Saint-pal-de-mons

Saint Pal de Mons

Saint Pal de Mons
Pays	France
Région	Auvergne
Département	Haute-Loire
Arrondissement	Arrondissement d'Yssingeaux
Canton	Canton de Sainte-Sigolène
Code Insee	43213
Code postal	43620
Maire Mandat en cours	Patrick Riffard
Intercommunalité	Communauté de communes Les Marches du Velay
Latitude Longitude	45° 14′ 50″ Nord        4° 16′ 30″ Est / 45.2472222222, 4.275
Altitude	615 m (mini) – 969 m (maxi)
Superficie	27,11 km²
Population sans doubles comptes	1 960 hab. (2006)
Densité	64 hab./km²

Saint Pal de Mons (Sant Pal en Occitan) est une commune française, située à l'est du Velay, dans le département de la Haute-Loire et la région Auvergne. Ses habitants, qui sont actuellement au nombre de 1767, sont appelés Santpalons (occitan qu'on prononce : 'sanpalous').

Géographie

Histoire

Nous sommes très pauvres en documents anciens sur notre commune, mais nous pouvons toutefois affirmer que depuis le XII^e siècle, Saint-Pal de Mons était divisé en deux mandements.

Le mandement du château de Mons, à Villedemont, qui était taillable c'est à dire que le seigneur percevait la dîme. Le mandement de Saint Paul, prieuré, terre subsidiable, dîme prélevée par l'église, l'évêque ou le prieur.

Les deux mandements correspondaient à peu près aux limites de la commune de nos jours.

L'ancienne église de Saint-Pal de Mons, qui était dédiée à Saint Paul, d'où le nom primitif de Saint-Paul de Mons, l'ancienne église, donc, existait avant 1167. On pense qu'elle date du IX^e siècle.

Le 17 juin 1167, Pierre IV, évêque du Puy en Velay, la cède à Pons, abbé de la Chaise-Dieu. Jusqu'en 1789, elle resta un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît transmis par résignation, nous savons seulement que cette église était basse, exigüe, avec des chapelles débordant sur l'extérieur de l'édifice.

Au fil des siècles, la population augmentait, elle était si exigüe que les fidèles ne pouvaient pas tous entrer à l'intérieur. Seuls subsistent de cette ancienne église les quatre chapiteaux qui ornent le perron et le portail de la cure, ainsi que le très beau meuble de la sacristie.

Elle fut remplacée en 1874. La nouvelle église, conçue par l'architecte Favrot, alors que Mr Morizon était curé, est un édifice de style roman, à trois nefs et un très grand déambulatoire dans le chœur.

Les trois autels sont en marbre blanc. La monumentale est très riche et la barrière en fer forgé qui entourait le chœur a été enlevée. On peut admirer les confessionnaux et les boiseries du chœur en chêne massif, très finement sculptés.

Le château de Mons était assez important, puisqu'il commandait au-dessus d'un défilé, la vallée de la Dunières.

Selon Boudon Lashermes, un premier château existait sur le premier éperon rocheux qui domine la Dunières, disons le château bas.

Il était très ancien et devait peut être dater du VIII^esiècle. De jeunes chercheurs conduits par Yves Gaillard, ont mis au jour une partie de ses fondations, ses fossés, sa poterne.

Ce château aurait été détruit en 1825, peut-être fut-il incendié ? Il fut reconstruit sur la partie haute du suc de Mons.

Pendant les guerres de religion, il fut assiégé et pris en 1572 par le scieur de Blacons, lieutenant du Baron des Adrets qui commandait les troupes protestantes.

Il fut repris en 1574 par les catholiques, sous les ordres du marquis de Saint-Vidal. L'évêque Saint Nectaire l'avait investi au commandement des troupes catholiques.

Le château fut pris par assoiffement. Les assiégeants ayant détourné les eaux qui alimentaient le forteresse.

La vie sauve fut néanmoins promise aux assiégés, mais sitôt rendus, ils furent tous passés au fil de l'épée par les troupes catholiques. Le marquis de Saint Vidal passait pour un sanguinaire et leurs têtes furent promenées sur la place Saint-Paul de Mons à la cime de leurs piques.

