Pixar Animation Studios

Pixar Animation Studios
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37° 49′ 58″ N 122° 16′ 58″ W / 37.832718, -122.282855

Logo de Pixar Animation Studios
Création 3 février 1986
Dates clés 1986 : sortie de leur premier court-métrage, Luxo Jr..
1995 : sortie du premier long-métrage d'animation, Toy Story.
2006 : rachat par Disney.
Personnages clés Steve Jobs
John Lasseter
Action NASDAQ : PIXAR
Siège social Drapeau des États-Unis Emeryville, Californie (États-Unis)
Direction Edwin Catmull
Activité Cinéma d'animation
Produits Films d'animation en image de synthèse
Société mère The Walt Disney Company
Sociétés sœurs Walt Disney Animation Studios
Site web www.pixar.com

Pixar Animation Studios est une société américaine de production de films en images de synthèse. Son siège social est situé à Emeryville, en Californie. À ce jour, le studio a remporté vingt-deux Oscars du cinéma, quatre Golden Globes et trois Grammy Awards ainsi que de nombreuses autres récompenses. Le studio est surtout connu pour ses longs métrages d'animation en images de synthèse créés avec PhotoRealistic RenderMan, sa propre version de l'interface de programmation de rendu RenderMan utilisée pour générer des images de haute qualité.

Pixar a été créé en 1979 sous le nom de Graphics Group, un service de la Lucasfilm Computer Division (division informatique de Lucasfilm) avant d'être acheté par le cofondateur d'Apple, Steve Jobs, en 1986. La société a tenté de diversifier ses activités avec la production d'un ordinateur, le Pixar Image Computer. Mais c'est dans le domaine de l'animation que la société a été rentable avec des longs métrages co-produit avec Disney à partir de 1995. La société a été rachetée par The Walt Disney Company en 2006 et le studio est devenu une filiale de Walt Disney Pictures.

Le studio a réalisé plus de dix longs-métrages, qui ont débuté avec Toy Story en 1995, et chacun d'eux a reçu un succès critique et commercial. Pixar a poursuivi l'expérience de Toy Story avec 1001 pattes en 1998, Toy Story 2 en 1999, Monstres et Cie en 2001, Le Monde de Nemo en 2003, Les Indestructibles en 2004, Cars en 2006, Ratatouille en 2007, WALL-E en 2008, Là-haut en 2009 (le premier film de Pixar présenté en Disney Digital 3-D), Toy Story 3 en 2010 et Cars 2 en 2011.

Les huit films de Pixar sortis après la création de l'Oscar du meilleur film d'animation en 2001 ont tous été nommés pour la récompense et six d'entre eux, Le Monde de Nemo, Les Indestructibles, Ratatouille, WALL-E, Là-haut et Toy Story 3, l'ont remporté.

Sommaire

Historique

1979-1986 : débuts au sein de Lucasfilm

Entrée des studios

Pixar a d'abord été fondé en tant que Graphics Group, un service de la division informatique (Computer Division) de Lucasfilm Ltd. qui a été lancée en 1979 avec l'embauche d'Edwin Catmull, du New York Institute of Technology (NYIT)[1], où il était responsable du laboratoire graphique de l'université, le Computer Graphics Lab (CGL). Au NYIT, les chercheurs ont initié de nombreuses techniques de graphisme par ordinateur qui sont désormais tenues pour acquises et ont travaillé sur un film expérimental intitulé The Works. Lorsque le groupe est passé à Lucasfilm, l'équipe a travaillé sur la création du précurseur de RenderMan, nommé Motion Doctor, qui permettait aux animateurs habitués à l'animation traditionnelle d'utiliser l'animation par ordinateur avec un minimum de formation[1].

L'équipe commence alors à travailler sur des séquences de film produites par Lucasfilm avec Industrial Light & Magic pour les effets spéciaux[1]. Après des années de travail, et des travaux sur des films comme Star Trek II : La Colère de Khan et Le Secret de la pyramide[1], le groupe, qui comptait environ 45 personnes à l'époque[2], a été acheté en 1986 par Steve Jobs peu de temps après son départ d'Apple[3]. Jobs a déboursé 5 millions de USD pour acheter le service graphique de George Lucas et a payé 5 autres millions pour fonder et donner un capital à la nouvelle société[4],[5],[6],[7]. Un facteur ayant contribué à la vente par Lucas fut l'augmentation de ses problèmes de trésorerie dus à son divorce en 1983, qui a coïncidé avec la chute brutale des revenus de la licence de Star Wars après la sortie du Retour du Jedi et le désastre au box-office de Howard... une nouvelle race de héros (1986)[1]. Pixar, la nouvelle société indépendante, était dirigée par Edwin Catmull et Alvy Ray Smith, Steve Jobs étant à la fois le PDG et le chief executive officer[8].

