Rue Saint-André-des-Arts

Rue Saint-André-des-Arts
6e arrt
Rue Saint-André-des-Arts
Position sur la carte
Carte de Paris
Arrondissements 6e arrondissement
Quartiers Monnaie
Début 10, place Saint-Michel
Fin 63, rue Dauphine
Longueur 320 m
Largeur 15 m
Création 1179
Anciens noms rue de Laas, rue Saint-Andéol-de-Laas, rue Saint-Germain-des-Prés, rue Saint-André, rue Saint-Andrieu, rue Saint-André-de-Laas, rue Saint-André-des-Arcs.
Géocodification Ville de Paris : 8761
DGI : 8484
Nomenclature officielle
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Rue Saint-André-des-Arts en direction de la rue Dauphine

La rue Saint-André-des-Arts est une rue située dans le quartier de la Monnaie du 6e arrondissement de Paris[1]. Elle est orienté Est-Ouest.

  • Un certain Joseph tenait vers 1670 un café au bout de la rue du Pont Notre-Dame et rue Saint-André-des-Arts, qui ne marcha pas. Cette mode va réellement démarrer en 1689, avec Procope qui ouvre son échope[2].
  • Au XVIIe siècle, Mme Jean Edouard, sœur du compositeur Marc-Antoine Charpentier, habitait dans cette rue. Elle se rendait avec lui aux concerts que donnait toutes les semaines chez lui, Mr l'abbé Mathieu, curé de la paroisse et italianiste[3].
  • Nicolas Lémery vécut dans un immeuble de cette rue et y est mort, le 19 juin 1715.
  • Nathalie Lemel, en arrivant à Paris en 1861, travaille chez Magnier relieur dans cette rue.
  • Un des hôtels de cette rue fut de Saint-Agnan ou de Saint-Aignan, nous ne savons pas à quelle date ni lequel. Il est possible que cet honneur fût dû à l'un des deux Beauvilliers, ducs de Saint Aignan, successivement en faveur près de Louis XIV.
  • le 21 juillet 1654, à L’Auberge du Louis d'Or , loge l'abbé Antoine Moreau,(1625-1702) dit le Père des Pauvres venu à Paris pour faire donation à sa sœur Anne de ses droits sur la succession de leur père Claude Moreau père[4].
  • Dans cette rue se trouvait également la Grande Manufacture de souliers tenus par les frères cordonniers.

Sommaire

Transports

La rue Saint-André-des-Arts est desservie par (M) (4) (10) à la station Odéon
(M) Ce site est desservi par la station de métro Saint-Michel.
ainsi que des lignes de bus RATP 58 63 70 86
et (BUS) RATP 21 24 27 38 85 96 Balabus OpenTour
(N) N12 N13 N14 N21 N122 N145
RER (RER) (B) (C)

Origine du nom

Elle conduisait, à l'origine, à la Cité en passant de l'ancienne église Saint-André des Arts, vendue le 4 fructidor an V et détruite en 1808, où se trouve aujourd'hui la place de ce nom[5], à l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés, également détruite, dont ne reste que l'église. En passant par la porte de Buci, démolie avec les remparts de Philippe Auguste vers 1680. Une statue de Saint-André, placée à l'angle de la rue André-Mazet, garde le souvenir de son emplacement. Cette niche vide en 1910 était jadis occupée par une statue de la Vierge.

Elle fut également appelée également Saint-André de Laas, sur le territoire dit clos de Laas[6]. Le Clos de Laas, appartenait à l'Abbaye de Saint-Germain-des-Prés et était à l'origine un vignoble. L'abbé Hugues en aliéna une grande partie en 1479, ce lieu était déjà habité à cette époque. Vers l'an mille, un oratoire de ce lieu fut transformé en église à l'entrée d'une rue St Germain qui traversait l'ancien clos et placée sous la protection de Saint-André et dont les paroissiens étaient des marchands d'arcs et elle prit le nom de Saint-André des Arcs. Elle subit une grande transformation dans les années 1870. Une déclaration passée par Fouret, prêtre et principal, Escomel, proviseur, Robert, Gachon, Tessier, Badon, Pajot, Mouton, Laurent, de Saint-Priest, Savoye, et Chapuis boursiers, rappelait que ces maisons étaient exemptes de cens par suite d'amortissement, à l'exeption d'une seule donnant sur les deux rue de l'Hirondelle et rue Saint-André-des-Arts, à l'enseigne du Cheval-Noir.

Elle s'arrêtait au début à proximité de la rue des Grands-Augustins, là ou se trouvait vraisemblablement une porte de l'enceinte de Louis VI. Puis elle s'étendit jusqu'à la rue de la Contrescarpe-Dauphine ou se situait la porte dit de Buci. Dan son prolongement hors les murs, elle s'appelait rue du Pilori. Elle fut modifiée en 1836 et 1837, pour être achévée en 1853.

