Sport

Sport
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Le sport est un ensemble d'exercices, le plus souvent physiques, se pratiquant sous forme de jeux individuels ou collectifs pouvant donner lieu à des compétitions.

Le sport est un phénomène quasi universel dans le temps et dans l'espace humain. La Grèce antique, la Rome antique, Byzance, l'Occident médiéval puis moderne, mais aussi l'Amérique précolombienne ou l'Asie, sont tous marqués par l'importance du sport. Certaines périodes sont surtout marquées par des interdits.

100 et 110 mètres haies
Rugby au Stade de France

Sommaire

Définitions

Discobole grec - IIe siècle après J.-C.
Jeu de paume à Paris au XVIIe siècle

Le terme de « sport » a pour racine le mot de vieux français desport qui signifie « divertissement, plaisir physique ou de l'esprit »[1]. En traversant la Manche, desport se mue en « sport » et évacue de son champ la notion générale de loisirs pour se concentrer sur les seules activités physiques. La langue allemande admet le terme « sport » et sa définition anglaise en 1831 ; la France en fait usage pour la première fois dès 1828[2]. Le sport, contrairement au terme desport, exclut les jeux de société ou jeux de l'esprit qui faisaient la joie d'un Gargantua[3]. La frontière entre jeux et sports n'est pourtant pas très claire. La Fédération française des échecs fondée en 1921 reçoit ainsi un agrément sportif du Ministère de la jeunesse et des sports en 2000, mais uniquement parce qu'elle était une fédération « associée » au CNOSF[4]. Certaines pratiques traditionnelles posent également problème : sport ou jeu ? La question reste encore ouverte.

Le sport moderne se définit par quatre éléments indispensables :

  • La mise en œuvre d'une ou plusieurs qualités physiques : activités d'endurance, de résistance, de force, de coordination, d'adresse, de souplesse, etc.
  • Une activité institutionnalisée, ses règles tendent à être identiques pour l'ensemble de la planète
  • Une pratique majoritairement orientée vers la compétition
  • Une pratique fédérée (sous la tutelle d'une fédération)

Ces piliers qui mettent surtout en avant l'organisation des différentes disciplines sportives n'excluent nullement les pratiques comme le sport-loisir, le sport-aventure, le sport-santé, le sport scolaire ou l' éducation physique et sportive. Si la compétition est prédominante, il existe toutefois d'autres formes de pratique mettant plutôt en avant le plaisir, la santé, l'éducation ou l'épanouissement[5].

Histoire

Article détaillé : Histoire du sport.

Débat historiographique

La question de l'histoire du sport bute sur un débat qui oppose deux thèses.

Pour un courant de pensée, le sport est un phénomène universel, qui a toujours existé et partout sous des formes très diverses. Ce serait un « invariant culturel » (selon les termes de Frédéric Baillette, enseignant et directeur de la revue Quasimodo). Cette thèse est notamment soutenue en 1991 par le médecin français Jean-Paul Escande (Les avatars du sport moderne, in Ardoino, Brohm, Anthropologie du sport, Perspectives critiques, 1991)[6]. Cette thèse est implicitement soutenue par ceux qui parlent de « sport antique », de « sport médiéval », etc. Le médiéviste américain Charles Homer Haskins est le premier historien à utiliser le terme de « sport » dans le cadre d'une étude portant sur le Moyen Âge dans son livre The Latin Litterature of Sport (1927). Au début du XXIe siècle, Wolfgang Decker (Institut d'Histoire du Sport de l'École Supérieure du Sport de Cologne) et Jean-Paul Thuillier (directeur du Département des Sciences de l'Antiquité à l'École normale supérieure) estiment que : « contrairement à ce que l'on estime souvent, le sport n'est pas né à Olympie, pas plus qu'il ne s'est éteint dans l'Attique ou le Péloponnèse. L'Égypte nous offre de nombreuses scènes sportives, entre autres de lutte, dès le 3e millénaire avant notre ère, et les Romains, héritiers des Étrusques sur bien des points et en particulier dans ce domaine, ont peut-être créé le sport moderne, avec ses spectacles de masse, ses clubs puissants et ses enjeux financiers colossaux[7]. »

