Saint-Avit-Senieur

Saint-Avit-Senieur

Saint-Avit-Sénieur

Saint-Avit-Sénieur
Carte de localisation de Saint-Avit-Sénieur
Pays France France
Région Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Bergerac
Canton Beaumont-du-Périgord
Code Insee 24379
Code postal 24440
Maire
Mandat en cours
Alain Delayre
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Beaumontois
Latitude
Longitude
44° 46′ 32″ Nord
       0° 49′ 02″ Est
/ 44.7755555556, 0.817222222222
Altitude 61 m (mini) – 195 m (maxi)
Superficie 23,4 km²
Population sans
doubles comptes
432 hab.
(2006)
Densité 18 hab./km²

Saint-Avit-Sénieur est une commune française, située dans le sud du département de la Dordogne (arrondissement de Bergerac) et dans la région Aquitaine.

D'une superficie de 2350 ha et peuplée d'environ 400 habitants (les Saint-Avitois), la commune est essentiellement agricole (céréales, tabac, élevage ...) et touristique (résidences secondaires).

Le village se dresse sur une hauteur à proximité de la vallée de la Couze. Sa caractéristique la plus remarquable est la présence d'une église massive de la fin du XIe siècle, partiellement fortifiée, jouxtant des vestiges d'une abbaye de chanoines réguliers de saint Augustin. Elle a été édifiée en l'honneur de saint Avit, un ermite mort en 570, qui a donné son nom au village (le mot "sénieur" vient du latin "senior", l'ancien).

La taille de l'église (51m x 23m) s'explique essentiellement par la notoriété du saint et la situation du village sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle qui part de Vézelay. L'église a été classée à ce titre au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1998.

Sommaire

Géographie

Situé à proximité de la vallée de la Couze, le village est situé à l'extrémité d'un plateau, limité par deux vallées sèches, sur un site offrant des facilités défensives à l'ouest et au sud.

Autrefois, l'endroit était appelé "mont Dauriac", avant d'être rebaptisé du nom du saint qui y vécut, "Avit" ou "Avitus".

La commune est limitrophe des communes de Beaumont-du-Périgord (chef-lieu du canton et ancienne bastide), Molières (ancienne bastide également), Cadouin (abbaye cistercienne), Montferrand-du-Périgord, Labouquerie, Sainte-Croix, Bourniquel et Saint-Avit-Rivière

Le village, vue du sud-est

Histoire

Origines légendaires

La légende attribue l’origine de Saint-Avit à Avitus. Ce jeune aristocrate de Lanquais fut enrôlé contre son gré dans l’armée des Wisigoths pour affronter l’armée franque de Clovis, déterminé à acquérir le Sud Ouest.

À la bataille de Vouillé en 507, Avitus, prisonnier, fut emmené par les Francs et se convertit au christianisme. Libéré, il fut averti en songe de retourner dans son pays et de pénétrer dans la forêt jusqu’à ce qu’il reçoive un signe.

Pour se reposer, il fit halte avec son compagnon dans une grotte près d’une fontaine. Il récita une prière, puis, au moment de faire le signe de croix, un temple qui se trouvait sur le promontoire dominant la vallée du Gourgoussou, sur le Mont Dauriac, en face du lieu où il se trouvait, s’écroula.

Ce temple était appelé le « temple aux trois-mille idoles », un sanctuaire païen comme il s’en trouvait alors partout en Gaule.

Avitus était un thaumaturge et réalisait des guérisons. À sa mort, en 570, sa renommée s’est répandue et il fut vénéré comme un saint. Des moines vinrent s’établir à la grotte où il avait vécu et près de laquelle il avait construit de ses mains un oratoire.