1986-1995 : reconversion dans l'animation

Luxo Jr., emblème intégré au logo de Pixar

Initialement, Pixar était une entreprise de matériel informatique haut de gamme dont le produit principal était le Pixar Image Computer, un système essentiellement vendu à des organismes gouvernementaux et au secteur médical. L'un des principaux acheteurs du Pixar Image Computer était Disney, qui utilisait le système dans le cadre de son projet CAPS, afin de passer de la méthode laborieuse d'animation du ink and paint à une méthode plus automatisée et donc plus efficace. Le Pixar Image Computer ne s'est jamais bien vendu[9]. Dans le but d'en augmenter les ventes, l'employé de Pixar John Lasseter — qui avait pendant longtemps créé de courtes démonstrations d'animation telles que Luxo Jr. pour montrer les capacités de l'appareil — a exposé ses créations à la SIGGRAPH, le plus grand séminaire de l'industrie de l'infographie[9].

Étant donné que les mauvaises ventes des ordinateurs de Pixar menaçaient de mettre la société en faillite, le département animation de Lasseter a commencé la production de publicités animées par ordinateur pour des entreprises extérieures. Les premiers succès sont survenus avec des publicités pour des marques telles que Tropicana, Listerine et Life Savers[10]. Durant cette période, Pixar a continué à entretenir de solides relations avec Walt Disney Feature Animation, un studio dont l'entreprise mère, à terme, deviendra son partenaire le plus important.

En 1990, la société réalise une perte nette de 8,3 millions de $[11] et doit chercher un partenaire financier. Elle se sépare le 30 avril 1990 de sa division de matériel informatique[12].

1995-2003 : Disney, distributeur exclusif

En mai 1991, après de nombreux licenciements dans le département informatique de la société, Pixar signe un contrat de 26 millions de dollars avec Disney pour produire trois longs métrages d'animation, dont le premier a été Toy Story. Malgré cela, la société coûtait tellement que Steve Jobs a envisagé de la vendre.

C'est seulement après la confirmation que Disney distribuera Toy Story pour les fêtes de fin d'année de 1995 qu'il a décidé de lui donner une autre chance[13],[14]. Le film a recueilli plus de 350 millions de USD de recettes brutes dans le monde.

Après le film Toy Story réalisé en partenariat avec la Walt Disney Company, la société Pixar a signé un accord le 24 février 1997 pour coproduire avec Disney cinq longs métrages d'animation totalement en image de synthèse durant les 10 prochaines années[15],[16] et pour l'achat par Disney de 5 % du capital de Pixar[15].

En 1998, 1001 pattes sort au cinéma, suivi de Toy Story 2 (1999).

2003-2006 : problèmes avec le contrat de distribution de Disney

Durant la production de Toy Story 2, Pixar et Disney commencent à avoir des points de désaccord. Toy Story 2, la suite de Toy Story, était d'abord destiné à une sortie directement en vidéo. Pour Disney, cette production ne faisait pas partie du contrat des trois films signés en 1997. Toutefois le film est finalement sorti en salles, suite à une décision prise pendant la production. Pixar a alors demandé qu'il soit inclus dans les trois films prévus par le contrat, mais Disney a refusé[17]. Pixar se voit donc contraint à produire quatre autres films inédits, exceptions faites d'éventuelles suites. Pixar produit donc Monstres et Cie (2001) puis Le Monde de Nemo (2003) et Les Indestructibles (2004).

Fin 2003, Pixar n'a plus qu'un seul film à faire pour réaliser sa part du contrat, ce sera Cars, prévu pour 2006. Depuis 1995, l'association avec Disney a été fructueuse, les cinq premiers longs-métrages de Pixar ont recueilli à eux cinq plus de 2,5 milliards de dollars, soit le revenu moyen par film le plus haut de l'industrie, bien que Pixar et Disney aient tous deux profité de ces revenus.

