Saint-Nicolas de Véroce

Saint-Nicolas de Véroce

Saint-Gervais-les-Bains

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Saint-Gervais-les-Bains

Vue de Saint-Gervais-les-Bains en période hivernale
Vue de Saint-Gervais-les-Bains en période hivernale

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Détail
Administration
Pays France
Région Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Bonneville
Canton Saint-Gervais-les-Bains
Code Insee abr. 74236
Code postal 74170
Maire
Mandat en cours
Jean-Marc Peillex
2008-2014
Intercommunalité SIVOM Pays du Mont-Blanc
Site internet Saintgervaislesbains.fr
Démographie
Population 5 742 hab. (2006)
Densité 90 hab./km²
Aire urbaine 60 234 hab.
Gentilé Saint-Gervelins
Géographie
Coordonnées 45° 53′ 36″ Nord
       6° 42′ 50″ Est
/ 45.893333, 6.713889
Altitudes mini. 571 m — maxi. 4810 m
Superficie 63,63 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Saint-Gervais-les-Bains est une commune française, située dans le département de la Haute-Savoie et la région Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Saint-Gervelins (ou Saint-Gervolains).

Avec la commune de Chamonix, Saint-Gervais-les-Bains est l'une des communes les plus hautes d'Europe en raison de la présence du sommet du Mont-Blanc sur son territoire.

Sommaire

Géographie

Situation

Localisation

Le Mont-Blanc, est situé sur la commune de Saint-Gervais-les-Bains : le sommet est partagé avec la commune de Chamonix. Le tracé de la frontière franco-italienne est contesté côté italien. Le tracé français passe par une ligne de crête au sud du sommet du Mont-Blanc, et cette partie entre la frontière et la crête sommitale est attribuée à la commune de Saint-Gervais-les-Bains. Du point de vue italien, la frontière passe par le sommet du Mont-Blanc, et ce sommet serait donc partagé entre Chamonix et Courmayeur, excluant Saint-Gervais du toit de l'Europe. Les communes limitrophes avec Saint-Gervais-les-Bains sont Passy, Les Contamines-Montjoie, Domancy et Chamonix.

Climat

Le climat y est de type montagnard[1] en raison de la présence du massif alpin. D'un point de vue des données météorologiques, il est important de préciser s'il s'agit de l'agglomération à une altitude d'environ 1 000 mètres ou du sommet du mont Blanc à 4 810 mètres. Pour ce dernier, la vitesse du vent peut atteindre 150 km/h et la température -40°C[2]. Les conditions météorologiques peuvent y changer très rapidement avec l'arrivée de neige et de brouillard. Le vent renforce l'effet de froid (effet de Windchill), la température apparente chute de 10°C tous les 15 km/h de vent[3].

Voies de communication et transports

La commune est reliée au réseau ferroviaire national grâce à la gare de Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet. Pour ce qui est des déplacements individuels, 50,3 % des ménages Saint-Gervelins possèdent une voiture, 34 % en ont deux et enfin 15,6 % n'ont pas de véhicules[4].

Urbanisme

Morphologie urbaine

L'agglomération industrielle et le nœud ferroviaire et routier du Fayet, situés dans la vallée de l'Arve, forment un véritable village dépendant de la commune de Saint-Gervais.

Logement

Panorama de la vallée vu depuis la rue du Mont Joly.

Saint-Gervais-les-Bains comptait 6 873 logements en 1999. Les logements sont à 32,2 % des résidences principales, 65,4 % sont des résidences secondaires et 2,4 % sont des logements vacants[4]. L'ensemble de ces logements est réparti de la manière suivante : 8 % sont des studios, 15,6 % sont des logements ayant deux pièces, 27,3 % ont trois pièces, 27,3 % ont quatre pièces et enfin 25,9 % sont des logements dont le nombre de pièces est égal ou supérieur à cinq. On sait également que 56,5 % des habitants sont propriétaires, 36 % locataires et 7,5 % sont des personnes logées à titre gratuit[4].

Projets d'aménagements

Toponymie

La commune a pour nom Saint-Gervais-les-Bains, ce nom provient de celui d'un saint. La dénomination a été prolongée du terme les bains, car la commune a une tradition thermale.