Moyen-Age

  • Fondation d'un premier village en 570 à la mort de saint Avit. Construction d'une première église, "Notre-Dame du Val", fondée par Avitus à proximité de son ermitage (à un autre emplacement que l'église actuelle). Cette église a subsisté jusqu'au IXe ou Xe siècle. Il n'en reste aucune trace.
  • Au IXe et Xe siècles, cette église est ruinée, probablement par les Normands. Une pierre gravée en latin située dans l'église atteste que le corps d'Avitus, afin de le préserver, a été transporté à quelques kilomètres, au hameau de Saint-Cernin, dans la commune actuelle de Labouquerie. Le village primitif disparut et les moines allèrent s'établir sur le Mont Dauriac. Cependant, des vestiges de Notre-Dame du Val subsistaient encore au début du XXe siècle et le bénitier de l'abbatiale serait l'autel de cette église : il est en effet daté du IXe siècle .
  • Le village connut une affluence de pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle en raison de sa situation sur le chemin qui part de Vézelay et de la notoriété de saint Avit. Une deuxième église, plus vaste, est construite fin XIe - début XIIe siècle.

Un squelette de pèlerine (visible dans le musée archéologique installé dans l'ancienne salle capitulaire), qui a été tuée près du monastère, a été retrouvé lors de fouilles du cloître au XXe siècle. Elle portait des coquilles et revenait donc de Saint-Jacques-de-Compostelle.

  • Aux XIIe et XIIIe siècles, le village a probablement connu de terribles événements comme l'indiquent les traces d'incendie visibles sur une grande partie des murs
    Traces d'incendies sur le mur sud de l'église
    . En 1214, la tradition orale rapporte que les albigeois auraient saccagé l'abbaye. Rien ne le prouve, mais l'influence cathare a atteint la vallée de la Dordogne comme en atteste le passé du château de Castelnaud. Le ou les incendies seraient-ils plutôt dus au passage de troupes "anglaises" et françaises pendant le conflit franco-anglais ? La frontière fluctuait entre les deux souverainetés en Périgord et dans l'Agenais, selon que les seigneurs locaux étaient vassaux de l'un ou l'autre souverain, et les querelles ne devaient pas manquer pour récupérer tel ou tel fief.
  • À partir de 1123, l'abbé de Saint-Sernin de Toulouse nomme le prieur de Saint-Avit et a donc autorité sur l'abbaye.
  • En 1271 et 1272, des documents indiquent que les chanoines de Saint-Avit et les moines de Cadouin se disputent à propos de prés, de forêts et de leur autorité respective sur Beaumont, bastide nouvellement fondée.
  • En 1277 et 1280, peut-être suite à l'incendie, le roi de France Philippe III le Hardi ordonne la fortification du bourg.
  • En 1295, un texte affirme que 27 personnes vivaient au monastère.
  • En 1442, les Anglais, au cours de la guerre de Cent Ans, auraient ruiné le monastère et le village. Ceci est plausible : lors des fouilles du puits du cloître, on a en effet retrouvé des boulets de pierre similaires à celles utilisées pour les machines de siège. Ces boulets datent d'avant 1450 puisqu'on utilisait des boulets en fonte par la suite.

Période moderne

  • En 1577, au cours des guerres de Religions, le chroniqueur Jean Tarde rapporte que le seigneur De Commarque pénètre dans le monastère et, avec l'aide des protestants, tue ou emprisonne les chanoines, démolit le clocher nord-ouest, le chevet, le fort, et les murs sud-est du monastère afin de mettre l'abbaye hors d'état de se défendre. Le seigneur De Commarque était connu des moines qui lui ont ouvert les portes sans méfiance. Il venait en fait pour se rembourser une dette sur le conseil du futur Henri IV.
  • En 1695, suppression du chapitre (ensemble des chanoines).

Période contemporaine

  • L’église a été classée au 1er inventaire des monuments historiques en 1862. A la fin du XIXe siècle, l'église a été restaurée par l'architecte des monuments historiques Henri Rapine.
  • Les fouilles archéologiques

Les fouilles archéologiques menées par M. Paul Fitte (années 1950 ?) ont mis au jour des tuiles canal comme en employaient les Romains et qui pourraient être celles du temple gallo-romain de la légende. Il n’est pas impossible que sa destruction soit due à un tremblement de terre.

Une série de trous a été découverte dans le monastère. Ils pourraient correspondre à des poteaux soutenant un toit et à l'emplacement de statues païennes. S'il s'agit bien des restes d'un temple, cela montre que le site était déjà un endroit sacré avant le sixième siècle.

