Politique de l'administration Obama

Politique de l'administration Obama

Présidence de Barack Obama

La présidence de Barack Obama, 44e président des États-Unis, a débuté le 20 janvier 2009.

Il a mis en place l'administration Obama remplaçant une grande partie des hauts-fonctionnaires de l'administration Bush.

Sommaire

Politique économique

Article détaillé : Économie des États-Unis.

Budget 2009

À son arrivée à la Maison Blanche, le déficit budgétaire est évalué à près de 1 300 milliards de dollars. Le 23 février, Barack Obama expose son intention de le réduire de moitié d'ici à la fin de son mandat[1]. Le budget 2009 prévoit un déficit de 1 750 milliards de dollars en 2009 (soit 12,3 % du PIB) et de 1 171 milliards en 2010. Ce déficit, rapporté au produit intérieur brut des États-Unis, est le plus important depuis la seconde guerre mondiale.

L'exercice 2009 sera de 3 606 milliards de dollars pour 2010, contre 3 724 milliards pour 2009[2].

Son administration a identifié 2 000 milliards d'économies sur dix ans et souhaite cesser de financer des programmes d'armement considérés comme inutiles. Le rebond de croissance anticipé par l'administration Obama devrait se traduire par des hausses de recettes fiscales, qui associées à la fin des dépenses militaires en Irak, permettraient de ramener le déficit à 533 milliards de dollars en 2013 (soit 3 % du PIB américain de 14 545 milliards de $).

Postes

  • 250 milliards de dollars seront alloués au sauvetage des banques américaines. Cette somme s'ajoutera aux 700 milliards déjà alloués par le Trésor à cette fin en octobre 2008, dont la moitié a été engagée au mois de février 2009.
  • Un fonds de 634 milliards de dollars sur dix ans sera créé pour financer la généralisation de la couverture santé promise durant la campagne.
  • 200 milliards de dollars sur les dix-huit mois à venir financeront l'effort de guerre américain, dont 75,5 milliards de dollars (environ 59 milliards d'euros) pour 2009 afin d'envoyer quelque 17 000 soldats supplémentaires en Afghanistan.

Plan de relance de l'économie américaine

Le 17 février 2009, la loi sur le plan de relance de l'économie américaine est promulguée. Après de longues batailles parlementaires, l'enveloppe se monte à 787 milliards de dollars. À l'issue de cette promulgation, Barack Obama promet « le début de la fin de la crise ». Le plan est favorablement accueilli de l'opinion, dont le taux de satisfaction envers le président reste très fort un mois après sa prise de fonctions[3]. La construction automobile étant en crise importante [4], il obtient fin mars la démission de Rick Wagoner, PDG de General Motors, dans le cadre des négociations avec le groupe concernant les modalités de sa sortie de crise [5],[6].

Le scandale de l'American International Group

En mars 2009 éclate le scandale des primes versées aux cadres d'American International Group (AIG). Cette société d'assurance, sauvée de la faillite par l'état américain à la fin de l'année 2008, avait reçue 180 milliards de dollars d'aides de l'Etat dont 30 milliards supplémentaires en février 2009 sous le gouvernement Obama. Le scandale débute quand la presse divulgue que l'argent public avait essentiellement servi à dédommager des banques étrangères comme la Société Générale, la Deutsche Bank et la Barclays[7] et prend de l'ampleur quand le Wall Street Journal révélait qu'AIG avait prévu de verser 450 millions de dollars de bonus aux cadres ayant pourtant amené la compagnie au bord de la banqueroute et que 165 millions de dollars avaient déjà été distribués le 15 mars 2009, sous forme de primes. Le secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, déjà contesté pour sa gestion du dossier, qu'il avait initié lorsqu'il était président de la Fed de New York, est de nouveau mis en cause par la presse et par une partie de la classe politique pour n'avoir pas essayé d'empêcher le virement de ces chèques d'autant plus que le président de la société, Edward Liddy, affirme que « toutes les décisions prises l'avaient été en concertation avec la Réserve fédérale », avec son président Ben Bernanke et que Timothy Geithner était au courant du versement des primes. L'affaire prend d'autant plus d'ampleur qu'une clause avait été ajoutée au plan de relance voté en février pour exempter de limites les primes décidées avant son entrée en application, avec l'aval du sénateur démocrate Chris Dodd, lequel était avec Barack Obama, le sénateur ayant reçu le plus de contributions de campagne électorale de la part d'AIG[8]. Obligé de s'exprimer sur l'affaire, le président américain, qualifia d'inappropriée les primes accordées par l'assureur avec « l'argent du contribuable » et promis explorer « tous les moyens possibles » pour récupérer cet argent[9].

