Saint-Hilaire-du-Harcouët

Saint-Hilaire-du-Harcouët

48° 34′ 42″ N 1° 05′ 27″ W / 48.5783333333, -1.09083333333

Saint-Hilaire-du-Harcouët
Une vue de l'église Saint-Hilaire
Une vue de l'église Saint-Hilaire
Administration
Pays France
Région Basse-Normandie
Département Manche
Arrondissement Avranches
Canton Saint-Hilaire-du-Harcouët (chef-lieu)
Code commune 50484
Code postal 50600
Maire
Mandat en cours
Gilbert Badiou
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de Saint-Hilaire-du-Harcouët
Site web www.st-hilaire.fr
Démographie
Population 4 112 hab. (2008[1])
Densité 406 hab./km²
Gentilé Saint-Hilairiens
Géographie
Coordonnées 48° 34′ 42″ Nord
       1° 05′ 27″ Ouest
/ 48.5783333333, -1.09083333333
Altitudes mini. 58 m — maxi. 119 m
Superficie 10,12 km2

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Saint-Hilaire-du-Harcouët est une commune française, située dans le département de la Manche et la région Basse-Normandie, peuplée de 4 112 habitants[2] (les Saint-Hilairiens).

Sommaire

Géographie

La ville est située au confluent de la Sélune et de l'Airon, au carrefour de trois régions : la Normandie, la Bretagne et les Pays de la Loire.

Histoire

En 911, en cédant aux envahisseurs vikings les terres occidentales de son royaume pour arrêter les pillages et les violences, Charles le Simple fait entrer Saint-Hilaire (qui était déjà un petit village chrétien à l'époque[réf. nécessaire]) dans l´histoire du duché de Normandie. Sa situation de carrefour (Normandie, Bretagne et Maine) prédestine le village comme place forte.

Le village est mentionné pour la première fois vers 1040 sous la forme latinisée Sanctus Hylarius selon Adigard des Gautries dans Les noms de lieux de la Manche[4].

En 1083, Guillaume le Conquérant en fait un choix stratégique en tant que forteresse et ligne de défense, il demande à son demi-frère Robert, comte de Mortain, d´y édifier un château. Sous l´influence des moines bénédictins installés depuis 1083, Saint-Hilaire se développe rapidement. Ce toponyme provient du vicomte Harscoitus de Saint-Hilaire, qui fut le premier seigneur de la cité et architecte de la forteresse. Son nom est attesté conjointement à celui du village dès le début du XIIe siècle. Ce nom de personne breton en vogue dans la Normandie ducale est parfois normannisé en Ha(r)sculfus[5].

La forteresse cède la place à un château de petite noblesse au XVIIIe siècle ; après la révolution très active en basse Normandie plusieurs châteaux de la région sont complètement détruits ou brûlés comme celui de Saint-Symphorien-des-Monts, celui de Saint-Hilaire sert un temps de mairie à la nouvelle commune, mais on le trouve trop luxueux pour servir de maison du peuple, il est donc vendu et racheté par les prêtres de la commune en 1820. C'est en utilisant les anciennes pierres du château que fut construite la grande église à deux tours de Saint-Hilaire-du-Harcouët. La vieille tour de Saint-Hilaire, un des rares vestiges du passé de la ville n'appartenait pas au château médiéval, mais à la petite église de campagne édifiée au XIIe siècle. En ce temps-là, la commune ne compte que 15 à 20 maisons, ce qui représente environ 80 habitants, sans compter les moines.

Au XVe siècle, Saint Hilaire perd son rôle militaire, son commerce se développe : le marché se tient le mercredi mais aussi le mardi et le vendredi.

