Robert de Herte

Robert de Herte

Alain de Benoist

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Alain de Benoist
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Nom de naissance Alain de Benoist de Gentissard
Surnom(s) Fabrice Laroche, Robert de Herte, David Barney
Naissance 11 décembre 1943 (65 ans)
Saint-Symphorien (Indre-et-Loire)
Nationalité France France
Profession(s) journaliste, philosophe et politologue
Autres activités directeur des revues Nouvelle École (depuis 1969) et Krisis (depuis 1988),
éditorialiste de la revue Éléments (depuis 1973) ;
directeur de collection aux éditions du Labyrinthe (depuis 1982) et de l'Âge d'Homme (depuis 2003) ;
ancien directeur de collection aux éditions Copernic (1977-1981) et Pardès (1989-1993)
Formation faculté de droit de Paris (droit constitutionnel) et Sorbonne (philosophie, sociologie, morale et sociologie, histoire des religions)
Famille marié, deux enfants ; arrière-arrière-petit-neveu de Gustave Moreau, artiste-peintre

Alain de Benoist, né le 11 décembre 1943 à Saint-Symphorien (Indre-et-Loire, commune aujourd'hui rattachée à Tours), de son nom complet Alain de Benoist de Gentissard[1], est un intellectuel, philosophe[2] et politologue français, principal représentant du mouvement dit de la « Nouvelle Droite » à la fin des années 1970. Il est également connu sous les pseudonymes de Fabrice Laroche — qu'il utilisait au début de sa carrière de journaliste —, Robert de Herte — sous lequel il rédige les éditoriaux d'Éléments — et David Barney.

Sommaire

Biographie

Après des études secondaires aux lycées Montaigne puis Louis-le-Grand, il devient, à l'âge de 17 ans, journaliste politique en rédigeant sous le pseudonyme de « Cédric de Gentissard » quelques articles journalistiques (au ton politique neutre) pour le mensuel d'Henry Coston, Lectures françaises[3]. En 1961, il fait la connaissance d'Amaury de Chaunac-Lanzac, futur François d'Orcival, et adhère à la Fédération des étudiants nationalistes (FEN). En 1962, il prend en charge le secrétariat des Cahiers universitaires, revue de la FEN, dans laquelle il publie ses premiers papiers « philosophiques », et entre en contact avec Dominique Venner et le groupe fondateur d’Europe-Action, dont il ne tarde pas à devenir l'un des principaux collaborateurs.

Dans ses premiers livres, — Salan devant l'opinion, Le Courage est leur patrie, Vérité pour l'Afrique du Sud[4], publiés respectivement en 1963 et 1965, le deuxième en collaboration avec François d'Orcival et le dernier avec Gilles Fournier —, il prend la défense de l'Algérie française et de l'OAS, ainsi que du régime d'apartheid en Afrique du Sud, avant de se tourner vers la philosophie politique (à travers la lecture de Louis Rougier, qui influencera sa critique du christianisme), laquelle lui fait découvrir un univers conceptuel dont « les militants nationalistes ne soupçonnaient pas l'existence, et dont ils n'auraient vraisemblablement pas aperçu les possibles exploitations idéologiques » selon Pierre-André Taguieff[5].

Parmi les fondateurs, en 1968, du Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne (GRECE), — principal mouvement du courant que les médias ont baptisé « Nouvelle Droite » —, il a, entre autres, collaboré aux revues Nouvelle École, Éléments, Krisis (revue qu'il fonde en 1988 et se définissant comme « de gauche, de droite, du fond des choses et du milieu du monde », celle-ci pratiquant en effet l'ouverture vers plusieurs courants d'idées et penseurs extérieurs au milieu néodroitier — comme Jean Baudrillard, Régis Debray, Jean-François Kahn ou Michel Jobert —, voire engagés au sein de la gauche antilibérale, tels Bernard Langlois et Ignacio Ramonet), ainsi qu'au Figaro magazine, qu'il dut quitter au début des années 1980. De 1970 à 1982, il travaille également au Spectacle du Monde, et y collabore de nouveau épisodiquement depuis les années 2000. Alain de Benoist s'est aussi fait connaître en participant à l'émission Le Panorama sur France Culture de 1980 à 1992. Actuellement, il dirige la collection « Classiques de la pensée politique » des Éditions L’Âge d’Homme.

