Secours

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Premiers secours

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Les premiers secours représentent l'ensemble des techniques d'aide apportée aux personnes victimes d'un accident, d'une catastrophe, d'un problème de santé ou d'un problème social compromettant à court terme leur état de santé. Ces techniques permettent d'apporter des réponses efficaces devant un danger vital et ont comme objectif d'en minimiser les conséquences tout en assurant la survie des personnes en leur prodiguant des premiers soins d'urgence. Les premiers secours sont le maillon initial en amont de la chaîne des secours jusqu'à la prise en charge par des services d'urgence spécialisés.

Sommaire

Premiers secours : un terme polysémique

Les techniques des premiers secours peuvent s'appliquer dans plusieurs domaines. En particulier, elles peuvent désigner l'ensemble des techniques de secourisme et d'aide médicale d'urgence dispensées aux blessés et malades par une personne qui n'est pas nécessairement médecin lorsque la vie d'une personne est menacée par un accident, une maladie ou un dysfonctionnement de l'organisme, comme un malaise.

Les techniques de premiers secours font également appel aux techniques de sauvetage ou de soustraction des personnes au danger.

Premiers secours et contexte national

La notion d'alerte aux secours dépend énormément des infrastructures du pays dans lequel on se trouve. Dans les pays où les secours publics sont peu développés, la seule aide que l'on peut espérer obtenir est sans doute l'intervention des forces de l'ordre ou celle d'un médecin, la lutte contre les calamités et les incendies reposant sur la solidarité au sein de la population. Il faut donc pouvoir se procurer le numéro de téléphone du commissariat ou du médecin et le joindre directement ; dans ce contexte, il peut être judicieux d'amener un malade ou une victime au cabinet du médecin, au dispensaire ou aux urgences de l'hôpital.

Dans les pays où les secours publics sont très développés, la victime peut obtenir de l'aide rapidement, ce serait donc une erreur pour un témoin de vouloir la transporter vers la structure de soin sans un avis médical : le transport par des personnes n'étant pas des professionnels des secours pourrait aggraver l'état de la victime, voire provoquer sa mort. Dans un tel contexte, l'alerte prime sur toute autre action excepté la protection.

Chaîne des secours

Une personne victime d'un malaise, d'une maladie ou d'un accident doit être, dans un certain nombre de cas, prise en charge par des professionnels de santé, éventuellement au sein d'un hôpital. Les États mettent en place une organisation des soins et des secours permettant cette prise en charge. Cependant, il faut que quelqu'un puisse prévenir ces services. C'est là le rôle, primordial, du témoin.

Plusieurs intervenants vont participer à la prise en charge de la victime, on parle donc de la chaîne des secours. Le témoin de l'incident est le premier maillon de la chaîne des secours. Il est donc nécessaire à ce dernier de prévenir les secours, au risque que la victime ne soit pas prise en charge.

Par ailleurs, dans les cas les plus graves (par exemple saignement abondant, arrêt de la respiration, danger immédiat), les secours, si rapides qu'ils soient, arriveront trop tard : on estime que les premiers gestes doivent être faits dans les trois minutes qui suivent l'accident. C'est là toute l'importance de savoir faire les gestes de premiers secours.

Le témoin, bien qu'étant le moins compétent, est donc la clef du système de prise en charge des victimes. Sans témoin, pas de secours ; sans gestes de premiers secours, peu de chances de survie.

Premiers soins

Les trois objectifs des premiers soins sont de sauver des vies, empêcher l'aggravation de l'état de la victime et de favoriser son rétablissement. Ils sont constitués d'un ensemble de gestes simples qui peuvent facilement sauver des vies. Les premiers soins sont « divisés » en techniques de réanimation (respiration artificielle, réanimation cardiorespiratoire et soins pour l'étouffement chez un sujet conscient ou inconscient) et en techniques de premiers soins (arrêt d'une hémorragie grave, stabilisation des blessures aux membres inférieurs ou supérieurs (fractures, entorses, etc.), blessures au cou, à la tête ou à la colonne vertébrale, urgences médicales -comme les soins pour les personnes diabétiques, épileptiques, asthmatiques, etc.-).