Pour un autre courant de pensée, le sport est un phénomène apparu à un moment précis de l'histoire et dans un contexte particulier : au sein de l'élite sociale de l'Angleterre industrielle du XIXe siècle. Cette thèse est notamment développée en 1921 par l'écrivain allemand Heinz Risse (Soziologie des Sports, Berlin, 1921 et Sociologie du sport, Presses universitaires de Rennes, 1991) qui estime qu'« il est erroné de regarder le passé avec nos modes de pensée actuels et d'imaginer que les pratiques qui ressemblent à celles que nous connaissons peuvent se rapporter à cette appellation "sport" »[6]. Cette thèse est notamment soutenue par l'historien français Roger Chartier et par les sociologues Norbert Elias[8],[6] et Pierre Bourdieu[9],[10]. En 2000, l'historien du sport Philippe Lyotard (université de Montpellier) juge qu'« il y a une coupure très nette entre le sport moderne et le sport antique : c’est la notion de record (et donc de performance). Le record et la performance expriment une vision du monde qui est profondément différente entre les Grecs et les modernes. La culture du corps est différente. Pour les Grecs, cette culture est rituelle, culturelle, d’inspiration religieuse, pour les modernes, le corps est une machine de rendement[11]. »

À travers l'exemple des joutes au XVe siècle en France et en Espagne, Sébastien Nadot avance dans sa thèse intitulée Joutes emprises et pas d'armes en Castille, Bourgogne et France, 1428-1470 (soutenue à l'EHESS en 2009) que l'on peut effectivement parler de sport au Moyen Âge et que la plupart des historiens confondent la notion de naissance avec celle de démocratisation du sport quand ils évoquent son apparition seulement à partir du XVIIIe siècle[12]. Mais une autre façon de résoudre la question est de forger la notion de « sport moderne » pour distinguer ce phénomène d'autres pratiques historiquement attestées. Dans une étude, une équipe de l'UFR-Stap de l'université de Bourgogne estime ainsi en 2004 que « Le sport moderne, (..) renvoie à l’idéologie de Coubertin, caractérisée par la compétition, la performance, l’entraînement dans des structures institutionnelles (fédérales et scolaires) afin de lutter contre l’oisiveté et les risques de dégénérescence psychologique et physiologique de l’homme »[13]. Cette notion de « sport moderne » est exposée par l'historien américain Allen Guttmann dans From Ritual To Record, The Nature of Modern Sports (1978). Auteur notamment de Sports: The First Five Millennia, Guttmann ne renonce pas à l'emploi du mot « sport » de l'Antiquité à nos jours.

Histoire

Selon l'interprétation large de la notion, le sport est un phénomène universel dans le temps et dans l'espace humain, et, pour reprendre une maxime byzantine, « les peuples sans sport sont des peuples tristes »[réf. nécessaire]. Nombre de phénomènes qui paraissent récents, accompagnent en fait l'histoire du sport depuis l'origine : du professionnalisme au dopage, des supporters aux problèmes d'arbitrage.

La Grèce, Rome, Byzance, l'Occident médiéval puis moderne, mais aussi l'Amérique précolombienne ou l'Asie, sont tous marqués par l'importance du sport. Certaines périodes sont surtout marquées par des interdits concernant le sport, comme c'est le cas en Grande-Bretagne du Moyen Âge à l'époque Moderne. Interrogée sur la question, la Justice anglaise tranche ainsi en 1748 que le cricket n’est pas un jeu illégal[14]. Ce sport, comme tous les autres, figurait en effet sur des édits royaux d'interdiction régulièrement publiés par les monarques britanniques du XIe au XVe siècle. En 1477, la pratique d'un « jeu interdit » est ainsi passible de trois ans de prison[15]. Malgré l'interdit, la pratique perdure, nécessitant un rappel quasi permanent à la règle.

Le sport est l'une des pierres d'angle de l'éducation humaniste du XVIe siècle. Les Anciens mettaient déjà sur le même plan éducation physique et intellectuelle. Pythagore était un brillant philosophe qui fut également champion de lutte puis entraîneur du grand champion Milon de Crotone. La Renaissance redécouvre les vertus éducatives du sport et, de Montaigne à Rabelais en passant par Girolamo Mercuriale, tous les auteurs à la base du mouvement humaniste intègrent le sport dans l'éducation (relire par exemple Gargantua).

Chaque époque a eu son "sport-roi". L'Antiquité fut ainsi l'âge d'or de la course de chars. Pendant plus d'un millénaire, les auriges, cochers des chars de course, étaient des "stars" adulées par les foules dans tout l'Empire romain. Le tournoi, qui consiste à livrer une véritable bataille de chevaliers, mais « sans haine », fut l'activité à la mode en Occident entre le XIe et le XIIIe siècle. Attention à ne pas confondre le tournoi et la joute équestre, version très allégée du tournoi. La violence du Tournoi cause sa perte, d'autant que le jeu de paume s'impose dès le XIIIe siècle et jusqu'au XVIIe siècle comme le sport roi en Occident. Ce jeu de raquettes embrase Paris, la France puis le reste du monde occidental. Le XVIIIe siècle voit le déclin du jeu de paume et l'arrivée, ou plutôt le retour, des courses hippiques qui s'imposent comme le sport roi des XVIIIe et XIXe siècles. La succession des courses hippiques fut âprement disputée car le nombre des sports structurés augmente spectaculairement dès la fin du XIXe siècle. Le football devient ensuite et reste encore aujourd'hui (2010) l'incontestable sport "numéro un" sur la planète.