Saint-Hilaire fut la troisième ville de France à être électrifiée en 1889. Pour comprendre cette histoire il faut se rendre à la sortie de Saint-Hilaire, sur la route de Saint-James, à Saint-Brice-de-Landelles au lieu-dit « le Vauroux » ou Julien François Raulin (1795-1873) avait fondé en 1829 une manufacture de filature et de teinturerie, dont les machines fonctionnaient à la force de l’eau et de la vapeur. Son fils Victor (1818-1872) poursuivit l’affaire de son père, de même que son fils René Amiard qui, en 1881 s’associa à son cousin Julien Bréhier. Aucun document ne permet d’affirmer que la filature Amiard fonctionnait encore au Vauroux après 1881, mais une chose et sûre, en 1885, se rendant à la filature de Saint-Hilaire, René fut abordé sur le pont d’Airon ou pont de Bretagne par un inconnu qui lui demanda s’il pensait que le moulin pigeon était à vendre. « Non, je ne sais pas, mais si vous cherchez une force motrice, j’en possède une à 3 km d’ici, au Vauroux, que je pourrais vous louer » répondit René Amiard. Cet inconnu était le parisien Ernest Lamy qui cherchait une chute d’eau pour installer l’éclairage électrique dans une agglomération quelque peu importante. Une convention fut donc établie le 6 décembre 1886 et il installa une dynamo à courant continu dans la salle de cardage de ce que l’on appelait « l’usine d’en haut ». La chute d’eau actionnait une roue à aubes de 5 m de large et 4 m de haut dont la rotation lente obligeait une forte démultiplication pour que l’induit de la dynamo tourne à environ 400 tr/min.

Pendant que l’installation de l’usine s’effectuait, la ligne de transport fut établie sur la route de Saint-James avec des fils de cuivre de 4 mm, et l’inauguration le 16 juin 1889 devait être somptueuse… Hélas, rien ne se passa comme prévu, ainsi que le relève l’abbé Cosson : « On devait acclamer se jour-là les premières splendeurs de l’éclairage électrique et le premier convoi de voyageurs par notre voie ferrée partant de Vire. Un frisson de fierté et de satisfaction passa par toute la ville ; enfin notre pays perdu entrait officiellement dans la grande civilisation ! » Mais on déchanta bien vite, « Hélas la fête de la lumière fut réduite a sa plus simple expression, notre sympathique chef de gare, M. Yves Laveyrie qui nous arrivait de Pontaubault put avec quelques privilégiés admirer l’unique lampe fonctionnant dans le cabinet du maire. Il en était de cette tentative comme du projet d’éclairage au gaz en 1870. Après deux ans de travaux conduits mollement et souvent interrompus, l’entrepreneur électricien, M. Lamy éclaira encore partiellement nos places pendant l’hiver 1889-90, puis n’éclaira plus rien. Il fut condamné a 10 000 F de dommages et intérêts. »

René Amiard, ne voulant pas laisser les bâtiments du Vauroux en non-valeur, reprit donc les choses en main et fonda alors la « Société Anonyme de Saint-Hilaire » avec plus de moyens techniques : de plus grosses dynamos fournissant 115 volts, cette installation précaire qu’elle fut, était néanmoins la première de basse Normandie, et le troisième de France ! Elle comptait au départ 80 abonnés privés (qui ne pouvaient allumer qu’une seule lampe à la fois !) et une soixantaine de lampes d’éclairage public.