Gel des salaires des hauts fonctionnaires

Par ailleurs, en raison de la crise économique, il annonce le gel symbolique des salaires de son équipe et des plus hauts fonctionnaires ayant un salaire de plus de 100 000 dollars. Début février, il exige également que les patrons des banques aidées par l'État plafonnent leur salaire mensuel à 500 000 dollars.

Impôts

Article connexe : Internal Revenue Service.

Dès le premier mois de son arrivée au pouvoir, l'Administration Obama décida de prolonger, jusqu'à la fin 2010, les exemptions fiscales accordées par George W. Bush aux ménages les plus aisés. En 2011, le taux d'imposition de ceux dont le revenu annuel dépasse 250 000 dollars grimpera de 35 % à 39,6 %. Ces augmentations devraient servir à financer la réforme du système de santé. Parallèlement est mis à l'étude une taxation spécifique des revenus des patrons de fonds spéculatifs ou de fonds d'investissement ainsi que l'aménagement d'une forme de TVA[10].

Traités internationaux

Concernant les négociations sur l'Accord commercial anti-contrefaçon (ACTA), ayant lieu avec l'Union européenne (UE), le Japon et d'autres Etats importants, l'administration Obama a adopté une ligne similaire à celle des partenaires, concernant la non-communication des tractations en cours, voire l'opacité de celles-ci. Ainsi, une demande de transmission des documents préparatoires, faite par James Love, le directeur de Knowledge Ecology International (une association fondée par Ralph Nader), en s'appuyant sur le FOIA (Freedom of Information Act), a été refusée par Washington en mars 2009; Washington affirme que ces documents sont classés pour des raisons de « sécurité nationale », en accord avec le décret présidentiel 12 598 [11].

Sécurité nationale, défense et secteur militaire

L'une des premières mesures d'Obama a été d'annoncer la fermeture prochaine du camp de Guantanamo et des sites noirs de la CIA, l'arrêt des techniques d'interrogatoires utilisées pour torturer les détenus soupçonnés d'implication dans des projets terroristes, ainsi que l'arrêt de l'utilisation de l'expression inappropriée de « guerre contre le terrorisme ». En revanche, il a maintenu le programme de surveillance électronique de la NSA.

La secrétaire à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano, a annoncé en juin 2009 qu'elle allait mettre fin au programme National Applications Office, qui mettait à disposition de la police et d'autres agences les images prises par les satellites espions [12].

Réaménagent des programmes d'armement

Dans le contexte de la crise des subprimes, et d'une ré-évaluation de la politique de l'administration Bush, Robert Gates à annoncé le 6 avril 2009 trois objectifs principaux: réaffirmer l'engagement de la prise en compte des besoins militaires, des financements basés sur les capacités à mener les guerres "dans lesquelles nous sommes engagés", et "les scénarios que nous pouvons rencontrer dans les années à venir" [13].

Il a annoncé d'une part vouloir réduire la part des contrats privés du Département de la Défense (contrats avec les sociétés militaires privées, etc.), et d'autre part annuler une partie des programmes d'armement engagés par les précédentes administration. Il a ainsi déclaré vouloir annuler la partie du Future Combat Systems concernant les véhicules (qui représentent 87 milliards de dollars, le programme total représentant 150 milliards) [14]. Il a aussi annoncé l'annulation d'autres programmes (le programme de satellites TSAT développé par Boeing, le projet de Lockheed Martin de créer l'hélicoptère présidentiel Marine One VH-71, l'estimation du coût du programme étant passé de 6 à 13 milliards, et ayant déjà six ans de retard [14], le gel d'achat d'avions furtifs Lockheed F-22 Raptor dont un total de 187 seraient construit au final et d'avions cargos Boeing C-17 [14],etc.).

Il souhaitait toutefois plus de financement pour les forces spéciales et pour les outils de reconnaissance, de surveillance et de renseignement (ISR), tels les drones et souhaite accélérer en 2010 l'acquisition d'avions de combat Lockheed F-35 Lightning II qui serait toujours commandé en 2 443 exemplaires, et commander pour l'aviation navale 31 F/A-18 [15]. Le budget de la défense devrait augmenter de 4% pour l'année fiscale 2010 avec un format à 533,7 milliards de dollars [16]. Il annule plusieurs grands programmes mais débloque en revanche des financements pour d'autres ce qui à eu un effet favorables sur les cours de bourses des entreprises concernées [17].

