3:41
  8. Get Your Filthy Hands Off My Desert – 1:17
  9. The Fletcher Memorial Home – 4:12
  10. Southampton Dock – 2:10
  11. The Final Cut – 4:45
  12. Not Now John – 4:56
  13. Two Suns in the Sunset – 5:23

Personnel

Annexes

Références

  1. a et b Stephen Thomas Erlewine, « The Final Cut: Overview », Allmusic
  2. Pink Floyd: The Final Cut Review on Blender, Blender
  3. a et b Robert Christgau, « Robert Christgau: CG: Pink Floyd »
  4. Chris Ott, « Pink Floyd: The Final Cut: Pitchfork Record Review », Pitchfork Media, 3 juin 2004
  5. a et b Kurt Loder, « Pink Floyd: The Final Cut: Music Reviews: Rolling Stone », Rolling Stone n° 393, 14 avril 1983
  6. a, b et c Blake, p. 294-295
  7. a et b Mason, p. 264
  8. Blake, p. 295
  9. Schaffner, p. 238
  10. Povey, p. 237
  11. a, b, c et d Blake, p. 299
  12. Mike DeGagne, « Not Now John – Song Review », allmusic.com. Consulté le 4 décembre 2009
  13. a, b et c Schaffner, p. 242
  14. a, b et c Blake, p. 296
  15. Schaffner, p. 240
  16. Povey, p. 237
  17. Mason, p. 268
  18. Schaffner, p. 239
  19. a et b Mason, p. 273
  20. (en) Andy Mabbett et Miles Mabbett, Pink Floyd: The Visual Documentary, Omnibus Press, 1994 (ISBN 0711941092)
  21. Schaffner, p. 241
  22. Povey, p. 349
  23. Povey, p. 348-349
  24. a et b Blake, p. 300
  25. US Certifications database, riaa.com. Consulté le 4 décembre 2009
  26. Povey, p. 230
  27. Povey, p. ?
  28. Schaffner, p. 244
  29. Blake, p. 302-309
  30. a, b et c Blake, p. 311-313
  31. Schaffner, p. 262-263
  32. Schaffner, p. 271
  33. Schaffner, p. 264-266
  34. Schaffner, p. 238-239
  35. Todd Burns, « On Second Thought: Pink Floyd – The Final Cut », stylusmagazine.com, septembre 2003. Consulté le 4 décembre 2009
  36. Mike Diver, « Pink Floyd: The Final Cut: Remastered », drownedinsound.com, mai 2004. Consulté le 4 décembre 2009

Bibliographie

Liens externes

Précédé par The Final Cut Suivi par
Tears for Fears
The Hurting
Musical notes.svg
Album no 1 au Royaume-Uni
2 – 15 avril 1983
Bonnie Tyler
Faster Than the Speed of Night


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