Au-delà de ce tableau général coexistent des nuances régionales parfois très marquées. Ainsi, le football tient une place secondaire dans les pays de l'ancien empire britannique. En revanche, il cultive les autres sports que soutenait jadis la bonne société anglaise, du tennis au hockey sur gazon en passant par le rugby et le cricket. Le cricket a ainsi le statut national dans des pays comme l'Inde ou le Pakistan. De même, l'Amérique du Nord a donné naissance à plusieurs sports, le hockey sur glace et le basket-ball au Canada, le baseball et le football américain aux États-Unis, parvenant ainsi à échapper à la vague du football (appelé « soccer » en Amérique du Nord). En France, le sport roi de la fin du XIXe siècle est le cyclisme qui garde la palme jusqu'au triomphe du football, entre les deux guerres mondiales. Le rugby n'est pas parvenu à mettre fin à la domination de ces deux sports, freiné par une implantation trop régionale.

La puissance du mouvement sportif est aujourd'hui considérable. Une fédération internationale comme la FIFA a la capacité de modifier les règlements et d'exiger sa mise en application à la planète entière. Certains ont donc pu estimer que le sport proposerait ainsi un premier modèle de mondialisation réelle[réf. nécessaire].

À l'inverse de cette structure centralisée, notons l'existence d'un mouvement sportif plus indépendant, notamment aux États-Unis. La NBA a des règles particulières distinctes de celles de la Fédération internationale de basket-ball. Sauf pour les Jeux olympiques pour lesquels c'est la FIBA qui est chargée des épreuves. Le baseball américain illustre encore plus fortement cette décentralisation : les deux ligues qui s'affrontent pour le trophée des World Series - Ligue américaine et Ligue nationale - ne suivent pas les mêmes règles du jeu.

Typologie : les disciplines sportives

Classification ordinaire

Voici une liste des sports les plus connus, classés par catégories ordinaires. D'autres sports pourraient compléter cette liste. Certains sports peuvent appartenir à plusieurs catégories.

La plupart de ces sports ont leur équivalent pour les personnes handicapées (voir : Handisport).

Athlétisme

Sports collectifs

Gymnastique

Épreuves combinées

Sports mécaniques

Sports de raquette

Sports avec animaux

Sports anciens

Cyclisme

Arts martiaux

Sports de combat

Sports de glace

Sports de force

Sports de plein air et de nature

Sports aériens

Sports de cible

Sports hybrides

Sports nautiques

Sports de glisse

Autres sports

Classification en référence aux Jeux olympiques

Article détaillé : Sports olympiques.

Les Jeux olympiques sont une compétition internationale qui regroupe une sélection de disciplines sportives. Ainsi, il est possible de classer les sports entre ceux qui sont inscrits aux Jeux olympiques, dits « Sports Olympiques » et ceux qui le sont pas. Ceux qui sont « Sports olympiques » peuvent l'être pour les jeux olympiques d'été ou d'hiver. Parmi ceux qui ne le sont pas, certains sont néanmoins reconnus par le Comité international olympique (CIO).

Le tableau ci-dessous présente par ordre alphabétique les sports olympiques et les sports non olympiques reconnus par le CIO.

Liste des sports
Sports olympiques d'été Athlétisme, aviron, badminton, baseball, basket-ball, BMX, boxe anglaise, canoë-kayak, cyclisme, sports équestres, escrime, football, golf, gymnastique, haltérophilie, handball, hockey sur gazon, judo, lutte, natation, pentathlon moderne, rugby à sept, softball, taekwondo, tennis, tennis de table, tir, tir à l'arc, triathlon, voile, volley-ball.
Sports olympiques d'hiver Biathlon, bobsleigh, curling, hockey sur glace, luge, patinage, skeleton et ski.
Sports non olympiques « reconnus » par le CIO[16] Sport aérien, bandy, billard, sports boules, bridge, course d'orientation, cricket, danse sportive, échecs, escalade, karaté, korfball, motocyclisme, motonautisme, netball, pelote basque, plongée, polo, racquetball, roller, rugby à XV, sauvetage aquatique, ski nautique, squash, sumo, surf, wushu, course de traineaux de chiens des neiges.

Nombre de fédérations ne sollicitent pas la reconnaissance du CIO (sport automobile, notamment) tandis que d'autres sont en phase de reconnaissance par le CIO (football américain, par exemple).