Pixar se plaindra plus tard que l'accord n'était pas équitable. Pixar était responsable de la création et de la production, tandis que Disney gérait le marketing et la distribution. Les profits et les coûts de production étaient répartis à 50-50, mais Disney avait la possession exclusive de l'histoire et des droits de suite ainsi que les droits de distribution. L'absence de la possession de l'histoire et des droits de suite est peut-être un des aspects les plus lourds pour Pixar et a créé les conditions de mauvaises relations entre Disney et Pixar[18], comme le confirme le problème de Toy Story 2.

Début 2004, avec la fin imminente du contrat entre Disney et Pixar, les deux sociétés ont cherché à définir un nouveau contrat, Pixar le souhaitant plus équitable. Le nouveau contrat ne portait que sur la distribution, Pixar devant contrôler la production et avoir la propriété des films. La société voulait également financer ses films et recueillir la totalité des recettes, donnant à Disney seulement 10 à 15 % des revenus sur les droits de distribution[19]. Plus important encore, dans le cadre d'un accord sur la distribution avec Disney, Pixar a exigé un contrôle sur les films déjà en production qui étaient sous les conditions de l'ancien accord, y compris Les Indestructibles et Cars. Disney a jugé ces conditions inacceptables, mais Pixar n'a pas cédé[19].

Les désaccords entre Steve Jobs et le PDG de Disney, Michael Eisner, ont rendu les négociations plus difficiles qu'elles auraient dû l'être. En janvier, Steve Jobs déclare que Pixar s'emploie activement à la recherche d'autres partenaires que Disney[20]. De son côté, Eisner annonce que la société Disney vient de fonder un studio d'animation en image de synthèse, Circle 7 Animation, qui a pour but de produire Toy Story 3.

La rupture devient très nette à partir de la mi-2004, Cars est annoncé comme la dernière des coproductions Disney/Pixar. En prévision d'une concurrence possible entre Pixar et Disney, Jobs a annoncé à la fin de 2004 que Pixar ne sortirait plus de films en fin d'année, mais au cours de la période plus lucrative du début de l'été. Cela permettrait également de sortir les DVD des films Pixar durant la période des achats de Noël. Un avantage supplémentaire du report de Cars a été d'étendre le délai restant sur le contrat entre Pixar et Disney afin de voir comment les choses se joueraient entre les deux sociétés[21]. Toutefois, Pixar n'est pas entré en négociation avancée avec d'autres distributeurs.

Après une longue interruption, les négociations entre les deux entreprises ont repris après le départ d'Eisner de Disney en septembre 2005. Le projet, entre Jobs et Robert Iger, nouveau PDG de Disney depuis octobre 2005, se transforme non plus en un contrat de distribution mais en une acquisition de Pixar par Disney.

En attendant le résultat des négociations, les deux sociétés signent un contrat de distribution spécifique pour la sortie de Ratatouille en 2007[22]. Cette signature est justifiée au cas où l'acquisition échouerait et pour veiller à ce que la distribution du film soit tout de même assurée par Disney mais avec des conditions nouvelles. Contrairement à l'ancien contrat entre Disney et Pixar, ces nouvelles conditions auraient fait de Ratatouille une propriété de Pixar, et Disney n'aurait reçu que les revenus sur les droits de distribution[22]. Mais avant la sortie du film, avec l'acquisition effective de Pixar par Disney, ce contrat de distribution devient caduc[22].

Depuis 2006 : acquisition par Disney

Le 24 janvier 2006[23], Disney annonce le lancement d'une opération boursière visant à acheter Pixar pour environ 7,4 milliards de dollars, pour moitié par un échange d'actions[24]. En signe d'apaisement, le studio Circle 7 Animation est lui officiellement fermé le 21 mars 2006[25]. Suite à l'approbation des actionnaires de Pixar, l'acquisition a été finalisée le 5 mai 2006[23],[26].

