- Rue de Liège
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8e et 9e arrt
Rue de LiègeArrondissements 8e et 9e arrondissements Quartiers Europe, Saint-Georges Début 39, rue de Clichy Fin place de l'Europe Longueur 400 m Création 1826 Dénomination arrêté du 15 août 1914 approuvé par le décret du 19 août 1914 Anciens noms rue de Berlin Géocodification Ville de Paris : 5603
DGI : 5665Nomenclature officielle 
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Rue de liège vue depuis la place de l'Europe.
La rue de Liège se situe dans les 8e et 9e arrondissements de Paris. Elle commence no 39, rue de Clichy et se termine place de l'Europe et no 2, rue de Saint-Pétersbourg.
Sommaire
Histoire
La rue de Berlin fut ouverte en 1826[1], en même temps que plusieurs voies du quartier de l'Europe sur les terrains des anciens jardins de Tivoli appartenant à Jonas Hagerman et Sylvain Mignon. Elle fut d'abord tracée depuis la rue du Rocher jusqu'à la place de l'Europe et en direction de la rue d'Amsterdam, qu'elle atteignit effectivement en 1830 par prolongation sur des terrains appartenant à MM. Mallet, Guichard et Mellier[2]. Cette première partie a une largeur de 15 mètres.
La partie comprise entre la rue d'Amsterdam et la rue de Clichy dépendait du passage Grammont que ses propriétaires, MM. Mallet et la veuve Debelle, furent autorisés par ordonnance royale du 21 septembre 1841, à convertir en une rue de 12 mètres de largeur. Parmi les différentes charges imposées par l'ordonnance d'autorisation, les propriétaires eurent à démolir dans un délai de quatre ans les bâtiments situés au coin de la rue de Clichy, qui réduisaient la largeur de la nouvelle rue à 9,41 mètres.
La voie fut débaptisée en 1914 au début de la Première Guerre mondiale et renommée en hommage à la résistance héroïque des Liégeois face à l'invasion allemande. La station de métro Liège fut rebaptisée à la même époque.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- no 9 : Siège de la Fédération française de rugby à XV jusqu'en 2010.
- no 28 : Immeuble construit en 1846 par Eugène Viollet-le-Duc pour Henry Courmont, chef du bureau des monuments historiques. « Premier et célèbre exemple du rationalisme néo-gothique du jeune Viollet-le-Duc »[3].
- no 31 : l'écrivain Georges Duhamel, qui a longtemps vécut dans le quartier de la montagne Sainte-Geneviève et rue Vauquelin en particulier, déménage en 1935 avec son épouse Blanche Albane à cette adresse qui restera son domicile parisien jusqu'à la fin de sa vie[4].
Liens internes
Notes et références
- ordonnance royale du 2 février 1826
- Félix Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, Paris, Imprimerie de Vinchon, 1844-1849. p. 66.
- Jean-Marie Pérouse de Montclos (dir.), Le Guide du Patrimoine. Paris, Paris, Hachette, 1994. p. 277.
- Correspondance François Mauriac - Georges Duhamel (1919-1966), J.J. Hueber , éditions Klincksieck, 1997, (ISBN 2-252-03131-X), p.60.
Sources
- Nomenclature officielle des voies publiques et privées [de Paris], édité par la Mairie de Paris, 9e édition, mars 1997, XXIV pages + 670 pages, préface de Jean Tiberi, maire de Paris (ISBN 2-9511599-0-0).
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