Stade de Venoix

Stade de Venoix
Stade de Venoix
Stade venoix.jpg
Généralités
Surnom Parc des sports de Venoix
Vélodrome de Venoix
Chaudron de Venoix
Adresse 74 boulevard André Detolle
14000 Caen
Coordonnées 49° 10′ 33″ N 0° 23′ 29″ W / 49.175772, -0.39135849° 10′ 33″ Nord
       0° 23′ 29″ Ouest
/ 49.175772, -0.391358
  
Construction et ouverture
Début construction juin 1914
Ouverture mai 1925
Rénovation 1993
Utilisation
Clubs résidents Réserve du Stade Malherbe Caen
Propriétaire Ville de Caen[1]
Équipement
Surface Pelouse naturelle
Capacité 7 000
(dont 1 500 assises)
Affluence
record
15 160 spectateurs
(SM Caen - Olympique de Marseille, 11 nov. 1989[2])

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Stade de Venoix

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(Voir situation sur carte : Caen)
Stade de Venoix

Le stade de Venoix est un stade vélodrome de Caen, situé dans le quartier Venoix.

Le vélodrome est inauguré le 17 mai 1925[3] bien que d'autres sports y étaient pratiqués depuis 1912. Il était, jusqu'à l'inauguration du stade Michel-d'Ornano en 1993 l'enceinte où évoluait l'équipe première du Stade Malherbe Caen, le principal club de football caennais.

Sa capacité, qui fut de près de 11 000 places[4], a été réduite à 5 000 suite au départ de l'équipe première malherbiste[5], puis augmentée en 2011 à 7 000 places[6] pour le tournoi des six nations des moins de 20 ans.

Le vélodrome est équipé d'une piste de ciment recouverte de résine, longue de 400 mètres et large de 5,90 mètres.

Le stade est toujours utilisé à la fin des années 2000, en particulier par l'équipe réserve du Stade Malherbe Caen et les équipes de jeunes du club. Il sert également de terrain d'entraînement à l'école de cyclisme de l'Étoile sportive caennaise.

Sommaire

Historique

L'emplacement du futur stade de Venoix n'était qu'un vaste champ au début du 20e siècle qu'une certaine madame Levée louait à la société hippique de Basse Normandie[7]. Il est situé à l’extrémité ouest de la ville de Caen, à la limite de la commune de Venoix. Puis le président du Club Malherbe Caennais, désireux d'avoir un terrain décent autre que celui en pente du boulevard Leroy, et la société hippique de Basse Normandie scellent un accord pour l'utilisation du terrain au début de l'année 1912[8]. Des matchs de football et de rugby à XV du Club Malherbe Caennais s'y déroulent dès le début de l'année 1912. Le club dispose alors des installations du 15 septembre au 15 juillet et la société hippique du 15 juillet au 15 août[9]. Il ne s'agit à l'époque que d'un grand terrain sur lequel un terrain de football a été tracé[7].

Avec la fusion du Club Malherbe Caennais et du Club sportif caennais dans le Stade Malherbe Caennais en septembre 1913, le nouveau club y prend ses quartiers.

Une première réunion de « football association » est programmée le 28 septembre 1913[10]. Puis à partir du mois d'octobre 1913, les équipes de football et de rugby du Stade Malherbe s'y entraînent[11]. Les premiers matchs du championnat de football de Basse Normandie s'y déroulent à partir du mois de novembre 1913[12].

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la société hippique abandonne les terrains[note 1], le Stade Malherbe conserve seul la jouissance du terrain[8]. Le Stade Malherbe y reprend ses entraînements à partir du 29 septembre 1918[13].

La ville de Caen acquiert les installations en 1933 puis les loue en février 1934 au SMC moyennant 6 000 francs par an avec un bail renouvelable tous les six ans[14]. La ville loue aussi les installations l'été à l'Etoile Sportive caennaise pour 2 000 francs[15].

Évolution de l'enceinte

le stade dans les années 30

L'aménagement du terrain de Venoix débute en juin 1914[16] car la société hippique de Basse Normandie souhaite y organiser une réunion hippique avec un concours de dressage pour la fin du mois de juillet. Deux terrains de football sont aménagés dont l'un entouré par une piste de course à pied, et une tribune pour accueillir des spectateurs est érigée[17].

Au sortir de la guerre, quelques modifications sont effectuées sur l'enceinte[18]. D'autres travaux sont réalisés en 1920[19]. En 1922, on construit une piste en terre de 399,49 mètres de longueur (mesurés à la corde). La piste cycliste est construite à partir du mois de mai 1924[20] et ouverte le 24 août de la même année[20]. Le vélodrome de Venoix est officiellement inauguré le 17 mai 1925[3].

La pelouse du stade est refaite lors de l'intersaison en 1925 et environ 100 000 francs de travaux sont effectués[21].