Nous avons peu de renseignements sur les Seigneurs de ce château. Les avis diffèrent, selon les uns, les Baffie auraient été les premiers possesseurs de ce château, ainsi que du mandement. Selon les autres, ce serait les de Mons, d'où l'origine du nom. Quoi qu'il en soit, leurs successeurs furent les Beaudiner et par le jeu des héritages, tomba dans la famille de Crussol vers 1310.

Il y avait aussi un château plus modeste à Chanteloube, qui était le siège d'une petite seigneurie. Elle appartenait aussi aux Beaudiner, puis aux Crussol pour aboutir enfin dans la famille Pierregourde jusqu'en 1650 environ.

On ne sait comment ce château fut détruit. Jean-Marie Chausse signale dans un opuscule édité en 1885, des souterrains très curieux à visiter sur son emplacement à Chanteloube.

Saint Pal de Mons connut au cours des siècles des tribulations de toutes sortes, les guerres civiles, la Guerre de Cent Ans surtout y vit beaucoup de massacres, ainsi en 1381 le village de La Vialatte fut complètement détruit et ses habitants tués par des bandes de routiers.

Les Guerres de Religion furent aussi atroces. Tous ceux qui étaient suspectés de protestantisme étaient poursuivis et massacrés.

Pendant la Révolution, les prêtres de Saint Pal de Mons, après avoir prêté serment et juré fidélité à la Constitution, se sont récusés. Ils préfèrent l'exil ou la clandestinité. La population leurs garde fidélité et les cache. C'est avec la venue du XIX^e siècle que le calme et la liberté du culte vont revenir.

Au lieu Laval, il existe une chapelle dédiée à Saint Julien la Tourette, elle date du XII^esiècle (Statue de Saint Julien la Tourette).

La commune vient de procéder à des travaux, réfection du toit, de l'intérieur, ainsi que des statues anciennes qui ornaient cette chapelle. Le pèlerinage annuel de Pentecôte attire toujours de nombreux fidèles.

Pour terminer, voici les armes de Saint Pal de Mons :

De gueules à un cœur d'or

Coupé d'or à un pal de gueules

Avec une couronne murale de trois tours

Crénelées sur une cartouche

Entouré de branches de chênes et de lauriers.

Administration

Liste des maires successifs
Période		Identité	Parti	Qualité
mars 2001	mars 2008	Daniel Roux
mars 2008		Patrick Riffard
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE^[1])

1962	1968	1975	1982	1990	1999	2006
1 311	1 416	1 365	1 423	1 542	1 748	1 960
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Lieux et monuments

A Saint-Pal de Mons, il existe, sur le site de Laval à environ 20 minutes de marche de Villedemont, un prieuré, la chapelle de Saint Julien la Tourette, qui est un édifice religieux datant de la fin du XIe siècle de style roman. Cette chapelle qui est pour le moins rudimentaire est un lieu de pèlerinage depuis le XIXe siècle, essentiellement à l'occasion de la fête de Pentecôte. L'édifice fut inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 1996.

L'église de Saint-Pal de Mons, elle aussi du style roman, date de la fin du XIXe siècle. Elle a trois nefs et 3 autels de marbre blanc, et ses confessionnaux et ses boiseries sont en chêne massif.

Personnalités liées à la commune

Deux hommes de Saint-Pal de Mons se sont illustrés au cours des siècles :

• François Peyrard, né à Vial en 1759, mathématicien, administrateur de polytechnique, il publia de nombreux ouvrages, en particulier la traduction des œuvres d'Archimède. Il est décédé en 1822.
• Gabriel Tyr, né en 1817. Il se consacre à la peinture religieuse et à la gravure. La plupart de ses œuvres sont exposées au musée Crozatier du Puy-en Velay.

Voir aussi

• Communes de la Haute-Loire

Notes et références

1. ↑ Saint-Pal-de-Mons sur le site de l'Insee

Liens externes

• Site de la Mairie de Saint-Pal-De-Mons
• Catalogue en ligne de la bibliothèque médiathèque de Saint Pal de Mons
• Saint-Pal-de-Mons sur le site de l'Institut géographique national
• Page sur Saint-Pal-De-Mons par N Delolme

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