Route du Sud

Route du Sud
Route du Sud
Route du Sud - La Dépêche du Midi
Généralités
Sport cyclisme sur route
Création 1977
Organisateur(s) La Dépêche du Midi
Éditions 35 (en 2011)
Catégorie UCI Europe Tour 2.1
Type / Format course à étapes
Périodicité annuel (juin)
Lieu Drapeau de France France
Midi-Pyrénées
Statut des participants professionnels
Directeur André Masse
Site web officiel www.routedusud.fr
Palmarès
Tenant du titre Drapeau : Biélorussie Vasil Kiryienka
Plus titré(s) Drapeau : France Gilbert Duclos-Lassalle (3)

La Route du Sud est une course cycliste par étapes disputée dans le sud-ouest de la France. Elle a été créée en 1977 sous l'initiative de l'ancien sprinteur castrais Jacques Esclassan. Dans un premier temps, elle porte le nom de « Tour du Tarn » avant d'être renommée en « Tour de Midi-Pyrénées », en 1982. En 1988, l'épreuve prend son nom définitif. Le format de la course n'a pas changé depuis : elle se déroule chaque année durant la deuxième semaine du mois de juin sur quatre ou cinq jours pour autant d'étapes. Elle marque la fin de la première partie de la saison cycliste et revêt le statut d'épreuve de préparation en vue des deux échéances futures qui occupent l'esprit des coureurs : les championnats de France sur route dans un premier temps, puis le Tour de France. C'est donc un parfum très particulier qui règne tout au long de l'épreuve. En effet, beaucoup de coureurs voient en cette compétition une ultime chance de gagner leur place pour la grand-messe de juillet. Elle est l'unique course cycliste professionnelle qui a pour cadre le « grand sud-ouest ». En ce sens, le public pyrénéen est souvent fourni aux abords des routes. Depuis 2005, elle est inscrite au calendrier de l'UCI Europe Tour.

Sommaire

Fondation et évolution de la course

À l'aube de la saison 1977, le coureur professionnel Jacques Esclassan décide de créer une course cycliste de haut-niveau, dans son département d'origine, le Tarn[1]. Le quintuple vainqueur d'étapes du Tour de France est en effet natif de Castres[2]. L'épreuve voit le jour dans la foulée sous le nom de « Tour du Tarn », la compétition ne dépassant pas encore les limites du département. Pour sa première édition, le succès est au rendez-vous : la course est remportée par son instigateur, Jacques Esclassan, qui devance le jeune Bernard Hinault, 22 ans à l'époque[3]. Ce dernier remportera le Tour de France cinq fois, en entamant cette impressionnante série dès l'année suivante en 1978. En 1982, la course ayant beaucoup muri, tant du côté de l'organisation que de la couverture médiatique, commence à se sentir à l'étroit dans les limites géographiques qu'impose son nom : le « Tour du Tarn » se mue en « Tour de Midi-Pyrénées »[4]. La course évolue considérablement une nouvelle fois et tend à devenir l'épreuve cycliste majeure du sud-ouest de la France. En 1988, le président du comité d'organisation Francis Auriac ainsi que son équipe renomment la course sous l'appellation de « Route du Sud ». Peu à peu, il semble que le format adapté semble être le bon et la course retrouve une certaine stabilité. De surcroît, la place adoptée dans le calendrier cycliste européen, à la mi-juin, garantit à la compétition un plateau de qualité[5]. En effet, le Critérium du Dauphiné-Libéré se déroule la semaine précédente, tandis que le Tour de Suisse accueille quant à lui relativement peu d'équipes françaises ; et ce malgré la création de l'UCI ProTour, en 2005, qui impose aux équipes professionnelles tricolores d'y participer. Cette même année, la course, auparavant classée 2.3 par l'UCI, évolue au statut 2.1[6]. Francis Auriac, l'organisateur, s'est toujours montré hostile à ce système, instauré par Pat McQuaid[7]. Enfin, c'est la dernière course européenne de haut-niveau avant les championnats nationaux, fin juin. Cette place de choix assure à la course une couverture médiatique importante, par le biais des télévisions, des radios ou encore des journaux et d'internet, présents sur le terrain. Depuis le début des années 2000, le groupe La Dépêche du Midi sponsorise la course. Ceci n'a rien d'étonnant, puisque la société qui siège à Toulouse distribue son quotidien dans les mêmes départements que l'épreuve, à savoir l'Ariège, l'Aveyron, la Haute-Garonne, le Gers, le Lot, les Hautes-Pyrénées, le Tarn, le Tarn-et-Garonne ainsi que dans les départements de l'Aude et du Lot-et-Garonne[8]. Depuis 2007, Auriac n'est plus président du comité d'organisation. Il a cédé sa place à l'issue de l'édition 2006 à André Masse[9]. Toutefois, il continue de contribuer à l'élaboration de la course en tant que conseiller.

