Prytanée national militaire

Prytanée national militaire

47°42′10.0861″N 0°4′35.774″O / 47.702801694, -0.07660389


Prytanée national militaire
Portail du Prytanée.
Nom original Collège royal Henri-le-Grand
Localisation
Localisation La Flèche, France
Coordonnées
géographiques
47° 42′ 10″ Nord
       0° 04′ 36″ Ouest
/ 47.702802, -0.076604
 
Informations
Fondation 1604
par Henri IV
Directeur Colonel Paradeis
Type Lycée public
Lycée de la Défense
Particularités Lycée de la défense,  Classé MH (1919)
Niveau Lycée, enseignement secondaire et CPGE
Site web Site officiel du Prytanée national militaire

Le Prytanée national militaire est aujourd’hui l’un des six lycées de la Défense français (anciennement appelés « lycées militaires » avant 2006) relevant du ministère de la Défense[1]. Cette école est située à La Flèche dans le département de la Sarthe dans la région des Pays de la Loire, aux confins du Maine, de l’Anjou et de la Touraine.

À l'origine institution fondée en 1604 par le roi Henri IV est confiée aux jésuites dans le but d’« instruire la jeunesse et la rendre amoureuse des sciences, de l’honneur et de la vertu, pour être capable de servir au public », elle est devenue au fil du temps le Prytanée voulu par Napoléon en 1800 et installé à La Flèche en 1808, et ensuite le Prytanée national militaire.

Sommaire

Historique

La porte d’honneur du Prytanée.

C’est en 1603, à la demande de Guillaume Fouquet de la Varenne, que le roi Henri IV cède son "Château-neuf" de La Flèche, une importante maison de famille construite en 1540 par sa grand-mère, la duchesse d’Alençon, pour qu'il devienne un collège pour l’instruction et l’éducation de jeunes gens sans fortune : le collège Henri IV est né, plus tard connu sous le nom de « collège royal Henri-le-Grand ».

Le collège royal Henri-le-Grand (1604-1762)

Article détaillé : Collège Henri IV (de La Flèche).
Plan du Prytanée au XVIIIe siècle.

En 1604, le roi confie la création de l’établissement aux Jésuites (dont il vient d'autoriser le retour en France), connus pour la qualité de leur enseignement, avec pour mission d’« instruire la jeunesse et la rendre amoureuse des sciences, de l’honneur et de la vertu, pour être capable de servir au public ». Ces derniers arrivent à La Flèche le 2 janvier 1604, et commencent à enseigner la grammaire, la rhétorique, le latin, le grec, l’hébreu, la philosophie, les mathématiques et la théologie, faisant rapidement de l’établissement l’un des plus importants collèges du Royaume. Ce qui fera écrire au philosophe Descartes, l’un des premiers et illustres pensionnaires de l’institution entre 1607 et 1615 : « J’étais dans l’une des plus célèbres écoles de l’Europe »[2].

Cette véritable faculté fait de La Flèche un centre intellectuel cosmopolite de premier ordre, où affluent jusqu’à 1 500 élèves venus des provinces de France et même de pays étrangers[3], sous la direction de cent-vingt Jésuites.

L'École de cadets (1764-1776)

En 1762, les Jésuites sont expulsés et l’enseignement est alors assuré par des abbés. Le 7 avril 1764, dans le contexte de la guerre de Sept Ans, le duc de Choiseul, ministre de la Guerre sous Louis XV, transforme le collège en une École de Cadets préparatoire à l’École royale militaire du Champ de Mars, fondée à Paris en 1751, et réservée aux enfants de gentilshommes, des officiers tués ou blessés à la guerre et des chevaliers de l’Ordre de Saint-Louis.

Le collège royal et académique (1776-1793)

En 1776, le comte de Saint-Germain tente de faire fermer l’établissement, mais Louis XVI le rétablit sous le nom de "Collège royal et académique" et en donne la direction aux prêtres de la doctrine chrétienne. C’est à cette époque que Henri Gratien Bertrand, futur compagnon de Napoléon Bonaparte à Sainte-Hélène, et les frères Claude et Ignace Chappe, futurs inventeurs du Sémaphore, y font leur études.

L’arrivée de la période révolutionnaire fait courir au collège de La Flèche des risques sérieux. Laissé à l’abandon, pillé par les troupes de passage de l’armée de l'Ouest, le collège est fermé en 1793 pour servir d’atelier de cordonnerie pour les armées de la République.

Le Prytanée militaire (1808-1982)

Réglement et organisation

« Cet établissement sert d'école préparatoire pour les Écoles de Saint-Cyr et de Saint-Germain (cavalerie).

Les élèves sont reçus au Prytanée national militaire depuis l'âge de huit ans jusqu'à douze. Les parents doivent les destiner au service militaire. On leur enseigne les langues anciennes, la rhétorique, les mathématiques, l'histoire, la géographie, l'allemand, l'anglais et le dessin. Ils reçoivent aussi des leçons de danse et d'escrime. On leur apprend aussi les manœuvres d'infanterie et celles du canon de campagne.