Avec le passage du tour de France en 1927, des aménagements sont effectués afin d'augmenter le nombre de places et leur confort[22].

En 1934, le Stade Malherbe forme une commission chargée d'étudier la faisabilité de travaux dans l'enceinte. Il s'agit de trouver des moellons pour l'encaissement de la route ainsi que la création d'un mur de soutènement afin de construire des gradins[8]. C'est à l'intersaison que le terrain est agrandi pour passer de 63,40 à 65 mètres de largeur[8].

La piste cycliste est refaite en 1935 sous l'égide du comité caennais du Tour de France suite à l'arrivée de l'avant-dernière étape du Tour en 1934[23]. Il est décidé de la faire en ciment car la remise en état de la piste en terre était trop onéreuse[24]. La construction est financée par le comité caennais mais la mairie met la main au porte-monnaie et surveille l'exécution des travaux[23]. La nouvelle piste est inaugurée pour le prix de la ville de Caen le 12 mai 1935[23]. L'éclairage est aussi installé afin de permettre des courses nocturnes[25].

Après un match de football contre Saint-Étienne le 20 septembre 1936 sous une pluie battante[26], la municipalité de Caen décide de couvrir la tribune populaire appelée par la suite « les tôles »[7].

Le stade est régulièrement rafistolé, réaménagé et amélioré au fil du XXe siècle, au gré des résultats et de la demande. Au gré de l'histoire également : lors de l'occupation allemande, le stade est réquisitionné pour y placer des batteries de défense anti-aérienne ; les vestiaires servant de cantonnement pour les soldats[9]. À la libération, les vieilles tribunes de bois servent de combustible.

En 1955, on y réinstalle l'éclairage afin d'organiser des matchs en nocturne, « sources d'éventuelles bonnes recettes »[8]. le premier match de ce type est joué au mois d'avril[9]. Le système est amélioré et inauguré lors de la réception de Blois le 23 octobre 1970[27]. Un club-house est construit non loin des vestiaires en 1975. La pelouse est refaite au début de la saison 77-78, ce qui oblige le club à jouer ses premiers matchs à Bayeux[7].

Avec les bons résultats du Stade Malherbe au début des années 1980, la mairie est obligée d'améliorer l'enceinte pour les gros matchs. En 1984, avant le match de coupe de France contre Laval, les sièges des tribunes sont refaits et des praticables sont installés sur la piste[8]; le stade accueille alors 13 350 spectateurs. On installe aussi des praticables lors du match au sommet de deuxième division contre Niort le 8 novembre 1986[8].

A l'intersaison 1986, les tribunes dans les virages sont couvertes. Avec la promotion du Stade Malherbe en première division en 1988, 3 300 nouvelles places sont installées dans les virages (deux fois 1 300 places) et dans une nouvelle tribune près de la tribune principale, à l'emplacement de l'ancienne buvette[28]. Ces travaux, nécessaires pour la mise aux normes de sécurité exigées par la ligue de football, coûtent 2 600 000 francs. La nouvelle tribune démontable de 700 places est couverte en novembre 1989[29].

La tribune officielle située au-dessus des « tôles » est inaugurée le 3 février 1990 lors du match contre Cannes[30].

En novembre 2004, un des terrains d'entraînement est reconverti en terrain synthétique pour un coût de 600 000 euros[31].

Utilisation

Football

Le Club Malherbe caennais a obtenu de la société hippique de Basse-Normandie l'utilisation du terrain de Venoix. Dès la reprise du championnat de France de l'USFSA, le club y dispute son premier match contre l'AS Française le 10 mars 1912[32]. Il affronte l'US Le Mans le 23 mars 1912[33]. Le club organise une fête le 7 avril 1912 afin de récolter des fonds pour l'aviation militaire ; le club dispute un match contre une sélection du comté de Kent qui rapporte 130 francs[34]. Le Club Malherbe caennais y reprend l'entraînement le 15 septembre 1912[35].

Le club rival du Club sportif caennais joue son premier match le 1er novembre 1912 contre le Gallia Club Paris[36].

À partir du mois d'octobre 1913, la section football du Stade Malherbe caennais joue des matchs contre des équipes normandes : US Boithorel, USA Lisieux, SC Cherbourg, US Le Mans et l'AS Trouville-Deauville[8]. Puis le club joue des matchs du championnat de Basse-Normandie contre l'AS Trouville-Deauville, le SC Cherbourg, le SC Bernay et l'AS Honfleur. Il remporte ce championnat suite à un match contre l'AS Trouville-Deauville le 11 janvier 1914[8]. Après avoir remporté ce championnat, le SM Caen participe aux phases finales du championnat de France en rencontrant l'US Le Mans le 1er février 1914 puis le Stade quimpérois le 15 février. Le match suivant l'oppose à l'US Servannaise[37] (3-3), le 22 février 1914 devant 150 spectateurs[8]. Deux mois plus tard, le club y organise son tournoi international de Pâques les 12 et 13 avril grâce à une subvention de la municipalité[9]. Un premier match opposa deux équipes anglaises : la Polytechnic Club de Londres et les Ealing Old Boys[38] puis le lendemain le Stade Malherbe aux Ealing Old Boys[39].