Podiums de la Route du Sud

Année Vainqueur Deuxième Troisième
1977 Drapeau : France Jacques Esclassan Drapeau : France Bernard Hinault Drapeau : France Jean-Pierre Danguillaume
1978 Drapeau : France Pierre-Raymond Villemiane Drapeau : France Roger Legeay Drapeau : France Dominique Sanders
1979 Drapeau : France Yvon Bertin Drapeau : France Jacques Bossis Drapeau : France Bernard Hinault
1980 Drapeau : France Gilbert Duclos-Lassalle Drapeau : France Patrick Bonnet Drapeau : France Patrick Friou
1981 Drapeau : France Jean-René Bernaudeau Drapeau : France Marc Madiot Drapeau : États-Unis Greg Lemond
1982 Drapeau : Italie Francesco Moser Drapeau : France Jean-René Bernaudeau Drapeau : France Michel Laurent
1983 Drapeau : France Gilbert Duclos-Lassalle Drapeau : France Charly Mottet Drapeau : Irlande Stephen Roche
1984 Drapeau : France Pascal Simon Drapeau : France Michel Laurent Drapeau : Colombie Edgar Corredor
1985 Drapeau : Irlande Stephen Roche Drapeau : France Laurent Fignon Drapeau : France Frédéric Vichot
1986 Drapeau : Suisse Niki Ruttimann Drapeau : France Charly Mottet Drapeau : Belgique Claude Criquielion
1987 Drapeau : France Régis Clère Drapeau : France Eric Boyer Drapeau : France Yvon Madiot
1988 Drapeau : France Ronan Pensec Drapeau : France Gilbert Duclos-Lassalle Drapeau : Royaume-Uni Robert Millar
1989 Drapeau : France Gilbert Duclos-Lassalle Drapeau : France Eric Boyer Drapeau : Espagne Jesús Montoya
1990 Drapeau : France Yves Bonnamour Drapeau : France Frédéric Vichot Drapeau : Belgique Luc Suykerbuyk
1991 Drapeau : Suisse Laurent Dufaux Drapeau : France Philippe Louviot Drapeau : Espagne Carlos Galarreta
1992 Drapeau : Lituanie Artūras Kasputis Drapeau : Suisse Fabian Jeker Drapeau : France Laurent Biondi
1993 Drapeau : France Eric Boyer Drapeau : France Laurent Brochard Drapeau : Belgique Eric Van Lancker
1994 Drapeau : Colombie Álvaro Mejía Drapeau : France Richard Virenque Drapeau : France Charly Mottet
1995 Drapeau : Suisse Laurent Dufaux Drapeau : Espagne Carmino Miranda Drapeau : France Laurent Madouas
1996 Drapeau : France Laurent Jalabert Drapeau : Italie Giuseppe Guerini Drapeau : Finlande Joona Laukka
1997 Drapeau : Pays-Bas Patrick Jonker Drapeau : Italie Massimo Donati Drapeau : France François Simon
1998 Drapeau : France Armand de Las Cuevas Drapeau : Pays-Bas Michael Boogerd Drapeau : Espagne Santiago Blanco
1999 Drapeau : États-Unis Jonathan Vaughters Drapeau : Pays-Bas Patrick Jonker Drapeau : Belgique Mario Aerts
2000 Drapeau : Pologne Tomasz Brozyna Drapeau : Espagne Francisco Mancebo Drapeau : France Patrice Halgand
2001 Drapeau : Kazakhstan Andrei Kivilev Drapeau : Allemagne Jens Voigt Drapeau : Lituanie Raimondas Rumšas
2002 Drapeau : États-Unis Levi Leipheimer Drapeau : Espagne Aitor Kintana Drapeau : Kazakhstan Andrei Kivilev
2003 Drapeau : Australie Michael Rogers Drapeau : Italie Pietro Caucchioli Drapeau : France Nicolas Vogondy
2004 Drapeau : Australie Bradley McGee Drapeau : France Sandy Casar Drapeau : Allemagne Torsten Hiekmann
2005 Drapeau : France Sandy Casar Drapeau : Pologne Przemyslaw Niemiec Drapeau : France Benoit Salmon
2006 Drapeau : France Thomas Voeckler Drapeau : France Pierrick Fédrigo Drapeau : France Julien Mazet
2007 Drapeau : Espagne Oscar Sevilla Drapeau : Italie Massimo Giunti Drapeau : Autriche Markus Eibegger
2008 Drapeau : Irlande Daniel Martin Drapeau : France Christophe Moreau Drapeau : Italie Luca Pierfelici
2009 Drapeau : Pologne Przemyslaw Niemiec Drapeau : France Julien Loubet Drapeau : Italie Giampaolo Caruso
2010 Drapeau : France David Moncoutié Drapeau : France Alexandre Geniez Drapeau : Italie Fortunato Baliani
2011 Drapeau : Biélorussie Vasil Kiryienka Drapeau : Italie Davide Rebellin Drapeau : Royaume-Uni Peter Kennaugh