Sites particuliers

De la Place Saint-André-des-Arts à la rue Gît-le-Cœur, il ne restait que une ou deux maisons des huit de ce pâté de maisons qui appartenait au Collège d'Autun, dont on retrouve trace également rue de l'Hirondelle, en 1875. Ce sont les n° actuels allant du 22 au 28. C'est sur cette place que se trouvait l'Église Saint-André-des-Arts,bâtie en 1212, remaniée profondément en 1660, elle fut démolie en 1807.

  • no 21: En 1910 il restait encore les vieilles maisons touchant à l'église Saint-André-des-Arts.
  • no 22: ancien Hôtel d'Autun propriété des évêques d'Autun où Pierre Bertrand, évêque d'Autun y fonda qui y le Collège d'Autun, en 1337, et qui reçut 15 écoliers. Le 21 avril 1530, un prêtre du nom de Pierre Poncet assassina dans le Collège, le curé de Méru et son valet. Il fût arrêté, dégradé et brûlé vif après avoir eu le poing coupé. Devenu propriété de l'état il sera transformé en 1767, en école gratuite de dessin, et vendu le 28 mars 1807 et démoli en 1823[7]; Immeuble avec deux boutiques à gauche de la porte d'entrée du XIXe siècle et une à droite. Façade sur 5 étages dont le 5e avec balcon, ferronneries pour les appuis de fenêtres dont 7 en façade. Combles aménagés. La maison du Président à mortier Lecoigneux, père de François Le Coigneux de Bachaumont. Charles Baudelaire et ses parents y demeurèrent vers 1828. Louis Ange Pitou, y habita aussi.
  • no 23: Immeuble avec petite porte d'entrée à gauche de laquelle se trouve une boutique en rez-de-chaussée. Trois étages avec une fenêtre encadré de chaque côté par l'emplacement de fenêtre en aveugle. Décrochement en façade, sur la gauche vers la Pace Saint-André-des-Arts. Faisait partie du 25, l'ensemble formant l'Hôtel de La Verrière. La maison en face (22-24 appartenait au Collège d'Autun.
  • no 24: Ancienne propriété du Collège d'Autun; Immeuble avec petite porte d'entrée à deux battants du XIXe siècle, une boutique de chaque côté. Quatre fenêtres au premier et au deuxième étage, trois au troisième. Combles aménagés. Appui de fenêtres en fer forgé au second sur trois fenêtres.
  • no 25: Immeuble avec une petite porte d'entrée. Entresol, la boutique de droite fut autrefois une boîte de nuit, dans la cave, que fréquentèrent Charles Baudelaire et Jeanne Duval. Appuis de fenêtres sur partie saillante en arrondie. Combles aménagés.Fenêtres de l'entresol dans des ouvertures en plein cintre. Faisait partie avec le N° 23 de l'ancien Hôtel de La Verrière, encore debout en 1875, avant de devenir la propriété de du Fresne, seigneur du Cange, président trésorier de France dont le fils fut le célèbre historien glossateur Charles du Fresne, sieur du Cange
  • no 26: Ancienne propriété du Collège d'Autun; Immeuble avec une petite porte d'entrée moderne boutiques de chaque côté. Façade sur 3 étages avec fenêtres rectangulaires hautes décoré de petits supports à volutes, sous chacune d'elles, avec un petit rebord en sailli, les dessus de fenêtres avec mascarron, coquille et autres ornementations. Belle façade ravalée. Combles aménagés.
N°27, hôtel Duchesne (inscrit MH)
  • no 27: Hôtel particulier, dit Hôtel Duchesne ou encore: Maison des Trois Chapelets,  Inscrit MH (1928) porte, balcon sur rue. Construit avant 1640, pour le compte de André Duchesne, (1584-1640), qui originaire de la même région que Richelieu deviendra grâce à son appui, géographe et historien de Louis XIII. Il est mort écrasé par une charette, en 1640 La façade de cette bâtisse sera modifiée de façon notable en 1748. Au rez-de-chaussée, trois baies en plein cintre, dont deux ouvrent sur des boutiques la troisième, au centre donnant sur l'entrée de l'Hôtel. Cette façade est ornée par des rangées verticales de pilastres à refends formant un discret relief et donnent un parfait équilibre à l'ensemble. Au premier étage la fenêtre en plein cintre est ornée d'un mascaron à tête de femme, avec des pendentifs en forme de poirs et des feuillages latéraux, ouvrant sur un très beau balcon galbée à monogramme central et une console végétal de style baroque. Les ferronneries du balcon et des fenêtres emploient des décors différents. Au centre du garde corps du second étage se trouve une palmette ajourée, motif très usité au XVIIIe siècle. Quatre étages, combles mansardés. Cour pavée avec trois entrées d'escaliers. A l'Auberge des Trois-Chapelets on mangeait pour 20 sols.
  • no 28: Ancienne propriété du Collège d'Autun; Immeuble du XIXe siècle, à pans coupés sur la rue Gît-le-Cœur. Boutique au rez-de-chaussée à gauche de la porte d'entrée surmontée d'un petit balcon, appui de fenêtre en ferronnerie. Trois fenêtres en façade sur 5 étages dont le 5e avec un balcon. Combles aménagés.
  • no 29: un peu plus loin, une maison bourgeoise qui sous Louis XIV a appartenu à Vitard de Passy, avocat; elle était décoré avant 1789, des panonceaux du notaire Boulard, qui sera connu plus tard comme bibliophile. Façade en pierre de taille, fenêtres hautes au premier étage, 3 fenêtres au second avec appui en fer forgé posé sur une partie en saillie, aux bords arrondis.Boutique à gauche de la porte d'entrée. Combles mansardés.