Après la guerre, le SM Caen joue ses matchs de division d'honneur à Venoix.

En 1922, le SM Caen joue les 32e de finale de la coupe de France contre l'Olympique de Paris qui amène 2 500 spectateurs au stade venant de toute la Basse-Normandie[8]. C'est la première grosse affluence pour un match de football.

Lors d'un match entre le SM Caen et Stella Cherbourg en décembre 1928, les spectateurs sont mécontents de l'arbitrage trop favorable aux cherbourgeois[40]. Ils l'expriment si violemment que la ligue de Normandie est obligé de suspendre pour 15 jours le terrain de Venoix « à partir du 2 janvier 1929 » ; aucun match ni entraînement ne peut s'y dérouler[41].

Le premier match de football contre une équipe professionnelle se déroule le 27 novembre 1932 contre le FC Sète et se solde par un match nul (3-3) devant 5 000 spectateurs[8].

L'équipe du SMC dans le stade de Venoix en 1934

Le SMC obtient le statut professionnel en 1934 et joue donc en deuxième division. Le premier match professionnel se déroule le dimanche 26 août 1934 contre le FC Metz[42] et se solde par la victoire des locaux par un but à zéro. Lors du match contre le rival normand du Havre le 23 décembre 1934, l'affluence est estimée à 4 000 spectateurs[43]. Ces matchs contre les havrais apportent toujours une grosse affluence au stade : en mars 1937, il y a près de 2 500 spectateurs[44]. Le dernier match de l'aventure professionnelle se déroule le 29 mai 1938 contre le Stade de Reims dans un stade « presque plein »[45]. Cette saison là, le club a joué en moyenne devant 1 500 spectateurs[46].

L'équipe du SM Caen joue ensuite en division d'honneur à partir du mois de septembre 1938[47] jusqu'en mars 1939[48]. Au début de la drôle de guerre, les compétitions de football sont suspendues. Puis des matchs amicaux entre les équipes régionales se déroulent à Venoix : SMC - Union Sportive des Cheminots de Caen[49], SMC - CA Lisieux[50] et SMC - Société sportive de Potigny[51].

Au mois de mars 1940, des matchs de football sont aussi organisés afin de récolter des fonds au profit des œuvres de guerre : le 3 avec une journée sportive organisée conjointement par le SMC et les étudiants[52] et le 31 avec un match entre le SMC et une sélection étrangère[53]. Le Stade Malherbe réunit tous ceux qui désirent porter les couleurs rouges et bleues le 8 septembre 1940 pour un entraînement afin de composer son équipe[54]. Les compétitions sportives sont finalement autorisées et un critérium de Basse Normandie est mis en place par la ligue de Normandie de football à partir du mois de février 1940 ; le premier match se déroulant le 18 février entre le SMC et l'US Houlgate[55]. Ce critérium est joué jusqu'en 1943. Après le critérium de Basse Normandie, un championnat de France amateur se met en place à partir de la saison 1943-1944.

Le stade subit les conséquences des bombardements alliés durant la bataille de Caen et le terrain principal est inutilisable. Cela n'empêche pas qu'un premier match se déroule le 24 septembre 1944 entre le SM Caen et une sélection militaire[9]. Le 8 octobre c'est au tour d'une sélection de l'armée anglaise de fouler le terrain d'honneur pour un match contre le SMC[7]. Après la guerre, le SM Caen joue en division d'honneur de Normandie puis rejoint à partir de 1948, le nouveau championnat de France amateur[8]. Dans ce championnat que le SMC fréquente jusqu'en 1962, les matchs qui amènent le plus de spectateurs se déroulent contre l'US Quevilly[8]. En 1950/1951, ils sont 3 300, 4 200 en 1951/1952, 4 600 en 1953/1954, 5 000 en 1955/1956 et 6 023 en octobre 1959[7]. D'autres matchs attirent aussi les foules à Venoix, ce sont ceux de la coupe de France : le 8 janvier 1956, il y a 6 636 spectateurs pour le 32e de finale contre le Racing club de Paris[8].

Le premier match en nocturne se déroule le 29 avril 1955 entre le club autrichien de Wiener Sport-Club et Le Havre AC devant 7 000 spectateurs (4-3)[9].