Le secouriste agira selon une séquence d'intervention prédéterminée afin d'assurer une intervention sécuritaire et efficace. Cette séquence comporte:

  1. L'évaluation de la situation et des dangers
  2. L'examen primaire
  3. L'examen secondaire
  4. Les traitements
  5. Les soins continus
  6. La transmission d'informations aux services médicaux

Évaluation de la situation

La première étape de l'évaluation de la situation consiste à évaluer les dangers. Si la situation comporte des risques pour le secouriste (intervention en zone à risques ou espace restreint, intervention en présence de produits toxiques ou de matières dangereuses, intervention en présence de personnes violentes, etc.). En présence de circonstances dangereuses, le secouriste contactera les autorités compétentes afin de faire sécuriser les lieux de l'incident. (Un secouriste blessé ne sera pas d'un grand secours.) Enfin, l'un des dangers auquel le secouriste sera confronté lors de ses interventions est l'infection. En effet, lorsque le secouriste administre les premiers soins, il y a des risques pour lui et la victime de contracter une maladie transmissible par des liquides organiques (sang, salive, etc.). Afin de se protéger et de protéger la victime, le secouriste observera les précautions universelles : il portera des gants de latex, nitrile ou vinyle ; il utilisera un masque de poche ou un écran facial lors de l'administration de la respiration artificielle et il se lavera les mains à l'eau courante et au savon avant et après chacune des interventions.

Il ne faut pas penser que le port de gants remplace le lavage des mains. Toutefois il ne faut pas oublier que la protection de la victime et des témoins, et l’appel des secours, prime sur cette intervention, et certains gestes vitaux devront être pratiqués dans l’urgence : le lavage des mains ne sera pas toujours possible si le secouriste agit seul et ne dispose pas des moyens nécessaires ; il devra donc évaluer les risques liés à son intervention, particulièrement pour la réanimation cardio-pulmonaire, d'incendie, pollution, risques électriques, de débris ou d’effondrements, alors que les secours appelés disposeront des moyens de protection lors de leur arrivée qui mettra malgré tout du temps pendant lequel seul les gestes vitaux réellement indispensables sont importants et utiles tant qu’ils n’exposent pas la victime, le sauveteur, ou l’entourage à d’autres dangers vitaux supplémentaires : même si on ne peut rien faire directement soi-même pour une victime, il est indispensable de protéger les lieux ou l’isoler, et donner l’alerte par tout moyen à disposition du secouriste. Cela nécessite donc une évaluation préalable du contexte de l’accident avant même d’approcher la victime.

Lors de son évaluation des dangers, le secouriste sera en mesure de déterminer le nombre de victimes et le mécanisme de cause (la façon dont la personne s'est blessée) afin d'orienter son intervention. Ensuite, il prendra un bref rapport des témoins afin de savoir de qu'il s'est passé. La victime est souvent la mieux placée (si elle est accessible) pour savoir ce qui est arrivé, mais dans certaines situations (personne inconsciente, confuse, en zone dangereuse, etc.) les témoins peuvent être d'une aide précieuse. Une fois le rapport obtenu, le secouriste demandera aux témoins de rester près de lui afin de lui porter assistance si la situation l'exige. (Les témoins peuvent appeler les services médicaux d'urgence, aider à prodiguer les premiers soins s’ils sont formés (leur donner des gants), s'occuper du matériel, contrôler les passants, et participer à la signalisation et la sécurisation des lieux autant pour prévenir le suraccident que d’aider l’arrivée des secours sur place).

Enfin, le secouriste se présentera à la victime. Il se présentera et obtiendra le consentement de la victime pour l'aider. Si la victime est inconsciente, il a le consentement tacite de la victime et peut l'aider sans son approbation. Si la victime refuse, il peut essayer de la convaincre de chercher de l'aide médicale ou activer les services médicaux d'urgence afin d'obtenir leur évaluation de la situation.
Un exemple d'introduction à une victime pourrait ressembler à cela: « Bonjour, je m'appelle Louiza, je suis secouriste, est-ce que je peux vous aider ? »

Si le secouriste soupçonne une blessure au cou, à la tête, à la colonne ou au dos, il demandera à la victime de ne pas bouger afin de diminuer les risques de blessure à la colonne vertébrale.