C'est la parution puis le couronnement par l'Académie française de Vu de droite (1977), volumineux essai se définissant comme « Anthologie critique des idées contemporaines », qui révèle Alain de Benoist au grand public cultivé. Dans ce livre, contrairement à ce que laisse penser le titre, il exprime déjà la volonté de dépasser le clivage gauche-droite (en différenciant ce qui relève d'une « position transitoire » d'une part, et d'un « statut » d'autre part) : « Pour l'heure, les idées que défend cet ouvrage sont à droite ; elles ne sont pas nécessairement de droite. Je peux même très bien imaginer des situations où elles pourraient être à gauche. Ce ne sont pas les idées qui auraient changé, mais le paysage politique qui aurait évolué. »

En 1986, le chef de file de la « Nouvelle Droite » publie Europe, Tiers monde, même combat — dont le bandeau donne à lire : « décoloniser jusqu'au bout ! » —, ouvrage qui, prenant le contre-pied des positions traditionnelles de l'extrême droite, prône le soutien aux luttes pour l'autonomie des peuples du Tiers monde et l'alliance avec celui-ci[6] contre l'impérialisme. Une vision déjà en germe dans les écrits antérieurs de l'auteur[7] et qui restera la sienne. Pour Christian Savés (du CNRS), Alain de Benoist a en effet conduit une « remarquable entreprise de démystification » de l'« idéologie ethnocidaire de l'Occident[8] ». Il a par ailleurs été fortement influencé par les penseurs liés à la Révolution conservatrice allemande comme Ernst Jünger et Armin Mohler[9].

Si Alain de Benoist ne se cache pas d'avoir été dans sa jeunesse militant d'extrême droite, il se défend[10] depuis longtemps — fustigeant du même coup la « suspicion » qu'entraîne selon lui le règne de la « pensée unique », expression dont il est probablement l'inventeur[11] — de tout penchant pour le racisme et le totalitarisme, malgré les accusations[12],[13] dont il est l'objet. Attaché à « l'impératif dialogique » (Martin Buber), il n'a pour autant jamais refusé de dialoguer avec la droite radicale, avec laquelle il a toujours entretenu des relations épisodiques[14] : lui a ainsi été reproché d'avoir été publié en Allemagne par Grabert-Verlag, une maison d'édition soupçonnée de néonazisme[15]. Pour Roger Griffin, qui rappelle qu'Alain de Benoist s'est opposé aux considérations antimusulmanes et anti-immigration du Front national[16], la question même de son rattachement à l'extrême droite ne va pas de soi[17].

S'efforçant d'adopter un point de vue sociologique, il croise plusieurs références dans ses écrits et convie ainsi à leur appui aussi bien Karl Marx[18] que Martin Heidegger[19], Gustave Le Bon ou Friedrich Nietzsche. Son œuvre touche des thèmes divers tels que le paganisme[20], l'immigration[21], races, racismes et identités[22], l'antiaméricanisme[23], la construction européenne[24], la lutte contre le néolibéralisme[25], l'écologie[26], la philosophie politique, l'histoire, etc.

Œuvres (en langue française)

Pour prendre connaissance des écrits de l'auteur édités à l'étranger, et de plus amples détails, on se reportera à la page bibliographique du site des Amis d'Alain de Benoist.