Affluence 1966-1993
saison affluence moyenne
1966-1967 1 625
1967-1968 1 788
1969-1970 1 681
1970-1971 1 828
1971-1972 2 803
1972-1973 1 960
1973-1974 1 505
1974-1975 2 130
1975-1976 3 361
1976-1977 2 593
1977-1978 1 431
1978-1979 1 045
1979-1980 1 693
1980-1981 2 330
1981-1982 1 507
1982-1983 1 130
1983-1984 2 026
1984-1985 3 061
1985-1986 3 111
1986-1987 4 682
1987-1988 4 149
1988-1989 10 696
1989-1990 9 715
1990-1991 8 748
1991-1992 8 259
1992-1993 7 884

Entre 1962 et 1970, le Stade Malherbe évolue entre le CFA et la division d'honneur, les travées du stade sont plutôt clairsemées.

Avec la montée en deuxième division en 1970, les spectateurs reprennent le chemin de Venoix. Le Stade Malherbe est même repêché pour la saison 71/72 grâce à sa moyenne de spectateurs[8]. Le nombre de spectateurs augmente et lors de la réception de Sedan, 5 300 spectateurs garnissent les tribunes. Puis le club redescend en troisième division, ce qui permet de jouer des derbys contre l'US Normande. Ces matchs attirent la foule : 6 197 spectateurs en 1975[8]. Le stade de venoix accueille au début de l'année 1976 une rencontre de l'équipe de France olympique contre les Pays-Bas[56]. Mais le club peine à se stabiliser en championnat et le public le fait savoir : pour un match de championnat de deuxième division contre Nœux les mines, il n'y a que 369 spectateurs[8]. Seule la coupe de France en mars 1977 permet au stade de battre son record de spectateurs : 11 583[8].

Au début des années 1980, le club continue de naviguer entre la deuxième et la troisième division, l'affluence générale est faible (voir le tableau). Mais à partir de la saison 1983-1984, les spectateurs reviennent au stade suivrent les exploits des joueurs caennais. Le 18 février 1984, le SM Caen reçoit le Stade lavallois en 16e de finale de la coupe de France. Le stade bat un nouveau record d'affluence avec 13 350 spectateurs[8]. Les dirigeants caennais avaient prévu une telle affluence car les sièges des tribunes avaient été refaits et des praticables avaient été installés sur la piste[8]. Quelques mois après, lors du match de championnat contre le CA Lisieux, le stade fait de nouveau le plein avec 9 058 entrées payantes[57]. Lors de la saison suivante (1984/1985), c'est pour la venue du leader Guingamp que le stade se remplit avec 5 000 spectateurs[8]. La saison saison 1986-1987 entretient l'espoir de rejoindre l'élite du football. Le 8 novembre 1986, le SMC reçoit Niort le favori du championnat. Le club a senti l'engouement et fait installer des praticables sur la piste pour accueillir les 11 000 spectateurs, ce qui constitue le record d'affluence pour un match de championnat[8]. Ils sont encore 9 000 le 1er mai 1987 pour la réception de Mulhouse alors que l'équipe joue le haut du tableau. Pour son premier match de barrage d'accession contre Cannes le 30 mai 1987, il y a près de 7 000 spectateurs[8]. Lors de la saison 1987/1988, le SMC joue les premiers rôles en championnat, ce qui lui permet de rejouer les barrages. Pour le dernier match de barrage contre Niort, une tribune démontable est ajoutée derrière les buts côté virage Caen. Après cette victoire, le club accède pour la première fois à la première division.

Le 23 juillet 1988 se déroule le premier match en première division de l'histoire du stade contre le FC Nantes. L'histoire retiendra que le match se termine par une défaite (3-2). Cette première saison se déroule devant une affluence moyenne de 10 696 spectateurs. Le 11 novembre 1989 reste marqué dans la mémoire collective malherbiste. Le match contre l'Olympique de Marseille permet d'établir la plus forte affluence de l'histoire du stade : 15 160 entrées payantes sont comptabilisées ce soir-là ; soit 1 000 personnes de plus que le précédent record, datant du 19 mars 1989 contre l'AS Saint-Étienne. Si on y ajoute les ayants droit, on peut estimer l'affluence globale à environ 17 000 personnes lors de ce match[58]. Les conditions essentielles de sécurité n'ayant pas été respectées, la commission préfectorale de sécurité exige par la suite des aménagements des tribunes et la limitation de la capacité du stade à 11 500 places[9] suite notamment à la tragédie de Hillsborough.

Caen Saragosse en septembre 1992

En septembre 1992, le Real Saragosse vient à Venoix disputer le premier tour de la coupe d’Europe face au SM Caen, et y perd 3-2, à l’issue d’un match qui sera élu match de l’année 1992 par le magazine France Football.

