Pont-Saint-Esprit

Pont-Saint-Esprit
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44° 15′ 27″ N 4° 38′ 57″ E / 44.2575, 4.64916666667

Pont-Saint-Esprit
Pont-Saint-Esprit, l'église Saint Saturnin et le pont médiéval sur le Rhône
Pont-Saint-Esprit, l'église Saint Saturnin et le pont médiéval sur le Rhône
Armoiries
Administration
Pays France
Région Languedoc-Roussillon
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Canton Pont-Saint-Esprit
(chef-lieu)
Code commune 30202
Code postal 30130
Maire
Mandat en cours
Roger Castillon
2011 - 2014
Intercommunalité Communauté de communes Rhône Cèze Languedoc
Site web www.pont-saint-esprit.fr
Démographie
Population 10 046 hab. (2008)
Densité 543 hab./km²
Gentilé Spiripontains, Spiripontaines
Géographie
Coordonnées 44° 15′ 27″ Nord
       4° 38′ 57″ Est
/ 44.2575, 4.64916666667
Altitudes mini. 36 m — maxi. 187 m
Superficie 18,49 km2

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Pont-Saint-Esprit (en occitan Lo Pònt Sant Esperit) est une commune française, située dans le département du Gard et la région Languedoc-Roussillon.

Les habitants et habitantes de Pont-Saint-Esprit sont les Spiripontains et Spiripontaines.

Sommaire

Géographie

Un pont audacieux lancé sur le Rhône au Moyen Âge, un peu en aval du confluent avec l'Ardèche, a favorisé l'éclosion de cette petite cité.

La ville de Pont-Saint-Esprit est située la rive droite du Rhône au confluent de l'Ardèche et du Rhône à la frontière immédiate de trois départements : outre le Gard, l'Ardèche à l'ouest et le Vaucluse à l'est. Ceci, sans même compter la Drôme dont le territoire vient lécher à quelques kilomètres près le département du Gard.

Pont-Saint-Esprit est ainsi au carrefour stratégique de trois régions : Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d'Azur. Preuve de son importance tant stratégique que religieuse, Pont-Saint-Esprit recèle encore de nombreux édifices religieux et civils dignes d'intérêt bien que nécessitant d'importantes campagnes de restauration.

Histoire

Moyen Âge

Pont-Saint-Esprit, l'église Saint Saturnin vue depuis le pont Saint-Esprit
Vue d'ensemble du pont médiéval enjambant le Rhône à Pont-Saint-Esprit

La ville s’appelait au milieu du Moyen Âge Saint-Saturnin-du-Port (en latin Portum Sancti Saturnini [1]). Le nom actuel de la ville lui vient de la construction du pont sur le Rhône par le frère de saint Louis, le comte de Poitiers et de Toulouse Alphonse de Poitiers[2] ; elle commença en 1265 pour s’achever en 1309[3]. D’après Viollet-le-Duc, elle fut confiée à la branche pontife des Hospitaliers (la branche des constructeurs de ponts, formée par ces moines-soldats pour faciliter les pèlerinages) et dirigée par Jean de Tensanges[4] ou de Thianges. Ce pont, le plus vieux de tous les ponts sur le Rhône, sept cents ans, reliant la Provence au Languedoc, en aval du Rhône, a longtemps constitué un point de passage privilégié sur le Rhône. Il est constitué de vingt arches, mesure un kilomètre de long, et a fait la fortune de cette petite ville par le paiement de l'Octroi y afférant. Il a été construit en respectant le cours impétueux du fleuve, et fut protégé à ce titre fort longtemps, par exemple, les chariots de marchandises voulant l'emprunter étaient déchargés, on transférait ces marchandises sur des barges traversant le fleuve et les chariots traversaient en roulant sur de la paille disposée sur la chaussée du pont pour ne pas ébranler celui-ci. On raconte, de même que le Roi Louis XI, se présentant là avec ses troupes, dut mettre pied à terre, avant de l'emprunter !!