Classements et maillots

  • Maillot jaune
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Le maillot jaune récompense le leader du classement général. Il est remis sur le podium protocolaire à l'issue de chaque étape. Ce classement est parrainé par la société "GSF".

  • Classement par points
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Le maillot vert récompense le leader du classement par points. Il est remis à l'issue de chaque étape. Bien souvent, il est remporté par un sprinteur, capable d'être régulier sur les arrivées massives ainsi que sur les sprints intermédiaires qui jalonnent le parcours. Ce classement est parrainé par le Conseil général du Tarn.

  • Grand Prix de la Montagne
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Le maillot à pois récompense le coureur le plus régulier sur l'ensemble des côtes disséminées tout au long de la course. Il s'agit la plupart du temps d'un grimpeur ou d'un puncheur. Ce classement est parrainé par la société "GSF".

  • Classement par équipes
Jersey yellow number.svg

Le "Classement par équipes" récompense la meilleure équipe au classement général. Le classement s'effectue en additionnant les temps des trois coureurs les mieux placés au général de chaque équipe. Ce classement est parrainé par La Dépêche du Midi.

  • Classement des points chauds

Le classement des "Points chauds" récompense le coureur le plus régulier sur l'ensemble des points chauds du parcours. Ce classement est parrainé par le Conseil régional de Midi-Pyrénées.

Organisation

De 1977 et la création de l'épreuve à 2006, Francis Auriac était l'organisateur principal et Président du Comité d'organisation, et ce bénévolement[10]. Le Comité d'organisation a pour tâche de réunir chaque année une équipe d'une centaine de personnes. Il convient d'ajouter à ce chiffre les nombreux bénévoles qui assurent la sécurité des croisements, le fléchage de la course et des tâches diverses. Mais à l'issue de l'édition 2006, Francis Auriac a cédé sa place à André Masse[9]. Toutefois, il continue de contribuer à l'élaboration de la course en tant que conseiller : "en cédant la barre à André Masse, je deviens son second, responsable entre autres de l’organisation"[11].