En 1660, le propriétaire est Ingrand, conseiller au Parlement de Metz, puis son fils, Intendant du Commerce. En 1793, Billaud-Varennes, député de Paris à la Convention nationale, organisateur de La Terreur, avec Robespierre, est locataire à cette adresse juste avant et au moment de son mariage. Charles Baudelaire y résida dans sa jeunesse entre 1827 et 1831. En 1900, c'est un hôtel meublé à l'enseigne de : La Nouvelle France.

  • no 31: L'Assistante publique en était propriétaire en 1870, il s'y tenait une école de fille qui était à l'Hôtel-Dieu. Ce fut au XIXe siècle, un Café Belge que fréquenta Henri Murger et c'est de cet établissement que fut instituée la tradition de la soupe à l'oignon, vers 1850. Aujourd'hui hôtel de tourisme. Immeuble de deux étages, hautes fenêtres en façade. Entresol au-dessus des boutiques de droite et de gauche du portail, poutres apparentes dans l'entrée, écuries au fond de la cour. En 1900, la porte sculptée de l'entrée était toujours en place.
  • no 32:Immeuble dont l'entrée est située au 17 rue Séguier. Façade à deux fenêtres, au premier elles sont hautes et au second avec petit balcon avec appui en fer forgé. Le quatrième étage est légèrement en retrait. Combles mansardés. Boutique au rez-de-chaussée.
  • no 33: Hôtel particulier, entrée à droite, bel escalier .Dans la cour, sur la façade du fond, reste au dernier étage la mansarde à poulie. Bâtiment toit terrasse dans la cour à gauche. Deux étages combles sur deux niveaux, mansardés.Boutiques de chaque côté du porche. Les éditions enfantines Petit Pol, sont à cette adresse.
  • no 34: Immeuble avec boutique formant des piliers rectangulaires. Le premier étage avec des fenêtres hautes. Trois fenêtres en façade sur cinq étages, avec combles aménagés.
  • no 35: Immeuble avec poutre en bois au-dessus de la porte d'entrée, façade avec deux fenêtres sur quatre étages. Combles aménagés.
  • no 36: Immeuble à pan-coupé sur la rue Séguier. Deux boutiques à gauche de l'entrée et une à droite. Comporte ( niveaux dont le cinquième avec un balcon. Le pan coupé comporte un balcon aux second, troisième, quatrième et cinquième. Il n'y a pas de N° 38 qui devait faire partie de cet immeuble. Ici s'élevait au XIIIe siècle le Petit Hôtel d'Arras.
  • no 37: Librairie historique: Clavreuil , F. Tessédre, fondée en 1878, successeur du libraire Margraff. Cette boutique est à gauche de la porte. Immeuble de trois étages, avec fenêtres hautes sur les deux premiers niveaux avec appuis de fenêtres en ferronnerie.
  • no 38: inexistant englobé avec le 36. C'est à cette adresse qu'habitait l'écrivain royaliste Royou et qu'en 1809, se trouvait le marchand de vin Malliu.
  • no 39: École maternelle, construction de 1910, à façade sobre, aux fenêtres étroites et des faux colombages, côtoient un portail à fronton d'influence de style Renaissance, surmonté d'un fronton semi-circulaire, marqué des armes de la ville de Paris, formant un ensemble caractéristique de ce début du XIXe siècle. La façade est en léger retrait laissant place à une petite courette sur la longueur de l'immeuble, venant à l'alignement des autres maisons. Après le hall, cour avec petit corps de bâtiments à droite, recouvert en partie de briques vernissées de plusieurs couleurs. Au fond de la cour une bâtisse moderne. L'école reçoit environ 130 élèves.
  • no 40: Ici était une partie de l' Hôtel Saint-Clair, qui fut vendu à Pierre de l'Estoile, notaire, secrétaire du roi, grand audiencier à la Chancellerie de France, le père de l'historien, Claude de L'Estoile. Cet immeuble moderne est en retrait par rapport au n°42 et au même que le n°44 et 46. Il fait face à l'école maternelle au N° 39. Il va jusqu'à la rue Séguier. Porte d'entrée à deux vantaux, encadrée de deux pilastres cannelés avec chapiteaux ouvragés. Façade à cinq fenêtres sur cinq niveaux et à pans coupés sur la rue Séguier. Le cinquième avec balcon sur toute la longueur de l'immeuble avec modillons. Les appuis de fenêtres sont en ferronnerie. Sur le pan-coupé balcon au premier, second et troisième. C'est à cette adresse que demeura aussi selon Théophile Lavallée, Billaud-Varennes[8].
  • no 41: Au premier coin de la rue de l'Éperon, Madame Freslon, comtesse de Bonamour, vendit cette maison d'angle en 1754 à Pissot. Porte cochère à deux vantaux, boutiques de chaque côté. A gauche mur de refend jusqu'au premier. Hall d'entrée restauré. Dans la cour grille en fer forgé et un morceau de colonne ancienne encastrée dans le mur à un mètre du sol d'une grande finesse, partie haute arrondie et la base sculpté sur trois faces se terminant en pointe. En façade au dessus et sur la boutique à droite de la porte cochère trois fenêtres sur trois étages et au-dessus de la boutique de gauche, deux fenêtres sur trois étages. Combles surélevés avec atelier d'artiste, verrière et en retrait combles aménagés sur deux niveaux.
  • no 42: La partie gauche de cet immeuble dans l'alignement du retrait des numéros précédents. La partie droite est en avancée et à gauche de celle-ci se situe la porte d'accès avec une boutique à droite. Façade à trois étages, la partie gauche avec des fenêtres hautes. Combles mansardés. La partie droite est à deux fenêtres sur trois niveaux. Les appuis sont en ferronnerie. Boutiques au rez-de-chaussée dans les deux parties. Boutique de: Herboristerie d'Hyppocrate
  • no 44: Immeuble en vis-à-vis de la rue de l'Éperon et du N° 41. Boutique à gauche de la porte d'entrée qui est moderne. Façade garnie de deux baies sur 4 étages.