Physiologie et Santé

La pratique équilibrée d'un sport aide à se maintenir en bonne santé physique et mentale. À l'inverse, l'excès dans un sens, l'absence totale d'exercice physique, et celui dans l'autre, le surmenage sportif, sont mauvais pour la santé.

Entraînement, compétition, récupération

La pratique d'un sport se décompose en trois types d'activités : l'entraînement sportif, la compétition et la récupération.

L'entraînement a pour objectif de former et d'entraîner le pratiquant pour que ses performances augmentent. Pour être bénéfique, l'entraînement doit être réparti sur une succession de séances régulières, progressives et complémentaires les unes aux autres.

La compétition a pour objectif de mesurer les sportifs entre eux et de récompenser les meilleurs. Pour de nombreux sportifs, la compétition est le moment le plus fort et le plus agréable de la pratique du sport.

Enfin, la pratique d'un sport comprend des phases de récupération et de détente. L'objectif de ces séances est de laisser au corps de l'athlète le temps et le repos nécessaire pour qu'il se remette en état de produire les meilleurs efforts.

Compétences des sportifs

Chaque discipline fait appel à des compétences sportives particulières.

L'équilibre, la force, la motricité, la vitesse, l'endurance, la concentration, le réflexe, la dextérité sont les compétences les plus connues. Certaines disciplines font plutôt appel à une seule compétence alors que d'autres font appel à un éventail de plusieurs compétences. Hormis les compétences sportives, il existe des facteurs physiques déterminants de la performance sportive, ces facteurs sont la force, la vitesse, l'endurance, la souplesse et la coordination des unités motrices (intra et intermusculaire+proprioception).

Le succès dans une discipline dépend de la capacité du sportif à exécuter un geste précis. Certaines disciplines consistent à exécuter le geste le plus précis possible en disposant de tout le temps nécessaire à la préparation du geste. Le tir à l'arc est un exemple de ce type de disciplines. D'autres disciplines laissent peu de temps de préparation et le sportif doit ici exécuter son geste de manière spontanée. Le karaté est exemple de ce type de disciplines.

Bienfaits physiologiques et psychologiques

La pratique d'un sport fait travailler le système cardio-respiratoire et différents muscles. Elle permet de brûler des calories et donc de prévenir de l'obésité (prévention de l'obésité). Elle incite à avoir une alimentation correcte (Alimentation du Sportif). Elle facilite l'évacuation de la tension nerveuse accumulée dans la journée (stress). Elle permet la découverte du corps et de ses limites. Elle facilite l'acquisition du sens de l'équilibre, soit dans des situations prévues (exercices de gymnastique), soit dans des situations imprévues (jeux de ballon, sports de combat). Il permet aussi au pratiquant de construire une méthodologie du travail, réutilisable pour d'autres disciplines. Il est recommandé de pratiquer un sport d’intensité moyenne ou, plus simplement, d’exercer une activité physique pendant un temps allant de 50 min à 1h30 si l'on veut avoir un effet sur le maintien ou l'abaissement de son poids, au moins trois fois/semaine[17] La marche est l'activité la plus pratiquée par un très grand nombre d'adultes et de personnes âgées.

Risques physiques et prévention

La pratique du sport présente des risques. Le sportif peut se blesser en faisant un faux mouvement, en chutant (entorse, élongation musculaire, claquage, fracture osseuse, traumatisme crânien) ou en recevant un coup. Il peut être victime d'un accident cardiovasculaire (du type infarctus du myocarde).

Certains sports présentent des risques réels d'accidents corporels graves, tels que le traumatisme crânien ou la noyade, et leur pratique n'est autorisée qu'avec un équipement adapté, tels que : gilet de sauvetage pour le canoë, casque pour la descente en VTT, harnachement complet pour le gardien de hockey sur glace. Certains sports dits « extrêmes » présentent même de tels risques d'accidents mortels que leur pratique en est interdite.

L'activité sportive intensive est source de blessures graves qui peuvent contraindre le sportif à s'arrêter et qui peuvent laisser des séquelles. La pratique d'un sport doit être adaptée à l'âge du pratiquant et à son état de fatigue. Une personne peut être marquée à vie par une activité sportive trop intense dans son enfance. Un sportif peut être obligé d'arrêter la pratique de son sport suite à des séances d'entraînement ou à des compétitions trop dures et trop fréquentes. La Gymnastique Artistique est l'exemple d'une discipline où de jeunes sportifs sont soumis à des exercices dangereux pour leur santé.