Évaluation primaire

Un scénario d'entraînement pour sauveteur (cas de suicide)

Le secouriste va ensuite déterminer si la victime est en proie à des urgences vitales. Pour ce faire, il évaluera dans l'ordre :

  1. L'état de conscience : cette étape consiste à déterminer si la victime réagit ou non à des stimuli verbaux ou douloureux. L'évaluation de l'état de la victime se fait notamment grâce au score de Glasgow.
  2. Appel des services médicaux d'urgence. Si la victime est inconsciente, c'est-à-dire qu'elle ne réagit pas aux stimuli verbaux ou douloureux, il appellera ou fera appeler les services médicaux d'urgence immédiatement afin d'assurer l'arrivée rapide de soins médicaux avancés.
  3. Principe de libération des voies aériennes supérieures par bascule de la tête chez la personne inconsciente
    Le secouriste vérifiera si les voies respiratoires sont dégagées. Pour ce faire, il peut demander à une personne consciente de parler. Si la victime est inconsciente, il ouvrira les voies respiratoires en basculant la tête vers l'arrière afin d'empêcher la langue d'obstruer les voies respiratoires supérieures.
  4. Le secouriste tentera de déterminer si la victime présente un problème respiratoire. Chez la victime consciente, il évaluera la qualité de la respiration (rythme, fréquence et amplitude). Si la fréquence respiratoire est trop basse (moins de 8 cycles par minutes) ou trop élevée (plus de 30), il assistera la respiration. Chez une victime inconsciente, le secouriste déterminera si la respiration est spontanée. Pour ce faire, il regarde, écoute et perçoit la respiration. En l'absence de respiration, il donnera deux insufflations d'urgence. (Il souffle juste assez d'air pour voir la cage thoracique se soulever). Si l'air ne passe pas, il débutera les soins pour l'étouffement, au moyen par exemple de la méthode de Heimlich.
  5. Circulation sanguine. Cette étape consiste à repérer les signes de circulation. Il peut regarder la couleur de la peau (rosée chez une personne bien oxygénée), il peut prendre le pouls (carotidien chez la personne inconsciente et radial chez la personne consciente) ou il peut vérifier le retour capillaire (peser sur le nid de l'ongle : il devient blanc. Il devrait redevenir rouge en moins de deux secondes si la circulation est adéquate.) En l'absence de signes de circulation, il entamera la réanimation cardiorespiratoire.

Cette étape se termine par un examen rapide du corps de la victime afin de localiser les hémorragies, les déformations, les décorations de la peau ou tout autre traumatisme. En présence d'un traumatisme, le secourisme le stabilisera. (Par exemple, pour stopper une hémorragie grave, il appliquera une pression directe et surélèvera la région affecté au-dessus de la région du cœur.)

L'examen secondaire

Cette étape consiste à faire l'anamnèse de la victime, une prise des signes vitaux de base et un examen approfondi de la tête aux pieds. Cette étape n'est réalisée que si les secours médicaux sont éloignés ou retardés dans leur intervention.

L'anamnèse peut s'effectuer selon deux schémas mnémotechniques simples :

S - Symptômes
A - Allergies
M - Maladies
M - Médicaments
D - Derniers repas
E - Évènement

ou

S - Signes et Symptômes
A - Allergies
M - Maladies
P - Prise de médicaments
L - Lunch
E - Évènement

L'évaluation des signes vitaux consiste à relever différents paramètres, dont le pouls, la fréquence respiratoire et le niveau de conscience. Évaluer la peau pour des signes et Symptômes de l'état de choc.

Un bref examen physique permet dévaluer les régions blessées ou faire un examen de la tête aux pieds pour détecter des traumatismes passés inaperçus.

Traitements

C'est l'étape où le secouriste prodigue les premiers soins non reliés aux urgences vitales.

Prévenir les secours

Article détaillé : Alerte (premiers secours).

Comme indiqué plus haut, prévenir (ou faire prévenir) les secours est le point le plus important, afin d'assurer une vraie prise en charge médicale des victimes. L'évaluation effectuée initialement prend ici toute son importance : les secours pourront intervenir beaucoup plus efficacement si les bonnes informations leur sont communiquées (nature du problème, localisation très précise, nombre de personnes concernées, Appréciation de la gravité de l'état de chaque victime,Premières mesures prises, gestes effectués, numéro du téléphone d'où on appelle)[1].