L'ascension du Port de Pailhères, depuis le village ariégeois de Mijanès.

Francis Auriac et son successeur se sont à plusieurs reprises montré impliqués vis-à-vis du déroulement de la course. C'est ainsi qu'en 2008 ces derniers sont rentrés en conflit avec les directeurs sportifs des équipes sélectionnées, pour cause d'un manque de « professionnalisme »[12]. L'organisateur reprochait en effet aux coureurs leur passivité envers une échappée, qui était parvenu à franchir la ligne avec plus de 37 minutes d'avance sur le peloton. Hors délais, les commissaires s'étaient montrés indulgents pour éviter de gâcher la course. Mais dès la première étape, le classement général était d'ores et déjà joué. Deux ans auparavant déjà, les délais s'étaient vu augmentés de 10 % sur plusieurs étapes[13]. Enfin, un partenariat s'est engagé depuis le début des années 2000 avec la société Amaury Sport Organisation, organisatrice du Tour de France cycliste.

C'est ainsi que Jean-Marie Leblanc ou Christian Prudhomme sont régulièrement invités sur l'épreuve[14]. Les organisateurs du Tour observent particulièrement certaines arrivées afin de juger leur capacité à accueillir une compétition d'envergure. Les arrivées au Plateau de Beille ou à Ax 3 Domaines notamment, ont été découvertes par l'équipe de Francis Auriac avant d'être villes étapes du Tour de France par la suite. Ce fut le cas pour le Plateau de Beille par exemple, découvert en 1995 et inséré au parcours du Tour de France 1998. On peut également souligner que la Ronde de l'Isard[15], course à étapes espoirs, emprunte régulièrement les mêmes routes, avec des arrivées aux Monts d'Olmes ou à Guzet fréquentes.

Impact

  • Malgré les récurrentes affaires de dopage, le cyclisme et donc plus particulièrement la Route du Sud demeurent populaires.
  • Durant quatre jours, la course réclame une caravane de plus de 500 personnes, avec la présence d'équipes renommées de niveau UCI Pro Tour et des suiveurs prestigieux, comme Laurent Jalabert, originaire de Mazamet ou Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France. Ainsi, des conventions sont signées entre l'organisateur et les villes étapes. Ces dernières sont sélectionnées une année avant le déroulement de la course. L'organisateur se charge d'organiser et de promouvoir l'évènement avec une importante logistique, et réserve une place pour la ville et son office du tourisme au sein de la caravane publicitaire. En échange, la ville doit payer des frais de participation qui s'élèvent autour de 26 000 euros, fournir des supports publicitaires, apporter son aide dans le domaine administratif et mettre à disposition une salle de presse, de réunion, une salle médicalisée, des barrières et réaliser les aménagements nécessaires[16].
  • Du fait de sa place convoitée dans le calendrier, l'épreuve bénéficie chaque année d'un plateau intéressant : elle sert de tremplin pour les échéances futures, à savoir le Tour de France et les Championnats de France[17].

Couverture médiatique

  • L'épreuve étant sponsorisée par le quotidien régional La Dépêche du Midi, ce dernier relaye considérablement l'épreuve[18]. Deux pages sont consacrées à la course durant les quatre jours de compétition. Il en va de même sur le site web du journal.
  • La radio RMC relaye également l'épreuve sur ses ondes, tandis que le journal régional de France 3 traite également la course.
  • Divers quotidiens comme L'Equipe dépêchent sur place un ou plusieurs correspondants pour suivre la course.
  • Le site « Directvélo » retransmet la course en direct écrit chaque année sur internet[19].
Arrivée à Carcassonne lors du Tour de France 2006.