Pour être admis, les enfants doivent savoir lire et écrire, avoir une notion des déclinaisons, des conjugaisons et des quatre règles de l'arithmétique. Ils restent au Prytanée jusqu'à dix-huit ans. Les demandes d'admission sont adressées au ministre de la guerre. Les parents y joignent :
1° l'acte de naissance de l'enfant;
2° un certificat de médecin, attestant qu'il n'a ni infirmité ni vices de conformation, qu'il jouit d'une bonne santé, qu'il a eu la petite vérole ou qu'il a été vacciné;
3° un certificat délivré par le chef d'une école secondaire ou un professeur attaché à un lycée, constatant que le candidat a l'instruction détaillée ci-dessus.

Les parents qui demandent des places de pensionnaires, ajoutent à ces pièces un certificat du préfet de leur département, pour justifier qu'ils sont en état de payer la pension. Cette pension est de 800 francs par an, non compris une somme de 25 francs, aussi par an, au moyen de laquelle l'établissement fournit à l'élève tous les livres dont il a besoin à mesure qu'il passe d'une classe dans une autre. Les élèves apportent un trousseau coûtant 600 francs environ. La moitié des places du Prytanée sont gratuites ; elles sont destinées aux fils des officiers-généraux et des colonels, et aux fils des officiers de la Garde impériale. Pour les places de pensionnaires, il suffit que les enfants soient destinés à l'état militaire.

A la fin de leurs études, les élèves du gouvernement et les élèves pensionnaires qui se sont distingués dans les classes par leur bonne conduite, leur application et leurs succès, sont envoyés à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, et y sont entretenus aux frais de l'État. Les autres sont placés dans les régiments, avec le grade de sous-officier. L'État pourvoit à l'équipement de ces derniers et aux frais de leur route pour se rendre à leur destination, mais seulement lorsqu'ils sont élèves du gouvernement. Les élèves que leurs parents veulent faire passer à l'École de cavalerie de Saint-Germain, n'y paient, pour leur pension, que 1 500 francs par an, au lieu de 2 400 francs.

Les élèves sont instruits dans leurs devoirs religieux par un aumônier attaché au Prytanée. Dans tous les instants de la journée, ils sont surveillés par des officiers et des maîtres d'études qui ne les abandonnent jamais à eux-mêmes. »

Conditions d'admission au Prytanée en 1809

Fondation du Prytanée

L'établissement est cependant encore debout quand, le 24 mars 1808, l’empereur Napoléon Ier en fait le "Prytanée militaire", héritier du Prytanée grec, et y transfère le "Prytanée de Saint-Cyr", par le décret de Saint-Cloud :

« Article 1er : à dater du 1er juin prochain, le Prytanée de Saint-Cyr sera transféré au collège de La Flèche.
Article 2e : au 1er juillet prochain, l’École militaire de Fontainebleau sera transférée à Saint-Cyr. »

Le 15 juin 1808, quand le Prytanée de Saint-Cyr est installé à La Flèche, le directeur des études, Monsieur Crouzet, ancien professeur de l’université de Paris et membre de la Légion d'honneur, après la Messe du Saint-Esprit célébrée par l’évêque du Mans, prononce à l’adresse des élèves un discours qu’il termina ainsi :

« J’ose prendre en votre nom, en présence de cette illustre assemblée, l’engagement solennel de travailler, de méditer nos devoirs et de recueillir l’esprit de ceux dont cet établissement s’honore, pour ne pas laisser s’éteindre le feu sacré. »

— M. Crouzet

Ainsi apparaît la vocation du Prytanée national militaire :

Carte postale de années 1900, qui présente des brutions au réfectoire.

L’établissement a pris au XIXe siècle de nombreux noms : "École royale militaire" en 1814, "Collège royal militaire" en 1831, "Collège national militaire" en 1848, "Prytanée impérial militaire" en 1853, "Prytanée militaire" en 1870.

Le Prytanée pendant la Seconde Guerre mondiale

Le 16 mai 1940, les vicissitudes de la Seconde Guerre mondiale obligent à évacuer le Prytanée sur Billom. Le 19 juin 1940, le convoi reprend sa route pour fuir l’armée d’Occupation, et s’oriente successivement vers Bordeaux, Bayonne puis Biarritz. Le 22 juin 1940, l’armistice est signé. Le convoi repart vers la Méditerranée le 27 juin 1940, et arrive à Billom le 30 juin 1940. En septembre 1940, le Prytanée s’installe à Valence, et en septembre 1942, l’ensemble prend le nom de "Prytanée national" et le Petit Prytanée déménage pour Briançon. Finalement, le Grand Prytanée rejoint ses locaux de l’ancien collège des Jésuites en octobre 1943, où il est rejoint le 5 janvier 1945 par le Petit Prytanée. À la fin de la guerre, le Prytanée national retrouve son titre de Prytanée militaire, perdu pendant la guerre.