Le dernier match en première division se déroule le 2 juin 1993 contre Montpellier devant seulement 7 391 spectateurs et se solde par une défaite sur le même score que le premier match en première division 5 ans plus tôt (3-2). Depuis, l'équipe première du SMC n'a joué qu'un seul match en compétition officielle sur le terrain de Venoix. C'était le 7 août 1999 contre l'ES Wasquehal devant 5 990 spectateurs car la pelouse du stade Michel d'Ornano était en réfection[2].

Depuis 1993, l'équipe réserve du Stade Malherbe joue ses matchs à Venoix. Depuis 2002, le trophée Jean Pingeon (qui rassemble les joueurs de moins de 13 ans) se déroule sur le complexe de Venoix[59].

Athlétisme

La section athlétisme du SM Caennais s'entraîne et joue ses compétitions sur le terrain de Venoix dès la fondation du club en 1913. Des épreuves de cross country s'y déroulent en février 1914 mais le SM Caennais est la seule équipe à y participer[60].

Les championnats d'athlétisme de Basse-Normandie se déroulent sur le terrain de Venoix dès le mois de juin 1914[61] avec des épreuves de course à pied, de saut en hauteur, de saut en longueur, de saut à la perche et de lancer de disque.

Les épreuves sont suspendues durant les premières années du premier conflit mondial. Il faut attendre le mois de février 1918 pour voir de nouveau des épreuves d'athlétisme avec la finale du championnat de l'académie de Caen entre le collège des Roches et le collège de Coutances[62]. Quelques semaines plus tard, un critérium de cross-country est organisé conjointement entre le Stade Malherbe et l'US Cabourg[63]. Le mois de février devient alors le mois du cross-country puisque la ligue de Normandie d'athlétisme y organise annuellement ses épreuves[64],[65],[66],[67]. Le championnat de Basse Normandie d'athlétisme est, quant à lui, organisé la première fois à Venoix en juin 1921[68]. La même année, un challenge de cross par relais appelé « challenge Héribel »[69] est mis en place au mois de décembre[70]. Il est reconduit chaque année[71].

À partir de 1923, les activités d'athlétisme sont déplacées vers le tout nouveau stade départemental dit « stade Hélitas »[72]. Il ne reste guère plus que le championnat de Basse Normandie de cross-country qui se déroule encore chaque début du mois de février jusqu'en 1939.

À partir de 1928, la section athlétisme du SM Caen organise une course de relais entre le stade de Venoix et la commune de Mondeville[73]. Puis en 1932, cette course est remplacée par un relais entre le site de la SMN et le stade[74]. Puis elle est supprimée en 1933 au profit du « circuit caennais », une course de 10 kilomètres dans les rues de Caen[75].

Rugby

La section rugby du Club sportif caennais débute sa saison d'hiver à partir du 10 novembre 1912 sur le terrain de Venoix qui se termine par le championnat de France le 16 mars 1913[76]. Il rencontre son homologue caennais le Club Malherbe caennais le 24 novembre 1912.

La section rugby du Stade Malherbe caennais s'entraîne dès octobre 1913 sur le terrain de Venoix[11]. A la sortie de la guerre, la section rugby joue en deuxième série. Elle joue au parc des sports de Venoix jusqu'en 1924, date à laquelle les matchs sont joués dans le nouveau stade départemental (stade Hélitas).

En février 2011, à l'occasion du Tournoi des six nations des moins de 20 ans, le stade est réaménagé pour accueillir l'évènement, notamment en rajoutant des places, sa capacité passant de 2 990 places à plus de 7 000 places, et en plaçant des poteaux de rugby à la place des filets de football[6].

Cyclisme

Venoix avec sa piste en 1925

À partir de la construction de la piste du vélodrome en août 1924, l'Étoile sportive caennaise (créée en 1906) utilise la piste du vélodrome. Les premières réunions cyclistes se déroulent à partir du mois de septembre 1924[77]. En mai 1925, la première course de vitesse est organisée[78]. L'arrivée de la course Paris-Caen se fait sur la piste de Venoix à partir de 1925[79] et jusqu'en 1945. Le Stade Malherbe organise de son côté des courses amateurs le 26 juillet 1925[21]. Généralement, la saison cycliste de l'enceinte se déroule entre avril (avec l'arrivée du Paris-Caen) et septembre de chaque année.

En 1926, le Vélo Club Caennais organise une course de 80 kilomètres avec départ et arrivée à Venoix[80] et aussi le grand tour de Caen[81]. Le 16 mai 1926, l'épreuve nationale des étoiles de France pour la Basse Normandie se déroule sur la piste de Venoix[82]. Le quotidien Ouest-Eclair organise pour sa part une course Rennes-Le Mans-Caen pour la première fois en août 1926[83]. Mais c'est en 1927 que le vélodrome obtient ses titres de noblesse avec l'accueil d'une étape du tour de France. C'est la première fois depuis 1910 que Caen y accueille les « routiers »[84]. Le 21 juin 1927, près de 10 000 personnes se pressent à Venoix[84]. Quelques mois plus tard, c'est le tour du Calvados qui se termine sur la piste[85]. La saison 1927 de cyclisme se termine par une réunion le 18 septembre[86].