Dana Milbank, du Washington Post, considérait l'annonce de Gates comme un défi clair envers le complexe militaro-industriel, immédiatement relevé par celui-ci [18].

Il convient de rappeler que le projet de budget du Secrétaire de la Défense sort rarement tel quel du Congrès des États-Unis où chaque parlementaire introduit des amendements et le vote en fonction des intérêts de sa circonscription et de ces convictions. Les arbitrages sont du ressort du président mais le résultat est toujours lourd de calculs politiques [19].

La guerre en Irak

Article détaillé : Guerre d'Irak (2003).

Barack Obama avait été un opposant de la première heure à la guerre d'Irak contre Saddam Hussein, en 2003, et avait refusé de voter le surge, la « montée en puissance du déploiement américain » chargé de stopper la détérioration de la situation sur place[20]. Durant la dernière année au pouvoir de George W. Bush, le surge avait néanmoins permis de réduire des 2/3 le nombre de victimes américaines en Irak par rapport à l'année précédente, ce qui avait permis le retour, sans être remplacé, de 20 000 militaires américains ou leur transfert vers l'Afghanistan[20]. Entérinant finalement la stratégie de son prédecesseur[20], Barack Obama annonce le 27 février 2009, le retrait progressif sur dix-neuf mois des troupes américaines d'Irak. Selon le calendrier annoncé, une majorité des 142 000 soldats engagés dans le corps expéditionnaire envoyé en Irak en mars 2003, pourraient avoir quitté le pays avant le 31 août 2010. Ce calendrier va cependant au delà des seize mois de délai promis par le candidat Obama lors de sa campagne électorale[21] et peut également être prolonger si, à la faveur du retrait, les violences venaient à reprendre[20]. Par ailleurs, un contingent de 50 000 soldats resteraient sur place jusqu'à la fin de l'année 2011[22], conformément à l'accord signé avec les autorités irakiennes par son prédécesseur, George W. Bush, lequel avait fixé une date butoir au 31 décembre 2011[23]. Le contingent qui restera sur place sera investi d'une « mission de formation de l'armée irakienne, de protection de la population et de ciblage d'éléments terroristes » ainsi que de défense des intérêts américains et non plus d'une mission de combat[23].

Diplomatie

En mars 2009, il a adressé un message d'appel au dialogue à l'Iran le jour du Nouvel an iranien[24].

Le sous-secrétaire d'État Jeffrey D. Feltman et le membre du Conseil de sécurité nationale Daniel Shapiro (en) ont rendu en mai 2009 leur seconde visite en Syrie depuis la prise de fonctions d'Obama, ce qui n'a pas empêché ce dernier de reconduire les sanctions prises à l'égard du régime d'el-Assad [25].

Les États-Unis on reconnu une responsabilité partagée dans le trafic de drogue venu du Mexique. La secrétaire à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano, doit superviser les efforts destinés à mettre fin aux violences liées au narcotrafic le long de la frontière et à prévenir et réprimer l'entrée irrégulière des migrants [26].

Lors de son déplacement en Europe en avril 2009, il a réaffirmé le souhait américain d'une entrée de la Turquie dans l'Union européenne[27]. Il a prononcé un discours à Prague plaidant pour un traité d'interdiction totale des essais nucléaires[28].

En avril 2009, il a annoncé un allègement des restrictions concernant les déplacements à Cuba[29].

La guerre en Afghanistan et au Pakistan

En soulignant, en mars 2009, qu'Al Qaida constituait désormais l'objectif principal de la mission des troupes américaines en Afghanistan, Obama annonce une nouvelle stratégie afghane, mobilisant davantage de moyens humains et financiers, mais au demeurant moins ambitieuse que celle son prédécesseur et de ses alliés de l'Otan. Ces derniers avaient ainsi affirmé un an plus tôt, lors du sommet de l'OTAN à Bucarest en avril 2008, que « leur but était de contribuer à construire en Afghanistan un Etat viable, sûr, prospère et démocratique, respectueux des droits de l'homme et libéré de la menace du terrorisme »[30].

