Star Trek IV : Retour sur Terre

Star Trek IV : Retour sur Terre

Star Trek 4 : Retour sur Terre

Star Trek 4 : Retour sur Terre
Titre original Star Trek IV: The Voyage Home
Réalisation Leonard Nimoy
Acteurs principaux William Shatner
Leonard Nimoy
DeForest Kelley
James Doohan
George Takei
Walter Koenig
Nichelle Nichols
Emmanuelle Bondeville
Scénario Steve Meerson, Peter Krikes, Harve Bennett & Nicholas Meyer
Dialogues Leonard Nimoy & Harve Bennett
Musique Leonard Rosenman
Décors Jack T. Collis
Costumes Robert Fletcher
Photographie Don Peterman, A.S.C.
Production Harve Bennett
Genre Science fiction
Durée 110 minutes
Sortie 1986
Langue(s) originale(s) Anglais
Pays d’origine États-Unis États-Unis

Star Trek 4 : Retour sur Terre est un film réalisé en 1986 par Leonard Nimoy

Sommaire

Synopsis

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

En 2285, au cours de leur mission de sauvetage sur Genesis, l’Enterprise a été détruit. C'est donc aux commandes d'un oiseau de proie Klingon volé que Kirk, Spock, McCoy, Sulu, Uhura, Chekov, Scotty et Saavik sont revenus sur Vulcain.

Ils décident alors de rentrer sur Terre pour être traduits en cour martiale. Mais une surprise de taille les attend à leur retour...

La Terre est sous la menace d'une curieuse sonde extraterrestre qui émet des signaux qui semblent correspondre aux chants des baleines à bosse, toutes disparues à cette époque. Kirk et son équipage devront entreprendre un périlleux voyage dans le temps pour tenter de ramener un couple de ces baleines à bosse avant que la sonde ne détruise la Terre.

À en juger par la pollution, l'équipage arrive à la fin du XXe siècle[1].

Ce retour dans le passé a fragilisé les cristaux de dilithium, ce qui risque de poser quelques difficultés pour repartir, sans compter que le bouclier occulteur ne pourra plus cacher le vaisseau klingon.

Par bonheur, l'équipage trouvera dans la même ville, San Francisco, tout ce qu'il lui faudra :

  • les réacteurs nucléaires de la Marine pour réparer les cristaux de dilithium,
  • un industriel capable de construire un aquarium à baleines,
  • et surtout, le couple de baleines.

Cela permettra de créer trois petites équipes vivant des aventures palpitantes en se lançant dans l'inconnu[1], notre civilisation d'aujourd'hui étant dépeinte comme une culture très primitive et paranoïaque[1] (« C'est un miracle que cette race ne soit pas éteinte ! »[1], dira McCoy). Ce sera l'occasion pour Léonard Nimoy d'égratigner certains aspects de la société nord-américaine.

Ainsi, ce sera l'opportunité pour le très sérieux Vulcain de distraire le public en utilisant mal à propos les injures qui fleurissent le langage du XXe siècle.

Spock : Votre langage s'est altéré. Vous employez maintenant des métaphores pittoresques : enfoiré, foutu, merde...
Kirk : C'est la façon de s'exprimer, ici. Personne ne vous écoute si vous êtes poli.[1]

Les deux officiers trouveront un couple de baleines baptisées George et Gracie, « protégées » par le Dr Gillian Taylor, qui rappelle le thème écologique du film : « L'énorme baleine bleue a pratiquement disparu. » ... « Il y avait jadis des centaines de milliers de baleines à bosse. Il y en a aujourd'hui moins de 10 000 (en réalité, 20 000 en 1986) »[1]. Ils devront se dépêcher de les « emmener » avec eux, car faute de budget, Gillian sera obligé de rendre le couple aux océans.

Pendant que Kirk et Spock font plus ample connaissance avec la spécialiste en cétacés, Chekov et Uhura ont trouvé le vaisseau nucléaire qui s'appelle aussi Enterprise dans la base navale d'Alameda, et Scott enseigne au Dr Nichols de la Plexi-Corp comment créer une plaque d'aluminium transparente de 3 cm d'épaisseur pour résister à la pression de 600 m3 d'eau.

