Saint-dalmas-le-selvage

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Saint-Dalmas-le-Selvage

Saint-Dalmas-le-Selvage
Carte de localisation de Saint-Dalmas-le-Selvage
Pays France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Canton Saint-Étienne-de-Tinée
Code Insee 06119
Code postal 06660
Maire
Mandat en cours
Jean-Pierre Issautier
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes des Stations du Mercantour
Latitude
Longitude
44° 17′ 06″ Nord
       6° 52′ 39″ Est
/ 44.285, 6.8775
Altitude 1 280 m (mini) – 2 881 m (maxi)
Superficie 81,03 km²
Population sans
doubles comptes
133 hab.
(2006)
Densité 2 hab./km²

Saint-Dalmas-le-Selvage est une commune française, située dans le nord du département des Alpes-Maritimes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont les Sandalmassiens.

Sommaire

Géographie

Saint-Dalmas-le-Selvage est situé à environ 90 kilomètres de Nice, dans la vallée de la Tinée. Les deux tiers de sa superficie se trouvent dans le parc national du Mercantour.

Ce village aux paysages variés (prairies fleuries, forêts de mélèzes, d'épicéas, alpages ou simples montagnes rocheuses) est le plus haut du département des Alpes-Maritimes (1 347-2 916 m). L’origine du toponyme « Selvage » vient du mot latin « silva » qui signifie « forêt ».

Hameaux rattachés à la commune

  • Le Pra : situé à 1 700 mètres d'altitude, ce hameau dont le nom signifie « pré » est habité depuis 1617 et a recensé 162 habitants en 1828. Avec la proximité de l'Italie, un poste de douanier était installé au Pra au début du XXe siècle pour surveiller la contrebande. Mais le Pra se trouve rapidement être un lieu dangereux pour les habitants. En effet, dès 1860 d'importantes inondations se produisent, et c'est en 1961 que de violents orages provoquent la destruction d'une partie importante du village. D'autre part, le village étant situé au pied d'une montagne se voit soumis à d'importantes chutes de pierre. Il est pour cela inhabité durant une année entière. Aujourd’hui, le seul commerce du hameau est un restaurant, mais d’autres constructions comme l’église vouée à Sainte-Marie-Madeleine, le four à pain communal, l'ancienne école, le lavoir et quelques maisons témoignent d'une activité soutenue au cours du siècle passé. Le hameau n'est plus habité que quelques mois à la belle saison et par une dizaine d‘habitants seulement.
  • Bousieyas : ce hameau, qui est le plus haut du département des Alpes-Maritimes (1 960 m), tire son nom du verbe provençal « bousihar » qui signifie « souffler en tempête ». Le village s’organise autour de la petite église consacrée à Saint-Pierre. On y trouve onze maisons, un vieil hôtel aujourd’hui en rénovation et le gîte d'étape situé sur le sentier de randonnée du GR 5, qui relie les Pays-Bas à la Méditerranée. Il fut habité de façon permanente jusqu'à l'hiver 1962-1963 par madame Dalmas, surnommée par les médias « l'ermite de Bousieyas ». Mais celle-ci dû partir pour des raisons de santé. Le hameau ne fut plus alors qu'habité de façon saisonnière. Bousieyas est aussi lieu de transhumances, il rassemble essentiellement deux troupeaux d’environ 1 500 bêtes qui pâturent sur une superficie de plus de 1 000 hectares.
  • Le Camp des Fourches : cet ancien village militaire est abandonné depuis l’entre-deux-guerres. À la différence des ouvrages de défense, le Camp des Fourches (situé à 2 300 m d'altitude) était réservé à l'hébergement des troupes. Sa construction a été achevée en 1896. Composé de 26 baraquements construits en dur, il pouvait abriter jusqu'à 800 hommes. Tout était prévu pour une autonomie totale : capitainerie, sanitaires, four à pain, cuisines, écuries pour les mulets, réseaux d'assainissement et même un téléphérique, relié au hameau du Pra, assurant le ravitaillement ou l'évacuation des blessés. L'hiver, par contre, seule une section d'éclaireurs-skieurs d’une quarantaine d'hommes y habitait. Les hommes y vivaient en autarcie complète et certains profitaient de leur temps libre pour peindre d'amusantes fresques murales dont quelques-une sont encore visibles dans l'extrémité Ouest du camp.