La meilleure prévention contre les accidents consiste à pratiquer un sport dans les règles de l'art qui lui sont applicables : apprentissage des gestes techniques, apprentissage des règles de bonne pratique et de sécurité, entraînement régulier, échauffement préalable aux exercices violents, port des protections recommandées, alimentation adaptée avant, pendant et après l'effort, récupération entre les séances d'entraînement et entre les compétitions, respect des interdictions liées aux conditions météorologiques, pratique en groupe, etc. Des pratiques sportives de compensation sont largement recommandées dans le concept d'ergomotricité initié sur les lieux de travail pour lutter contre les accidents du travail. La visite médicale annuelle en début de saison permet d'obtenir l'avis d'un spécialiste sur la capacité d'un individu à pratiquer un sport. Le refus de poursuivre un effort qui semble trop difficile à supporter est un geste de sauvegarde de sa santé. Tels sont les principaux moyens de prévention des accidents.

Le dopage

Article détaillé : Dopage (sport).
Spectateurs du Tour dénonçant le dopage

Le dopage est un des risques pour la santé du sportif. Ce problème n'est toutefois pas spécifique au sportif.

Le dopage consiste à utiliser des produits qui augmentent la performance par différents moyens tels que l'augmentation de la masse musculaire ou la résistance à la douleur. L'EPO est un exemple de produits dopants.

Le dopage est une pratique de certains sportifs professionnels de haut niveau mais également de certains sportifs amateurs. Le dopage est efficace : il permet en général à ceux qui se dopent d'obtenir des performances supérieures à ce qu'elles seraient sans dopage. Le dopage est illicite : le sportif convaincu de dopage est sanctionné. Le dopage est dangereux pour la santé du sportif : certains décès de sportifs pourraient être la conséquence d'un dopage.

La lutte et la prévention anti-dopage existent. Elles concernent tout le monde et, au tout premier plan, les sportifs, leur entourage professionnel et les organisateurs de compétitions. Les contrôles anti-dopage permettent de déterminer si le sportif a ou n'a pas été dopé pour obtenir son résultat dans la compétition. La déchéance d'un titre et l'exclusion à vie de toute compétition sont des exemples de sanctions.

Les sports où les cas de dopages sont les plus connus du grand public sont le cyclisme, l'athlétisme, la natation et l'haltérophilie.

Un numéro de la revue International Journal Of Sport Science and Physical Education[18] fait le point sur le problème du dopage dans le sport. On y voit notamment le fait que les médecins du sport sont largement impliqués dans ce problème notamment dans les pays anglo-saxons. On voit également que la loi existante n'est pas adaptée au problème puisqu'en général les seuls punis sont les athlètes ou coureurs alors que la plupart du temps c'est un système complexe et que tout l'entourage est impliqué voire dans certains cas (Tour de France cycliste) il s'agit pratiquement d'une tradition liée à l'activité qui donne lieu à un véritable rituel initiatique (lié aux pratiques dopantes) pour les participants. Des articles sont également parus sur le sujet dans la Ethique publique (Canada) et dans la Revista brasileira de ciencas do esporto (Brésil). Le dopage y est analysé notamment par Eric Perera comme associé à la pollution du corps, aux notions de pur et d'impur. Les travaux de l'anthropologue Mary Douglas (Purity and Danger. An analysis of the concept of pollution and taboo, 1965) servent de références pour mieux comprendre ce problème.

Institutions

Amateurs et professionnels

Le sport se pratique durant le parcours scolaire, au travers de multiples APS, au sein d'un club soit hors de tout club. Les clubs sont affiliés à des fédérations. Les clubs organisent les entraînements et mettent leurs moyens à la disposition des compétitions. Les fédérations organisent les compétitions et édictent les règlements.

La grande majorité des sportifs est composée de sportifs amateurs, c'est-à-dire d'hommes et de femmes qui pratiquent leur activité sans recevoir aucun salaire en retour. L'amateurisme possède son revers avec un accès limité aux classes populaires. pour certaines activités et l'amateurisme marron, c'est-à-dire la rémunération occulte ou la fourniture d'emplois de complaisance à des sportifs officiellement amateurs.

Certains sportifs perçoivent un salaire en retour de leur activité. Ces sportifs sont dits « professionnels ». La plupart d'entre eux sont sous contrat avec un club. Le football en Europe et le basket-ball aux États-Unis d'Amérique sont deux exemples connus de sports pratiqués par des professionnels. Depuis le début des années 1990 et la professionnalisation des Jeux olympiques, longtemps bastion du sport amateur, le phénomène du professionnalisme sportif touche presque l'ensemble des disciplines.

Organisations et fédérations

La puissance du mouvement sportif est aujourd'hui considérable. Une fédération internationale comme la FIFA a la capacité de modifier les règlements et d'exiger la mise en application à la planète entière à compter d'une date précise. Et nul besoin à la FIFA de rappeler à l'ordre Pierre, Paul ou Jacques, car tout le monde suit le même règlement. Le sport propose ainsi un premier modèle de mondialisation réelle.