Le Prytanée national militaire (1982-)

En 1974, le Prytanée devient Collège militaire avec un statut spécial. Depuis la réforme des lycées militaires en 1982, le Prytanée, devenu lycée, prend le nom Prytanée national militaire, et se concentre sur ses deux missions principales :

– l’aide aux familles pour le cycle secondaire (des classes de seconde à la terminale) ;
– l’aide au recrutement pour les classes préparatoires aux grandes écoles militaires.

En 1983, Sandrine Mathieu, âgée de seize ans est la première élève de sexe féminin du Prytanée national militaire[4].

En 2004, le Prytanée fête un double anniversaire : le quadricentenaire du Collège royal, et le bicentenaire du Prytanée impérial. À cette occasion, François Fillon alors ministre de l'Éducation nationale déclare que « Tant que la France vivra, le Prytanée sera[5] ».

Décorations et citations à l'ordre de l'armée reçues

Le président René Coty remet la croix de guerre des TOE au drapeau du Prytanée national militaire.

« Le Prytanée militaire, les écoles militaires préparatoires ont instruit dans l'amour de la patrie et dans le culte des vertus militaires des générations d'élèves qui ont fourni pendant la guerre une pépinière de cadres et de soldats valeureux qui, par leur héroïsme et leur abnégation, ont maintenu les hautes traditions morales que leur avaient léguées leurs aînés. »

« Fidèle à sa mission de former des hommes et des chefs, le Prytanée militaire a vu, au cours de la seconde guerre mondiale, ses élèves ou anciens élèves participer brillamment aux opérations qui se sont déroulées en France, en Europe et Outre-mer, ainsi qu'aux combats de la résistance.
Dès le 2 septembre 1939, les cadres formés au Prytanée ont mené la lutte sans défaillance jusqu'à la victoire et cinq cent d'entre eux ont sacrifié leur vie à l'idéal qu'ils avaient puisé dans les traditions et l'enseignement de leur école. »

« Le Prytanée Militaire, fidèle à sa mission séculaire, a continué à entretenir parmi ses élèves le culte de l'amour de la patrie, de l'honneur et de l'esprit de sacrifice.
A fourni depuis la libération à nos grandes écoles militaires des contingents d'élèves-officiers d'une importance telle que les cadres qu'il a formé ont pris depuis 1946 une part exceptionnelle aux opérations terrestres, navales et aériennes d'Extrême-Orient où deux cents d'entre eux sont tombés au champ d'honneur, maintenant ainsi les traditions sacrées léguées par leurs aînés et donnant à la nation une nouvelle preuve que le Prytanée militaire demeure un des hauts-lieux où se forge la grandeur de la France. »''

Implantation et infrastructures

Le Prytanée national militaire, qui couvre une superficie totale de vingt-neuf hectares est installé dans deux quartiers :

  • Le quartier Henri IV qui abrite les classes préparatoires aux concours d’entrée des grandes écoles militaires, et qui est situé au centre de la ville ;
  • Le quartier Gallieni, quartier des classes secondaires, implanté à l’entrée de l’agglomération.

Le quartier Henri IV

Le Triomphe du Prix d'Honneur, par Charles Crès, 1887.

Classé monument historique, le quartier Henri IV, d’une superficie de seize hectares, est situé au centre de la ville de La Flèche. Ce monument est situé dans un cadre d'architecture classique et se présente sous la forme de trois grandes cours successives dominées par l'imposante stature de l'église Saint-Louis. Les travaux ont suivi un plan élaboré par Louis Métezeau, avec des cours en enfilade, à peu près de même grandeur. Chef d'œuvre du père Étienne Martellange, la construction des bâtiments remonte au début du XVIIe siècle.

Ce quartier abrite aujourd’hui :

  • Le commandement du Prytanée (l'état-major et la direction des études ;
  • Les classes préparatoires aux grandes écoles militaires (1re et 2e années), soit environ trois cent élèves avec l’environnement des classes, dortoirs, salles à manger et salles de loisirs ;
  • Les services qui permettent d’assurer le fonctionnement normal de l’établissement (centre médical, garage, ateliers, magasins divers) ;
  • La bibliothèque et le centre de documentation (CDI) ;
  • L’église Saint-Louis, construite de 1607 à 1621, qui a conservé jusqu’en 1793 les cénotaphes royaux contenant les cœurs d’Henri IV et de Marie de Médicis. Brûlés sur la place publique, les cendres avaient été recueillies par un Fléchois, et placées en 1814 dans une niche du bras nord du transept ;
  • Un élégant jardin à la française, prolongé d’un parc séculaire ;
  • Plusieurs installations sportives : une piscine, une section équestre militaire, un gymnase et des terrains de sport divers.

Le quartier Gallieni

Distant de neuf cent mètres à vol d’oiseau du quartier Henri IV, le quartier Gallieni est construit sur une superficie de treize hectares à l’entrée de la ville de La Flèche. À l’origine, il constituait la caserne "la Tour d’Auvergne", bâtie en 1876, pour abriter le 117e régiment d’infanterie. Il est devenu, en 1923, le quartier des classes secondaires. L’infrastructure scolaire actuelle a été réalisée à partir des années 1950.