Si cet aquarium sera prêt juste à temps pour le lendemain, le vaisseau klingon lui n'est toujours pas prêt. L'énergie est si faible qu'il est impossible d'y téléporter Chekov qui est ainsi découvert par les marines à proximité du réacteur nucléaire du navire américain. Cette situation n'est guère confortable pour un « Russkof»[1] qui s'identifie : « Je suis Pavel Tchékov, officier de Starfleet, Fédération des Planètes»[1] et semble se moquer de l'agent du FBI à cause des malentendus. Jouant de malchance en tentant de s'enfuir du bateau, Chekov fait une chute qui le conduit dans un état critique au bloc opératoire de l'Hôpital de la Miséricorde. Mais, McCoy est heureusement là pour le sauver.

Pendant ce temps, Gillian qui a découvert le vaisseau de Kirk et Spock. Elle les informe que les baleines ont été transportées en Alaska plus tôt que prévu. C'est in extremis que le couple de cétacés est sauvé d'un baleinier prêt à les harponner.

Le retour au XXIIIe siècle se fera avec une grande précision bien que Spock soit obligé de presque tout calculer de mémoire et même de deviner (« Deviner n'est pas dans ma nature »[1]) les paramètres inconnus. Les baleines répondront à temps à l'étrange vaisseau qui absorbait toute énergie avoisinante et était sur le point de détruire la Terre. La « baleine » extraterrestre, satisfaite de ce contact, s'en retourne laissant tout redevenir normal : la Terre est sauvée.

Finalement, le procès ne retiendra que l'insubordination de Kirk, et l'Amiral redeviendra à son grand plaisir le Capitaine de l'Enterprise.

Fiche technique

Distribution

Récompenses et nominations

Analyse

Il s'agit du dernier « volet » de Star Trek 2. On peut considérer que ce film marque le retour de toute l'équipe au sein de Starfleet.

Dans Star Trek 2, Spock meurt ; dans Star Trek 3 il réapparait, mais n'était pas plus lui-même, et dans le 4 il finit sa résurrection. De plus, Kirk rachète ses fautes en sauvant encore une fois la Terre. Malgré le vol et la perte de l'Enterprise, son insubordination, et la bataille contre un oiseau de proie klingon, sa sanction n'est qu'une rétrogradation d'amiral à capitaine. Ce qui lui donne l'opportunité, encore une fois, de commander un vaisseau spatial.

Ce film est le plus « léger » des Star Trek. On y découvre l'humour de Léonard Nimoy, réalisateur de Trois Hommes et un bébé sorti l'année suivante, rompant ainsi avec l'image d'acteur « cérébral » qu'il a acquis tout au long de sa carrière. Si les quiproquos de Spock sont ironiques, ceux de Scott sont plus cocasses comme lorsqu'il empoigne la souris de l'ordinateur de bureau du XXe siècle comme un microphone et dicte : « Ordinateur ! ... Répondez, ordinateur ! ». Chekov joue le perpétuel gaffeur et McCoy l'éternel bougon critiquant ces bouchers du XXe siècle. Enfin, les dernières images de l'amerrissage du vaisseau klingon montre un Spock rigolant que Kirk s'amuse à le jeter à l'eau.

Autour du film

µRéférence à Challenger qui explosa le 28 janvier 1986 : Dans le générique de début, juste après la lecture du journal de bord de Kirk et avant le titre du film.

« [...] le châtiment pour notre désobéissance nous attendait. Toute l'équipe de Star Trek dédie ce film aux hommes et aux femmes de la navette Challenger dont l'esprit de courage perdurera jusqu'au XXIIIe siècle et au-delà... »
  • Le HMS Bounty : L'oiseau de proie klingon a été renommé par McCoy. Le nom est peint en rouge à la main sur la coque et fait allusion à la célèbre mutinerie.

Liens externes

Notes et références

  1. a , b , c , d , e , f , g , h  et i Dans le script français.


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