Histoire

L'antiquité

Le Val Montjoie a été habité depuis très longtemps (plus de 4000 ans). On a en effet trouvé des outils de silex au-dessus du Truc, qui doivent dater du néolithique récent (2000 à 3000 ans avant J.C.). L'analyse des pollens atteste la présence d'une agriculture céréalière entre 2700 et 2300 ans avant J.C.

Les Ceutrons

Les hautes vallées alpines (Montjoie, Val d'Arly, Tarentaise, Beaufortin, Chamonix), étaient habitées par les Ceutrons, peuplades Celtes tardivement pacifiées par les Romains, qui ont ensuite arbitré les conflits avec leurs voisins Allobroges de la vallée de l'Arve en 74 après J.C. (Cf Borne de Larioz, à la Forclaz).

L'oppidum des Amerands

On trouve également des traces d'un oppidum aux Amerands dominant l'entrée Nord-ouest de la vallée, à proximité duquel on a observé quelques traces de pièces romaines (trésor de Robinson).

La vallée du Bon Nant a donc été, dès le premier siècle, un lieu de passage (col du Joly, col du Bonhomme, col de la Seigne), et de pâture.

Le Moyen Âge

Mandement de Montjoie

Le Val Montjoie devient administrativement le mandement de Montjoie qui comprend 63 villae pour cette châtellenie en 1377.

Les Paroisses

La vallée regroupe deux grandes paroisses : Saint-Nicolas de Véroce au sud, et Saint-Gervais au nord, sans oublier une micro paroisse de création tardive de Notre Dame de la Gorge, dès le XIIe siècle.

Le Val Montjoie savoyard

En 1355 le Val Montjoie cesse d'être le bastion avancé du Faucigny et rejoint le comté de Savoie. La disparition de la frontière, laisse à l'abandon le château des Contamines. Le pouvoir, qui devient essentiellement économique, se replie sur Saint-Gervais (château de la Comtesse).

Essor rural

Dès le XIVe siècle, la vie rurale s'organise autour d'une douzaine de hameaux disséminés sur les deux versants Bionnasset, Bionnay, Le Champel, Montivon, La Gruvaz, Les Pratz, Orsin, la Planchette, la Cry, Cupelin, la Forêt. Le bourg n'est qu'un petit hameau parmi les autres.

La foire d'automne (1371)

Saint-Gervais participe à l'essor commercial de la fin du Moyen Âge et organise l'une des trois grandes foires importantes des Alpes du Nord, avec Martigny en Valais (1392) et Sembrancher en val d'Aoste (foire d'automne).

La montagne à vaches

L'élevage domine, mais contrairement aux idées reçues, la domination de l'élevage bovin ne s'affirme qu'au XVIIIe siècle. Auparavant, les ovins et les caprins dominaient le cheptel.

Les alpages

Suite aux albergements de 1287 et 1307, la communauté locale obtient de la comtesse Beatrix, la propriété des montagnes ou alpages. La gestion de ces propriétés indivises ou communales permet un apprentissage précoce de la démocratie locale. Les montagnes de Voza et du Prarion, de Miage et de Tricot d'Hermance et du Mont d'Arbois sont communes à tous les hameaux qui se trouvaient à leurs pieds.

Châteaux et maisons fortes

La plupart des demeures nobles ont disparu et ne laissent percevoir que quelques petits morceaux de ruines comme le Châtelet, la tour de Bongain côté Neirey, le château de Menthon, côté La Villette. On a aussi les traces plus hypothétiques des châteaux du Rosay, de Cupelin et du Freney.

Hautetour

Cette maison forte a fait l'objet d'une étude archéologique en été 2006 par la société Archéodunum (Suisse). Il s'agit d'un édifice de la seconde moitié du XIIIe siècle, remanié à 7 reprises jusqu'au XVIIIe siècle.

La comtesse

C'est la mieux conservée et la plus récente des maisons fortes. Elle correspond au déplacement géographique du pouvoir politique dans la vallée et à la prospérité économique de Saint-Gervais au XIVe.

Baroque populaire

Fresques de l'église de Saint-Nicolas de Véroce (XVIIe siècle).

Les joyaux du baroque : XVIIe siècle et XVIIIe siècles

De cette période, date la construction des églises par les architectes du Val Sesia avec le soutien des quelques émigrés qui ont fait fortune comme Nicolas Revenaz des Pratz.