Jadis, de ce numéro de la rue à la Porte de Buci, un grand logis fut occupé par les ducs d'Orléans du XIVe siècle et du XVe siècle, Dauphin de France ou frères du roi; Louis XII en fit plusieurs lots avant son avénement au trône, et des particuliers s'en arrangèrent en janvier 1484. Billaud-Varenne, dit le Tigre à perruque jaune une fois marié, avec sa première femme serait venu à cette adresse après 1786, au 4e étage de cette maison[9]. C'est ici que décédé le Doyen de la Faculté de Médecine, Mathieu Orfila,(1787-1853), médecin français d'origine espagnole, médecin, chimiste, criminologue, membre de l'Académie de Médecine. A cette adresse était l'étude de Maître Louis-Eugène Sebert, notaire. Il y fut d'abord clerc, avant de l'acquérir en 1864. Il fut Président de la Chambres des notaires de Paris, Conseiller municipal de Paris Ve, Député de Senlis (Oise)[10].Demeure également de Félix Tournachon, dit Tournadar, puis Nadar, photographe, inventeur et mécène de 1824 à 1933 et de Pierre Larousse, auteur d'un dictionnaire en 14 volumes .

  • no 46: Immeuble face à la rue de l'Éperon, en retrait de la chaussée et du niveau d'alignement des autres immeubles de la rue. La façade est en pierre de taille. Construction des architectes T. Ramand et G. Ramand 1867, avec une profusion de sculptures de Roussel et décorations en façade, dans un style inspiré de la Renaissance, chaque baie est couronnées de mascarons avec têtes d'homme et de femmes, rinceaux, des feuilles d'acanthe ornent les consoles des balcons. Les décors des ferronneries sont typiques du XIXe siècle. immeuble remanié, ayant subi un réhaussement d'un étage légèrement en retrait surplombant une corniche à modillon. Au premier étage un balcon central avec porte fenêtre, encadrée de deux pilastres décorés de feuilles de chaque côté sont disposées deux fenêtres. Les deux autres étages au-dessus présentent les mêmes disposition. Le quatrième est en retrait avec balcon. Combles aménagés. Belle fontaine dans la cour. Ici demeura également le poète américain Edward Estin Cummings
  • no 47: Ancien Hôtel de Navarre, dès 1257, Thibaut II de Navarre, roi de Navarre possédait des terrains en cet endroit et il y fit construire une demeure achevée en 1260. Sa veuve Isabelle de France, n'en profita pas puisqu'elle décéda en 1271. Blanche d'Artois, reine de Navarre, veuve de Henri Ier de Navarre et épouse en seconde noces du Comte Edmund de Lancastre, fils d'Henri III d'Angleterre y mourut en 1302. L'Hôtel resta à sa fille Jeanne Ire de Navarre, épouse de Philippe le Bel, roi de France en 1285. Après la mort de Jeanne en 1305, l'Hôtel revint à son fils Louis X le Hutin, puis à la fille de ce dernier, Jeanne II de Navarre, 1316. Son petit-fils, Jean (1330)le céda à son frère Philippe, duc d'Orléans et l'hôtel devint le séjour des ducs d'Orléans, Dauphins de France ou frères du roi (inscription sur le N°49),. Valentine de Milan, femme du Duc d'Orléans y résida. Cette propriété et celle du n°49 étaient les deux seules allant du n°51 à la rue de l'Éperon. Hôtel de Villayer dit aussi: Hôtel de Vieuville,  Inscrit MH (1926), porte, vantaux, balcon sur rue. Ce bâtiment est contemporain de l'Hôtel de Châteauvieux (N°49), les deux bâtiments ayant été construit en 1728. Le portail est couronné d'un fronton entrecoupé par des pilastres à refends de part et d'autre. Un mascaron à la tête de faune, entouré de feuilles de lierre surplombe la porte. Les différents motifs ornant les consoles et le tympan, et la porte, s'inspirent de coquillages et de motifs de végétaux, de style rocaille, en vogue sous Louis XV. La façade privilégie les lignes horizontales ( un seul étage, corniches et bandeau sur toute la longueur). A droite, au fond de la cour bâtiment en arrondi coiffé d'une coupole, un étage, combles mansardés. Ces