Contribution à des recueils collectifs

  • Henry Coston (dir.), Partis, Journaux et Hommes politiques d'hier et d'aujourd'hui (sous le pseudonyme de Cédric de Gentissard), n° spécial de Lectures françaises, 1960
  • La Crise de la jeunesse dans la société de consommation. Actes du 2e Colloque des intellectuels pour la liberté, Institut d'études occidentales, 1970
  • Jean Dumont (dir.), Histoire secrète de la Gestapo (sous le pseudonyme de Fabrice Laroche), 4 vol., Crémille, 1971
  • Actes du 5e séminaire central GRECE, 1er mai 1971, GRECE, 1971
  • Jean Dumont (dir.), L'Histoire générale de l'Afrique, 8 vol., François Beauval, 1972
  • Morale d'hier et Éthique de demain. Actes du 6e séminaire central GRECE, 30 mai 1971, GRECE, 1972
  • Robert Ardrey, Jean Cau, Pierre Vial et al., Contestation et Décadence. Actes du VIIIe colloque national, Jouy-en-Josas, 22 octobre 1972, GRECE, 1973
  • Ernst Topitsch et Jacques Médecin (dir.), Connaissance pour la liberté. Actes du 2e Congrès international pour la défense de la culture. Nice, 27-29 septembre 1974, CIDAS, 1975
  • Philippe Héduy (dir.), Chant funèbre pour Pnom Penh et Saïgon, Société de production littéraire, 1975
  • Alain de Benoist, Jean-Claude Valla, Yves Christen et al., Qu'est-ce que l'enracinement ?, GRECE, 1975
  • Pierre Debray-Ritzen (dir.), Arthur Koestler, L'Herne, 1975
  • Pierre Bercot, Julien Freund, Piet Tommissen et al., Des élites pour quoi faire ? Actes du Xe colloque national, Paris, 26 janvier 1975, GRECE, 1976
  • Roger Lemoine (dir.), Dix ans de combat culturel pour une renaissance, GRECE, 1977
  • Edmond Kaiser (dir.), Les Mutilations sexuelles féminines infligées aux enfants, Terre des hommes, 1977
  • Jean-Pierre Lombard (dir.), Raymond Abellio, L'Herne, 1979
  • Jean-Pierre Apparu (dir.), La Droite aujourd'hui, Albin Michel, 1979
  • Jean-Claude Rivière (dir.), Georges Dumézil. À la découverte des Indo-Européens, Copernic, 1979
  • Maiastra. Renaissance de l'Occident ?, Plon, 1979
  • Pierre Vial (dir.), Pour une renaissance culturelle. Le GRECE prend la parole, Copernic, 1979
  • Robert de Herte et Vintila Horia (dir.), Julius Evola, le visionnaire foudroyé, Copernic, 1980
  • L'Europe païenne, Seghers, 1980
  • Alain de Benoist (dir.), Les Traditions d'Europe, Labyrinthe, 1982
  • Jean Varenne, Pierre Bérard, Michel Marmin et al., La Cause des peuples. Actes du XVe colloque national du GRECE, Palais des Congrès de Versailles, 17 mai 1981, Labyrinthe, 1982
  • Alain de Benoist, Jean-Joël Brégeon, Claudine Glot et al., Pour un « gramscisme de droite ». Actes du XVIe colloque national du GRECE, Palais des Congrès de Versailles, 29 novembre 1981, Labyrinthe, 1982
  • Jason Hadjidinas (dir.), Conscience des libertés et Liberté de la conscience. 1er Colloque d'Athènes, 25-28 juin 1980, Ecole des hautes études industrielles du Pirée, Athènes, 1983
  • Anne Jobert, Guillaume Faye, Armin Mohler et al., La Troisième Voie. Actes du XVIIe colloque national du GRECE, Palais des Congrès de Versailles, 27 novembre 1983, Labyrinthe, 1984
  • Julien Freund, Christiane Pigacé, Pierre Vial et al., La Fin d'un monde. Crise ou Déclin ? Actes du XVIIIe colloque national du GRECE, Palais des Congrès de Versailles, 11 novembre 1984, Labyrinthe, 1985
  • Alain de Benoist, Jean Cau, Guillaume Faye et al., Une certaine idée de la France. Actes du XIXe colloque national du GRECE, Pavillon Baltard, Nogent-sur-Marne, 24 novembre 1985, Labyrinthe, 1985
  • Michel Wayoff (dir.), Actes du 82e Congrès français d'oto-rhino-laryngologie. Séance inaugurale, lundi 30 septembre 1985, Nancy-Thèses, 1985
  • André Béjin et Julien Freund (dir.), Racismes, Antiracismes, Librairie des Méridiens-Klincksieck, 1986
  • Pierre Vial, Pierre Gripari, Jean-Louis Foncine, Guillaume Faye, Marco Tarchi et al., Le Défi de Disneyland. Actes du XXe colloque national de la revue « Éléments », Palais des Congrès de Versailles, 16 novembre 1986, Labyrinthe, 1987
  • Yves Christen, Michel Wayoff, Alain de Benoist, Claude Colette, Georges Charbonneau et Julien Freund, La Bio-éthique face aux idéologies. Actes du XXIe colloque national du GRECE, Hôtel Sofitel-Sèvres, 29 novembre 1987, Labyrinthe, 1988
  • Démètre Théraios (dir.) Quelle religion pour l'Europe ? Un débat sur l'identité religieuse des peuples européens, Georg, 1990