Anecdotes

  • Lors de la première étape de l'édition 2008, le peloton laisse filer une échappée et joint l'arrivée à Boulogne-sur-Gesse avec plus de 37 minutes de retard. La majorité du peloton étant hors-délais, les commissaires rallongent alors les délais. Ce fait de course n'est pas du tout du goût des organisateurs. Francis Auriac et André Masse, les organisateurs, réunissent le lendemain matin à Pierrefitte-Nestalas l'ensemble des directeurs sportifs et remettent en cause le professionnalisme de ces derniers : « Quand je vois ça, je me dis que c’est le monde à l’envers, que les professionnels c’est nous et les bénévoles vos coureurs »[12] expliquera Francis Auriac, dépité de voir son épreuve ainsi jouée dès la première étape, réduisant considérablement le suspense.
  • Les délais sont un thème récurrent de la Route du Sud. Deux ans auparavant, ils avaient même fait l'objet d'une augmentation de 30 %[13] pour éviter un trop grand nombre d'éliminations lors d'un difficile chrono en côte entre Izaourt et le sommet du Port de Balès.
  • L'édition 2009 est légèrement allégée en difficultés par rapport à l'année précédente[20], après que certains coureurs sont montés au créneau pour dénoncer des étapes trop difficiles avec un dénivelé positif jugé démesuré. Cela explique probablement le fait que l'édition 2008 fut la deuxième la plus lente de l'histoire avec une moyenne de 36,824 km/h.

Villes visitées

Le début de l'ascension du Plateau de Beille, peu après Les Cabannes.

Principaux cols

***** Col du Tourmalet, Luz-Saint-Sauveur (18,3 kilomètres à 7,7 %, altitude 2115 mètres)
**** Col du Tourmalet, Sainte-Marie-de-Campan (16,9 kilomètres à 7,2 %, altitude 2115 mètres)
*** Col d'Aspin, Sainte-Marie-de-Campan (12,8 kilomètres à 5,1 %, altitude 1489 mètres)
*** Col d'Aspin, Arreau (12 kilomètres à 6,5 %, altitude 1489 mètres)

Victoire d'Alberto Contador au sommet du Plateau de Beille, lors du Tour de France 2007.

**** Col d'Azet, Saint-Lary-Soulan (10,8 kilomètres à 7,5 %, altitude 1580 mètres)
**** Port de Balès, Mauléon-Barousse (19,2 kilomètres à 6,2 %, altitude 1755 mètres)

La montée vers Ax 3 Domaines.

**** Port de Balès, Bagnères-de-Luchon (20,2 kilomètres à 5,6 %, altitude 1755 mètres)
*** Col de Peyresourde, Armenteule (8,3 kilomètres à 7,6 %, altitude 1589 mètres)
*** Col de Peyresourde, Bagnères-de-Luchon (15,2 kilomètres à 6,1 %, altitude 1589 mètres)
*** Col du Soulor, Argelès-Gazost (20,1 kilomètres à 5 %, altitude 1474 mètres)
*** Col du Soulor, Arthez-d'Asson (22 kilomètres à 5 %, altitude 1474 mètres)
**** Col d'Agnès, Aulus-les-Bains (10,2 kilomètres à 8,1 %, altitude 1570 mètres)
*** Col d'Agnès, Massat (17,6 kilomètres à 5,2 %, altitude 1570 mètres)
*** Col du Pradel, Ax-les-Thermes (14,4 kilomètres à 6,6 %, altitude 1673 mètres)
*** Col du Pradel, Niort-de-Sault (12,6 kilomètres à 6,6 %, altitude 1673 mètres)
*** Col du Portillon, Luchon (10,2 kilomètres à 6,5 %, altitude 1293 mètres)
**** Col de Menté, Saint-Béat (9,3 kilomètres à 9,1 %, altitude 1349 mètres)
*** Col de Portet-d'Aspet, Saint-Lary (5,9 kilomètres à 6,8 %, altitude 1069 mètres)
*** Col de Port, Saurat (9,7 kilomètres à 5,9 %, altitude 1249 mètres)
***** Port de Pailhères, Mijanès (10,6 kilomètres à 8,2 %, altitude 2001 mètres)
** Col du Chioula, Prades (6,3 kilomètres à 2,9 %, altitude 1431 mètres)
**** Col d'Aubisque, Argelès-Gazost (30,1 kilomètres à 4,1 %, altitude 1709 mètres)
***** Col d'Aubisque, Laruns (16,6 kilomètres à 7,2 %, altitude 1709 mètres)
*** Monts d'Olmes, Lavelanet (14 kilomètres, altitude 1450 mètres)
***** Plateau de Beille, Les Cabannes (15,9 kilomètres à 7,9 %, altitude 1790 mètres)
**** Ax 3 Domaines, Ax-les-Thermes (7,9 kilomètres à 8,3 %, altitude 1372 mètres)
**** Col du Chioula, Prades (6,3 kilomètres à 2,8 %, altitude 1431 mètres)