Ce quartier abrite aujourd’hui :

  • L'administration du lycée (le proviseur adjoint du Prytanée National Militaire, qui est aussi directeur des études et le commandant de quartier, représentant du chef de corps) ;
  • Les classes de seconde, première et terminale, soit environ cinq cent élèves, qui y vivent tout au long de l’année, dans leur environnement de classes, dortoirs, réfectoire (surnommée "la graille"), le complexe sportif, les salles de loisirs et les clubs ;
  • Un centre de documentation et d'information (CDI) ;
  • Un foyer pour les élèves  ;
  • Un complexe sportif, comprenant entre autres, un gymnase et diverses pistes ou aménagements d’athlétisme, ainsi que de nombreux clubs sportifs ou de loisirs (judo, escrime, lutte, modélisme, course d'orientation, etc.).
  • Un salon de coiffure pour les cadres et les élèves avec son célèbre Gillou

Monuments et architecture

À partir de 1607 et jusqu’en 1655, d’importants travaux d’établissement sont réalisés. En raison du fait qu’il faut acquérir les maisons environnantes une par une pour les démolir, les travaux avancent assez lentement.

Le Portail d’honneur

Le Portail d’honneur, ou Portail Royal, a été achevé en 1655. Il présente sur son fronton un buste d'Henri IV logé dans une niche et est décoré des armes royales. L’architecte de ce grand portail n’est pas connu avec certitude, bien que les derniers travaux d’inventaires menés semblent désigner Charles Cesvet[6].

Le Château-neuf

En 1537, à la mort de son époux Charles de Bourbon, duc de Vendôme, Françoise d'Alençon fait construire, en face de l’ancien château féodal[7], le Château-neuf, qui est achevé en 1540.

En 1552, Antoine de Bourbon s’y installe avec Jeanne d'Albret. De retour à Pau, elle donne alors naissance au futur Henri IV, le 13 décembre 1553, ce qui alimente la rumeur concernant le fait que le roi Henri IV avait été conçu à La Flèche, dans le Château-neuf.

L’église Saint-Louis

L’église Saint-Louis, vue depuis la "Cour d’Alger".
Messe dans l’église Saint-Louis, dans les années 1950.

L’église Saint-Louis, œuvre du père Ange-Étienne Martellange, est construite dans son gros œuvre de 1607 à 1621. En 1616, Guillaume Fouquet de la Varenne, est inhumé dans la crypte, et un monument funéraire lui est érigé en 1653. Le grand retable du maître-autel est exécuté en 1633 par Pierre Corbineau. L’orgue et sa tribune sont des œuvres réalisés entre 1638 et 1640 par le facteur d'orgue Ambroise Le Vasseur et l’architecte Jacques Nadreau, en remplacement de l’orgue primitif, installé vraisemblablement en 1622, et dont on ignore presque tout. En 1648, des niches sont aménagées dans la partie haute des bras du transept pour accueillir, à leur mort, les cœurs du roi Henri IV et de la reine Marie de Médicis. Les chapelles latérales sont achevées en 1655, tandis que la décoration intérieure, de style baroque[8] n’est quant à elle achevée qu’en 1693.

En 1722, Jean Dangreville procède au relèvement de l’orgue, lui ajoute un quatrième clavier, et en augmente la puissance selon l’esthétique française de l’époque. En 1793, dans le contexte de la Révolution française, les cénotaphes royaux contenant les cœurs d’Henri IV et de Marie de Médicis sont retirés de l’église et brûlés sur la place publique (sur l'actuelle place de la Libération). Les cendres sont alors recueillies par un Fléchois, et placées en 1814 dans un reliquaire en forme de cœur dans une niche du bras nord du transept.

Au XXe siècle, l’orgue est classé monument historique et, ayant été pillé lors de la Révolution et durant une partie du XIXe siècle, fait l’objet d’une restauration en trois étapes en 1935, 1937 et 1947, permettant de conserver l’ancienne tuyauterie. À partir des années 1980, l’instrument se dégrade de nouveau, et une nouvelle restauration est effectuée de 1992 à 1996, restituant à l’instrument sa splendeur passée.

L'intérieur de l'église après la dernière restauration.

Lors de la dernière restauration, le mur derrière les orgues firent apparaitre un fond bleu avec les armes du roi.

Les parcs et jardins

Le Prytanée dispose de plus de treize hectares de parcs et jardins. Au XVIIIe siècle, un jardin à la française est venu remplacer le jardin de style Renaissance dessiné en 1542. Au centre du jardin se trouve une fontaine, qui était à l’origine le lave-mains des pères Jésuites.

Le parc séculaire (fondus), abrite quant à lui la piscine et la section équestre militaire dans sa partie nord-ouest.

Les cours

Cour d'Alger.