  • Jacques Marlaud, Marco Tarchi, Jean-Jacques Mourreau, Michael Walker, Hrvoje Lorkovic et al., Crépuscule des blocs, Aurore des peuples. Actes du XXIIIe colloque national du GRECE, Paris, 3 décembre 1989, GRECE, 1990
  • Jacques Marlaud, Charles Champetier, Luc Pauwels, Alexandre Douguine, Roger Garaudy et al., Nation et Empire. Histoire et Concept. Actes du XXIVe colloque national du GRECE, Paris, 24 mars 1991, GRECE, 1991
  • Jean Cau, Michel Marmin, Thomas Molnar et Alain de Benoist, États-Unis : danger. Actes du XXVe colloque national du GRECE, Novotel Paris-Bagnolet, 1991, GRECE, 1992
  • Jean-Pierre Laurant (dir.), Le Complot, n° spécial de la revue Politica hermetica, L'Âge d'Homme, 1992 [lire en ligne] (étude d'Alain de Benoist)
  • Michel Marmin, Didier Patte, Philippe de Saint Robert, Jean-Marie Domenach et Alain de Benoist, Europe : le nouveau monde. Actes du XXVIIe colloque national du GRECE, Paris, 6 décembre 1992, GRECE, 1993
  • Jacques Marlaud, Gerd Bergfleth, Charles Champetier et Alain de Benoist, Les Enjeux de l'écologie. Actes du XXVIIe colloque national du GRECE, Paris, 28 novembre 1993, GRECE, 1994
  • Marco Tarchi, Edward Goldsmith, Gilbert Comte, Dominique Venner et Alain de Benoist, Gauche-droite : la fin d'un système. Actes du XXVIIIe colloque national du GRECE, Paris, Hôtel Novotel-Bagnolet, 27 novembre 1994, GRECE, 1995
  • 50 ans après. Spécial hommages , n° spécial des Cahiers des Amis de Robert Brasillach, Association des Amis de Robert Brasillach, 1995
  • Jean Haudry, Roger Garaudy, Michel Marmin, Pierre Le Vigan et Alain de Benoist, Une société en miettes. Aujourd'hui la fracture, demain le chaos social ? Actes du XXXIXe colloque national du GRECE, Paris, 3 décembre 1995, GRECE, 1996
  • Alain de Benoist, Pierre Fabre [Yves Pondaven], Edouard Legrain, Hussein Massinissa, Charles Saint-Prot et Guillaume de Tanoüarn, Les Grandes Peurs de l'an 2000. Périls et Défis du XXIe siècle. Actes du XXXe colloque national du GRECE, Paris, 1er décembre 1996, GRECE, 1997 [lire en ligne] (intervention d'Alain de Benoist)
  • Arnaud Guyot-Jeannin (dir.), Dossier H Julius Evola, L'Âge d'Homme, 1997 [lire en ligne] (extraits)
  • Benoît Mancheron (dir.), L'Agenda des Vins de France 1998, Cœurs de France, 1997
  • Le Mai 68 de la Nouvelle Droite, Labyrinthe, 1998 [lire en ligne] (témoignage d'Alain de Benoist)
  • Alain de Benoist, Philippe Conrad, Günter Maschke, Jean-Marie Paupert et Claude Rousseau, Non à la censure ! De la police de la pensée à la Nouvelle Inquisition. Actes du XXXIe colloque national du GRECE, Paris, 30 novembre 1997, GRECE, 1998
  • Danièle Masson (dir.), Dieu est-il mort en Occident ?, Guy Trédaniel, 1998 [lire en ligne] (entretien avec Alain de Benoist)
  • Thierry Jolif (dir.), Evola. Envers et contre tous, Éditions du Chaos, 1999
  • Benjamin Guillemaind et Arnaud Guyot-Jeannin (dir.), Aux sources de l'erreur libérale. Pour sortir de l'étatisme et du libéralisme, L'Âge d'Homme, 1999 [lire en ligne] (étude d'Alain de Benoist)
  • Que vive le peuple serbe !, L'Âge d'Homme, 1999 [lire en ligne] (extraits)
  • Alain de Benoist, Charles Champetier, Michel Marmin, Claude Polin et Louis Sorel, Demain la guerre ? Les Nouvelles Menaces sur la paix. Actes du XXXIIe colloque national du GRECE, Paris, 29 novembre 1998, GRECE, 2000 [lire en ligne] (intervention d'Alain de Benoist)
  • Aux sources de la droite, pour en finir avec les clichés, L'Âge d'Homme, 2000 [lire en ligne] (extraits)
  • Philippe Maxence (dir.), Grands Mythes de l'histoire, vol. 2, La Nef, 2000
  • Yves Chiron (dir.), Enquête sur Charles Maurras, n° spécial du Bulletin Charles Maurras, 2001 [lire en ligne] (entretien avec Alain de Benoist)
  • Anne Martin-Conrad (dir.), Dossier H Pierre Gripari, L'Âge d'Homme, 2001 [lire en ligne] (extraits)
  • Pascal Junod (dir.), Le Sang d'un poète, n° spécial des Cahiers des Amis de Robert Brasillach, Association des Amis de Robert Brasillach, 2001 [lire en ligne] (bibliographie de Brasillach)
  • Pierre Vial (dir.), Balades au cœur de l'Europe païenne, Editions de la Forêt, 2002 [lire en ligne] (texte d'Alain de Benoist)
  • Francis Bergeron (dir.), La Gloire de Béraud, n° spécial des Cahiers Henri Béraud, Association rétaise des Amis d'Henri Béraud, 2004
  • Christian Bouchet (dir.), Les Nouveaux Païens, Dualpha, 2005 [lire en ligne] (entretien avec Alain de Benoist)
  • Francois Bousquet, Denis Gombert (dir.), L'Idiot international. Une anthologie, Albin Michel, 2005 [lire en ligne] (témoignage d'Alain de Benoist).