1698 : l'église de Saint-Gervais

Saint-Gervais est une église de type halle sans transept. Son clocher fut détruit par la foudre en 1792, reconstruit seulement en 1819, sous la restauration Sarde, par l'architecte Claude François Amoudruz de Samoëns. C'est un clocher aux « souples étagements et bulbes légèrement écrasés ».

1729 : l'église de Saint-Nicolas de Véroce

L'église de Saint-Nicolas fut elle aussi reconstruite avec l'aide des émigrés et terminée en 1729. C'est un véritable petit musée du baroque populaire avec ses multiples aménagements au cours du XVIIIe siècle.

Les chapelles

Article détaillé : Chapelle Saint-Guérin.

La plupart des hameaux ont construit leur chapelle, petite église baroque miniature avec leur retable comme celles des Plans, de Véroce, des Pratz et surtout celle des Chattrix.

Station thermale

  • 1806 : découverte des sources thermales au Fayet, par M. Gontard. Développement des bains qui permettent à Saint-Gervais de participer à la grande vogue des bains au XIXe siècle. On dénombre 600 baigneurs dès 1824.
  • 1892 : la catastrophe du 12 juillet 1892 stoppe brutalement cette prospérité. Une coulée de boue détruit le bâtiment et fait plus de 200 victimes.

À l'origine de cette catastrophe, une poche d'eau accumulée sous le glacier de Tête Rousse qui se rompt dans la nuit du 12 juillet 1892, emprunte la combe de Bionnassay, détruit en partie le village de Bionnay, avant de s'enfoncer dans la gorge du Bon Nant. L'établissement thermal qui se trouve au pied de la gorge est emporté par la force de la coulée de lave de boue et de rochers.

Depuis, les thermes se sont à nouveau développés et sont reconnus dans le milieu médical pour le traitement des maladies ORL et des grands brûlés, avec également une gamme de produits cosmétiques.

Le nombre de curistes ne cesse d'augmenter passant de 1 853 curistes dans les années 1973 à près de 5 000 curistes dans les années 2000.

Mont-Blanc

Les précurseurs

Le Mont-Blanc culmine sur le territoire de la commune et le chemin le plus évident pour rejoindre cette cime passe par Saint-Gervais.

Dès 1784, des alpinistes dont Cuidet de Saint-Gervais ont failli réussir la première ascension du toit de l'Europe ; mais ils ont butté devant l'arête des bosses, deux ans avant la première chamoniarde de 1786.

1815 - 1820 : nouvel échec du Dr Hamel, conseiller du Tsar.

1808 : la première femme à accéder au Mont-Blanc, via Chamonix, est une Saint-Gervolaine d'origine : Marie Paradis.

1855 : ouverture de la voie royale. Les britanniques Hudson, Kennedy, Smythe arrivent au sommet du Mont-Blanc en venant de Saint-Gervais, mais en évitant l'arête des Bosses.

1859 : l'arête des Bosses est ouverte par le même Hudson. La voie royale est définitivement ouverte et, la même année, la cabane du Goûter a été construite pour servir de refuge aux alpinistes empruntant cette voie.

1864 : les guides du val Montjoie organisent la compagnie des guides de Saint-Gervais pour amener les alpinistes au Mont-Blanc par la voie saint-gervolaine. Mais c'est le train qui va confirmer la « voie royale » par Saint-Gervais.

1898 : arrivée du train. La société PLM amène le train à Saint-Gervais dans le bas de la commune, au Fayet. L'arrivée du train va faire de ce petit hameau, le deuxième centre de la commune.

1904 : le Tramway du Mont Blanc.

La voie royale d'accès au Mont-Blanc, point culminant de la commune et de l'Europe, a toujours alimenté l'imaginaire des techniciens du XIXe siècle qui ont souvent rêvé de faire monter leur machine jusqu'au sommet.

Le premier projet date de 1834.

À la fin du XIXe siècle, les projets se multiplient : comme le projet Issartier de 1895 tout en souterrain : train + ascenseur. Deux projets plus sérieux entrent en concurrence en 1899, en version chemin de fer complète. Le premier, soutenu par Vallot et Fabre, part des Houches favorise la vallée de Chamonix. Le second, est soutenu par Dupportal qui a le mérite d'avoir amené le train au Fayet. C'est un contre projet qui se présente en tramway et qui reste totalement à l'air libre. C'est ce projet saint gervolain qui l'emporte en 1904, et confirme la voie royale du Mont-Blanc par Saint-Gervais.