Obama avait déjà annoncé en février 2009 l'envoi de 17 000 soldats supplémentaires en Afghanistan pour s'ajouter aux 38 000 déjà présents sur place[22]. En plus de ces renforts, il annonce que 4 000 instructeurs militaires seront dépêchés sur place pour former l'Armée nationale afghane (ANA), portant ainsi à environ 60 000 le nombre de soldats américains présents en Afghanistan auxquels s'ajoutent les 30 000 soldats de pays alliés, essentiellement de l'Otan. Aux effectifs militaires s'ajoutent des effectifs civils spécialisés dans les missions de service public. Ce renfort est accompagné d'une augmentation de 60% des coûts financiers [30].

Politique en matière de traitement des prisonniers

La fermeture annoncée du camp de Guantanamo

S'inscrivant en rupture avec l'administration Bush, Barack Obama ordonne dans un premier temps la suspension des procédures judiciaires initiées par les commissions militaires de Guantanamo et décrète la fermeture du camp de Guantanamo pour au plus tard janvier 2010. Dans un second temps, en mai 2009, il annonce la réouverture de ces tribunaux militaires d'exception tout en annnonçant des droits renforcés pour la défense[31]. Par ailleurs, au Congrès, son projet de financement de 80 millions de dollars pour fermer Guantanamo et transférer les prisonniers sur le sol américain se heurte à l'opposition d'une majorité des élus démocrates et républicains qui estiment que le président américain n'a pas présenté de plan clair concernant l'avenir des détenus une fois la prison fermée.

Obama s'est aussi heurté à des résistances de la part du juge militaire en chef à Guantanamo, qui refusa de suspendre le procès d'Abd al-Rahim al-Nashiri, accusé d'avoir organisé l'attentat de 2000 contre le USS Cole[32]. Cependant, Susan Crawford, la magistrate chargée de superviser les juridictions militaires de Guantanamo, a finalement décidé de suspendre les charges pesant contre lui, « sans préjudice » (c'est-à-dire qu'elles pourront être reprises), interrompant ainsi la procédure comme le demandait le président Obama[33].

Autres centres de détention à l'extérieur des USA

Obama enjoint aussi à la CIA de fermer ses centres de détention clandestins hors du territoire américain, où sont enfermés les « prisonniers fantômes », et annonce que les États-Unis respecteront désormais la convention de Genève dans leur lutte contre le terrorisme[34] alors qu'un rapport officiel du Pentagone, mandaté par l'administration Obama, conclue que « les conditions de détention à Guantanamo sont en conformité avec l'article 3 des conventions de Genève »[35].

Actions en justice

En revanche, il refuse, comme l'administration Bush, toute action en justice devant les tribunaux américains aux prisonniers détenus sur les bases américaines de Bagram en Afghanistan[36]. En septembre 2009, l'arrestation et l'inculpation de Najibullah Zazi (en), un Afghan de 24 ans doté du statut de résident permanent, marque un changement de style dans la communication de la Maison Blanche, qui est restée relativement discrète sur le sujet [37],[38],[39],[40].

Politique sociale

Avortement

Favorable au droit à l'avortement et à la liberté des femmes en la matière, Barack Obama annonce lors du second jour de son mandat, l'ouverture d'une concertation nationale avec toutes les parties concernées pour réduire le nombre des grossesses non-désirées et répondre au mieux aux besoins des femmes et des familles à travers le monde. Le lendemain, il lève les restrictions aux subventions publiques en faveur des associations qui fournissent des services ou des conseils d'experts en matière d'avortement à l'étranger[41],[42].

Bioéthique

Le 9 mars 2009, Barack Obama signe le décret autorisant le financement public de la recherche sur les cellules souches embryonnaires, levant l'interdiction du financement fédéral de ces recherches signées par George W. Bush le 9 août 2001. Durant huit ans, les recherches sur l'embryon n'avaient pu s'effectuer qu'avec l'aide de fonds privés. Les travaux sur les cellules souches extraites d'organismes adultes, qui ne posaient pas de problèmes ­éthiques, pouvaient recevoir cependant des fonds publics[43].

En signant le décret, Obama rappela que ces recherches devaient servir à lutter contre les maladies mais exclure tout abus éthique et ne pas conduire au clonage humain[44]. Des règles éthiques et juridiques entourant ces recherches seront toutefois établies par l'Institut national de la santé (NIH).

Droit du travail

Le 30 janvier 2009, Obama annonce la remise en cause des lois de son prédécesseur sur l'organisation du travail, critiquées par les syndicats comme trop favorables au patronat au détriment des salariés[45].