Le plan élaboré par Louis Métezeau, architecte du roi, présente une enfilade de trois cours successives de grandeur équivalente, et dominées par l’imposante stature de l’église Saint-Louis. Au pied du Château-neuf se trouve la "Cour Royale", également appelée "Cour des Pères" en raison du fait qu’elle abritait les religieux, achevée en 1655 en même temps que le Portail Royal, (de nos jours elle se nomme "Cour d'Austerlitz", nom donné par l'empereur Napoléon III en souvenir de son oncle ; on l'appelle encore plus simplement "Cour d'honneur", car c'est dans cette cour que se déroule la plupart des cérémonies officielles.

À l’Ouest, au pied de l’église Saint-Louis et de la Salle des Actes se trouve la "Cour des Classes" aujourd'hui "Cour de Sébastopol", qui précède la "Cour des Pensionnaires" (aujourd'hui "Cour d'Iéna-Alger")

De part et d’autre des trois cours, se trouvent à l’Est, la "Basse cour des Pères", et à l’Ouest la "Basse cour des Pensionnaires", aujourd'hui "Cour de Solférino", qui sont toutes deux réservées aux fonctions domestiques de l’école.

La bibliothèque

Dès l’origine du Collège Royal, Henri IV attribue aux Jésuites une dotation perpétuelle de 1000 écus pour l’achat de livres, si bien qu’en 1776, la bibliothèque compte déjà pas moins de 4 869 ouvrages[9].

La bibliothèque s’est ensuite enrichie de plusieurs fonds, notamment les dons de la famille royale et ceux de nobles ou de membres du clergé bienveillants, parmi lesquelles Marie de Médicis, le Grand Condé, le Dauphin et futur roi Louis XV, Louis XVI ou encore l’archevêque de Toulouse. Par la suite, les collections ont continué de s’accroître par les dons de différents ministères ou des legs particuliers.

Elle a la chance de bénéficier de saisies révolutionnaires et d’accueillir des fonds confisqués provenant d’abbayes locales ou d'origine parisienne, de Versailles, du Trianon et de l’université de Paris, ce qui fait qu’en 1812, au moment de son transfert à sa place actuelle, elle compte 12 000 volumes. En 2004, le fonds inventorié des ouvrages antérieurs à 1930 est riche de 22 000 titres, dont près d’un millier de volumes de l’ancien fonds jésuite, tandis que le fonds moderne postérieur à cette date contient 12 000 ouvrages, ce qui porte l’ensemble à plus de 34 000 pièces à caractère encyclopédique.

Parmi les trésors qu’elle recèle, la bibliothèque contient des incunables,dont le plus rare est l'édition illustrée des Comédies commentées de Térence, imprimé en 1496 , La Cité de Dieu de saint Augustin, imprimé en 1470 et qui est son ouvrage le plus ancien, ainsi qu’un Homère et un Virgile du XVIe siècle, l’édition française du Nouveau miroir des voyages marins (1600) ainsi que le premier manuel d'architecture militaire intitulé Le premier inventaire des termes et pièces de la fortification (unicum en France) du XVIIe siècle rédigé par le père Bourdin, une bible polyglotte de 1645, une édition ancienne du Discours de la Méthode[10] de René Descartes, l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers[11] de Denis Diderot et d’Alembert ou encore les volumes de la monumentale Description de l’Égypte.

De forme voûtée, tel un long vaisseau, sa décoration intérieure présente deux fresques des deux muses Calliope et Uranie, allégories des Lettres et des Sciences enseignées.

Lien vers la bibliothèque

[1]

Les salles et autres lieux

La salle des Actes 
il s'agissait d'un vaste amphithéâtre construit en 1634 par un maître charpentier de la Flèche, Thomas Belesme. Là avait lieu au temps des Jésuites diverses représentations, dont des exercices appelés « Actes » qui donnèrent leur nom à la salle[12]. Vers 1900 cette salle est partagée en deux niveaux pour accueillir des salles de classe et un dortoir surnommé « le dirigeable » en raison de son important volume. En 1998 celui-ci devient une salle de conférence mais conserve cette appellation parmi les élèves.
La salle d’honneur 
cette salle abrite les plaques sur lesquelles sont gravés les noms des élèves ayant reçu le prix d'honneur. Elle contient également une série de tableaux représentant la vie au Prytanée durant la seconde moitié du XIXe siècle[13].
La salle des généraux 
il s'agit en réalité de l'ancien parloir, qui abrite aujourd'hui une annexe du musée du Prytanée et contient des souvenirs d'anciens élèves, et notamment de généraux, d'où son nom[13]
La salle des Jésuites 
achevée en 1627 elle était à l'origine la cuisine où les Jésuites préparaient leurs repas. Elle est maintenant utilisée comme salle de conseil de classe.
Le corridor Sidi Brahim (ou couloir des généraux) 
Il s'agit du corridor, situé au rez de chaussée, du bâtiment principal au quartier Henri IV, sous les appartements du chef de corps (commandant de l'école) et comportant des plaques de marbres, sur lesquelles sont inscrits les noms de tous les anciens élèves ayant obtenu les étoiles de général, la distinction de maréchal ou ayant occupé les fonctions de ministres de la République.
Le vestibule de la cour d'honneur 
De part et d'autre, du portail d'honneur, un vestibule contient des plaques de marbre sur lesquelles sont inscrites le nom de tous les brutions militaires morts pour la france et en service.