Au XVe siècle, Isabeau de Bavière, reine de France, prétendant avoir seule, à l'exclusion du dauphin Charles son fils le gouvernement et l'administration du royaume, au nom du roi Charles VI tombé en démence, se lie pour accomplir son pernicieux dessein, avec le duc de Bourgogne, ennemi du roi et du dauphin. Isabeau, pour amener le peuple à son parti, fait passer des émissaires dans toutes les provinces, particulièrement en Languedoc où on avait tant à se plaindre du gouvernement du duc de Berri ; et pour y mieux réussir, elle fit publier partout, qu'on ne paierait plus de subsident. La ville de Pont-Saint-Esprit, influencée par Gui de Brosse ou de Broce, moine bénédictin du prieuré de Saint-Pierre et cousin de Jean 1er de Brosse, maréchal de France vivant à la même époque, fut la première de la province qui ouvrit ses portes au parti bourguignon, et reçut dans ses murs, en 1418, les délégués de la reine et du duc de Bourgogne pour gouverner, au nom du roi dans tout le Languedoc.

Gui de Brosse, appelé par Charles VI à Troyes en Champagne, où il résidait avec la cour, fut admis auprès de son souverain qui, à l'instigation de la reine, l'avait choisi pour remplir une mission importante dans le Midi, et après qu'il lui eut donné audience, le roi le chargea d'aller trouver de sa part le comte de Foix, son lieutenant en Languedoc, et de lui déclarer ainsi qu'aux gens d'Eglise, aux nobles et aux communes de sa province, sa résolution de défendre qu'on rendît aucune sorte d'obéissance à celui qui se dit le régent du royaume. Cinq jours après, (18 novembre 1419), le roi donna les instructions par écrit à Gui de Brosse qui prit congé, et se rendit diligemment à Béziers où le comte de Foix, gouverneur du Languedoc tenait l'assemblée générale des trois ordres de la province. On dit à ce sujet que le gouverneur avait secrètement l'intention de faire déclarer tout le pays en faveur du dauphin en sa qualité de régent du Royaume ; mais Gui de Brosse présentant au comte de Foix, l'ordre formel du roi le fit changer de résolution et l'amena au parti de la reine et du duc de Bourgogne. Gui eut le même succès auprès des Grands et du peuple, si bien que l'archevêque de Toulouse, le clergé en général et le plus grand nombre des communes, enfin tout le Languedoc, à l'exception de la ville de Beaucaire et de son sénéchal, des villes de Roquemaure, Fourques, Saint-André-lès-Avignon ; tout le pays, à cette exception près, embrassa le parti d'Isabeau de Bavière, gouvernant au nom de Charles VI, malade et en démence. Cependant, l'année suivante, le dauphin reconquit le Languedoc et Gui de Brosse fut emprisonné à Avignon puis remis à son supérieur hiérarchique, le cardinal de Cambray grâce à qui il se retrouva sain et sauf dans son cloître[5].,[6]

Renaissance

Le très grand lavoir de Pont-Saint-Esprit

En 1562, la ville est prise et pillée par le baron des Adrets[7] alors qu'Antoine de Broche alias de Brosse, (docteur en droit, 1er Consul et Député pour la ville du Saint Esprit et appartenant à la famille de Gui de Brosse précédemment cité) levait une compagnie d'hommes d'armes qu'il commandait dans la ville du Saint Esprit. Ceci se reproduisit une seconde fois en 1567, mais l'année suivante (1568), Antoine de Broche contribua puissamment à le faire rentrer sous l'obéissance du Roi. En 1576, Antoine de Broche seconda, avec le même succès, l'entreprise du capitaine de Luynes qui, sur la révélation à lui faite des menées secrètes du Maréchal de Damville-Montmorency, Gouverneur commandant de la province du Languedoc, tendant à remettre les protestants en possession du Pont-Saint-Esprit, fit arrêter le frère du Maréchal furtivement introduit dans la place pendant la nuit pour y fomenter la révolte. En récompense, Henri III nomma Luynes, Gouverneur du Pont-Saint-Esprit et adressa une lettre autographe à Antoine de Broche, datée de Blois, le 10 mars 1577.

Période révolutionnaire

Elle fut chef-lieu de district de1790 à 1795.

Époque contemporaine : l'affaire du pain maudit

Article détaillé : Affaire du pain maudit.

Pendant l'été 1951, une série d'intoxications alimentaires frappe la France, dont la plus sérieuse à partir du 17 août dans la ville, où elle fait sept morts, cinquante « internés » dans des hôpitaux psychiatriques et deux cent cinquante personnes affligées de symptômes plus ou moins graves ou durables[8].