La route du col de Restefond-la Bonette

Dès le rattachement du comté de Nice à la France, l’empereur Napoléon III promet la création d'une liaison Nice-Barcelonnette. Par le décret du 18 août 1860, il classe cet itinéraire route impériale. Un premier tronçon allant jusqu'à Saint-Étienne-de-Tinée est réalisé en 1896, puis poussé jusqu'à Saint-Dalmas en 1913. Quant à la route actuelle, elle nécessite plus de dix années de travaux pour atteindre le col de la Bonette (2 802m), et en faire ce qu'elle demeure encore aujourd'hui : la plus haute route (goudronnée) d'Europe. Lors de l’ascension de la Bonette, on entre dans le zone centrale du Parc national du Mercantour (à partir du lieu-dit « le pont haut »), puis à partir du hameau de Bousieyas, on peut apercevoir les troupeaux des bergers transhumants qui restent en estive du mois de juin au mois d'octobre, retournant pour la plupart dans les plaines de la Crau pour l’hiver.

Économie

L’économie dépend de l’agriculture pastorale, et du tourisme. Les touristes sont attirés par les espaces naturels protégés et les activités qu’il est possible de pratiquer :

  • escalade : le Rocher de Junic, avec différentes voies sur deux secteurs à partir de la cotation « 4A » ;
  • pêche : la truite fario peuple les torrents d’altitude ;
  • randonnées pédestres : dans le vallon de Gialorgues, le plateau de Sestrières, le col de la Moutière ou le col de la Colombière. La Haute Tinée est traversée par le GR5 qui venant du Pas de la Cavale, transite par Bousieyas, Saint-Dalmas-le-Selvage, le col d’Anelle, Saint-Étienne-de-Tinée, Auron, le col de Blainon.
  • VTT : le tour du Bois de ville, le parcours de la Buisse, la piste du col d’Anelle permettront aux courageux la pratique du VTT dans de bonnes conditions avec des dénivelés raisonnables.

Histoire

En 1696, Victor-Amédée II de Savoie actualise les droits régaliens liés au lointain affranchissement de la commune. Les Sandalmassiens, ne pouvant s'en acquitter, sont déclarés insolvables et, vers 1700, la commune est vendue en fief avec le titre de comte à un avocat de Saint-Étienne-de-Tinée : Erige Émeric. Un descendant du comte aurait par la suite abjuré le catholicisme pour se marier et devenir pasteur de l'Église réformée, Saint-Dalmas aurait alors été durant quelques années un village protestant. Mais c'est pourtant à un autre comte de Saint-Dalmas que le village doit le beau clocher de pierre érigé en 1718, l'un des neuf clochers lombards de la vallée de la Tinée. L'église abrite également plusieurs œuvres d'art, dont deux primitifs niçois du début du XVIe siècle. Quant à la chapelle Sainte-Marguerite, elle est connue pour ses peintures murales de la fin du XVe siècle, attribuées à Giovanni Baleison.

On peut aussi noter la situation particulière de la commune (aux portes de l’Italie) qui a en effet valu aux Sandalmassiens une histoire militaire mouvementée : occupation par l’armée protestante (1594), par les troupes françaises ensuite, par les Gallispans (1744). Viendront ultérieurement les combats de la période révolutionnaire, avant les affrontements de la Seconde Guerre mondiale. Vers 1900, nombre d’ouvrages défensifs — blockhaus des Fourches, de Las Planas et de la Cime de Pelouse, casernes du Camp des Fourches — avaient été construits et sont encore visibles. Si bien peints par Pierre Comba, les chasseurs alpins, leurs bivouacs et leurs manœuvres en montagne demeurent présents dans la mémoire des plus vieux et se transmettent de génération en génération.

Malgré ces quelques changements dans la vie de la commune, il y demeure une relative prospérité collective et une importance notable pour l’éducation et l’enseignement. Des prêtres assurent souvent les cours, lesquels sont gratuits. Dès 1814, une école fonctionne pour les garçons, et est ouverte aux filles en 1849. Bousieyas a un maître d'école en 1821. En 1860, la commune devient française, suite au rattachement de Nice et du comté de Savoie à la France, voté à l'unanimité par les 213 inscrits du village. Ce rattachement récent explique l’architecture singulière que l’on peut observer en de nombreux lieux du village.