Traditions

En plus de quatre cents ans d’histoire, le Prytanée national militaire a vu l’ancrage de nombreuses traditions. Ces dernières sont fortement présentes et font partie de la vie quotidienne des élèves, également surnommés "brutions" ou "ñass".

Comme pour la plupart des grandes écoles, il existe un véritable esprit de camaraderie, de loyauté et de solidarité entre les élèves accentué par la vie en internat de tous les élèves. Cet « esprit brution » donne au Prytanée beaucoup de son aura.

Devises

Le Prytanée national militaire a deux devises :

  • « Noblesse oblige, Bahut aussi » : elle s’inspire de la devise du "Chamborant Houzards", régiment de cavalerie ancêtre du 2e régiment de hussards. À l’époque colonel, son chef de corps et propriétaire, le marquis de Chamborant choisit comme cri de ralliement du régiment « Noblesse oblige, Chamborant autant », devise reprise ensuite sous différentes formes dans l’Armée française. Elle symbolise la double abnégation de la noblesse et de l’appartenance au corps.
  • « S + KOH : Soufre et potasse » : deuxième devise tombée en désuétude.

Chant de tradition

Le chant de tradition du Prytanée est Le Huron. Il ne s'agit au départ que d'un air d'opéra de J. Gurtner adoptée par la fanfare du Prytanée vers 1919[14]. Face au succès rencontré par celui-ci, la Revue prytanéenne demande en 1939 aux élèves de faire des propositions pour lui adjoindre des paroles et en faire le chant officiel de l'établissement. Le président de la revue, Pidoux de la Maduère, les compile alors pour en faire le texte encore chanté aujourd'hui[15].

Le Huron

Chant de tradition du Prytanée national militaire

Brution, hardi compagnon,
Ton honneur est ta loi,
Cœur vaillant bat en toi
Dans l’action.
Anciens, dans nos traditions,
Sur vos pas en monôme,
Fiers nous vous suivrons
Comme des Hurons.

Souvenirs du cher bahut
Vous resterez dans nos mémoires,
Cour d’honneur, ô jours vécus,
Ô vieux clocher et ton histoire ;
Portons haut nos traditions
De nos anciens fêtons la gloire,
À nos aînés crions victoire
Et soyons fiers d’être Brutions.

C’est le jour du grand chahut,
Viens Brution, à tue-tête,
Chantons car c’est la fête
Au bahut.
Joyeux les pékins vont fuir
Pour des mois en vacances,
Loin des murs des jouvences
Vont fleurir.

Gloire au vieux Prytanée,
À son grand parc séculaire,
Aux lignées militaires
Qui sous ses chefs se sont formées.
Anciens et melons, chantons le Huron !
C’est le refrain des vieux Brutions.
Anciens et melons, chantons le Huron !
C’est le refrain de tradition.

Le grand jour est venu,
Jour de triomphe et de fête,
Chantons tous à tue-tête :
Honneur et gloire au vieux BAHUT !

Présentation au drapeau

La présentation au drapeau est la cérémonie officielle du début de l’année scolaire, au cours de laquelle les nouveaux élèves du Prytanée sont présentés au drapeau de l'école, décoré de ses croix de Guerre et de la Légion d’honneur. Cette cérémonie, présidée par les autorités de l'école, prend place dans la cour d'honneur du quartier Henri IV, le plus souvent en présence des "intégrants" (élèves ayant intégré une grande école militaire l'année scolaire précédente).

Fête de Trime

La fête de Trime est une célébration honorant la fin de l’année scolaire, et qui dure un week-end complet, en général le dernier week-end de juin. Elle donne lieu à diverses activités (bal, sport, spectacles et remise de prix), ainsi qu’à une cérémonie militaire présidée par une autorité supérieure[16].

Le moment fort de la fête de Trime est le Triomphe du prix d'honneur : l'élève de classe préparatoire réputé le plus méritant sur ses deux années de travail. Placé sur un bouclier porté par six de ses camarades, il est promené en triomphe dans les jardins du Prytanée et dans le centre de La Flèche, notamment près de la statue d'Henri IV, peinte à l'occasion aux couleurs du quartier du prix d'honneur. Il est ensuite conduit vers le collège des professeurs réunis qui lui remettent le Prix du Président de la République. Puis le prix d'honneur échange sa coiffe contre le képi du général qui préside la cérémonie.

La fête de Trime se termine par le plongeon du Prix d'Honneur dans la fontaine des jésuites (ou fontaine du colonel), suivi par les autres élèves des classes préparatoires. Les élèves sont alors encore vêtu de leurs uniforme.

Tradition au quartier Gallieni

Les élèves des classes de seconde sont regroupés en famille suivant leur classe :

  • les secondes sont I les « Delta». En 2011, cette famille existe depuis 20 ans.
  • les secondes II les « Dieux ». En 2011, cette famille existe depuis 25 ans.
  • les secondes III les « Crassus ». En 2011, cette famille existe depuis 25 ans.
  • les secondes IV les « Zulus ». En 2011, cette famille existe depuis 26 ans. Cela fait donc d'elle la plus vieille famille.
  • les secondes V les « IBS » (Illimited Brain system). En 2011, cette famille existe depuis 25 ans.
  • les seconde VI les « SoulPower ». En 2011, cette famile existe depuis 18 ans.