Le Tramway du Mont-Blanc

La gare du tramway du Mt-Blanc.
Article détaillé : Tramway du Mont-Blanc.

Treize kilomètres de voies du départ à 600 mètres jusqu'à 2 392 mètres pendant 1h15 de trajet à 15 km/h, pour découvrir tous les étages alpins, les différents massifs, les deux grandes vallées de Montjoie et Chamonix, passant du milieu urbain, à la forêt, aux prairies alpines, à la haute montagne.

Dès 1909, le col de Voza est atteint, puis Bellevue, le Mont Lachat, et le Nid d'Aigle en 1912. Mais le train n'ira jamais plus loin que ce terminus provisoire qui dure depuis 90 ans.

Ski depuis 1930

Article détaillé : Évasion Mont-Blanc.

Cette aventure commence avec la construction du téléphérique Saint-Gervais - Le Bettex en 1936 par la famille Viard, en même temps que l'arrivée d'un téléphérique à Bellevue côté Prarion, puis au Mont d'Arbois en 1937 permettant l'accès au domaine skiable du Mont d'Arbois.

Depuis, l'équipement des deux massifs Arbois et Prarion n'a cessé de se développer, pour devenir l'activité principale de cette station multicarte avec l'urbanisme correspondant : résidences secondaires et immeubles locatifs.

Politique et administration

Tendances politiques

Les habitants de la commune de Saint-Gervais-les-Bains votent majoritairement à droite depuis 2001, en élisant Jean-Marc Peillex à deux reprises. Celui-ci a pour étiquette politique Divers droite (DVD).

Administration municipale

Les maires de Saint-Gervais-les-Bains

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
2001 2008 Jean-Marc Peillex DVD administrateur de société
2008 ... Jean-Marc Peillex DVD administrateur de société
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Instances judiciaires et administratives

Jumelage

Population et société

Démographie

Voici ci-dessous, l'évolution démographique de la ville de Saint-Gervais-les-Bains classée par date de recensement de 1793 à 2006.

Évolution démographique
(Source : Ehess[5] et INSEE[6])
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
2 842 1 756 1 805 2 248 2 477 2 353 1 929 1 850 2 060
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
1 993 1 977 1 976 1 913 1 891 1 928 2 022 2 174 2 475
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
2 192 2 399 2 645 2 775 3 574 4 185 4 011 4 258 4 556
1982 1990 1999 2006 - - - - -
4 661 5 124 5 276 5 594 - - - - -
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes


Voici ci-dessous, un tableau démographique du XXe siècle sur la ville de Saint-Gervais-les-Bains classé par date de recensement.

Évolution de la pyramide des âges de la ville de Saint-Gervais-les-Bains, comparaison entre l'année 1999 et 1982[7] :

Pyramide des âges en 1999 en nbre d'individus.
Hommes Classe d'âge Femmes
119  75 à plus  222
329  60 à 74  375
705  40 à 59  707
745  20 à 39  736
700  0 à 19  652
Pyramide des âges en 1982 en nbre d'individus.
Hommes Classe d'âge Femmes
75  75 à plus  157
227  60 à 74  288
529  40 à 59  580
736  20 à 39  724
687  0 à 19  659

Le nombre total de ménages saint-Gervelins est de 2 213. Ces ménages ne sont pas tous égaux en nombre d'individus. Certains de ces ménages comportent une personne, d'autres deux, trois, quatre, cinq voire plus de six personnes. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.

Les Ménages

Ménages de : 1 personne 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. 6 pers. ou +
Saint-Gervais-les-Bains 32,1 % 30 % 15,6 % 14,8 % 5,7 % 1,8 %
Moyenne Nationale 31 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 %
Sources des données : INSEE[8]

Enseignement

Saint-Gervais dispose de deux écoles élémentaires (une privée catholique[9], une publique) et d'un collège privé catholique[10], situés en plein centre du village.

Manifestations culturelles et festivités

  • Festival Mont-Blanc d'humour, 23e édition en mars 2007 (Sophia Aram, Lionel Buisson, Cécilia Cara, Éric Collado, Clerc et Bénézat, Arthur Jugnot, Olivier de Robert, Smaïn, Niki Zischka).