Le tour de France fait de nouveau étape en 1929[87], 1930[88], 1932[89], 1933[90], 1934[91], 1935[23], 1936[92], 1937[93], 1938[94] et 1939[95]. Le 12 mai 1935, le nouveau vélodrome, avec sa piste en ciment, est inauguré par une réunion organisée par le Vélo Club caennais nouvellement créé[96]. Ce nouveau club prend en charge l'organisation des courses nocturnes et autres rassemblements sur la piste de Venoix[25]. À partir de 1937, se déroule au mois de juin le grand prix du conseil municipal qui rassemble des cyclistes professionnels et amateurs[97]. La même année, Ouest-Eclair organise son « circuit de l'ouest cycliste » qui fait étape à Caen[98]. On peut aussi noter l'utilisation du vélodrome pour la course des courriers normands à partir de 1937[99].

Étoile sportive caennaise organise aussi des courses régionales comme la Caen-Vire-Caen[100] ou la Caen-Flers-Caen[101].

Des championnats de poursuite se sont déroulés sur la piste de Venoix[9]. Après la Seconde Guerre mondiale, des arrivées du Tour de France ont lieu sur le vélodrome[102] en 1947, 1951, 1953, 1956, 1957, 1958, 1960, 1966, 1967, 1974, 1976, et 1978 puis des réunions d'après-tour[9].

Le vélodrome accueille en 1984 les championnats du monde juniors.

Le siège de l'Étoile sportive caennaise est toujours situé au stade de Venoix.

Autres

Le concours hippique de Caen est organisé sur les terrains de Venoix le 26 juillet 1914[103]. Mais la réunion tourne court car plusieurs officiers qui participaient aux épreuves sont rappelés dans leurs casernes[104] suite à la crise de juillet.

Durant le premier conflit mondial, l'armée organise des concours-épreuve d'étalon et de chevaux de selle afin de les recruter[105]. Ces concours se prolongent après la guerre sous l'égide de l'administration des haras[106].

À partir de la rentrée 1920, le Stade Malherbe propose des cours d'éducation physique pour les enfants et de la préparation athlétique pour les adolescents[107].

À partir de 1921, l'union nationale des combattants organise les fêtes de la Jeanne d'Arc qui ont été instaurées le 24 juin 1920 chaque deuxième dimanche de mai. Les célébrations débutent en ville et se terminent par un cortège se rendant à Venoix où des manifestations sportives sont données[108]. Mais ces célébrations prennent fin en 1923[109].

Le journal Ouest Eclair organise un meeting aérien au mois de juin 1921[110]. Son premier choix se porte sur le terrain de Venoix. Mais la préfecture estime qu'il n'est pas adéquat pour le départ et l'arrivée des avions. Le meeting a finalement lieu sur le terrain de Cormelles[111].

Le 4 décembre 1921, se déroule la première rencontre de hockey féminin entre le Stade Malherbe et le Stade Français[112].

Le 19 août 1923 a lieu la première réunion de boxe[113].

Le 30 juin 1929, le club motocycliste de Caen fait une démonstration de gymkhana sur le terrain de Venoix à l'occasion de l'arrivée du tour de France. Le 12 octobre 1930, des cosaques djiquites[114] font des démonstrations équestres sur le stade[115].


Environnement et accès

Terminus du tram à Venoix

Le stade est situé à l'extrémité est de la commune de Venoix qui est ensuite rattachée à Caen en 1952. Les premiers spectateurs s'y rendent par la ligne 3 (Courtonne - Venoix) du tramway de la Compagnie des tramways électriques de Caen. Le terminus de la ligne se situait à proximité du stade[116]. Les tramways sont supprimés en 1937 et ils sont remplacés par des autobus.

Jusqu'en 2001, il était accessible par les lignes 2 (arrêt parc des sports) et 16 (terminus stade de Venoix) du réseau CTAC. Il est actuellement accessible par les lignes 8 (arrêt Stade de Venoix) et 2 (arrêt parc des sports) du réseau Twisto.

L'entrée principale est située boulevard André Detolle. Le virage Venoix était auparavant accessible par le chemin des Brebeufs.