À partir de 1910, René Amiard, fut secondé par son fils Alfred qui, après des stages en Allemagne amena une nouvelle évolution plus importante que la seule force hydraulique du Vauroux. Il installa à Saint-Hilaire même un moteur à gaz pauvre de 30 cv entraînant une génératrice pour alimenter 36 installations et 134 compteur. Malgré tout, la société devint une entreprise familiale quand son fils Alfred repris l’affaire en 1919. On était passé après la grande guerre à 61 installations et plus de 200 compteurs. L’entreprise se développa très rapidement alors, la nécessité de trouver une nouvelle puissance d’énergie obligea le nouveau propriétaire à se tourner vers les forces motrices de la Sélune qui en 1922 avait vu achevé le barrage de la « roche qui boit ». Il y avait donc là, à proximité maintenant, une source importante d’énergie et après entente avec la municipalité, en 1922-1923 il transforma le secteur courant continu en courant alternatif. Un contrat de concession fut signé le 24 janvier 1924 pour 30 ans et en 1932, suite à la mise en exploitation du barrage de Vezin, fut créé le « syndicat de Saint–Hilaire » pour la distribution d’énergie électrique sur 22 communes. En 1940, l’achat du courant à haute tension de Vezin obligea le concessionnaire à faire construire une ligne spéciale qui fut détruite en 1944. Le courant ne fut rétabli à Saint –Hilaire après les bombardements qu’en septembre 1945 et l’année suivante la nationalisation sonna le glas des concessions privées. Nous sommes toujours là aujourd’hui, mais l’Europe pourrait bien nous faire revenir à ce "privé" pionnier malgré toute la modernisation de notre société il y a un peu plus d’un siècle… (Sources : l’histoire populaire de l’Abbé Cosson l’histoire de l’électricité en Basse Normandie par André Journaux et la famille Amiard) En 1944, la ville se retrouve au milieu de la percée américaine et de la contre-attaque de Mortain. Le mercredi 14 juin, le centre est bombardé et quasiment détruit dans sa totalité, le marché avait été interdit la semaine précédente par l´occupant et fut repris. Heureusement, le bombardement ne commença qu´à 20h. La ville fut ensuite reconstruite. Revitaliser, reloger, reconstruire, tels étaient les mots d´ordre pour cette nouvelle ère qui commençait ; une renaissance pour la cité.

Héraldique

Armes de Saint-Hilaire-du-Harcouët

Les armes de la commune de Saint-Hilaire-du-Harcouet se blasonnent ainsi :
De gueules à la tour d'argent maçonnée de sable surmontée de trois étoiles d'or rangées en chef[6].

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1789 1790 Jacques-Anne Lerebours de la Pigeonnière - Avocat
1790 1791 Denis-Gabriel Bréhier - Notaire
1791 1792 Jacques-Victor Le Bel - Avocat, propriétaire
1792 1800 Julien-Louis Bécherel - Docteur en médicine
1800 1814 Jean-Marie Delaroche - Médecin
1814 1815 Jacques-Victor Le Bel - Avocat, propriétaire
1815 1816 Jean-Marie Delaroche - Médecin
1816 1819 Pierre-Victor Jenvrin - Propriétaire
1819 1821 Pierre Lerebours -  
1821 1825 M. Ruby - Directeur des Postes
1825 1830 Pierre-Victor Jenvrin] - Propriétaire
1830 1848 André-Isidore Roullin - Médecin
1848 1852 Jacques-François Le Bel - Avocat, propriétaire
1852 1852 M. Renault - Ancien pharmacien
1857 1878 Hippolyte Bréhier - Avocat puis manufacturier, conseiller général de la Manche
1878 1878 Alphonse Youf - Receveur de l'Enregistrement en retraite
1878 1879 Victor-Denis-Paul Le Bel - Propriétaire « vivant de son bien »
1879 1886 Jules-Emmanuel Roullier - Receveur des Contributions indirectes en retraite
1886 1891 Félix Genest - Minotier
1891 1900 Hippolyte Pleutin - Négociant en vins
1900 1941 Arthur Lucien Lelièvre -  
1941 1944 Gustave Guérin - Pharmacien, député, sénateur
1944 1959 Daniel Cuche - Chirurgien, président du CG
1959 1962 Claude Cheval    
1964 1982 Paul Guinebault - Notaire, conseiller général
1983 mars 2008 Michel Ganné UMP Inséminateur, conseiller général
mars 2008 en cours Gilbert Badiou SE Assureur
Toutes les données ne sont pas encore connues.


Le conseil municipal est composé de 27 membres dont le maire et sept adjoints.