Situation des finances locales

En avril 2008, un rapport (ROD du 20 mars 2008) de la chambre régionale des comptes fait apparaitre l'état des finances de la ville de Pont-Saint-Esprit dans une situation catastrophique : vingt-trois millions d'euros d'emprunts à payer, un trou de trésorerie de 14 millions et 6 millions de factures impayées. L'endettement est de 2 600 euros par habitant, la commune est à deux doigts d'être mise sous tutelle préfectorale. Début 2009, le conseil municipal adopte, sur préconisation, une hausse spectaculaire des impôts locaux allant de 56 à 80 % d'augmentations. Depuis lors, de nombreux Spiripontains demandent la démission du maire Gilbert Baumet. Des manifestations ont eu lieu au cours du mois de mars 2009[9], notamment le 16 mars 2009 où la manifestation a dégénéré, les forces de l'ordre, CRS d'orange, ont dû intervenir pour permettre aux voitures de sortir, une première pour cette cité gardoise et on a pu compter trois personnes âgées blessées[10].

Les difficultés rencontrées pour améliorer la situation financière ont été évoquées par la Cour des comptes dans son rapport public annuel 2009, dans un chapitre particulier : Les limites des procédures de contrôle budgétaire.

Administration

La mairie de Pont-Saint-Esprit
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données antérieures ne sont pas encore connues.
1360- Bertrand de Broche 1er consul
1409- Jean de Broche Viguier royal
1414- Jean de Broche de Méjanes Viguier royal
1569- Antoine de Broche 1er consul et Député en 1589
1586- Charles de Broche 1er consul
1789- Antoine de Valérian 1er consul
1929 1935 Jean-Marius Augier
1935- Louis Flandin
1944 1947 Raoul Trintignant SFIO Conseiller général de 1945 à 1949
1947 1959 Albert Hébrard
1959 1963 François Léandri
1963 1965 André Briol
1965 1971 Pierre Amphoux
1971 2010 Gilbert Baumet PS puis divers droite puis MdR puis UMP-PR Conseiller général de 1973 à 2011
Ancien ministre
Sénateur de 1980 à 1982
Député de 1993 à 1997
Président du Conseil général de 1979 à 1994
2010 janvier 2011 Jean-Pierre Colombet[11] UMP Maire par intérim en qualité de 1er adjoint
2011 en cours Roger Castillon[12] DVG Cadre dans l'industrie nucléaire

Démographie

Évolution démographique
(Source : Ehess[13] et INSEE[14])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5 766 4 055 4 331 4 545 4 853 4 937 5 239 5 375 5 538
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 887 5 123 4 694 4 350 4 826 4 726 4 962 5 262 4 289
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 798 4 906 4 685 5 801 4 409 4 652 4 411 4 149 4 925
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008  
5 778 6 951 6 709 8 067 9 277 9 265 9 661 10 046[15]  

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Économie

Lieux et monuments

La Maison des chevaliers abrite le Musée d'Art sacré du Gard
Clocher de l'église Saint-Saturnin
  • Pont médiéval à 25 arches sur le Rhône : le pont mesure 919 mètres de long construit de 1265 à 1309. Le Pont du Saint-Esprit a la majeure partie de sa structure sur la commune de Lamotte-du-Rhône. Sa construction fut voulue par le frère de saint Louis, le comte de Poitiers et de Toulouse Alphonse de Poitiers[2] ; elle commença en 1265 pour s’achever en 1309[3]. D’après Viollet-le-Duc, elle fut confiée à la branche pontife des Hospitaliers (la branche des constructeurs de ponts, formée par ces moines-soldats pour faciliter les pèlerinages) et dirigée par Jean de Tensanges[4] ou de Thianges[16]. La tradition veut que celui-ci, prieur des bénédictins de da Saint-Saturnin-du-Port se soit d'abord refusé à cette construction puis qu'il céda, inspiré par l'Esprit Saint et posa lui-même la première pierre[17].
Article détaillé : Ordre des frères pontifes.

C'est le plus vieux de tous les ponts sur le Rhône reliant la Provence au Languedoc. Il a longtemps constitué un point de passage obligé sur le fleuve. Il est composé de 26 arches, dont 19 grandes et 7 petites. Sur arche, une arcade de dégagement identique à celle du Pont Julien a été ouverte pour mieux faire évaquer les hautes eaux au moment des crues[17].

