Saint-jean-bonnefonds

Saint-Jean-Bonnefonds

45° 26′ 42″ N 4° 26′ 37″ E / 45.445138, 4.443712

Saint-Jean-Bonnefonds
Fichier:Saint Jean 1.jpg
Pays	France
Région	Rhône-Alpes
Département	Loire
Arrondissement	Saint-Étienne
Canton	Saint-Étienne-Nord-Est-2
Code Insee	42237
Code postal	42650
Maire Mandat en cours	Jacques Frecenon 2008 – 2014
Intercommunalité	Communauté d'agglomération Saint-Étienne Métropole
Coordonnées géographiques	45° 27′ 07″ Nord        4° 26′ 50″ Est / 45.4519444444, 4.44722222222 45° 27′ 07″ N 4° 26′ 50″ E / 45.4519444444, 4.44722222222
Altitudes	moyenne : 525 m minimale : 418 m maximale : 663 m
Superficie	11,59 km² (1 159 ha)
Population sans doubles comptes	6 089 hab. (1999)
Densité	525 hab./km²

Saint-Jean-Bonnefonds est une commune française, située dans le département de la Loire et la région Rhône-Alpes.

Géographie

Saint Jean Bonnefonds a une superficie de 1161 ha, situé à 15 mn du centre-ville de Saint-Étienne et de Saint-Chamond et à 58 km de Lyon.

Histoire

Saint-Jean-Bonnefonds, en latin Sanctus Johannes de Bono Fonte (Bonne Fontaine), tire son nom d'une source, aujourd'hui tarie, qui coulait dans le mur de soutènement de l'église.

• Au milieu du XIX^e siècle, Saint-Jean-Bonnefonds représente l'une des communes les plus étendues de France. Elle s'étend de Rochetaillée à Sorbiers sur 2 800 hectares et compte plus de 8 800 habitants. Le développement économique et démographique de la commune repose en grande partie sur la mine et la passementerie. Le passage d'une nouvelle voie ferrée reliant Lyon à Saint-Étienne et l'implantation d'une gare ferroviaire conduisent à développer la sidérurgie des hauts fourneaux installés à Terrenoire. Ce développement entraîne des migrations de populations importantes. Le déséquilibre démographique et la pression des maîtres de forges aboutissent en 1866 à la création de la commune de Terrenoire. En 1872, Saint-Jean-Bonnefonds (avec Sorbiers) est une nouvelle fois amputée de son territoire, après la création de la commune de La Talaudière, où se concentre une importante activité minière.
• Au début du XX^e siècle, la population ainsi que l'activité économique traditionnelle déclinent : mine, ruban, agriculture. Les activités se diversifient alors.

Administration

Liste des maires successifs
Période		Identité	Parti	Qualité
mars 2001		Jacques Frecenon	DVG	Vice Président de St Etienne Métropole
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE^[1])

1962	1968	1975	1982	1990	1999
4 335	4 460	4 943	6 285	6 412	6 089
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Lieux et monuments

L'église paroissiale

L'église paroissiale comporte un chœur aux voûtes romanes du XII^e siècle, avec aménagement renaissance. À l'intérieur, se trouvent un grand bénitier de pierre et un rétable du XVI^e siècle. Le dernier agrandissement de l'église date de 1772.

Le château du Bourg

Le château du Bourg, du XIV^e siècle, dont l'emplacement se trouvait à proximité de l'église, a été démoli en 1894. Sur le manteau d'une cheminée se lisait cette devise, empruntée au poète latin Horace : " Nulla palescere culpa " : N'avoir à pâlir d'aucune faute.

Le château de Nantas

A un kilomètre au nord-est du Bourg s'élevait le château de Nantas, propriété depuis 1662 des Bernou de Rochetaillée. Le château fut détruit par un incendie en 1894. Des fouilles entreprises depuis 1966 sur le site de l'hôpital ont permis de retrouver au lieu-dit " les Murs ", les ruines d'un château féodal antérieur auXV^e siècle, et qui serait le premier et le plus ancien château de Nantas. Les recherches permettent d'estimer que ce château féodal antérieur au XV^e siècle a lui-même été édifié sur les substructures d'une antique construction militaire romaine " castrum murorum " : d'où la dénomination de " Château des Murs ".

Le château du Fay

A environ trois kilomètres du bourg de Saint-Jean Bonnefonds, sur le versant Nord de la montagne de Nantas, se trouve le quartier du Fay. Le mot Fay vient du mot fayard ou hêtre. Un groupe de maisons dénommé " le château " y occupe une partie de l'emplacement où s'élevait jadis le Château fort et la chapelle du Fay. Ce château fut un enjeu de la puissance des comtes du Forez sur la région. Étienne Blanc, un bourgeois lyonnais, le reçut en fief du comte du Forez en 1273. Il le fortifia malgré l'accord passé entre le comte du Forez et l'archevêque de Lyon lors du traité de 1173 qui délimitait leurs possessions respectives. Repris en main par le comte du Forez, puis possession royale à partir du XVI^e siècle, le château permettait d'entreposer une garnison apte à défendre la frontière avec le Lyonnais et représentait une marche d'accès au Forez.