Anecdotes et citations

Louis Grégoire, ancien joueur et président fondateur de l'Amicale des Anciens de Malherbe, le décrit ainsi : « Ce stade, c'est une sorte de bricolage permanent, et c'est ce qui en a fait aujourd'hui le charme désuet. Les traces en sont encore visibles. Les pylônes d'éclairage ne sont pas disposés symétriquement. Il a fallu les renforcer pour l'arrivée en première division. Du côté des tôles, il doit rester encore quelques contre-marches faites de rails de chemin de fer[117]... »

Jean-Christophe Thouvenel, ancien footballeur professionnel bordelais : « A Venoix, tout est réuni pour que l'adversaire ait la pression. Plus que le public, c'est le stade lui-même qui est responsable de cette ambiance surchauffée. Il est petit, à plat, en forme de cuvette, permettant une résonance extraordinaire. Il n'y a qu'ici que le joueur sent le public aussi proche[118] ». La pelouse était considérée alors comme plus petite, et notamment plus étroite, que les autres pelouses de Division 1.

Lors du match SMC contre Guingamp en championnat de deuxième division le 1er septembre 1984, une alerte à la bombe au stade retarde le début de la première mi-temps[8].


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Annexes

Références

  1. Mise à disposition du stade de Venoix au Stade Malherbe sur caen.fr, mairie de Caen, 8 juin 2010
  2. a et b Stade Michel d'Ornano sur smcaen.fr, SM Caen
  3. a et b Ouest Éclair - édition de Caen, 17 mai 1925
  4. Infrastructure du Stade Malherbe de Caen, SM Caen
  5. Photos et descriptif du stade de Venoix sur france.stade.free.fr, france-stade.com
  6. a et b Venoix pour le tournoi des 6 nations -20 ans sur basse-normandie.france3.fr, France 3 Basse Normandie
  7. a, b, c, d, e et f M. Le Néel, Les plus belles pages du Stade Malherbe Caen, 1913-1993 : 80 ans de passions, 1994
  8. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o, p, q, r, s, t, u, v, w, x et y A. Douville, D. Fleutot, J. Guesdon, Malherbe d'hier et d'aujourd'hui : 75 ans de football au SM Caen, 1988, (ISBN 2-9502904-0-X)
  9. a, b, c, d, e, f, g, h et i Ouest France, 4 juin 1993, supplément les 80 ans du SM Caen
  10. Ouest Éclair - édition de Caen, 28 septembre 1913
  11. a et b Ouest Éclair - édition de Caen, 4 octobre 1913
  12. Ouest Éclair - édition de Caen, 23 novembre 1913
  13. Ouest Éclair - édition de Caen, 29 septembre 1918
  14. Ouest Éclair - édition de Caen, 26 février 1934
  15. Ouest Éclair - édition de Caen, 2 mars 1934
  16. Ouest Éclair - édition de Caen, 19 juin 1914
  17. Ouest Éclair - édition de Caen, 11 juillet 1914
  18. Ouest Éclair - édition de Caen, 3 août 1919
  19. Ouest Éclair - édition de Caen, 29 mai 1920
  20. a et b Ouest Éclair - édition de Caen, 23 août 1924
  21. a et b Ouest Eclair, 22 juillet 1925
  22. Ouest Eclair, 27 février 1929
  23. a, b, c et d Ouest Éclair, 13 mai 1935
  24. Ouest Éclair - édition de Caen, 24 février 1935
  25. a et b Ouest Eclair, 19 juin 1935
  26. Ouest Éclair - édition de Caen, 21 septembre 1936
  27. Laurent Chabriac, « 1970/71 : retour au niveau national » sur lchab.pagesperso-orange.fr
  28. Ouest France, 21 juillet 1988
  29. Ouest-France, 7 novembre 1989
  30. Ouest-France, 5 février 1990
  31. Allez Caen n°218, novembre 2004
  32. Ouest Éclair - édition de Caen, 10 mars 1912
  33. Ouest Éclair - édition de Caen, 24 mars 1912
  34. Ouest Éclair, 7 avril 1912
  35. Ouest Éclair - édition de Caen, 10 septembre 1912
  36. Ouest Éclair - édition de Caen, 4 novembre 1912
  37. Ouest Éclair - édition de Caen, 21 février 1921
  38. Ouest Éclair, 11 avril 1914
  39. Ouest Éclair - édition de Caen, 14 avril 1914
  40. Ouest Éclair - édition de Caen, 17 décembre 1928
  41. Ouest Éclair - édition de Caen, 24 décembre 1928
  42. Ouest Éclair - édition de Caen, 25 août 1934
  43. Ouest Éclair - édition de Caen, 25 décembre 1934
  44. Ouest Éclair - édition de Caen, 15 mars 1937
  45. Ouest Éclair - édition de Caen, 30 mai 1938