Le changement de régime accélère l'effort éducatif après 1860. Des cours pour adultes sont organisés en 1865. Trois ans après, Saint-Dalmas et les deux hameaux sont dotés chacun d'un instituteur. Mais la dureté de la vie a petit à petit dépeuplé les villages. Bousieyas, qui était déjà tombé à 45 habitants en 1894, a vu la fin de toute occupation permanente avec le départ de la dernière habitante pendant l'hiver 1963-1964.

La situation sur des axes de circulation ancestraux comme la position frontalière ont pesé. Le chemin dit « de la Tinée » qui relie Nice à Barcelonnette est caractérisé par l’inconfort des voies muletières et la durée des voyages sont connus : il fallait plus de vingt-quatre heures de voyage pour aller de Nice à Saint-Dalmas. L’achèvement de l’infrastructure des transports est tardif : le tronçon final de la route à partir de Saint-Étienne-de-Tinée n’a été terminé qu’en 1928, et la route de Restefond n’est inaugurée qu’en 1961, contribuant d’avantage au départ des jeunes populations. Le déclin de la population Sandalmassienne a par exemple entraîné la fermeture de l’école en 1984.

Malgré ce déclin, Saint-Dalmas connaît une vitalité dont témoigne l’entretien du village. Le visiteur est séduit par les toits en bardeaux de mélèze, les ruelles pavées, les cadrans solaires (des cadrans, nombreux, qui ne semblent pas se résigner à ce que, l’hiver, toute une partie du village soit durablement privée de soleil…). On trouve aussi au cœur du village la maison de pays, qui propose des expositions sur l'histoire et la culture locale, ainsi que la vente de production locale. Le tourisme permet ainsi au modeste village de Saint-Dalmas de conserver une activité perpétuelle.

Il y a environ un siècle la commune tirait ses ressources de l’agriculture (conditionnée par l'altitude, le relief et le climat), de l’élevage (aussi bien ovin que bovin) et de la vente de toutes sortes de produits locaux. Mais les activités restaient limitées. La conquête de nouvelles terres et la construction des hameaux de Bousieyas et du Pra, au XVIIe siècle, permettent un accroissement de la population. Le Pra compte jusqu'à 160 personnes vers 1820. Quant à Bousieyas, à 1 950 m d'altitude, il comptait alors une centaine d'âmes. D'après certaines statistiques, en 1822 le village aurait possédé deux forgerons, six meuniers, deux tisserands, plusieurs musiciens, en plus d'un boulanger, d'un cordonnier.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1860 1874 Luc Issautier
1874 1876 Sébastien Domenge
1876 1878 Marius Issautier
1878 1884 Joseph Domenge
1884 1888 Antoine Portanery
1888 1892 Siméon Issautier
1892 1900 Valenti Domenge
1900 1913 Antoine Issautier
1913 1919 André Issautier
1919 1934 Antoine-Marius Issautier
1934 1947 Joseph Issautier
1947 1989 Léon Issautier
1989 1995 Jérôme Tomi
1995 réélu en 2008[1] Jean-Pierre Issautier

Démographie

Évolution démographique
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
550 735 710 780 785 721 372 505 497
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
461 398 313 310 270 277 242 241 213
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
181 193 187 270 139 115 133 152 151
1982 1990 1999 2006 - - - - -
121 114 123 133 - - - - -
Population sans doubles comptes de 1962 à 1999 ; population municipale en 2006
Sources : Insee[2], Ehess[3]
Courbe d'évolution démographique de Saint-Dalmas-le-Selvage depuis 1793

Lieux et monuments

  • Le charnier de Bousieyas : curiosité historique, le hameau a été l’un des derniers à utiliser ce mode de sépulture.

Routes

La commune de Saint-Dalmas-le-Selvage est parcourue par une des plus hautes routes d'Europe. Cette route, créée à partir du rattachement de Nice à la France en 1860 avait pour but de permettre de relier Barcelonette à Nice, et avait également une importance stratégique permettant de prévenir une éventuelle attaque italienne en direction des vallées de la Tinée et de l'Ubaye.