deux hôtels comportaient des dessus-de-portes de Boucher. A l'époque ou les deux propriétés n'en faisaient qu'une, Jacques de la Guesle, gentilhomme lettré y demeura. Son malheur fut de servir d'introducteur à Jacques Clément, dans le cabinet de Henri III, sans se douter des projets de l'assassin. Il fut très attaché à ce roi ainsi qu'à Henri Iv et décéda en 1612. Après lui ses héritiers partagèrent la propriété. Le plus gros lot en passait du comte de Châteauvieux, qui avait épousé , Marie de la Guesle, à son gendre le duc ou marquis de la Vieuville. Mais les deux parts en 1738, furent encore réunies pour quelque temps par l'adjudication de l'Hôtel de Châteauvieux au profite de Renouard, comte de Villayer et d'Auteuil, conseiller du roi, maître des requêtes, qui venait dans l'autre hôtel après les du Tillet, famille de parlementaire et eccléssiastique déjà propriétaire de l'autre côté. Dans cet hôtel de Châteauvieux ont dînait en 1691 pour 30 sols. Il en coûtait alors un tiers de moins pour prendre son repas au Coq-Hardi ou aux Trois-Chapelets, dans la même rue où se trouvait également l'inventeur des pâtés de jambon: un dénommé Jacquet. En 1910, l'Association Philotechnique y avait ses bureaux.
  • no 48: Face au Lycée Fénelon. Au rez-de-chaussée, boutique à droite de la porte d'entrée. Deux fenêtres sur quatre étages. Combles aménagés.
  • no 49: Hôtel de Navarre, dit aussi Hôtel de Châteauvieux,  Inscrit MH (1926), la façade sur rue, les vantaux, marteau de porte. Une plaque apposée sur le mur du bâtiment rappelle: "Sur cet emplacement s'élevait l'hôtel de Navarre qui fût ensuite le séjours d'Orléans. Louis XII avant son avénement au trône l'habita jusqu'en 1484.

En 1640, l'hôtel de Navarre est divisé: une partie devient (N°47), l'hôtel de Vieuville. les deux façades de ces hôtels particuliers furent refaites en 1728, ornées de très jolies ferronneries de style Louis XV. Le dessin des palmettes de cet hôtel sont particulièrement bien dessinées. Les trois étages supérieurs de la façade présentent une rupture de style avec celui des niveaux inférieurs. Les guirlandes de laurier et les volutes encadrant la fenêtre du centre de la façade paraissent être du XIXe siècle. Il fut réhaussé et transformé après sa co nstruction. Sa façade privilégie les lignes verticales ( plusieurs étages, fenêtres étroites, pilastres à refends sur toute la hauteur). Jadis réunis et ayant fait l'Hôtel de Jacques de la Guesle, de nouveau réunis en 1728 et possédés par Renouard, de nouveaux séparés et occupés par des libraires. Palin de la Blancherie transporta le Salon de la Correspondance qu'il avait fondé en 1778, au Collège de Bayeux, rue de la Harpe. C'était une sorte de concurrence aux salons du Louvre. On y exposait des œuvres contemporaines, mais aussi des maîtres anciens provenant de collections particulières, il dura jusqu'en 1787. En 1910, l'Ecole de Spychologie y était installée.

  • no 50: Ici était la demeure de Vacherot, tapissier, acquéreur des Lefèvre-d'Eaubonne. L'immeuble est situé en face du Lycée Fénelon, avec boutique à droite de la porte d'entrée à deux battants, surmontée d'une poutre en bois et de modillons sur la longueur de l'immeuble. La façade comporte huit fenêtres, hautes sur quatre étages, couronnées d'un fronton avec mascaron et au premier des volets intérieurs. Les appuis sont en ferronnerie, les deuxième, troisième et quatrième étant en saillie.
  • no 51: Maison de l'Éléphant, construite en(1484 par Jacques Coitier, médecin de Louis XI, (plaque en façade). Il possédait la grange du palais, qu'il transforma un peu plus tard en une belle habitation et qu'il appela: L'Abri-Cotier. C'est pourtant un éléphant chargé d'une tour que la porte montrait pour enseigne et sur la façade de ce premier bâtiment était portée l'inscription:

Jacobus Coytier miles et consiliarius ac vice-proeses
Cameroe computorum Parisiensis
Aream emit et in eâ oedificavit hanc domum
Anno: 1490
Les bâtiments sur rue, datent du XVIIe siècle, le quartier ayant été rénové profondément sous Henri IV et Louis XIII, de 1589 à 1643. Porte cochère à deux vantaux et boutique latérale, façade de structure classique à trois étages de taille décroissante avec fenêtres verticales en haut, comportant des ferronneries simples. Grille fer forgé au premier. C'est en ces lieux que trépassa le janséniste Lenain de Tillemont, historien ecclésistique en 1698 et inhumé en l'église Saint-André des Arts., où l'ancien médecin du roi avait fondée une chapelle. Jean Lenain, avocat général a vendu la maison de l'Éléphant à Lemassoy, secrétaire du roi, prédécesseur de Michaut de Montaran, conseiller au Parlement et celui-ci vendit en 1738 à l'architecte Richard Cochois, qui fit élever une autre maison devant celle-ci. La maison d'origine existait toujours par derrière avec un jardin avec une porte cintrée, avec des fenêtres à meneaux du XVe siècle, mais celle-ci encore avant d'une troisième, également cintrée. Elle a disparu au début du XXe siècle.

  • no 52: Hôtel du Tillet de la Bussière,  Inscrit MH (1928), fut construit en 1750, sous Louis XV. Il est à l'angle de la rue Saint-André-des-Arts et de la rue des Grands-Augustins. Sa façade en arrondi est particulièrement jolie. Perron au-dessus de la porte cochère, avec trois portes fenêtres. Elle possède avec un escalier  Classé MH. Cette construction de style Louis XV à son apogée en illustre toute la grâce: arcades de plein cintre, pilastres à refends, légèreté des ferronneries, décors discrets, consoles garnies de guirlandes de roses, sans oublier les symboles de la fécondité que sont les têtes de bélier (bucranes). La gloire et l'abondance sont représentés sur les portes par des trophée d'armes et cornes d'abondance. Un mascaron à tête de Bacchus orne le haut de la porte de la cave dans le hall d'escalier de droite sous le porche, les deux étant classé monument historique. Dans la cour circulaire à droite dans les anciennes écuries exerce M. Jean-Bernard Alix, représentant de la 4e génération de relieur dans les lieux, après sa mère Hélène Alix. Avant ses parents, un autre relieur exerçait ici[11]. Ce fut aussi la demeure de Chérin, versé dans le droit féodal, il fut l'historiographe des ordres hospitaliers de Saint-Lazare. Généalogiste du roi, il se montra aussi sévère qu'incorruptible dans le traitement des titres de noblesse qu'il devait vérifier. Louis XVI, l'avait anobli; il mourut en 1785.

Elle avait été avant lui à Cotelle, juré vendeur de marée, ancien conseiller du roi, après avoir été laissé en héritage à Charlotte de Roumilly de la Chesnaye, femme de François de l'Hospital, marquise de Saint-Mesme, par du Tillet, baron de la Bussière, greffier en chef au Parlement. Un hôtel de Nevers qui allait de la rue Pavée, actuelle rue Séguier, à la rue des Grands-Augustins, avait été vendu 20.000 livres tournois vers 1556, par François de Clèves à Claude Rennequin, maître des requêtes, et à Louis de l'Estoille, président aux enquêtes, père de l'auteur du journal historique des règnes de Henri III et Henri IV. Cette famille du Tillet de la Bussière était originaire de l'Angoumois, déjà célèbre sous Charles IX de France , à laquelle appartenait, en 1794, Guillaume-Louis du Tillet, dernier évêque d'Orange,(1774-1790), député du Clergé aux États généraux de 1789, qui arrêté sous la Terreur, fut libéré le 9 thermidor. Le mathématicien Joseph Bertrand, y est né en 1822. L'hôtel était en 1900, à l'état de ruines, voué à la destruction. Il fut acheté par la famille de Ganay et restauré. Sur cette façade se trouve gravé dans la pierre le nom de la rue, le mot Saint fut gratté pendant la Révolution