À l'inverse de cette structure centralisée à la romaine, notons l'existence d'un mouvement sportif plus indépendant, notamment aux États-Unis. La NBA a des règles particulières et pas question pour elle de se mettre sous la coupe de la Fédération internationale de basket-ball. Sauf pour les Jeux olympiques, évidemment, car c'est la FIBA qui est chargée des épreuves. Les joueurs NBA doivent alors jouer selon les règles communes au reste du monde. Le baseball américain est encore plus caricatural sur ce point, avec les deux ligues qui s'affrontent pour le trophée des World Series : American et National n'ont pas les mêmes règles du jeu !

Grands événements sportifs

Voici une liste des principaux grands évènements sportifs. Cette liste n'est pas exhaustive.

Événements internationaux

Drapeau de France France

Drapeau de Monaco Monaco

Drapeau du Canada Canada

Drapeau de Belgique Belgique

Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni

Drapeau d'Allemagne Allemagne

Drapeau d'Espagne Espagne

Drapeau d'Italie Italie

Drapeau des États-Unis États-Unis

Drapeau d'Australie Australie

Médiatisation

Les compétitions sportives sont des formes de spectacles, mais leur scénario n'est pas écrit d'avance. Pendant l'Antiquité, la sculpture ou la poésie furent de bons vecteurs de médiatisation du sport. Avec l'arrivée des médias modernes avec dans l'ordre chronologique la presse écrite, la radio, la télévision puis internet, le sport dispose de puissants supports médiatiques. Ainsi, il existe depuis 1977 des chaînes de télévisions sportives dont l'objet sont la diffusion d'épreuves et d'informations sportives. Certaines sont généralistes et se consacrent à divers sports tandis que d'autres se spécialisent dans une discipline. Parmi les titres de la presse écrite sportive on citera L'Équipe en France, Sports Illustrated aux États-Unis ou La Gazzetta dello Sport en Italie, notamment. Dans certains sports, la médiatisation d'acte antisportif majeur et violent sont souvent interrompus pour ne pas inciter les téléspectateurs à la violence.

Économie du sport

Article détaillé : Économie du sport.

Le sport possède une activité importante au niveau économique. Il a créé et fait vivre une forme de secteur hétérogène assemblant pèle-mêle des médias, des équipementiers, des franchises et autres clubs sportifs, des médecins, des avocats, des entraîneurs et conseillers en tous genres, des jardiniers et même des cabinets d'architecture spécialisés dans la conception de stades et autres arénas. Quelques sportifs professionnels tirent également leurs revenus du sport. Pour mémoire, on rappellera que le nombre des accréditations pour les médias est toujours largement supérieur à celui des accréditations d'athlètes lors des Jeux olympiques d'été : 15 000 contre 10 000.

Les industries et les commerces du bâtiment, du textile, de l'automobile, du spectacle, des médias et du tourisme travaillent pour le sport. Les contrats des sportifs professionnels, des parrainages publicitaires et des subventions publiques concernent des masses importantes d'argent. Les paris sportifs génèrent également d'importants revenus. Certains clubs sportifs sont des entreprises cotées en bourse. Équipements sportifs, droits de diffusion télévisuel et autres produits dérivés font tourner la machine économique. Ceci est valable dans de très nombreux pays, sur les cinq continents. La part du PIB consacré au sport est évidemment plus importante dans les pays les plus développés en raison des investissements lourds, notamment en matière de stades, mais aussi par la part importante accordée à ce type de dépenses par les ménages.

Hors bénévolat, le poids économique du sport dans l'économie française est évalué à 1,73 % du PIB, soit 27,4 milliards d'euros en 2003[19]. Les dépenses des ménages représentent plus de 50% de ces montants (14,2 milliards d'euros en 2003), contre 7,9 milliards d'euros pour les collectivités locales, 3,2 pour l'État, et 2,2 pour les entreprises. Parmi les dépenses sportives des ménages en 2003, 3,7 milliards sont consacrés aux vêtements de sport et chaussures, 2 aux biens durables, 2,7 aux autres biens et 5,8 aux services. Le Ministère de la jeunesse et des sports estime à 100 000 (58 % d'hommes pour 42 % de femmes) le nombre de salariés travaillant pour le secteur sportif en France pour quelque 20 000 employeurs.

Cette économie est tirée par les engagements des sportifs professionnels, tels que les grandes compétitions internationales, mais aussi par le bénévolat de masse des sportifs amateurs comme la pratique du football en Europe. Elle bénéficie du développement du sport et elle l'accélère. Elle permet aux sportifs professionnels de travailler dans des conditions toujours meilleures, aux sportifs amateurs d'accéder à leur loisir à des coûts de plus en plus attractifs et aux spectateurs d'assister à des compétitions toujours plus spectaculaires et plus festives.