  • Campagne de restauration des années 1990

La fragilisation des voûtes de l'église a nécessité la pose d'échafaudages de soutien en 1979 et la fermeture de l'accès à la nef. Une importante campagne de restauration a été menée dans les années 1990 (sous la direction des architectes Y-M Froideveaux, B. Fonquernie et Ph. Oudin) qui a permis la réouverture de l'église. Elle a également révélé la présence de peintures murales (dont un Saint Christophe) et d'un très beau motif décoratif sur la voûte et une partie des murs constitué d'entrelacs rouges sur fond jaune.

  • Classement au Patrimoine Mondial

Suite à cette campagne de restauration, l'église a été classée au patrimoine mondial par l'UNESCO en 1998 au titre de sa situation sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 en cours Alain Delayre PS agriculteur
Toutes les données ne sont pas encore connues.

La commune est membre de la communauté de communes du pays beaumontois depuis sa création en 1995.

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
506 464 394 385 365 403 432 [2]
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

La population a diminué jusque dans les années 1980 en raison de l'exode rural et augmente à nouveau depuis les années 1990, probablement sous l'effet du phénomène de rurbanisation : installation d'actifs travaillant localement dans le secteur du tourisme ou des services, arrivée de retraités (notamment des ressortissants britanniques, grâce aux liaisons aériennes directes entre Bergerac et le Royaume-Uni)

Economie

La principale activité, malgré une diminution du nombre d'actifs y travaillant sous l'effet des gains de productivité, demeure l'agriculture : céréales, tabac, maïs, élevage...

La commune bénéficie également du développement du tourisme dans le département. Les centres d'intérêt touristiques sont proches : vallée de la Dordogne (à 10 km), bastides de Beaumont-du-Périgord et de Monpazier. La commune est à mi-chemin du Périgord pourpre (Bergerac, à 33 km) et du Périgord noir (Sarlat, à 45 km). L'offre d'hébergement s'est développée depuis les années 1980. La commune propose des activités touristiques durant l'été : fête des battages (voir ci-dessous : fêtes et manifestations), brocantes, marchés, ateliers d'art, expositions. Nombreuses résidences secondaires.

Sur le plan des transports, les gares les plus proches sont situées à Lalinde (10 km) et Le Buisson-de-Cadouin (15 km). La commune bénéficie également, comme l'ensemble de l'arrondissement, des retombées économiques de l'aéroport de Bergerac (liaisons low-cost avec le Royaume-Uni, la Belgique et les Pays-Bas).

La commune souffre toutefois d'un relatif éloignement des centres économiques du département (Bergerac 33 km, Périgueux 65 km) ou de la région (Bordeaux 137 km), conjugué à l'absence de liaisons terrestres rapides vers ceux-ci.

Lieux et monuments

Eglise

Eglise primitive

Vue nocturne de l'église de Saint-Avit-Sénieur

Sur le site de l'église actuelle, une première église, probablement construite par des moines bénédictins, a existé jusqu'au milieu du XIe siècle.

Cette première église devait être charpentée et formée d'au moins trois travées compte-tenu des trois contreforts actuels.

Les murs de cette église primitive ont été conservés lors de l'élévation de l'église actuelle. On peut en effet observer sur le bâtiment actuel, à l'extérieur, que :

  • Sur la première et deuxième travées, les pierres sont un peu différentes dans la partie inférieure. Elles sont en pierre plus grossièrement taillées.
  • La position des fenêtres n'est pas en rapport avec la position des contreforts. Les contreforts actuels doivent donc être ceux de l'église primitive, qui ont été prolongés vers le haut.
  • La partie est de l'église actuelle est différente de la partie ouest : elle montre une série d'arcatures. L'église primitive ne devait donc pas être aussi longue que l'actuelle.

Eglise actuelle

L'église actuelle a été élevée à l'époque romane, fin XIe - début XIIe siècle. Début XIIe siècle, le corps de saint Avit y a été transféré comme l'atteste une pierre gravée dans un mur de l'église.

La construction de cette deuxième église a été effectuée par des chanoines augustiniens.