Démographie

Évolution démographique
Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 2 050 1 957 2 376 2 414 2 759 2 877 2 994 3 828 4 132
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 3 995 4 080 3 983 3 786 3 805 3 835 3 906 3 705 3 836
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 3 775 3 621 3 519 3 076 3 144 3 278 3 600 3 293 3 950
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 - -
Population 3 871 4 583 5 077 4 849 4 489 4 368 4 207 - -
Notes, sources, ... Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes.
(Sources : EHESS[7] et Insee[8])

Économie

Lieux et monuments

L'église Saint-Hilaire
  • Portail de l'ancien château fort du XVIIe, remonté à l'entrée du cimetière.
  • Manoir du Jardin, inscrit aux Monuments historiques[9] : façades et toitures du logis et de la chapelle vers 1590.
  • Église Saint-Hilaire, néo-gothique XIXe, consacrée en 1855 ; chemin de croix de Fanny Delaage.
  • Tour de l'ancienne église servant de baptistère, classée monument historique en 1921[10] : contreforts d'angle, fenêtres en accolade ; fresques de Marthe Flandrin 1947.
  • Chapelle du monastère Sainte-Claire de Saint-Joseph.
  • Chapelle Saint-Yves (fin XIVe).
  • Jardin public.

Personnalités liées à la commune

Activité et manifestations

Foire Saint-Martin

  • La foire Saint-Martin a lieu chaque année début novembre et accueille plus de 150 000 visiteurs. Cette foire rurale essentiellement agricole à une époque est devenue au fil des ans une foire exposition dans tous les domaines des besoins de la vie quotidienne. La foire est dorénavant thématique : après une foire Saint-Martin aux couleurs de l'Europe et un pôle développement durable en 2008, le thème de l'année 2009 est la Normandie, le pôle du développement durable est intensifié dans le contexte général du développement économique du territoire. La fête foraine aux allures de parc d´attractions, les expositions de matériels de plus en plus impressionnants, les posticheurs et vendeurs au « bagout » intarissable sont autant d´images qui surprennent et satisfont les visiteurs. Pendant la foire, la commune accueille également un concours foire, une foire aux bovins, chevaux et poneys et un marché aux chiens.

Jumelage

Conservatoire rural de Saint-Hilaire du Harcouët

Conservatoire rural de Saint-Hilaire-du-Harcouët

Le Conservatoire rural de musique, de danse et de théâtre est une association loi de 1901, gérée par ses adhérents, avec le soutien financier de la ville de Saint-Hilaire-du-Harcouët et de la communauté de communes, et l’aide technique de la ville.

Ce conservatoire est géré par un bureau propre à chacune des sections Musique, Danse et Théâtre, et par un conseil d’administration pour l’ensemble des activités. Il est affilié à la Confédération musicale de France. L´association propose, dans le cadre du Contrat éducatif local, de faire découvrir la musique aux enfants des écoles du canton.

Les cours de musique et de chant choral, de danse classique et de danse Modern’jazz ainsi que les cours d’Art dramatique (théâtre) sont dispensés par une équipe pédagogique constituée d’un directeur et de 14 professeurs. L’enseignement suit un cursus pédagogique spécifique à chaque discipline, et s’adresse aux enfants (à partir de 4 ans) ainsi qu’aux adultes.

Des manifestations, concerts et spectacles sont organisés tout au long de l’année. Le conservatoire travaille en partenariat avec le milieu scolaire et nombre de structures locales.

Sport

Le club Saint-Hilaire-Virey-Landelles fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et deux autres en divisions de district[11].

Voir aussi

Notes et références

Altitudes, superficie : répertoire géographique des communes[12].
  1. Populations légales 2008 de la commune : Saint-Hilaire-du-Harcouët sur le site de l'Insee
  2. Population municipale 2008 (site de l'Insee)
  3. Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée
  4. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, éditions Picard 1986. p. 196.
  5. François de Beaurepaire, Op. cité.
  6. GASO, la banque du blason - Saint-Hilaire-du-Harcouët - Manche. Consulté le 9 juillet 2010
  7. Source : Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale - Saint-Hilaire-du-Harcouët », École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). Consulté le 9 juillet 2010
  8. Insee : historique des populations par commune depuis le recensement de 1962
  9. Manoir du Jardin, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
  10. Ancienne église, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
  11. Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – St-Hilaire-Virey-Landelles. Consulté le 17 août 2010
  12. Site de l'IGN.

Liens externes

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