Enfin, les élèves intégrant les classes de première et terminale ont la possibilité de rejoindre une septième famille : la famille « Bizuth ». En 2011, cette famille existe depuis 8 ans.

Autrefois, après un parcours de fin d'année parfois sinueux (le « crapahut rhéto »), les « Mitheux » pouvaient arborer un « ρ » sur leur passant. De la même façon que les secondes, les classes de premières et terminales avaient aussi des signes distinctifs. La première A (ancienne appellation pour le bac L) était la classe φ, la terminale A la classe Ψ. Les premières S (ancienne appellation pour la classe scientifique) étaient les ρ, la terminale D la classe Σ et les terminales C les classes ε. Les redoublants de seconde étaient des « Miteux² », les redoublants de premières des « ρ² ». Les « Mitheux² » lorsqu'ils passaient en première devenaient des « ²ρ ». Aujourd'hui, les Brutions ont pour la plus grande partie conservé cette configuration:

  • les premières S sont les ρ, les premières L sont les φ et les premières ES ont pour blazon un S barré d'une flèche et d'une épée.
  • les terminales S sont les ε, les terminales L sont les Ψ et les terminales ES sont les η.

Toutefois, les cadres (la « Straβ ») ne cautionnant pas ces Traditions, les élèves les affublent de l'acronyme « APLS » (« À poil la straβ »). Au Grand Bah ou au Petit Bah, tous les Brutions se voient de toute manière, attribuer officiellement un matricule (des chiffres et un numéro de série).

La fête de Thûrne

« Thûrne » est la célébration de la fête de Noël, qui a lieu chaque année au quartier Gallieni, et au cours de laquelle les classes de seconde et de premières présentent des sketchs et les classes de terminales des film. Elle est clôturée par un feu d'artifice.

La Taupe Brutionne

La « Taupe Brutionne » est le regroupement des élèves du Prytanée national militaire de La Flèche préparant le concours d’entrée à l'École Polytechnique. Cette classe a été fondée en 1830.

En 1917, les élèves qui jusque là préparaient l’École navale au sein de la Taupe, ont créé la classe de « Flotte brutionne ». Les élèves de la Taupe sont traditionnellement appelés les « Taupins ». Ces derniers portent un calot noir à fesse rouge.

La Taupe Brutionne a vu passer de nombreuses personnalités depuis sa création :

Pierre Guillaumat, ancien ministre qui obtient le prix d’honneur à son départ du Prytanée, en 1924 ;
Michel Virlogeux, qui est à l’origine du viaduc de Millau ;
Jean-François Clervoy, spationaute ;
Caroline Aigle, première Française pilote de chasse.

La Corniche brutionne

La Corniche brutionne est le regroupement des élèves préparant le concours de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr. Le mot Corniche, vient de l’endroit sous lequel le premier regroupement du genre se tenait, au collège Stanislas à Paris dès la fin du XIXe siècle.

Les « cornichons » portent un calot bleu marine à fesse bleu claire.

Depuis 1939, chaque promotion de la Corniche brutionne porte le nom d’un parrain, choisi parmi les anciens élèves de la Corniche morts pour la France. La liste des parrains était gravée sur des plaques de marbre dans l’escalier dit « des cyrards » où étaient également disposés leurs portraits. Depuis 2000, Cette notion de promotion a été étendue à l'ensemble des élèves de première année de classe préparatoire. La promotion d'élève de CPGE (Corniche, Flotte, Ailes et Taupe brutionnes)porte donc le nom d'un parrain choisi parmi les anciens élèves du Prytanée morts pour la France. La liste des parrains de promotion choisis depuis 2000 et celle des parrains de Corniche, dont elle hérite, s'inscrivent sur deux plaques de marbre installées sous le porche d'accès à la cour d'honneur.

La Flotte Brutionne

Depuis 1917, la "Flotte Brutionne" est un regroupement d’élèves qui préparent le concours de l’École navale au Prytanée National Militaire de la Flèche. Elle a vu passer sous ses rangs, entre autres, l’amiral Jacques Lanxade, premier amiral à avoir été chef d'état-major des armées, et l’amiral Alain Oudot de Dainville, ancien chef d'état-major de la marine. Les élèves de la Flotte brutionne sont surnommés les matafs et portent un bachi comme signe distinctif à l’intérieur du Prytanée.

Les Ailes Brutionnes

Insigne des "Ailes Brutionnes".