Le pont du Saint-Esprit était protégé par un fort du côté de Lamotte, il était dénommé Fort de Montrevel au XIXe siècle. Il fut vendu par les Domaines en 1867 et il n'en subsiste aucune trace[18]. En 1966, il devient Monument historique. Notons que la Poste a commémoré le septième centenaire du début de sa construction par l’émission d’un timbre spécial.

  • Le prieuré et l'église Saint-Pierre (12ème , remanié fortement au 18e ) avec sa coupole et son clocher coiffé d'un campanile de fer forgé , façade classique à pilastres et niches. Le tout, hélas, en état fort dégradé . (l'édifice n'est plus utilisé et n'est pas accessible)
  • L'église Saint-Saturnin (XVe siècle) qui présente un portail gothique intéressant mais encore une fois assez dégradé. Beau et élancé clocher terrasse gothique. Il s'agit de l'actuelle église paroissiale.
  • L'ancienne chapelle des pénitents (XVIIème-XIXème) récemment restaurée et transformée en théâtre.
  • L'ancienne chapelle de l'hôpital (XVIIIè)
  • l'ancienne chapelle de Minimes
  • La citadelle et la collégiale (XIVe-XVIIIe siècles); cette ancienne collégiale possède un admirable portail en gothique flamboyant hélas encore une fois fort dégradé.
  • La maison des Chevaliers (XIIe siècle) qui abrite le musée d'Art sacré du Gard ancienne demeure des Piolenc. Outre les belles et hétéroclites collections, remarquables plafonds peints à caissons que ce soit dans la salle d'apparat ou encore sur la magnifique charpente de la cour royale de justice qui s'élève, au 1er étage, à environ 8 mètres.
  • Le musée Paul-Raymond qui présente l'œuvre du peintre Benn (1905-1989) dont les tableaux illustrent divers thèmes religieux et objets archéologiques .
  • La rampe en fer forgé de l'escalier place du Plan
  • Le grand lavoir
  • La fontaine de la navigation (1838) et la fontaine du cocq sur les cours
  • Les anciennes casernes
  • Quelques demeures bourgeoises des 15e au 19e siècles
  • le monastère de Notre Dame de la Blache et son étonnante chapelle néogothique sur le chemin de la chartreuse de Valbonne.
  • Et non loin de là, 10 km au sud-ouest, au sein d'un massif forestier protégé aux essences rares sous le climat méditerranéen, mais sur la commune de Saint Paulet de Caisson, la magnifique chartreuse de Valbonne

Personnalités liées à la commune

Lieux de naissance

Notes et références

  1. cf l'hommage de Raimond II Pelet, seigneur d'Alès, rendu à Simon IV de Montfort le 14 juillet 1217, Archives nationales J 890 n° 20.
  2. a et b Robert Ducluzeau. Alphonse de Poitiers, frère préféré de Saint Louis. La Crèche : Geste éditions, 2006. 239 p. ISBN 2-84561-281-8, op. cit. p 150
  3. a et b Structurae. Pont du Saint-Esprit. Article en ligne [1], consulté le 4 mai 2007
  4. a et b Eugène Viollet-le-Duc. Dictionnaire raisonné de l’architecture française, article Pont. Disponible en ligne [2]
  5. mémoire historique et généalogique de la Maison de Brosse alias de Broche et livre de raison de Joseph de Broche des Combes 1846
  6. Dom Claude Devic, dom Joseph Vaissète, Histoire générale de Languedoc.
  7. Pierre Miquel, Les Guerres de religion, Club France Loisirs, 1980 (ISBN 978-2-7242-0785-9), p 233
  8. http://actuality.vandeleene.com/2010/03/11/mission-americaine-secrete-de-pont-saint-esprit/
  9. [3]
  10. [4]
  11. Article du Midi Libre
  12. Pont-St-Esprit, Municipales : vers une large victoire de Castillon
  13. http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
  14. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  15. Recensement de 2007 des communes du Gard
  16. Structurae
  17. a et b Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique du département du Vaucluse, Christian Lacour, Nîmes (réed.), 1997, 1997 (ISBN 284406051X) , p. 178.
  18. Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, 1986, 1986 (ISBN 2903044279) , p. 231.

Voir aussi

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