Santé

Sports

Médias

  • Télévision locale : TV8 Mont-Blanc

Personnalités liées à la commune

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Le revenue moyen par ménage au sein de la commune est d'environ 16 610 €/an contre 15 027 €/an au niveau national.

Emploi

Le taux de chômage au sein de la commune est de 6,4 % en 1999. Ce taux est deux fois plus faible que la moyenne nationale qui s'élève quant à elle pour la même période, à 12,9 %. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans s'établit à 85 % ce qui équivaut à la moyenne nationale qui est de 82,2 %[11]. On comptait 48,1 % d'actifs contre 16,7 % de retraités dont le nombre est proche de la moyenne nationale (18,2 %). Il y avait 23,9 % de jeunes scolarisés et 11,3 % de personnes sans activité.

Répartition des emplois par domaine d'activité

  Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Saint-Gervais-les-Bains 0,6 % 12,4 % 7 % 23,1 % 29,8 % 27,1 %
Moyenne Nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : INSEE[12]

Entreprises de l'agglomération

Commerce

Culture et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

Le Nid d'Aigle

Vue du terminus du TMB au Nid d'Aigle.
Article détaillé : Nid d'Aigle (TMB).

Le Nid d'Aigle est le terminus du Tramway du Mont-Blanc (TMB). Cette gare de montagne se situe en France, sur la commune de Saint-Gervais-les-Bains. Cette gare accueille les alpinistes ainsi que les promeneurs à 2 362 mètres d'altitude, au-dessous du glacier de Bionnassay. L'hiver, le tramway s'arrête à la gare de Bellevue, car la station Nid d'Aigle n'est pas accessible en raison des risques d'avalanche. Un nouveau chalet est en construction pour remplacer l'ancien construit en 1933 par Georges Orset et détruit par un incendie en 2002. Un voyage en tramway Le Fayet - Nid d'Aigle dure environ trois quarts d'heure et un de ses intérêt est le panorama. C'est au Nid d'Aigle que part la « Voie Royale » du mont Blanc (voir le chapitre Les différents itinéraires), par le refuge de Tête Rousse puis le refuge du Goûter.

Les Palaces

Période florissante de Saint-Gervais qui atteint un renom international. Les entrepreneurs locaux, souvent issus de l'émigration parisienne, construisent les grands hôtels de Saint-Gervais comme le Mont-Joly Palace, pour recevoir les invités de marque comme la duchesse d'Orléans, l’Aga Khan, le maréchal Joffre, la reine de Hollande, Jean-Pierre Blum, ou le créateur d'Arsène Lupin. Ces grands hôtels vont marquer la station au début du XXe siècle : ce sont eux qui vont façonner le bourg avec les villas construites par cette clientèle bourgeoise et aristocratique du début de ce siècle. Ils vont décliner dans les années 1930.

Les Chalets Hôtels

Le chalet Remy en été

Souvent des anciennes fermes, ils ont été transformés progressivement en refuge puis en hôtel. Le Chalet Remy en est un exemple. Remy était le propriétaire d'une ancienne ferme du 18e siècle qu'il a aménagé en refuge-hôtel vers 1940. Les boiseries panneaux et plafonds lambrissés datent des années 1940 de même que l'escalier qui occupe le volume central.

Espaces verts

Saint-Gervais-les-Bains est une ville fleurie avec trois fleursVille fleurie.svgVille fleurie.svgVille fleurie.svg attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris.

Patrimoine culturel

Notes et références

  1. Définition du climat montagnard et cartographie climatique des départements français
  2. Conditions météorologiques lors d'ascension du Mont-Blanc, selon le Quid
  3. [pdf] Office de haute-montagne de Chamonix - L'ascension du mont Blanc est affaire d'alpiniste
  4. a , b  et c Donnée INSEE citées par linternaute - Transports
  5. http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
  6. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  7. Recensement de l'INSEE en 1999 - Population totale par sexe et âge
  8. Données démographiques d'après l'INSEE compuslée par linternaute - lDémographie Saint-gervais-les-bains
  9. École élémentaire Marie-Paradis
  10. Collège Privé l'Assomption
  11. Données générales sur l'unité urbaine de Saint-Gervais-les-Bains par l'INSEE reprises sur linternaute
  12. Données démographiques d'après l'INSEE compulsées par linternaute

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

Plans et vues satellites

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