  • no 53: Bel immeuble avec porte cochère à deux vantaux, ornée de magnifiques heurtoirs, boutique à droite de celle-ci. Façade sur trois niveaux. Grille et balustrade au premier en fer forgé. A droite de la façade, fenêtre très étroite et en hauteur. Le reste de la façade comporte trois fenêtres et trois baies aveugles. Appuis de fenêtres en fer forgé au second.Combles mansardés. Possède une belle cour en 1900.
  • no 54: Angle de la rue des Grands-Augustins avec entrée de l'immeuble par le n°30 de ladite rue. Boutique au rez-de-chaussée, trois étages à une fenêtre., combles mansardés et réhaussés. Ici était le Cabaret de la Croix d'Or
  • no 55: Immeuble en retrait. La façade comporte deux fenêtres sur trois étages, boutique au rez-de-chaussée. Combles mansardés. Une plaque rappelle que c'était à cet emplacement que se trouvait la voie débouchant sur la porte de Buci de l'enceinte de Philippe Auguste. C'était une porte importante, car située à deux pas de La foire Saint-Germain, elle comportait, deux tours crénelées, pont-levis, herse et double porte. C'est par cette porte ouverte par Perrinet Leclerc fils d'un marchand du Petit-Pont, quartenier de gardes qui déroba la clef dans la chambre de son père et livre la ville aux partisans de Jean sans Peur, qui égorgèrent pendant trois jours plus de mille personnes. Le fidèle prévôt de Paris: Tanguy du Châtel, n'eut que le temps de sauver le Dauphin, le futur Charles VII en l'enroulant dans une couverture. Le petit roi de Bourges, ne retrouva sa capitale que 19 ans plus tard. Cette porte fut murée par les Anglais et ne fut rouverte qu'en 1539. C'est également par elle que les chefs protestants s'enfuirent lors de la Saint-Barthélémy. Elle fut démolie en 1672.
  • no 56: L'ancien Hôtel de Lyon, auparavant: Hôtel de Buci qui en a formé deux, le Grand et le Petit, avec une sortie sur le rue Contrescarpe-Dauphine, fort utile à la Poste-aux-Chevaux, lorsqu'elle y était établie. Comment les archevêques de Lyon sont-ils devenus propriétaire de cet ancien hôtel de Buci et de plusieurs maisons contiguës? Miron , fils du médecin d'Henri III, ou Richelieu, frère du Cardinal, qui tous les deux ont successivement gouverné cette église, ont pu en faire l'acquisition. Le plan de 1662, mentionne déjà le nom d'Hôtel de Lyon. L'archevêque Claude de Saint-George en est encore propriétaire, plus tard mais au moyen d'un retrait du 11 janvier 1703 sur les enfants et autres héritiers de Louis Blanet. Aussi bien cet ancien séjour est d'origine royale: Jeanne de Navarre, femme de Philippe le Bel, a voulu y fonder par testament le Collège de Navarre, que les exécuteurs testamentaires de ladite reine ont préféré transporter autre part au moyen d'une aliénation. Façade quatre étages à deux fenêtres, appuis de de fenêtres sur trois niveaux, grille en fer forgé, au rez-de-chaussée: boutique.
  • no 57: Petite porte donnant accès à un immeuble en pierre de taille, de trois étages avec trois fenêtres en façade sur rue, appuis de fenêtres en fer forgé. Boutique à gauche. Combles mansardés.
  • no 58: Ancien hôtel particulier, séjour de Navarre, en 1304, puis Hôtel de Bussy en 1350, devenu l'Hôtel des Archevêques de Lyon de 1523 à 1650 et avait aussi toute la partie du fond donnant sur le 5 rue Mazet, formant deux hôtels. Possédait de belles portes sculptées. Toute la partie du rez-de-chaussée est transformée en boutique. L'ensemble présente au premier étage un bâtiment en n, la partie centrale garnie d'une balustrade à colonnes sur la rue et sur un toit terrasse au fond de laquelle se trouve un bâtiment sur deux niveaux. Les deux ailes en retour, donnant sur la chaussée ont des façades à deux fenêtres sur trois étages. Combles mansardés. Grille des balcons en fer forgé.
  • no 59: Immeuble semblable à celui du n° 61. Belle enseigne en fer forgé de la crêperie St André. Faisant le pendant à l'entrée de la Cour du Commerce Saint-André des Arts. C'est dans cet immeuble ou au 61 que se tenait la maison de jeu publique dont les tapis verts furent transférés rue Dauphine sous Charles X
  • no 60: Ancien hôtel particulier, en pierre de taille, portail à deux vantaux, deux étages à trois fenêtres sur la façade sur rue et à droite de la porte, une à gauche et une au-dessus, sur deux niveaux, la première avec encadrement. Combles mansardés, cinq fenêtres. Boutiques de chaque côté de la porte. Bureau de Alain-Charles Perrot, architecte en chef des monuments historiques. L'immeuble abrite également les éditions Ramsay Jeunesse
Entrée de la cour du Commerce-Saint-André, côté rue Saint-André-des-Arts

Créé en 1735, la Cour du Commerce Saint-André est un passage qui longeait ce qui était les remparts de l'enceinte de Philippe Auguste, au niveau du n°4 de ce passage, se trouvent les vestiges d'une tour dans une boutique. Ce fut un lieu d'effervescence particulièrement important de la Révolution française, car Danton habite dans ce passage. Marat, a son imprimerie dans ce passage ou il imprime le journal: l'Ami du Peuple. Le café Procope à une sortie discrète sur cette cour, car il reçoit dans ses salons des révolutionnaires participants à des réunions passionnées: Billaud-Varenne, Cambacérès, Desmoulins, Robespierre Cette cour à deux porches: un côté du Boulevard Saint-Germain et le second dans la rue Saint-André-des-Arts. Côté boulevard St Germain; construite lors du percement du boulevard, ce qui a détruit une partie de la cour. Uns statue de Danton a d'ailleurs était érigée à l'emplacement de sa maison dans cette cour. Les décors de cette entrée son très riches. L'autre façade de cette cour, côté rue St André-des-Arts est plus sobre, pas d'Atlante mais des pilastre à refends. La Cour de Rohan, se situe en face du Café Procope, et rejoint la rue du Jardinet. Très bel ensemble de bâtiments du XVIIe siècle. Grande grille en fer forgé pour en fermer l'entrée. Boutique de chaque côté. Le passage débouche au N° 130 du Boulevard Saint-Germain. A cette adresse se trouvait le Mazet, café Philosophique.