Extérieur
  • Façade ouest

L'entrée est surmontée d'un crénelage et de deux clochers datant du XIIIe siècle. Le clocher sud est intact au contraire du clocher nord, partiellement détruit au cours des Guerres de Religions.

La tour nord-ouest devait être voutée d'une sorte de coupole ou d'une terrasse : on voit des pierres en encorbellement. Au-dessous sont visibles les restes d'une voûte en berceau qui devait protéger la partie inférieure de la tour.

Ruines de la tour nord-ouest et bretèche au-dessus du portail.

La tour sud-ouest (celle qui est couverte d'une toiture) a été probablement refaite, dans sa partie supérieure, en 1577. Jusqu'à cette époque le toit était une flèche recouverte d'ardoise puis M. Rapine l'a remplacée par un toit à pente faible. De hautes arcatures à arcs légérement brisés sont visibles.

La tour sud-ouest.

Le portail en plein ceintre est sans décorations. Il est protégé par une bretèche à mâchicoulis datée de la fin du XIIIème ou du début du XIVème siècle. Les crénelages ont été ajoutés au XIXème siècle par M. Rapine.

  • Mur sud

Ce mur est accolé aux ruines du cloître (voir ci-dessous). Il présente de façon nette des traces rouges d'un incendie. Or, un contrefort situé près de la porte de communication entre l'église et le cloître ne présente pas ces traces. Ce contrefort est daté de 1525 ainsi que l'atteste une inscription. Par conséquent, l'incendie est antérieur à 1525.

Deux traditions orales attribuent cet incendie soit aux albigeois en 1214, soit aux anglais en 1442, pendant la guerre de cent ans (voir la chronologie en-tête de ce chapitre).

La position des fenêtres sur ce mur ne correspond ni à la position des contreforts ni des arcatures. Les contreforts de ce mur sont en fait ceux de l'église primitive qui ont été prolongés. Les fenêtres correspondent à une église à coupoles plus élevée, et non pas à l'église à voûtes gothiques que l'on peut voir (voir section ci-dessous : intérieur).

  • Abside est

Au pied de l'abside se trouvent quelques tombes vides de moines ou d'aristocrates.

L'abside, initialement semi-circulaire comme en attestent des vestiges retrouvés dans les caves des habitations limitrophes, a été détruite en 1577. Elle a été remplacée au XVIIe siècle par une abside plate munie d'une échauguette.

Intérieur
Vue intérieure de l'église

Le plan intérieur est formé de trois travées carrées délimitées par des piliers massifs qui étaient probablement prévus pour soutenir des coupoles.

A leur place se dresse une voute sur croisée d'ogives de type angevine. Elle ne présente pas les marques rouges caractéristiques de l'incendie du XIIIe siècle qui a détruit la première voute, au contraire des murs et des piliers de soutien.

Le bâtiment a donc pu être, à ses débuts et jusqu'à l'incendie du XIIIe siècle qui l'a partiellement détruit, recouvert de coupoles. A cause de l'utilisation du bois pour les échafaudages, ces coupoles étaient peut-être en cours de construction quand l'incendie s'est déclaré.

La voûte présente une belle décoration peinte formée d'entrelacs rouges sur fond jaune. Des peintures murales sont également visibles, dont un saint Christophe.

Voûtes.

Le bénitier à l'entrée est daté du IXe siècle. Il peut s'agir d'un vestige de l'église Notre-Dame-du-Val.

L'autel doré est contemporain (fin XXe siècle).

Le chevet, plat, est postérieur aux guerres de religion (1577, voir la chronologie plus haut). La fenêtre actuellement bouchée et la bretèche qui la surmonte sont caractéristiques du XVIIème siècle. Le chevet primitif avait une forme semi-circulaire. Des vestiges de l'ancien chevet ont en effet été retrouvés à l'extérieur (base de colonne engagée datée du XIIème siècle et reste de paroi courbe du côté nord).