Dans le cadre de l'opération, les personnalités de Pixar ont vu leur situation changer :

  • Steve Jobs, qui était l'actionnaire majoritaire de Pixar avec 50,6 %[26], est devenu le plus grand actionnaire de Disney avec 7 %[27]. Ses parts sont alors plus importantes que celles que détenait Michael Eisner, ancien plus grand actionnaire qui détenait 1,7 % et celles de Roy Edward Disney, qui détenait près de 1 % des parts de la société. Jobs a par contre perdu ses fonctions de Président et CEO de Pixar, mais a obtenu un siège au conseil d'administration de Disney en tant que directeur non-indépendant[26].
  • le co-fondateur de Pixar, John Lasseter, est devenu directeur de la création pour Pixar et Walt Disney Animation Studios ainsi que conseiller créatif de Walt Disney Imagineering, qui conçoit et construit les parcs à thème Disney[27].
  • Ed Catmull a maintenu sa position de président de Pixar, tout en devenant président de Walt Disney Animation Studios. celui-ci prenant à la place une place au conseil d'administration de Disney[26],[28].

Les positions de Lasseter et Catmull, à la fois chez les studios Disney et Pixar, ne signifient pas que les deux sociétés ont fusionné. En fait, des conditions supplémentaires ont été posées dans le cadre de l'accord pour veiller à ce que Pixar reste une entité distincte, une préoccupation que les analystes avaient à propos du contrat avec Disney[29].

Certaines de ces conditions étaient que la politique en gestion des ressources humaines de Pixar reste intacte, y compris en ce qui concerne l'absence de contrats de travail. Aussi, le nom de Pixar devait persister, et le studio devait rester à son siège social actuel à Emeryville, en Californie. Enfin, la marque des films sortis après la fusion serait « Disney • Pixar » (ce qui a commencé avec Cars)[30]. D'après l'annonce faite par John Lasseter, nouveau responsable de Walt Disney Pictures, le studio Pixar continuera à produire un film en images de synthèse par an tandis que Walt Disney Animation Studios reprendra le dessin traditionnel[31] au même rythme.

En 2008, Jim Morris, le producteur de WALL-E, a été nommé directeur général de Pixar. À ce nouveau poste, Morris est en charge de la gestion au jour le jour du fonctionnement des installations et des produits du studio[32].

Le 9 avril 2008, Disney et Pixar ont annoncé plusieurs longs métrages à venir, dont The Bear and the Bow, Newt et Cars 2[33]. Au cours de l'été 2008, Peter Docter a également laissé entendre qu'une suite à Monstres et Cie était en préparation[34]. En signe de détente, Disney a annoncé pour 2009 la sortie de Toy Story 3 sous la direction de Lee Unkrich et non plus de John Lasseter comme prévu initialement[35]. Mais la date a par la suite été repoussée à l'été 2010.

Pixar a également des projets qui vont au-delà de l'animation par ordinateur, avec un film en prises de vues réelles, intitulé 1906 et réalisé par Brad Bird, qui sortira prochainement[36].

Le 6 septembre 2009, la société Luxo engage un procès contre Disney-Pixar pour la commercialisation de lampes et de la création d'un audio-animatronic au parc Disney's Hollywood Studios, basés sur le court métrage Luxo Jr. (1986) mettant en scène des lampes de bureau reprenant le design de la marque[37].

Le 16 février 2011, Marvel Comics et Disney Publishing annoncent leur première collaboration concrète avec le lancement d'un mensuel nommé Disney-Pixar Presents en mai 2011 avec des personnages de Pixar[38]. Le 28 septembre 2011, la chaîne américaine Telemundo obtient les droits de diffusion en espagnol de 10 films de Pixar[39].

Productions cinématographiques

Longs métrages

Prochainement

Pixar a également prévu de sortir, fin 2013, un film d'animation sur les dinosaures, et un autre sur le cerveau humain en 2014[40].

Courts métrages

Courts-métrages en complément d'un long métrage.

Réception des productions

Récompenses et nominations

Les productions cinématographiques de Pixar ont été acclamées par la critique, remportant à maintes reprises de nombreuses récompenses. Le Golden Globe du meilleur film d'animation, récompense créée en 2007 a été jusqu'en 2009 attribué qu'à des productions Pixar.

