Politique ecologique

Politique écologique

La politique écologique (ou politique verte) est considérée par ses partisans comme une alternative aux points de vue et partis de gauche comme de droite, bien que les adhérent-e-s de ces deux points de vue politique tendent à voir les écologistes (ou verts) comme étant « de l'autre bord ».
Ces points de vue sont souvent complexes et parfois contradictoires, mais il est certainement exact que les partis verts proposent des mesures politiques qui peuvent apparaître comme n'appartenant pas aux genres de mesures conventionnellement dites de droite ou de gauche aux politiciens conventionnels.

Par exemple :

• un souhait d'utilisation des méthodes de prise de décision par consensus, la démocratie participative ou la démocratie délibérative, à chaque fois que cela est possible,
• une évolution vers une taxe verte, qui aurait pour conséquence d'augmenter les taxes à la consommation et à la vente des produits chers en ressources naturelles, tout en réduisant les impôts sur le revenu et les taxes sur la valeur ajoutée (position parfois associée aux libertariens, et souvent considérée comme « extrême » même par « la droite »),
• la suppression de toutes taxes ayant un impact sur la production et la vente locale,
• La mesure du bien-être, comme alternative à l'indice des prix à la consommation pour la mesure de la croissance économique - souvent vue comme une mesure d'extrême gauche, du fait de son impact possible sur le volume monétaire et la mesure de l'inflation.

Les verts ou partis écologiques tendent à évoluer lentement, probablement en raison du manque d'identification à un groupe d'intérêt puissant ou parce qu'ils font plus appel à une vision mondiale que nationale. En revanche, ils ont moins tendance à perdre leur objectif que d'autres groupes politiques. Dans les pays développés, les verts obtiennent typiquement entre 3 et 12 % des suffrages, en ne faisant que rarement meilleurs résultats. Ils participent souvent aux gouvernements en tant que partenaire minoritaire, ou agissent à l'échelle municipale ou régionale.

Les valeurs politiques de base des verts incluent les quatre piliers des partis verts, originellement des verts européens, les dix actes politiques des verts adoptées dans les années 1990, et les six principes clés, adoptées en 2001 ([1]).

Les verts font souvent référence au productivisme, au consumérisme et au scientisme comme des valeurs grises. Beaucoup d'écologistes sont impliqués dans le mouvement anti-globalisation, le degré d'implication allant de la protestation de rue à ceux qui tentent de construire des alternatives locales à la monoculture économique.

Certains affirment parfois que la politique suivi par les partis verts inclut l'anarchisme vert, l'éco-anarchisme, le mouvement anti-nucléaire et le mouvement pour la Paix ; toutefois, ces mouvements refusent généralement l'assimilation à un parti politique. Certains affirment également qu'elle inclut le féminisme, le pacifisme et le mouvement pour les droits des animaux. La plupart des verts approuvent la mise en place de mesures favorables aux femmes, et en particulier aux mères, s'opposent aux guerres, essayent de limiter les risques de conflits, d'arrêter la prolifération de technologies utilisables au cours d'un conflit (telles qu'armes biologiques, nucléaires, chimiques), ou à même de générer un conflit.

Liens externes

• http://programme.les-verts.org/article.php3?id_article=163
• Charte de Canberra : http://www.les-verts.org/article.php3?id_article=674
• Quelques réflexions sous forme de thèses partant de l'affirmation que l'écologie n'est pas l'affaire d'un parti

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