Les "Ailes Brutionnes" sont une association à but non-lucratif d’élèves qui préparent le concours de l’École de l'Air au Prytanée national militaire de la Flèche. Cette association, ainsi que les autres fanatures, est gérée par un bureau interne composé de M. le Président (dit le "Z"), de M. le Vice-Président (Z, élève de 2e année), de M. le Trésorier Général et de son Assistant, de M. le Ministre au Sport, de M. le Ministre aux Traditions, du Ministre aux affaires féminines (la fanature est mixte), et de bien d'autres éminentes personnes à qui l'on a confié un poste. Ce bureau est affilié au Bureau Général géré par le commandement. Les membres portent le calot bleu marine avec charognard de l'armée de l'air, insigne non officiel spécifique destiné aux élèves de préparation à l'École de l'Air de Salon de Provence (préparation possible depuis 1935). Les élèves qui préparent "Air" sont surnommés les "Avias".

Devise : « Faire Face » (de Georges Guynemer).

L'AAAEPNM

L'Association amicale des anciens élèves du Prytanée national militaire (AAAEPNM) regroupe l'ensemble des anciens élèves de l'établissement. Elle est fondée le 16 juillet 1880 à l'initiative de Louis Vossion, consul de France, après trois tentatives avortées entre 1849 et 1874[17]. Elle a pour but :

  1. « d'établir entre tous les anciens élèves des relations amicales et leur faciliter les moyens de se venir mutuellement en aide,
  2. de secourir, dans la mesure de ses ressources, ses membres, leurs veuves et orphelins,
  3. de contribuer au développement de l'éducation donnée à l'école,
  4. de contribuer à la conservation, à la protection et au rayonnement moral et historique du Prytanée National Militaire. »

Elle est reconnue d'utilité publique le 3 octobre 1888.

Anciens élèves et professeurs célèbres

Collège Henri-IV (1604-1762)

Prytanée national militaire (1808-)

XVIIIe siècle
XIXe siècle
XXe siècle
Voir la catégorie : Élève du Prytanée national militaire.

Anciens professeurs célèbres

Bibliographie

  • Ouvrage collectif, Le Prytanée, une institution militaire dans l’Université, La Flèche, Prytanée national militaire et Université du Maine, 266 p. Actes du colloque du bicentenaire du Prytanée national militaire de La Flèche, 4-5 avril 2008.
  • Ouvrage collectif, La Flèche. Quatre siècles d'éducation sous le regard de l'État, La Flèche, Prytanée national militaire et université du Maine, 2006, 358 p. Actes du colloque universitaire des 2-3 avril 2004 à La Flèche.
  • Alain de Dieuleveult, Jean-Claude Ménard, Daniel Potron, Jean Petit, 1604-2004 : du collège royal au Prytanée militaire, Paris, 2004 
  • Jules Clère, Histoire de l’École de La Flèche depuis sa fondation par Henri IV jusqu’à sa réorganisation en Prytanée impérial militaire, Éditions Jourdain, 1853 
  • Bernard Beaupère, Histoire du Prytanée national militaire, Éditions Charles Lavauzelle, 1985 
  • Stéphane Tison, "La mémoire brutionne : identité et commémoration au Prytanée National de La Flèche, de 1808 à nos jours.", in Guerres mondiales et conflits contemporains, Paris, PUF, n° 201, janvier 2001, p. 105-136.
  • Frédéric de Berthier de Grandry, Des premières écoles militaires aux lycées de la Défense, l'éducation des enfants dans l'armée, Paris, FBG, diffusion des AET, 2010, 104 p.

Notes et références

  1. Les lycées militaires sur le site du ministère de la défense.
  2. Note dans Discours de la méthode
  3. « On vit arriver au collège des Américains, des Indiens, des Tartares, des Russes et même des Chinois », François-Roger-Fidel Marchant de Burbure (1803).
  4. Quelques femmes célèbres (Archive, Wikiwix, que faire ?) (Quid).
  5. Discours prononcé lors de la fête de Trime 2004 consultable sur prytanee.net.
  6. Voir l'historique du Prytanée sur le site de la mairie de La Flèche.
  7. L’ancien château féodal est aujourd'hui l’actuel hôtel de ville.
  8. Le Prytanée national militaire - L’église Saint-Louis est de style baroque.
  9. Historique de la bibliothèque du Prytanée national militaire.
  10. Le Discours de la Méthode de René Descartes (Wikisource).
  11. L’Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de Denis Diderot et d’Alembert (Wikisource).
  12. Jean-Claude Ménard in La Flèche. Quatre siècles d'éducation sous le regard de l'État, La Flèche, Prytanée national militaire et université du Maine, 2006, 358 p. Actes du colloque universitaire des 2-3 avril 2004 à La Flèche.
  13. a et b Jean-Claude Ménard in 1604-2004 : du collège royal au Prytanée militaire, Paris, 2004, p.151
  14. Général Marcel Colatrella, 1604-2004 : du collège royal au Prytanée militaire, Paris, 2004, P.101
  15. Général Marcel Colatrella, 1604-2004 : du collège royal au Prytanée militaire, Paris, 2004, P.108
  16. En 2004, pour le quadri-centenaire de l’établissement, la cérémonie militaire de la fête de Trime a été présidée par François Fillon, ministre de l'Éducation nationale.
  17. Voir l'historique sur le site de l'AAAEPNM

Sources

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes


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