Ruines de l'abbaye

  • Du cloître augustinien (accolé au mur sud de l'église), il ne reste que les murs extérieurs (sur lesquels on remarque les emplacements pour les poutres de la charpente du cloître), la base d'un muret intérieur ainsi que le puits. Le cloître a servi de cimetière de de 1659 à 1923.
  • La salle capitulaire subsiste. Dans celle-ci est installé un petit musée archéologique présentant les résultats de fouilles effectuées au XXe siècle (chapiteaux, objets personnels de pèlerins, etc.).
Salle capitulaire et dortoir des moines en haut.
  • Subsistent également le porche d'entrée est, la sacristie (à côté de l'église) et une partie du dortoir des moines (au-dessus de la sacristie). Celui-ci présente les collections d'un petit musée géologique.
  • Au sud se dresse un ancien presbytère du XVIIe siècle servant de lieu d'expositions temporaires. L'étage supérieur s'élève sur un rez-de-chaussée probablement plus ancien.
    Le presbytère.
  • Près du mur sud du cloître se trouvent les fondations des pièces qui ont pu être, si on se réfère au plan traditionnel des abbayes, les cuisines (restes d'un four à pain), le réfectoire, un scriptorium, le cellier (aujourd'hui couvert d'une halle). Des vestiges de murs de fortifications entourent le presbytère. A l'ouest du presbytère se trouvent encore d'autres fondations qui ont pu être celles d'habitations.
    Restes d'un four à pain.

Place du fort

Située au nord de l'église, cette place présente des maisons anciennes à fenêtres gothiques ou renaissances, un cadran solaire sur le mur d'une maison, ainsi qu'un fragment du mur d'enceinte du XIVe siècle. La maison située à gauche du rempart porte l'inscription "Chanoine Fadelpech 1628".

Place du fort : reste de fortification.
Place du fort : maison au cadran solaire.

Esplanade

A l'ouest de l'abbaye, en contrebas de la mairie, se trouve une esplanade offrant une vue sur la vallée et sur la grotte (cachée derrière les feuillages à flanc de falaise, en face) où Avitus a peut-être vécu. On aperçoit également un lavoir alimenté par une source où l'ermite a pu, autrefois, s'abreuver. La mairie est installée dans l'hospice qui accueillait les pèlerins.

A l'ouest et au sud de l'esplanade, des jardins en terrasse, soutenus par murets régulièrement rénovés, ont été cultivés par les chanoines.

Personnalités liées à la commune

Léo Testut (1849-1925), né à Saint-Avit-Sénieur, médecin (études à Bordeaux), auteur d'un "traité d'anatomie humaine" illustré en 4 volumes qui fit référence. Son buste se dresse sur la place du même nom.

Jean Capelle (1909-1983), normalien, agrégé de mathématiques, il fut maire de la commune de Saint-Avit-Sénieur (dates ?), recteur d'académie, puis député de la Dordogne en 1968. Il a contribué à la création des collèges d'enseignement général en 1963 et fut à ce titre nommé Commandeur de la Légion d'Honneur en 1976. Une plaque commémorative lui est dédiée sur l'esplanade en contrebas de la mairie.

Equipements publics et loisirs

  • Ecole maternelle et primaire (en jumelage avec Montferrand-du-Périgord)
  • Musées géologique et archéologique
  • Cour de tennis, stade de football
  • Sentiers de randonnée aux alentours
  • Salle polyvalente

Les principaux loisirs sportifs praticables dans la commune sont le football (club communal), la chasse (2 associations), la pétanque, la randonnée, l'équitation, le tennis...

Fêtes et manifestations

  • Fête des battages et des traditions rurales tous les deux ans (la dernière en 2009), le deuxième dimanche d'août (démonstration de machines agricoles anciennes notamment).
  • Fête votive le dernier week-end de septembre.

Voir aussi

Notes et références


Références à préciser (ces livres étant difficilement disponibles et la table des matières n'étant pas consultable en ligne) :

  • Pierre Dubourg-Noves. Bulletin de la société française d'archéologie, 1982.
  • Albéric Paulhiac, "Monographie de Saint-Avit-Sénieur" parue dans le bulletin de la société française d'archéologie (?), 1927 (?).
  • Les chroniques de Jean Tarde, chanoine théologal et vicare général de Sarlat, publié en 1887 par H. Oudin, Alphonse Picard (Paris). LCCN: 2001553299 (?).

Liens externes

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