Une fois les secours prévenus, il faut si possible revenir vers la victime pour la surveiller en attendant les secours. Certains gestes peuvent éviter l'aggravation de l'état de la victime et améliorer les chances de survie des victimes, dans les cas suivants :

Gestes de premiers secours

Article détaillé : Gestes de première urgence.
Réanimation d'une personne à l'aide de matériel de secours

L'évaluation initiale permet de déterminer les gestes à entreprendre ou à ne pas faire, étant dangereux s'ils sont appliqués à mauvais escient. La réanimation cardio-respiratoire est traumatisante pour quelqu'un qui n'est pas en état d'arrêt cardio-respiratoire (mais c'est le seul geste qui peut sauver si elle l'est), mettre quelqu'un en position latérale de sécurité peut aggraver le traumatisme inutilement si la personne est consciente (mais c'est le seul geste qui peut sauver si elle est inconsciente). La prudence est donc de mise.

Il ne faut pas oublier que rassurer la victime en toute circonstance est également très important.

Il ne faut pas oublier que les premiers soins ne sont qu'une solution d'urgence, en attendant des secours qualifiés.

Par ailleurs, l'enseignement des premiers secours se fait en présentant des « cas d'école ». La situation réelle ne correspond que rarement à ces cas idéaux, mais elle peut se décomposer en sous cas qui peuvent être traités individuellement et correspondent eux aux cas d'école (méthode d'enseignement dite « inductive »).

Incendie

Début d'incendie et intervention des pompiers au sommet d'un immeuble. L'épaisse fumée noire est produite par la combustion du goudron.

En cas d'incendie, il faut toujours commencer par prévenir les secours. Si le bâtiment dispose d'un service de sécurité incendie, vous devez si possible, les appeler en premier. Car les agents de sécurité incendie sont des personnes formés régulièrement à la lutte contre l'incendie et au secours à personne, ils interviendront sur le sinistre avant l'arrivée des pompiers et peuvent empêcher ou limiter les dégâts. Ils disposent également des informations qui permet de gagner du temps sur l'intervention des pompiers. Le fait de les appeler empêche la désorganisation des secours.
Puis, il faut alerter les occupants du bâtiment, afin de leur permettre d'évacuer ou dans certains établissements les mettre en sécurité (par exemple, en déclenchant le signal d'alarme).
Ensuite, si des moyens de lutte contre les incendies sont disponibles (extincteur, lance à incendie, etc.), on peut tenter de commencer à lutter contre l'incendie, sans toutefois se mettre en danger.
L'utilisation des moyens d'extinction nécessite cependant une formation au préalable (Équipier de Première Intervention) car une mauvaise utilisation de ces appareils peuvent favoriser un incendie et vous mettre en danger par exemple :
_L'ouverture d'une porte dont la pièce est sinistrée peut donner lieu au flashover ou un backdraft provoqué par l'apport d'oxygène.
_Si vous êtes face a un feu d'acide sulfurique, et que vous utilisez un extincteur à eau pour l'éteindre, le produit risque d'exploser.
Il est donc préférable de se tenir à l'écart, si vous n'êtes pas formé à l'EPI.

Noyade

Sauvetage d'une noyade (scénario d'entraînement)

Il faut commencer par prévenir les secours. Ensuite, un bon nageur, de préférence entraîné au sauvetage, pourra tenter de sortir la victime de l'eau - attention toutefois, la victime en train de se noyer panique, elle peut s'agripper au sauveteur et l'entraîner dans sa noyade. Il existe des prises de dégagement qui permettent de faire lâcher prise à la victime pour ensuite pouvoir la saisir correctement (par derrière, en passant une main sous son aisselle)  ces techniques sont enseignées en France dans le diplôme BNSSA (brevet national de sauvetage et de sécurité aquatique). Elles sont aussi enseignées au Canada dans le cours de Croix de bronze et approfondies dans le cours de Sauveteur National (SN).

Une fois ramenée à terre, il convient d'agir comme pour une victime normale : bilan, mise en PLS si la personne est inconsciente et respire, bouche-à-bouche ou bouche-à-nez si elle ne respire pas, associé au massage cardiaque si elle est de plus en arrêt circulatoire.