Ouvrages rédigés en collaboration

  • Le Courage est leur patrie (sous le pseudonyme de Fabrice Laroche, en collaboration avec François d'Orcival), Saint-Just, 1965
  • Vérité pour l'Afrique du Sud (sous le pseudonyme de Fabrice Laroche, en collaboration avec Gilles Fournier), Saint-Just, 1965
  • Rhodésie, pays des lions fidèles (en collaboration avec François d'Orcival), Table Ronde, 1966
  • Qu'est-ce que le nationalisme ? (Un groupe de travail réuni autour de « Fabrice Laroche »), 1966
  • Avec ou sans Dieu - l'avenir des valeurs chrétiennes (débat avec Jean-Luc Marion), Beauchesne, 1970
  • Il était une fois l'Amérique (sous le pseudonyme de Robert de Herte, en collaboration avec Hans-Jürgen Nigra [Giorgio Locchi]), Nouvelle École, 1976
  • La Mort. Traditions populaires, Histoire et Actualité (en collaboration avec Pierre Vial), Labyrinthe, 1983
  • L'Éclipse du sacré. Discours et Réponses (en collaboration avec Thomas Molnar), Table Ronde, 1986
  • La Nouvelle Inquisition : ses acteurs, ses méthodes, ses victimes. Essai sur le terrorisme intellectuel et la police de la pensée ([David Barney et Christian Lavirose (Alain de Benoist ?)] en collaboration avec Charles Champetier), Paris, Labyrinthe, 1993
  • Manifeste pour une renaissance européenne. A la découverte du GRECE. Son histoire, ses idées, son organisation (en collaboration avec Charles Champetier), GRECE, 2000.