D'un autre côté, comme tout domaine économique, l'économie du sport n'échappe pas à certaines dérives telles que la corruption ou le dopage.

Sport et développement durable

Des liens de proximité existent entre Sport, santé, économie et environnement, depuis longtemps. Les liens avec l'environnement et la santé sont plus évidents avec les sports dits « de nature », et indirects (via les impacts différés ou indirects) avec les sports en salle ou les sports dits "automobiles" ou "mécaniques".

En tant que tels, les enjeux de soutenabilité du développement des activités sportives ont vraiment émergé dans les années 1990, dans le contexte du Sommet de la Terre de Rio (Juin 1992) et de ses suites. Le Mouvement olympique considère depuis 1999 « l'environnement comme le troisième pilier de l'Olympisme, après le sport et la culture » et dit avoir « développé une politique volontariste de défense de l'environnement qui s'est exprimée dans le «Pacte de la Terre», les actions de collaboration avec le Programme des Nations Unies pour l'environnement (P.N.U.E.), la réalisation de Jeux Olympiques « verts » et la tenue de conférences mondiales et régionales sur le Sport et l'environnement ».
Au niveau mondial, le comité olympique a produit sont propre Agenda (l'Agenda 21 du CIO[20], en 1999), suivi d'une résolution du Conseil de l'Europe en 2000, et d'une déclinaison et adaptation française en 2005 (en un « Agenda 21 du sport français[21] »). Cet Agenda 21 français invite notamment toutes les fédérations sportive à se doter d'une Commission Environnement et développement durable, qui pourra proposer et évaluer les moyens, pour chaque type d'activité sportive, de construction d'infrastructures sportives ou de déplacements sportifs, de minimisant les impacts directs et indirects, immédiats et différés sur les ressources naturelles (y compris foncières) pas, peu, difficilement, lentement ou coûteusement renouvelables (ex : eau, air, sol, faune, flore, écosystèmes, puits de carbone, services écosystémiques, etc.). Ainsi un nombre croissant de manifestations et d'activités sportives cherchent à minimiser leur empreinte écologique et leur empreinte carbone et parfois à rembourser leur "dette carbone".

Des infrastructures sportives respectant mieux l'environnement et les paysage ; la protection des ressources naturelles et de la biodiversité ; la réduction des déchets et polluants produits par le sport ; la promotion des jeunes, des populations autochtones, de la coopération internationale, de la démocratisation du sport et du rôle de la femme ; la lutte contre les discriminations ainsi que le développement du sport féminin comptent parmi les défis et engagements du CIO en faveur de la soutenabilité du sport[20].

En France, la nouvelle stratégie nationale pour la biodiversité (mai 2011), est accompagnée de premiers « engagements de l’État »[22] qui vont dans le sens de l'Agenda 21 du comité olympique. Ces engagements de l’État précisent que les sports devront mieux tenir compte de la biodiversité via notamment une écoconditionnalité des aides publiques (« améliorer la prise en compte de la biodiversité dans les équipements et manifestations sportifs, en particulier en conditionnant les aides publiques ») ; L'état s'engage aussi à soutenir la « soutenir la mutualisation des bonnes pratiques (agricoles, forestières, sports et biodiversité » ;