  • no 62: Immeuble jumelé avec le n°64. Trois étages plus un en réhaut et combles mansardés.
  • no 63: Petit immeuble, avec boutique à gauche de la porte d'entrée Façade de l'entresol avec mur de refend. Elévation sur cinq niveaux. Elégante barre d'appui en fer forgé. Corniches au-dessous des fenêtres du premier et second, façade comportant trois fenêtres, mordillons au quatrième.
N°64, niche avec une statue de saint André
  • no 64: Immeuble, angle de la rue Mazet, jumelé avec le n°62, au niveau du premier étage une statue en pierre dans une niche à l'angle du mur, représentant Saint-André, tenant dans ses bras devant lui la croix de son supplice. Immeuble de trois étages à cinq fenêtres, restauré, boutique au rez-de-chaussée, combles mansardés. Partie réhaussée sur la moitié droite du bâtiment.
  • no 65: Hôtel particulier, belles ferronneries aux fenêtres. Trois étages avec trois fenêtres en façade sur rue. Combles mansardés sur deux niveaux. Œil de bœuf au-dessus de la porte d'entrée, avec deux boutiques de chaque côte.
  • no 66: Hôtel de tourisme Saint-André-des-Arts, entresol, trois étages avec six fenêtres assez hautes sur les deux premiers niveaux. Poutres apparentes au plafond et au mur. Côté gauche surélevé. Angle rue Mazet
  • no 67:
  • no 68: Immeuble sur boutique au rez-de-chaussée, élévation sur quatre étages avec en façade rue deux fenêtres, comportant des saillies sous celles des deuxième et troisième, appuis en fer forgé. Entrée par le N°70.
  • no 69:
  • no 70: Bâtisse à trois fenêtres sur quatre niveaux, barre d'appui en fer forgé. Petite avancée sous les fenêtres des deux premiers étages. Porte cochère à deux vantaux, avec boutique de chaque côté
  • no 71:
  • no 72: Immeuble à trois étages, sur boutique au rez-de-chaussée. Combles mansardé.

Bibliographie

  • Théophile Lavallée, Histoire de Paris depuis les Gaulois jusqu'à nos jours, Paris, 1830, 4vol. t.II, chap V, p.414 à 416.
  • Charles Lefeuve, Histoire de Paris, maison par maison, Paris 1875.
  • Marie-Joseph Edouard Félix de Robert d'Aquéria, marquis de Rochegude, Promenade dans toutes les rues de Paris, par arrondissement, Librairie Hachette et Cie, 1910.
  • F. & G. Pescatori, Façades et patrimoine rue St André-des-Arts, Autoédition, 2000, Imp Nory, Paris. (texte de l'article extrait de cette brochure)

Liens internes

Liens externes

Notes et références

  1. Photos, cartes postales et plan de la rue Saint-André-des-Arts sur le site 1900lartnouveau.com
  2. Paulin & Le Chevalier, Tableau de Paris, Paris 1852, chap. XXXVI, p.356.
  3. Catherine Cessac, Marc-Antoine Charpentier, musicien retrouvé, Ed Mardaga, 2005, p. 86/414. pp.
  4. F. Monnier,Mémoire de maîtrise, Université de Tours,1984.
  5. Au sujet de cette église, voir : X., Nomination. In : Journal de Paris, 28 septembre 1777, n° 271, p. 2 ; Nominations. In : Journal de Paris, 18 octobre 1777, n° 291, p. 3
  6. Dictionnaire historique des rues et monuments de Paris, par Félix et Louis Lazare (1855)
  7. Paris à travers les âges, depuis Lutèce jusqu'à nos jours, Paris 1879.
  8. Théophile Lavallée, Histoire de Paris, depuis le temps des Gaulois jusqu'à nos jours, Paris, 1830, 4 vol. t.II, chap,V, p. 414 à 416.
  9. Marquis de Rochegude, Promenade dans toutes les rues de Paris, par arrondissement, Paris, Hachette et Cie 1910.
  10. Jean-Marie Mayeur & Arlette Schweitz, Les Parlementaires sous la Troisième République, Publication de la Sorbonne, Paris, 2001. t.I., p.536.
  11. Alain Valtat, Causeries d'Artistes, 2011.

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Rue Saint-André-des-Arts de Wikipédia en français (auteurs)

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