Livres/brochures écrits entièrement par l’auteur

Notes et références

  1. Pierre Milza, L'Europe en chemise noire. Les extrêmes droites en Europe de 1945 à aujourd'hui, Flammarion, collection « Champs », 2002.
  2. Alain de Benoist a lui-même défini les trois axes principaux de sa pensée : « 1) la critique conjointe de l'individuo-universalisme et du nationalisme (ou de l'ethnocentrisme) en tant que catégories relevant l'une et l'autre de la métaphysique de la subjectivité. 2) la déconstruction systématique de la raison marchande, de l'axiomatique de l'intérêt et des multiples emprises de la Forme-Capital, dont le déploiement planétaire constitue à mes yeux la menace principale qui pèse aujourd'hui sur le monde. 3) la lutte en faveur des autonomies locales, liée à la défense des différences et des identités collectives, comme condition première d'un renouveau de la démocratie. » (Critiques-Théoriques, L'Âge d'Homme, 2003). Par ailleurs, interrogé sur la lignée idéologique dans laquelle il s'inscrivait, il a répondu : « Ma filiation, s'il en fallait une, ce serait plutôt : Rousseau, la Commune, le socialisme français (surtout Sorel et Pierre Leroux), les non-conformistes des années 30, la Révolution conservatrice allemande, le syndicalisme révolutionnaire italien et le situationnisme. Tirez-en ce que vous voulez... » (Revue du MAUSS, n°13, 1991, p. 129).
  3. Le jeune « Cédric de Gentissard » signa notamment certaines notices de l’épais numéro spécial de Lectures françaises (626 pages), Partis, Journaux et Hommes politiques d'hier et d'aujourd'hui (1960), telle celle consacrée à l'histoire de l'Action française.
  4. Dans cette brochure parue aux éditions Saint-Just, Gilles Fournier et Fabrice Laroche écrivent : « À l'heure de la décolonisation et de la négrification internationale, elle [l'Afrique du Sud] maintient avec succès un gouvernement blanc, fier de son œuvre et résolu à la poursuivre » (p. 8) et « nous sommes attachés à la nation blanche sud-africaine parce qu'elle est, en tant qu'État, le dernier fortin de l'Occident dont nous sommes issus » (p. 19).
  5. Sur la Nouvelle Droite. Jalons d'une analyse critique, Paris, Éditions Descartes et Cie, 1994, p. 136.
  6. Un des éléments sous-tendant cette recherche d'alliance est l'opposition radicale à l'Occident (conçu à la fois comme bloc et comme concept), dangereux tant pour l'Europe que pour le Tiers monde d'après Alain de Benoist, qui le désigne comme ennemi principal : « Ce qui menace aujourd’hui le plus l’Europe, ce n’est ni l’islam, ni l’islamisme ni le “choc des civilisations”. C’est l’Occident lui-même, dont l’être se réduit de plus en plus à la logique de la marchandise et à la réification des rapports sociaux. J’ai plusieurs fois employé l’expression de “Forme-Capital”, qui avait été lancée par Gérard Granel. Cette expression va très au-delà du capitalisme au sens étroit du terme. Elle définit le capital en tant que destructuration généralisée de l’imaginaire symbolique, en tant qu’avènement d’un idéal de l’illimité (ce que Heidegger appelait le Gestell) dont la mise en oeuvre entraîne de telles modifications anthropologiques qu’elle peut aboutir à l’effacement de l’humain comme tel. Je ne vois pas aujourd’hui d’ennemi plus puissant. C’est donc pour moi l’ennemi principal. », cf. cet entretien publié sur internet (2005).
  7. En 1974, Alain de Benoist écrivait : « À supposer que l'Europe veuille voir se briser la bipolarité née de Yalta qui l'empêche de trouver son unité, ce n'est pas vers les deux superpuissances qu'elle devra se tourner dans les années qui viennent mais bien vers la nation arabe et le peuple chinois, seules forces montantes susceptibles de restituer au jeu mondial des influences sa nécessaire pluralité. », « Contre tous les racismes », Éléments, n°8-9, novembre 1974.
  8. Christian Savés, Sépulture de la démocratie : Thanatos et Politique, L'Harmattan, 2008, p. 73.
  9. (en) Tamir Bar-On, Where Have All the Fascists Gone?, Ashgate Publishing, Ltd., 2007, p. 29-30.
  10. À plusieurs reprises, Alain de Benoist a expliqué en quoi il différait et divergeait de la droite et de l'extrême droite. Citons, à titre d'exemples, l'entretien paru en 2005 dans le numéro 118 d’Éléments, ainsi que l'émission Regarde les hommes changer du 12 décembre 2007, au cours de laquelle Frédéric Taddeï parle avec Benoist de son parcours.
  11. En septembre 1993, dans un éditorial d’Éléments titré « Maccarthysme : le retour », « Robert de Herte » (Alain de Benoist) écrivait : « Sait-on qu'il y a maintenant des “samizdats” qui fleurissent à Paris, sur le modèle de ceux qui circulaient clandestinement en Russie à l'époque soviétique ? C'est un signe des temps. À l'Est, on peut aujourd'hui tout dire. À l'Ouest, et singulièrement en France, la machine à ostraciser étend son emprise par cercles concentriques. Les grands journaux n'en forment déjà plus qu'un, les chaînes de télévision n'en font plus qu'une, les principaux partis politiques ont tous le même programme. Partout se met en place le système de la pensée unique. (...) » Cinq ans plus tard, il revenait, dans un nouvel éditorial, sur la signification et les manifestations de cette « pensée unique » : « Une société de clones », Éléments, n°88, 3 avril 1997.
  12. Interrogé par la revue américaine Telos sur les raisons de sa « démonisation », Alain de Benoist a, en préalable à l'explication de ce qu'il estime en être les raisons profondes, évoqué ce passé (traduction de l'anglais) : « Il serait facile de répondre que, voilà trente ans, je me suis, étant étudiant, engagé dans des organisations de droite radicale. Cela dans le contexte très spécial de la guerre d'Algérie, en un temps où la politisation de l'université était particulièrement intense. Quand j'ai lancé Nouvelle École, une partie de mes collaborateurs partageaient de semblables antécédents politiques. Ce fut le début d'une “longue marche” — une évolution intellectuelle qui s'étalera sur plus d'un quart de siècle. Malheureusement, un passé d'extrême droite rend un homme à tout jamais suspect, au contraire d'un passé d'extrême gauche, la plupart du temps facilement oublié et “pardonné” ! (...) » (Interview with Telos, winter 1993/spring 1994).