Même si la personne est consciente, il est impératif que la victime soit suivie médicalement : si de l'eau est entrée dans ses poumons, cela peut provoquer plusieurs heures plus tard un œdème pulmonaire qui l'empêchera de respirer (le plasma, une partie du sang, passe dans les poumons, la victime se « noie de l'intérieur »).

Contrairement à une idée répandue, il ne faut surtout pas tenter de vider les poumons de la victime. En effet, cela ne sert à rien :

  • 10 à 20 % des « vraies » noyades se font à « poumons sec », c'est-à-dire que la victime arrête de respirer (apnée réflexe provoqué par la fermeture de l'épiglotte lorsque la première goutte d'eau pénètre dans le larynx, encore appelé spasme laryngé ou spasme glottique) et c'est cet arrêt respiratoire qui provoque la noyade ; dans certains cas, l'arrêt respiratoire survient avant la noyade (par exemple crise cardiaque, noyade dite blanche) ;
  • s'il y a de l'eau dans les poumons, il y en a très peu (la victime s'arrête très vite de respirer, l'épiglotte se ferme et l'eau n'a pas le temps de rentrer) ;
  • la présence d'eau n'empêche pas la ventilation artificielle (bouche-à-bouche ou bouche-à-nez), en effet, celle-ci se fait à pression positive, l'air chasse l'eau des alvéoles pulmonaires.

En revanche, tenter de vider l'eau va avoir des conséquences catastrophiques : la plupart de l'eau avalée se trouve dans l'estomac, donc en fait, on va vider le contenu de l'estomac. Cette eau, mélangée aux sécrétions gastriques (acides) va ensuite passer dans les poumons via la gorge, et détruire des alvéoles pulmonaires (syndrome de Mendelson). Cela va entraîner un œdème pulmonaire qui va terriblement compromettre la survie de la victime. La vidange de l'estomac se fera par une équipe médicale, une fois les voies aériennes protégées par intubation, afin de réduire la pression qu'exerce l'estomac sur les poumons et d'évacuer le froid ; mais ce n'est en aucun cas du ressort d'un sauveteur ou secouriste.

Lors de la pratique de la ventilation artificielle, le risque est très grand d'avoir une remontée du contenu de l'estomac (voir ci-dessus), on s'attachera donc à insuffler délicatement : une expiration continue de deux secondes qui s'arrête lorsque le ventre ou le bas de la poitrine se soulève. Si par malheur on constatait un reflux gastrique, il faut tourner la victime sur le côté pour vider le liquide, puis reprendre la ventilation, de préférence au bouche-à-nez pour éviter de mettre sa bouche sur le « vomi ».

Les formations aux premiers secours

Un cours de premiers secours en Allemagne (avec notions d'anatomie)
  • Les formations de base aux premiers secours sont des formations courtes permettant d'assimiler la conduite à tenir dans le cas d'un événement imprévu (accident, malaise...) pouvant mettre en danger la vie d'une personne. On distingue en général trois niveaux de formation: la sensibilisation, la formation initiale et la formation officielle.
  • Une formation aux prompts secours est une formation destinée à permettre à une personne d'intervenir en équipe et avec du matériel sur un malaise ou un accident, en effectuant des actes de prompt secours, c'est-à-dire ne comprenant pas d'administration de médicament ni de geste invasif (pas de piqûre ni d'introduction de dispositif dans la bouche, sauf exception).

Notes et références

Annexes

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Articles connexes

Droit

Organisation

Bibliographie

  • Référentiel national Prévention et Secours Civiques de niveau 1 (PSC 1), Direction de la défense et de la sécurité civiles, Bureau de la formation et des associations de sécurité civile, éd. ministère de l'Intérieur (France), 2007, téléchargeable sur le site du ministère de l'Intérieur (PDF, 96 pages, 1,3 Mo) L'ancien document qui n'est plus valide et qui a été remplacé par le PSC1 : Guide national de référence de la formation aux premiers secours (GNRFPS) (GNRFPS), éd. ministère de l'Intérieur (France), 2001, est encore téléchargeable sur le site Secourisme.net (PDF, 211 pages, 1,3 Mo)

Ressources documentaires externes

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