Le Domaine Poyeton

Le domaine Poyeton se situe près du Grand-Cimetière. Cette maison appartint, au XVI^e siècle, à Jean Baraillon, seigneur de Nantas, conseiller au Présidial de Lyon. Ferme ancienne, elle comprend trois corps de bâtiments comportant remises et écuries. Le premier corps de bâtiment date d'environ 1750. Les deuxième et troisième corps de bâtiments sont les plus anciens et constituaient une maison forte. Au fronton de la porte des vestiges de la chapelle, on peut lire une date : 1100. Dans une niche, au-dessus de l'autel, se trouvait une vierge noire, transportée au XIX^e siècleà l'église Saint-pierre de Saint-Chamond et honorée sous le nom de Notre-Dame de Tout pouvoir.

La mine

Article détaillé : Houillères de la Loire.

L'extraction du charbon a marqué durablement la vie Saint-jeandaire. Elle a longtemps fourni du travail à la population, comme elle a modifié le paysage et le sous-sol de la commune. Des millions de tonnes de charbon ont été extraites par plusieurs générations de mineurs. Les gisements les plus importants proviennent des mines de la Chazotte et du puits Lacroix. À partir des années 1960, la production de charbon chute, la dernière tonne de charbon est extraite du fond en 1968. Les friches minières ont été réaménagées, à partir des années 1970, en zones artisanales. Aujourd'hui, seul le terril du Fay rappelle, sous son manteau de verdure, le passé minier de Saint-Jean Bonnefonds.

Maison du Passementier

Au début du, XX^e siècle une centaine de familles saint-jeandaires travaillait dans la passementerie. Ce secteur alors en pleine expansion a profondément marqué le paysage de la commune, comme en témoignent les hautes fenêtres de nombreuses habitations. Les passementiers allaient chercher leur travail à Saint-Étienne chez le fabricant et revenaient tisser le ruban à leur domicile. Une pratique qui a permis le développement d'une culture spécifique. La Maison du Passementier expose la vie et le travail de ces ouvriers dans les années 1910-1930, ainsi que les évolutions de ce secteur d'activité.

Métrotech

En 2004 l'hôpital de Saint-Jean-Bonnefonds ferme et tous les patients soignés pour troubles psychiatriques déménagent sur le site de l'hôpital nord de Saint-Étienne. Cet hôpital (d'abord CHS) avait ouvert dans les années 1970 et s'était orienté sur les soins psychiatriques. Il a été rattaché par la suite au CHU de Saint-Étienne.
Le terrain accueille désormais un parc technologique de 30 hectares dédié prioritairement au secteur biomédical, à la mécanique avancée, à l'optique vision et au tertiaire supérieur. Le projet a été conçu par Architecture-studio.

Personnalités liées à la commune

Conseil municipal 2008 – 2014

• Jacques Frécenon ; Maire
• François Reynard ; Adjoint à la commission « Finances, urbanisme, transport »
• Annick Massa ; Adjointe à la commission « Jeunesse, action sociale »
• Jean Gillier ; Adjoint à la commission « Voirie, réseaux »
• Sylviane Poulard ; Adjointe à la commission « École, petite enfance »
• Marc Chavanne ; Adjoint à la commission « Sports, suivi de l'Office municipal des sports, gestion des bâtiments »
• Josette Martinez ; Adjointe à la commission « Culture, communication, archives »
• Marc Messana ; Adjoint à la commission « Citoyenneté, suivi des comités de quartier, gestion de proximité »
• Suzanne Chaize ; Adjointe à la commission « Développement des services à la personne »

Conseil municipal 2007

• Jacques FRECENON ; maire de St Jean Bonnefonds
• Jean GILLIER ; Voirie, réseaux, matériel
• François REYNARD ; Urbanisme, logement, transport
• Sylviane POULARD; Écoles, petite enfance
• Marc CHAVANNE  ; Environnement, bâtiments
• Josette MARTINEZ ; Culture, vie associative, suivi du Comité d'animation
• Gaston ROBERT ; Sports, manifestations publiques
• Annick MASSA  ; Jeunesse, temps libre, action sociale. Elle s'occupe aussi du conseil municipal jeune de la commune.

Voir aussi

• Communes de la Loire

Notes et références

1. ↑ Saint-Jean-Bonnefonds sur le site de l'Insee

Liens externes

• Ville de st jean bonnefonds
• Parc Amazone de Saint-Jean-Bonnefonds
• Logis de Nantas
• Saint-Jean-Bonnefonds sur le site de l'Institut géographique national

	Communes de la communauté d’agglomération de Saint-Étienne Métropole
Population	Communes
+ de 100 000	Saint-Étienne
+ de 10 000	Le Chambon-Feugerolles · Firminy · Rive-de-Gier · Roche-la-Molière · Saint-Chamond ·
+ de 5 000	La Ricamarie · Saint-Jean-Bonnefonds · Saint-Priest-en-Jarez · Sorbiers · La Talaudière · Unieux · Villars ·
+ de 1000	Cellieu · Châteauneuf · L'Étrat · Farnay · Fraisses · Genilac · La Grand-Croix · L'Horme · Lorette · Saint-Christo-en-Jarez · Saint-Héand · Saint-Joseph · Saint-Martin-la-Plaine · Saint-Paul-en-Cornillon · Saint-Paul-en-Jarez · Saint-Romain-en-Jarez · La Tour-en-Jarez ·
- de 1 000	Caloire · Chagnon · Dargoire · Doizieux · Fontanès · Marcenod · Pavezin · Sainte-Croix-en-Jarez · Tartaras · La Terrasse-sur-Dorlay · Valfleury · La Valla-en-Gier

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