  13. Si d'aucuns, tel le romancier Didier Daeninckx, ont dénoncé en Alain de Benoist un « nazi masqué », chose que l'intéressé analyse comme participant de ce que Leo Strauss appelait la « reductio ad hitlerum », d'autres se sont écartés de cette condamnation du « danger néodroitier » : ainsi Jacques Julliard, commentant en termes élogieux une préface d'Alain de Benoist, s'est-il ému qu'on ait fait de ce dernier « le réprouvé de nos lettres » (sur LCI, le 12 juillet 2007). Pour Anne-Marie Duranton-Crabol, Alain de Benoist est « à la fois le maître à penser de la Nouvelle Droite et un philosophe auquel son non-conformisme vaut des marques de reconnaissance dans des sphères très éloignées de l'extrême droite » (in Michel Winock et Jacques Julliard, Dictionnaire des intellectuels français : les Personnes, les Lieux, les Moments, Seuil, 2002). De fait, ce dernier est, davantage qu'en France, cité en Italie, où il entretient un dialogue cordial avec des intellectuels d'extrême gauche : d'après le sociologue italien Carlo Gambescia, dans un entretien accordé à Éléments (n°127, hiver 2008) : « Quant à l'influence d'Alain de Benoist en Italie, je la mettrais au même rang que celle qu'a eue voilà plus d'un siècle un autre grand penseur politique français, Georges Sorel : (...). De même que Sorel influença, fût-ce de manière critique, Antonio Gramsci (...), de même peut-on retrouver — en ligne directe ou indirecte, c'est encore difficile à dire —, des traits de la pensée d'Alain de Benoist chez des penseurs de gauche comme, par exemple, Pietro Barcellona, Costanzo Preve ou Danilo Zolo. » Sur les rapports intellectuels entre Benoist et Preve, on se reportera aux conversations publiées dans Éléments (n°115 et 116) : partie 1 ; partie 2.
  14. Les dialogues avec ce courant donnent souvent lieu à de vives polémiques. Ainsi, Dominique Venner ayant interpellé Alain de Benoist à propos de sa lecture de l'histoire de la droite, ce dernier a répliqué par une sévère critique des droites et de l'analyse de Venner (cf. « La droite en questions », Éléments, n°119, hiver 2005-2006). De tels échanges sont aussi parfois - ainsi qu'en témoigne cet entretien avec Terre et Peuple -, l'occasion pour Alain de Benoist de réfuter les convictions de ses interlocuteurs.
  15. Pierre-André Taguieff a contesté les accusations de « nazisme déguisé » amplifiées par cette publication dans un article paru aux États-Unis (et dans son livre cité plus haut) : « (...) Que le père, désormais décédé, de l'un de ses éditeurs allemands (Grabert-Verlag) ait été nazi [ne suffit pas] à établir son identité [celle de Benoist] de “nazi masqué” (...) ». (Pierre-André Taguieff, (en) « Discussion or Inquisition? The case of Alain de Benoist », Telos, op. cit.). De son côté, Alain de Benoist a, dans les mêmes colonnes, répondu à ces accusations, évoquant plusieurs de leurs déclinaisons (traduction de l'anglais) : « (...) Mes livres ont été traduits en six ou sept langues et par plus de quinze éditeurs étrangers (dont cinq en Allemagne). Certains se focalisent sur le seul livre qu’ils peuvent instrumentaliser (c’est-à-dire celui publié chez Grabert Verlag) et oublient les autres. Je suis un journaliste, et une partie de mon travail consiste à rencontrer, à m’associer avec plusieurs personnes. J’ai des relations et des amis de différentes convictions politiques. Les gens malhonnêtes sélectionnent les noms qu’ils peuvent utiliser, même s’ils ne sont que dix ou quinze, et ignorent les autres, même s’ils sont cent. Ils ne prêtent pas attention à ce qui est publié dans Nouvelle École, mais se concentrent sur ce que deux ou trois collaborateurs ont fait ou dit indépendamment de leur participation au journal. Il n’est pas besoin de discuter plus avant ce genre de méthodes. Ces gens ne représentent qu’eux-mêmes. Je ne sélectionne pas mes éditeurs (ils achètent les droits de mes livres et négocient directement avec mes éditeurs français). Être publié par tel éditeur n’implique pas adhésion au contenu de tout ce qu’il publie. (...) » (Interview with Telos, art. cit.).
  16. (en) Roger Griffin, Matthew Feldman, Fascism: Critical Concepts in Political Science, Taylor & Francis, 2004, p. 362.
  17. Ibid., p. 166.
  18. Alain de Benoist a, ces dernières années, manifesté un intérêt inattendu pour la pensée de Marx (tendance concrétisée en 2004, à la faveur de la réalisation pour Éléments d'un dossier sur l'auteur du Capital) dont il a reconsidéré l'actualité. « Marx, dit-il, n'a pas seulement été l'un des premiers à expliquer de façon convaincante comment le capitalisme organise l'expropriation des producteurs sur laquelle il se fonde, il a surtout été celui qui, de manière véritablement géniale, a compris que le système capitaliste est un système anthropologique — ce que j'appelle moi-même la Forme-Capital — plus encore qu'un système purement économique. » (Rébellion, n° 26, septembre-octobre 2007). On lira également son éditorial ouvrant le numéro d'Éléments consacré au penseur allemand.
  19. Selon Pierre-André Taguieff (op. cit.), la découverte, tardive (aux alentours de 1979-1982), de la pensée d'Heidegger a permis à Alain de Benoist de dépasser son nietzschéisme de jeunesse et « [d'atteindre] ce qu'il est convenu d'appeler la maturité intellectuelle. » Cf. sur ce point« Heidegger, critique de Nietzsche. Volonté de puissance et métaphysique de la subjectivité ».
  20. La publication en 1981 de Comment peut-on être païen ? a fait d'Alain de Benoist l'un des rares auteurs — si ce n'est le seul — à proposer au long d'un livre une interprétation philosophique du paganisme antique. Il s'agit dans sa perspective d'y avoir recours et non d'y faire retour : le paganisme d'Alain de Benoist ne consiste pas en une croyance dans la réalité des panthéons européens, mais en la recherche d'une vue-du-monde proprement païenne. S'agissant de ce qui, selon le penseur, fait la singularité païenne, on se reportera à « La religion de l'Europe », texte paru, un an avant son livre sur le sujet, dans la revue Éléments.