Le logo de la course représente un cycliste avec en arrière plan les Pyrénées. L'épreuve se déroule en effet principalement au sein de ces montagnes. Le ciel est bleu, et l'on peut remarquer la présence de six étoiles. Ce même logo est parfois complété par celui du journal co-organisateur, la Dépêche du Midi.

Partenariats

Références

  1. « Preview of 26th Route du Sud - 2.3 », Cyclingnews, 22 juin 2002.
  2. Palmarès de Jacques Esclassan, Vélo Palmarès, 2009.
  3. « Palmarès de Bernard Hinault (Fra) », Mémoire du Cyclisme, 2009.
  4. « Historique de la Route du Sud », Pyrénées Passion, juin 2008.
  5. « La 31ème édition de la Route du Sud sonne comme un dernier acte avant les championnats nationaux et le Tour de France. », Velo101, 20 juin 2007.
  6. « Palmarès de la Route du Sud », Mémoire du Cyclisme, 2009.
  7. « Entretien avec Francis Auriac : Etre professionnel, c'est aimer le cyclisme », Cyclismag, 3 octobre 2005.
  8. « La Dépêche du Midi : le quotidien de la région Midi-Pyrénées », Gralon, 2009.
  9. a et b « Francis Auriac : « Je ne serai plus président », La Dépêche du Midi, 19 juin 2006.
  10. « Relax : « Nous avons une politique antidopage très ferme » », Cyclismag, 23 juin 2007.
  11. « Le mot de l'organisateur », Route du Sud.fr, Mai 2009.
  12. a et b « Route du Sud : Le retard du peloton fait des vagues », Cyclismag, 20 juin 2008.
  13. a et b « Dans les plus brefs délais », Cyclismag, 17 juin 2006.
  14. « Lavelanet. Le directeur du Tour en visite », La Dépêche du Midi, 28 juin 2007.
  15. « La Ronde de l'isard grimpe », La Dépêche du Midi.fr, 2 mars 2004.
  16. (PDF) « Signature d’une convention avec l’association Route du Sud cycliste. Séance du 13 décembre 2006 », Communauté des Communes « Pays d’Olmes », paysdolmes.org, décembre 2006
  17. « Route du Sud: présentation », Vélo101.fr, 17 juin 2009
  18. « La Route du Sud - La Dépêche du Midi », La Dépêche du Midi.fr, 2009.
  19. « Direct 1ère étape de la Route du Sud », Directvelo.fr, 18 juin 2009.
  20. « 33e Route du Sud-Dépêche du Midi : Trois jours à la montagne au programme », La Dépêche du Midi.fr, 21 avril 2009.
  21. « Route du Sud : Partenaires », RouteduSud.fr, 2009.

Annexes

Articles connexes

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Route du Sud de Wikipédia en français (auteurs)

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