  46. Ouest Éclair - édition de Caen, 14 juillet 1938
  47. Ouest Éclair - édition de Caen, 25 septembre 1938
  48. Ouest Éclair - édition de Caen, 26 mars 1939
  49. Ouest Éclair - édition de Caen, 29 octobre 1939
  50. Ouest Éclair - édition de Caen, 3 décembre 1939
  51. Ouest Éclair - édition de Caen, 17 décembre 1939
  52. Ouest Éclair - édition de Caen, 1 mars 1940
  53. Ouest Éclair - édition de Caen, 29 mars 1940
  54. Ouest Eclair, 8 septembre 1940
  55. Ouest Éclair - édition de Caen, 17 février 1940
  56. Laurent Chabriac, « saison 75/76 du SMC » sur lchab.pagesperso-orange.fr
  57. Ouest France, 7 mai 1984
  58. Ouest-France, 13 novembre 1989
  59. le dixième anniversaire du trophée Jean Pingeon sur smcaen.fr, SM Caen, 13 mai 2011
  60. Ouest Éclair - édition de Caen, 13 février 1914
  61. Ouest Éclair - édition de Caen, 10 juin 1914
  62. Ouest Éclair - édition de Caen, 11 février 1918
  63. Ouest Éclair - édition de Caen, 24 février 1918
  64. Ouest Éclair - édition de Caen, 14 février 1920
  65. Ouest Éclair - édition de Caen, 2 février 1923
  66. Ouest Éclair - édition de Caenr, 13 février 1925
  67. Ouest Éclair - édition de Caen, 21 janvier 1928
  68. Ouest Eclair, 17 juin 1921
  69. du nom des propriétaires des galeries Lafayette
  70. 16 décembre 1921
  71. Ouest Éclair - édition de Caen, 27 janvier 1927
  72. Ouest Éclair - édition de Caen, 10 juillet 1923
  73. Ouest Éclair - édition de Caen, 25 février 1928
  74. Ouest Éclair - édition de Caen, 11 mars 1932
  75. Ouest Éclair - édition de Caen, 2 mars 1933
  76. Ouest Éclair - édition de Caen, 31 octobre 1912
  77. Ouest Éclair - édition de Caen, 7 septembre 1924
  78. Ouest Éclair - édition de Caen, 3 mai 1925
  79. Ouest Éclair - édition de Caen, 23 mai 1925
  80. Ouest Éclair - édition de Caen, 7 mai 1926
  81. Ouest Éclair - édition de Caen, 27 juin 1926
  82. Ouest Éclair - édition de Caen, 13 mai 1926
  83. Ouest Éclair - édition de Caen, 27 juillet 1926
  84. a et b Ouest Éclair - édition de Caen, 22 juin 1927
  85. Ouest Éclair - édition de Caen, 20 août 1927
  86. Ouest Éclair - édition de Caen, 18 septembre 1927
  87. Ouest Éclair - édition de Caen, 8 juin 1929
  88. Ouest Éclair - édition de Caen, 25 juin 1930
  89. Ouest Éclair - édition de Caen, 7 juillet 1932
  90. Ouest Eclair, 23 juillet 1933
  91. Ouest Eclair, 26 juillet 1934
  92. Ouest Éclair - édition de Caen, 31 juillet 1936
  93. Ouest Éclair - édition de Caen, 20 juillet 1937
  94. Ouest Éclair - édition de Caen, 5 juillet 1938
  95. Ouest Éclair - édition de Caen, 2 juillet 1939
  96. Ouest Éclair - édition de Caen, 12 mai 1935
  97. Ouest Éclair - édition de Caen, 9 juin 1937
  98. Ouest Éclair - édition de Caen, 9 juillet 1937
  99. Ouest Éclair - édition de Caen, 1 juillet 1937
  100. Ouest Éclair - édition de Caen, 2 septembre 1927
  101. Ouest Éclair - édition de Caen, 3 août 1941
  102. Caen dans le Tour de France depuis 1947 sur ledicodutour.perso.sfr.fr
  103. Ouest Éclair - édition de Caen, 27 juillet 1914
  104. Ouest Éclair - édition de Caen, 28 juillet 1914
  105. Ouest Éclair - édition de Caen, 16 septembre 1915
  106. Ouest Éclair - édition de Caen, 16 mai 1919
  107. Ouest Éclair - édition de Caen, 24 novembre 1920
  108. Ouest Éclair - édition de Caen, 30 avril 1921
  109. Ouest Éclair - édition de Caen, 30 avril 1923
  110. Ouest Éclair - édition de Caen, 26 mai 1921
  111. Ouest Éclair - édition de Caen, 7 juin 1921
  112. Ouest Éclair - édition de Caen, 3 décembre 1921
  113. Ouest Éclair - édition de Caen, 19 août 1923
  114. Les cosaques diguites sur cosaques.com
  115. Ouest Éclair - édition de Caen, 12 octobre 1930
  116. Ouest Éclair - édition de Caen, 30 novembre 1912
  117. Magazine Allez Caen N°59, juin 1993
  118. Ouest France, 27 juillet 1990

Notes

  1. elle est dissoute en octobre 1922 (Ouest Éclair -édition de Caen, 14 octobre 1922)

Articles connexes


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