Couverture santé

Lors de sa campagne, Barack Obama avait promis une vaste réforme du système de santé publique (Medicare pour les pauvres et Medicaid pour les personnes âgées), indispensable pour équilibrer les finances publiques. Il avait promis également d'offrir une couverture médicale plus généreuse pour les classes moyennes. Une telle réforme était aussi réclamée par les deux partis du Congrès.

Dans le budget 2009-2010, un fonds de 634 milliards de dollars sur dix ans est créé pour financer la généralisation de la couverture santé[46].

L'augmentation du plus haut taux marginal d'imposition à 39,6 % sur le revenu des catégories sociales supérieur à 250 000 dollars annuels financerait cette réforme du système de santé.

La réforme de la santé devint la plus cruciale des réformes du début de mandat de Barack Obama. Sa proposition de mettre en place un système d'assurance santé publique, en parallèle aux assurances privées existantes, afin de fournir un accès aux soins aux 47 millions d'Américains qui en sont dépourvus provoqua un débat houleux dans le pays durant l'été 2009, manifesté par une farouche opposition de la part des républicains et d'une partie des démocrates modérés. Cette réforme fut accompagnée d'une baisse très sensible de la cote de popularité du président américain à un étiage inférieur à celle de son prédécesseur à la même période de mandat et de la montée d'un certain scepticisme envers sa politique en générale[47][48].

Education

Partisan d'une réforme du système éducatif américain, en particulier de l'enseignement secondaire, Barack Obama annonce le 10 mars 2009 la mise en place un ensemble de mesures pour rendre les programmes d'enseignement moins coûteux et plus efficaces, combinant l'instauration d'un système de rémunération des enseignants au mérite et le renvoi des enseignants insuffisamment qualifiés, la mise en place de standards plus stricts d'évaluation des élèves et la hausse des investissements publics dans les maternelles et les charter schools. La réforme serait financée grâce au plan de relance de l'économie prévoyant un budget de 100 milliards de dollars de dépenses pour l'éducation[49].

Environnement

En matière d'environnement, Barack Obama veut créer une nouvelle taxe sur les émissions de gaz à effet de serre. Payable par les entreprises à partir de 2012 sur la base de leur degré de pollution, cette taxe est susceptible d'être répercutée sur les prix de l'énergie payés par les consommateurs.

D'ici à 2019, cette taxe est censée générer au total 646 milliards de dollars de recettes fiscales. L'essentiel de ces recettes alimentera des crédits d'impôts aux classes moyennes. Le reste financerait la recherche de sources d'énergies alternatives et renouvelables[50].