  • Le col de la Bonette Restefond (2 802 m)

Art religieux

L’église paroissiale est un ancien prieuré de Pedona, construite dans un petit enclos. Elle a été remaniée au XVIIIe siècle et son clocher de type roman lombard date de 1718. Son mobilier comporte :

  • un triptyque de Saint-Pancrace : à droite dans le chœur (anonyme, 1515).
  • un triptyque de Notre-Dame-Des-Grâces : daté de 1521.

La chapelle Sainte-Marguerite des Pénitents blancs : peintures murales du XVe siècle, retrouvées en 1996, qui étaient dissimulées derrière un retable. Attribuées à Jean Baleison, elles représentent saint Pierre de Vérone, sainte Marguerite et la Vierge à l’enfant, saint Louis d’Anjou et un saint évêque bénissant.

Les églises du Pra et de Bousieyas : au Pra, Guiglielmo Thaone compose en 1711 une Vierge à l’Enfant de Guillaume Thaon (1711). À Bousieyas, l’église la plus élevée des Alpes-Maritimes renferme une toile datée de 1680, signée Giuseppe Puons.

L'oratoire de Notre-Dame du Très Haut est situé un peu avant l’arrivée au col de la Bonette, il fait l’objet d’un pèlerinage annuel au mois de juillet.

Activités et loisirs

La commune met en place chaque année une exposition, à la maison du pays de Saint-Dalmas, traitant de sujet divers. En 2007, le thème était « Sur les traces d’une frontière oubliée » et traitait des bornes frontières du comté de Nice, de la concrétisation sur des cartes puis sur le terrain des frontières du comté de Nice de 1760 puis en 1823. On y apprenait aussi que sur les cols et les passages stratégiques vers le royaume de France, on trouve des pierres sculptées, mais également des bornes.

Situation dans le Parc national du Mercantour

Le Mercantour a été classé Parc National en 1979, appellation reconnue dans le monde entier comme le plus haut niveau de qualité et de protection des espaces naturels remarquables. Du côté italien de la frontière, on retrouve le Parco Naturale Alpi Marittime, autour du massif de l’Argentera, dont le sommet culmine à 3 290 m. L’ensemble des deux parcs forme un vaste espace protégé transfrontalier. Le territoire du parc national est composé d’une zone centrale de 685 km² où se trouve une partie du hameau de Bousieyas et ses environs, consacrée en priorité à la nature, et d’une zone périphérique de 1 463 km² comprenant 28 communes, dont Saint-Dalmas-le-Selvage.

Faune et flore de Saint-Dalmas et des environs

  • Bouquetins et chamois cohabitent en haute montagne, alors que cerfs, chevreuils et sangliers fréquentent les milieux boisés. Les oiseaux représentés en ces lieux sont le tétras lyre, le lagopède alpin, le casse-noix, et les grands rapaces comme l’aigle royal et le gypaète barbu (de retour dans le parc grâce à une réintroduction). Ces animaux symboliques dont certains ont failli disparaître, fréquentent à nouveau les montagnes du Mercantour grâce à l‘action du parc national, où le promeneur discret et attentif pourra les observer.
  • D’autres animaux de taille plus modeste comme la marmotte, l’hermine, les chauves-souris et tant d’autres sont également présents grâce à la diversité des milieux.
  • Sous influences climatique et géologique multiples, le Mercantour possède plus de 2 000 espèces végétales sur les 4 200 connues en France. Parmi elles, 220 sont considérées comme très rares dont 40, dites endémiques, ne se trouvant nulle part ailleurs dans le monde, comme la saxifrage à nombreuses fleurs.

Le mélèze peut sans doute symboliser dans le Mercantour la beauté et la diversité de la flore, et mériter son titre d'arbre de lumière. Seul conifère à feuilles caduques du milieu alpin, il laisse filtrer sous son feuillage léger une luminosité qui permet à de nombreuses plantes et fleurs comme le rhododendron, la myrtille ou le Lis Martagon de prospérer en sous-bois.

Galerie

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Voir aussi

Bibliographie

  • Guy Estadieu, Saint-Dalmas-le-Selvage, Édition Serre

Articles connexes

Liens externes

Sources

Bibliographie

Notes

  1. Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
  2. Saint-Dalmas-le-Selvage sur le site de l'Insee
  3. Ehess, notice communale de Saint-Dalmas-le-Selvage sur la base de données Cassini, consultée le 29 août 2009
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