Notes et références

  1. Hubscher Ronald (s.d.), L'histoire en mouvements, Paris, Armand Colin, 1992, p.58 (chapitre « le sport : un objet mal identifié »)
  2. Dauzat Albert (s.d.), Nouveau dictionnaire étymologique et historique, Paris, Larousse, 1971, p.709
  3. Mehl Jean-Michel, Les jeux au royaume de France du XIIIe au début du XVIe siècle, Paris, Fayard, 1990, recense les 218 sports et jeux pratiqués par Gargantua (p.493-495)
  4. Arrêté du 19 janvier 2000 du ministre chargé des Sports (Bulletin officiel du ministère de la jeunesse et des sports du 29 février 2000)
  5. S'accomplir ou se dépasser, Essai sur le sport contemporain, par Isabelle Queval, NRF éditions Gallimard.
  6. a, b et c Philippe Lyotard (université de Montpellier), Histoire du sport, cours de 1999-2000, chapitre 1, b
  7. Wolfgang Decker et Jean-Paul Thuillier, Le sport dans l'Antiquité. Égypte, Grèce, Rome, Éditions A&J Picard, 2004, p. ?.
  8. Roger Chartier, « Le sport ou la libération contrôlée des émotions », avant-propos à Norbert Elias et Eric Dunning, Sport et civilisation la violence maîtrisée, Paris, Fayard, 1994.
  9. Pierre Bourdieu, « Comment peut-on être sportif ? » dans Questions de sociologie, Éditions de Minuit, 1984, p. 173-195.
  10. « Dans le cas du sport, il me paraît dangereux de faire, comme tant d'historiens du sport, une généalogie continue depuis les Jeux olympiques de l'Antiquité jusqu'aux Jeux olympiques d'aujourd'hui. Il y a une continuité apparante qui cache une formidable rupture au XIXe siècle avec les boarding schools, avec le système scolaire, avec la constitution d'un espace sportif... Autrement dit, il n'y a rien de commun entre les jeux rituels, comme la soule, et le football. C'est une coupure totale. » (Pierre Bourdieu et Roger Chartier, Le sociologue et l'historien, Agone & Raisons d'agir, 2010, p. 85.
  11. Site de l'IUP-ASCM-Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
  12. Joutes, emprises et pas d'armes en Castille, Bourgogne et France 1428 – 1470, résumé sur le site de l'L'Atelier du Centre de recherches historiques.
  13. Revue STAPS, 2004-3, n°65, ISSN 0247-106X, page 97 à 109.
  14. (en) « Henry Pelham » sur britannia.com.
  15. (en) Thomas S. Henrick, « Sport and Social Hierarchy in Medieval England », Journal of Sports History, Vol. 9, N°2, été 1982, sur la84foundation.org.
  16. (en) version officielle sur le site du CIO
  17. Office fédéral du sport OFSPO Pour le sport et l’activité physique en Suisse
  18. (fr) article disponible ici
  19. Source : Ministère de la jeunesse et des sports [PDF]
  20. a et b Agenda 21 du CIO
  21. Comité National Olympique et Sportif Français, Agenda 21 du sport français, 1ère édition - avril 2005 - ISBN:2-9524033-0-9, pdf, 38 pages
  22. Engagements de l’État (français) pour la stratégie nationale pour la biodiversité 2011

Voir aussi

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Bibliographie

Ouvrages généraux

  • Wojciech Liponski (s.d.), L'encyclopédie des sports, Poznan, Atena, 2003 (éd. française, Paris, Grund et UNESCO, 2005). Cet ouvrage décrit plus de 3 000 sports et indique une bibliographie sommaire pour chacun d'eux.

Histoire du sport

  • Wolfgang Decker et Jean-Paul Thuillier, Le sport dans l'Antiquité, Paris, AJ Picard, 2004
  • Violaine Vanoyeke, La naissance des Jeux Olympiques et le sport dans l'Antiquité, Paris, Les Belles Lettres, 1992
  • Jean-Paul Thuillier, Le sport dans la Rome antique, Paris, Errance, 1996
  • Sébastien Nadot, Rompez les lances ! Tournois et chevaliers au Moyen Age, éd. Autrement, Paris, 2010.
  • Bernard Merdrignac, Le sport au Moyen Âge, Presses Universitaires de Rennes, 2005
  • Jean-Michel Mehl, Les jeux au royaume de France : du XIIIe au début du XVIe siècle, Paris, Fayard, 1991
  • Alain Arvin-Bérod, Les enfants d'Olympie (1796-1896), Paris, Cerf, 1996
  • (en) Richard Holt, Sport and the British: A Modern History, Oxford Studies in Social History / Clarendon Paperbacks, 1990
  • Coll., L'histoire en mouvements. Le sport dans la société française (XIXe-XXe siècle), Paris, Armand Colin, 1992
  • Coll., La naissance du mouvement sportif associatif en France, Lyon, PUL, 1986
  • Thierry Terret (sd), Histoire des sports, Paris, L'Harmattan, 1996
  • Coll., Jeux et sports dans l'histoire (2 vol.), Paris, CTHS, 1991
  • Coll., Naissance du sport moderne, Lyon, La Manufacture, 1987
  • Henri Charpentier et Euloge Boissonnade, 100 ans de Jeux Olympiques, Paris, France-Empire, 1996

Culture du sport

  • (en) Grant Jarvie, Sport Culture And Society: An Introduction, Routledge, 2006
  • Coll., Revue « Europe » : Sport et littérature, Revue éditée à Paris, juin-juillet 1996
  • Coll., Anthologie de la littérature du sport, Lyon, PUL, 1998
  • Jérôme Bureau et Jules Chancel (sd), L’Amour foot. Une passion planétaire, Éditions Autrement, Mutations, Poche n° 17, 1993. (ISSN 0751-0144)
  • Michel Caillat, L’Idéologie du sport en France, Paris, Les Éditions de la Passion, 1989
  • Frédéric Baillette et Philippe Liotard, Sport et virilisme, Montpellier, Éditions Quasimodo et Fils, 1999.
  • Philippe Liotard (sd), Sport et homosexualités, Montpellier, Quasimodo n°10, 2010.

Critiques du sport

Articles connexes

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