Notes et références

  1. Obama s'attaque au déficit de l'État américain
  2. Obama présente un budget aux dépenses et au déficit colossaux - Le Monde, 26 février 2009
  3. Les Américains plébiscitent le plan de relance d'Obama - Le Monde, 20 février 2009
  4. Le cœur de l’automobile américaine a cessé de battre - Laurent Carroué, Le Monde diplomatique, février 2009
  5. Sheryl Gay Stolberg et Bill Vlasic, U.S. Lays Down Terms for Auto Bailout, New York Times, 30 mars 2009.
  6. Ngo-Doan-Ta, Retraite dorée pour l'ex-PDG de GM, Le Figaro, 30 mars 2009
  7. Le Trésor américain veut "liquider" l'assureur AIG, Le Monde, 18 mars 2009
  8. AIG, première tourmente politique pour Obama, Le Monde, 19 mars 2009
  9. Obama veut éviter que le scénario d'AIG se reproduise, Le Monde, 18 mars 2009
  10. Obama promet de diviser par deux le déficit budgétaire - Le Figaro-économie, 24 février 2009
  11. James Love (directeur de Knowledge Ecology International, Obama Administration Rules Texts of New IPR Agreement are State Secrets, Huffington Post, 12 mars 2009.
  12. Spencer S. Hsu, DHS to Cut Police Access to Spy-Satellite Data, Washington Post, 24 juin 2009.
  13. (en) États des recommandations pour le budget de la défense, Déclaration de Robert M. Gates, 6 avril 2009
  14. a , b  et c Dana Hedgpeth, Contracting Boom Could Fizzle Out, Washington Post, 7 avril 2009 (page A01).
  15. (fr) La Défense américaine se restructure, E24, mardi 7 avril 2009
  16. (en)[pdf] Projet de budget 2010 pour le Département de la Défense, Site de la Maison Blanche, 7 avril 2009
  17. (fr) ** LE POINT SUR LES MARCHES **, Reuters, mardi 7 avril 2009
  18. Dana Milbank, Pentagon Chief Calls for Cuts; Congress Opens Fire, Washington Post, 7 avril 2009 (page A02)
  19. (fr) Le Congrès résiste aux coupes budgétaires du Pentagone, Le Figaro, 8 avril 2009
  20. a , b , c  et d Philippe Gélie, Obama entérine la stratégie de Bush en Irak, Le Figaro, 28 février 2009
  21. "Notre mission en Irak sera terminée au 31 août 2010", annonce Barack Obama - Patrice Claude, Le Monde, 28 février 2009
  22. a  et b Irak : Obama annonce un retrait total d’ici 2011 - Europe 1, 27 février 2009
  23. a  et b Laure Mandeville, Obama annonce un retrait d'Irak en 19 mois, Le Figaro édition papier, 28 février 2009
  24. Premiers pas entre l'Iran et les Etats-Unis, 1er avril 2009, Swissinfo.ch. Consulté le 16 avril 2009
  25. Karen DeYoung, Terrorist Traffic Via Syria Again Inching Up, Washington Post, 11 mai 2009
  26. Obama veut une relation modèle avec Mexico, 15 avril 2009, Le Figaro. Consulté le 16 avril 2009
  27. Obama, la Turquie et l'Europe, 7 avril 2009, Le Figaro. Consulté le 16 avril 2009
  28. Obama veut «un monde sans armes nucléaires» et plus vert, 5 avril 2009, Libération. Consulté le 16 avril 2009
  29. Fidel Castro réclame la fin du blocus contre Cuba, 14 avril 2009, Libération. Consulté le 16 avril 2009
  30. a  et b (http://www.liberation.fr/depeches/0101558400-obama-resserre-les-objectifs-en-afghanistan-augmente-les-moyens Obama resserre les objectifs en Afghanistan sur Al-Qaïda], Libération, 27 mars 2009
  31. Obama ne fermera pas les tribunaux militaires de Guantanamo, Le Monde, 15 mai 2009
  32. (en) Guantanamo Judge Denies Obama's Request for Delay - Peter Finn, Washington Post, 29 janvier 2009
  33. Suspension du dernier procès à Guantanamo - Le Figaro, 6 février 2009
  34. Barack Obama décrète la fermeture du centre de détention de Guantanamo d'ici un an - Le Monde, 22 janvier 2009
  35. Pour le Pentagone, les prisonniers sont traités "avec humanité" à Guantanamo - Le Monde, 24 février 2009
  36. « Obama refuse toute action en justice aux prisonniers de Bagram », Associated Press, 20 février 2009
  37. Anne E. Kornblut, Obama Team Says Zazi Case Illustrates Balanced Approach to Terror Threat, Washington Post, 6 octobre 2009
  38. Sylvain Cipel, Ouverture à New York du procès d'un Afghan accusé de "complot visant à provoquer des destructions massives", Le Monde, 30 septembre 2009
  39. Adèle Smith, Une attaque terroriste aurait été déjouée à New York, Le Figaro, 25 septembre 2009
  40. Donaig Le Du, Plusieurs tentatives d'attentats déjouées, RFI, 25 septembre 2009
  41. Barack Obama met fin à des dispositions anti-avortement - Le Monde, 24 janvier 2009
  42. (en) Obama reverses abortion-funding policy - CNN, 24 janvier 2009
  43. Obama donne le feu vert pour la recherche sur l'embryon, Le Figaro, 10 mars 2009
  44. http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/03/10/barack-obama-autorise-l-etat-a-financer-les-recherches-sur-les-cellules-souches_1165926_3244.html Barack Obama autorise l'Etat à financer les recherches sur les cellules souches], Le Monde, 10 mars 2009.
  45. Barack Obama promet d'annuler les lois anti-syndicats de Bush - Le Nouvel Observateur avec Reuters, 30 janvier 2009
  46. Obama présente un budget aux dépenses et au déficit colossaux, Le Monde, 26 février 2009
  47. Santé : Obama passe un test capital, François Clemenceau, Europe 1, 7 septembre 2009
  48. Rentrée difficile pour Barack Obama , Ouest France, 7 septembre 2009
  49. Adèle Smith Obama s'attaque à la réforme de l'éducation, Le Figaro, 10 mars 2009
  50. Obama mise sur la croissance pour effacer un déficit abyssal - Le Figaro, 26 février 2009

Voir aussi

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