  21. Alain de Benoist voit notamment dans l'immigration la conséquence d'une marchandisation/réification de l'humanité contraignant des peuples à s'arracher de leur terre pour (bien souvent) fuir la misère, mais aussi l'instrumentalisation xénophobe dont le phénomène fait l'objet. La réponse qu'il fit à une question d'un journaliste de Junge Freiheit (parue dans l'édition du 17 juillet 1998 de cet hebdomadaire, l'intégralité de l'entrevue étant reprise dans C'est-à-dire, Les Amis d'Alain de Benoist, 2006) constitue un bon résumé de sa position sur le sujet :
    « (...) Les partis politiques spécialisés dans la dénonciation anti-immigrés ne sont rien d'autre que des partis démagogiques petits-bourgeois, qui essaient de capitaliser sur les peurs et les misères du monde actuel en pratiquant la politique du bouc émissaire. L'expérience historique nous a montré vers quoi conduisent de pareils joueurs de flûte ! Il faut ici distinguer l'immigration et les immigrés. L'immigration est un phénomène négatif, puisqu'elle est elle-même le fruit de la misère et de la nécessité, et les sérieux problèmes qu'elle pose sont bien connus. Il est donc nécessaire de chercher, sinon à la supprimer, du moins à lui enlever le caractère trop rapide et trop massif qui la caractérise actuellement. Il est bien évident qu'on ne résoudra pas les problèmes du Tiers-monde en conviant ses populations à venir en masse s'installer dans les pays occidentaux ! En même temps, il faut avoir une vue plus globale des problèmes. Croire que c'est l'immigration qui porte principalement atteinte à l'identité collective des pays d'accueil est une erreur. Ce qui porte atteinte aux identités collectives, c'est d'abord la forme d'existence qui prévaut aujourd'hui dans les pays occidentaux et qui menace de s'étendre progressivement au monde entier. Ce n'est pas la faute des immigrés si les Européens ne sont plus capables de donner au monde l'exemple d'un mode de vie qui leur soit propre ! L'immigration, de ce point de vue, est une conséquence avant d'être une cause : elle constitue un problème parce que, face à des immigrés qui ont souvent su conserver leurs traditions, les Occidentaux ont déjà choisi de renoncer aux leurs. L'américanisation du monde, l'homogénéité des modes de production et de consommation, le règne de la marchandise, l'extension du marché planétaire, l'érosion systématique des cultures sous l'effet de la mondialisation entament l'identité des peuples beaucoup plus encore que l'immigration. (...) »
    Sur la question, cf. également « L'immigration autrement ».
  22. Cf. « Contre tous les racismes », art. cit., et, plus représentatif de son approche actuelle, « Qu'est-ce que l'identité ? »
  23. L'antiaméricanisme est, pour Pierre-André Taguieff (op. cit.), la « passion négative » d'Alain de Benoist, qui, par sa radicalité (cf. notamment Orientations pour des années décisives, Labyrinthe, 1982), lui a fait perdre, au tournant des années 1980, toute « respectabilité » dans les milieux de droite conservateurs, anticommunistes et libéraux (ainsi son exclusion de la presse Bourgine), sans pour autant lui attirer les bonnes grâces de la gauche : « Qu'Alain de Benoist ait payé un tel prix pour le maintien de ses positions sur les États-Unis et le communisme [entre lesquels il refusait de choisir] est un indicateur de ce que, pour cet intellectuel atypique, les “idées” comptent. Étrangement, ce théoricien de la “stratégie culturelle” s'est, au moins sur ce point, montré bien peu, ou fort mauvais, stratège. Comme si la logique de l'idée avait chassé les considérations d'opportunité, comme si l'idéologique avait fait oublier le pragmatique. » Pour nuancer cet « anti-américanisme », cf. « L'Amérique qu'on aime », Éléments, n°116, printemps 2005.
  24. L'itinéraire d'Alain de Benoist est marqué par un très fort attachement à l'Europe, tant comme civilisation historique que comme construction politique. L'Europe est en quelque sorte le « combat » de sa vie : « L'attachement passionné à l'Europe, confie-t-il, est certainement un des ressorts les plus puissants qu'il y ait chez moi. Je me définis comme un Européen : comme un homme qui, partout en Europe, se sent chez lui. Peut-être même pourrait-on dire que la volonté de voir l'Europe se réapproprier ce qui la fonde en propre, de la voir reconquérir sa liberté et proposer au monde un modèle, à la fois “impérial” et organique, d'existence commune, constitue le point le plus fixe de mon évolution personnelle. » (« Vers de nouvelles convergences », entretien avec A. de Benoist, Éléments, n°56, décembre 1985-février 1986, p. 16, cité dans P.-A. Taguieff, op. cit., p. 265). Pour de récentes réflexions sur l'évolution européenne (sur laquelle il porte un regard très critique), on se reportera au dossier du n°127 d'Éléments (hiver 2008) : « Alain de Benoist : On peut encore sauver l'Europe ! ».
  25. À travers plusieurs analyses et articles, Alain de Benoist a entrepris de saper l'édifice théorique du néolibéralisme (cf. par exemple « Contre Hayek »). Il va même jusqu'à voir dans les traductions actuelles du capitalisme libéral une réalisation des intentions totalitaires plus achevée encore que celles du communisme soviétique et du national-socialisme : lire à ce sujet « A propos du totalitarisme » (2004).
  26. S'intéressant à la question écologique dans ses implications philosophiques (cf. par exemple « La nature et sa “valeur intrinsèque” »), Alain de Benoist s'est, depuis la parution du n°119 d'Éléments (hiver 2006), affirmé comme un des penseurs de la décroissance, — y consacrant notamment un ouvrage en 2007 —, ce qui a suscité une polémique parmi les partisans de celle-ci. Pour une analyse critique des théories d’Alain de Benoist, cf. Jean-Louis Prat, « La décroissance est-elle réactionnaire ? », Revue du Mauss permanente, 10 avril 2008.

Annexes

Bibliographie

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