Pixar a obtenu :

Récompenses pour les courts métrages
Film Oscars[42]
Tin Toy meilleur court-métrage d'animation
Le Joueur d'échecs meilleur court-métrage d'animation
Drôles d'oiseaux sur une ligne à haute tension meilleur court-métrage d'animation
Récompenses pour les longs métrages
Film Oscars Golden Globe Annie Award
Toy Story contribution spéciale meilleur film d'animation 1996
Toy Story 2 Meilleur film - comédie ou comédie musicale meilleur film d'animation 2000
Le Monde de Nemo meilleur film d'animation meilleur film d'animation 2003
Les Indestructibles meilleur film d'animation meilleur film d'animation 2004
Cars meilleur film d'animation 2007 meilleur film d'animation 2006
Ratatouille meilleur film d'animation meilleur film d'animation 2008 meilleur film d'animation 2007
WALL-E meilleur film d'animation meilleur film d'animation 2009
Là-haut meilleur film d'animation
Toy Story 3 meilleur film d'animation meilleur film d'animation 2010

Box office

Recettes

Recettes des films Pixar
d'après le site Box Office Mojo
Titre Année Budget
(en millions de $)
Recettes États-Unis
(en $)
Recettes International
(hors USA, en $)
Recettes mondiales
(en $)
Toy Story[43] 1996 30[44] 191 796 233 170 162 503 361 958 736
1001 pattes[45] 1998 120 162 798 565 200 600 000 363 398 565
Toy Story 2[46] 1999 90 245 852 179 239 163 000 485 015 179
Monstres et Cie[47] 2001 115 255 873 250 269 493 347 525 366 597
Le Monde de Nemo[48] 2003 94 339 714 978 524 911 000 864 625 978
Les Indestructibles[49] 2004 92 261 441 092 370 001 000 631 442 092
Cars[50] 2006 120 244 082 982 217 900 167 461 983 149
Ratatouille[51] 2007 150 206 445 654 414 980 354 621 426 008
WALL-E[52] 2008 180 223 808 164 297 460 073 521 268 237
Là-haut[53] 2009 175 293 004 164 438 338 270 731 342 434
Toy Story 3[54] 2010 200 415 004 880 648 167 031 1 063 171 911
Cars 2[55] 2011 200 189 630 393 358 000 000 547 630 393

Nombre d'entrées

Nombre d'entrées durant l'année de sortie du film
d'après la Base Lumière de l'Observatoire européen de l'audiovisuel
Film Allemagne Espagne France Italie Royaume-Uni États-Unis
Toy Story[56] 2 620 372 2 491 776 2 729 174 781 262 6 242 300 10 337 328
1001 pattes[57] 3 570 275 3 382 987 3 127 407 927 130 7 186 474 34 135 503[BO 1]
Toy Story 2[58] 2 948 160 3 042 688 4 490 932 983 330 9 976 606 47 839 892[BO 2]
Monstres et Cie[59] 3 317 980 3 614 010 3 469 504 1 136 409 8 264 859 47 253 051[BO 3]
Le Monde de Nemo[60] 7 656 947 3 957 977 7 892 247 3 193 531 7 801 139 56 337 475
Les Indestructibles[61] 2 199 987 3 439 197 4 745 498 2 609 196 6 235 065 40 524 476
Cars[62] 2 204 816 2 540 739 2 018 850 2 272 718 3 377 322 37 264 577
Ratatouille[63] 5 911 416 2 656 190 7 770 116 2 929 775 4 901 804 30 006 635
WALL-E[64] 3 168 267 1 920 732 3 234 750 1 455 024 4 422 608 31 169 880
Là-haut[65] 2 946 831 3 726 039 4 471 647 1 957 829 6 322 694 39 067 222
Toy Story 3[66] 1 591 518 3 597 224 4 353 253 1 688 047 12 635 504 52 598 844
  1. Somme de 27 204 597 (1998) et 6 930 906 (1999)
  2. Somme de 41 112 452 (1999) et 6 727 440 (2000)
  3. Somme de 44 376 700 (2001) et 2 876 351 (2002)

Analyse des productions

Le credo de Pixar est que la technologie doit être au service d'une bonne histoire. John Lasseter a d'ailleurs déclaré à ce sujet : « Ce n'est pas la technologie qui divertit le public. Ni aucun médium en particulier. C'est ce que vous en faites qui compte. Et chez Pixar, nous sommes avant tout attachés à l'histoire. Raconter une belle histoire avec des personnages solides »[67].

Thèmes et éléments récurrents

Selon une interview de John Lasseter par Tavis Smiley[68], les films Pixar suivent le thème du développement personnel. Avec l'aide d'amis ou de la famille, un personnage s'aventure dans le monde réel, et apprend à apprécier ses amis et sa famille. À la base, selon John Lasseter, « il faut être concentré sur le développement du personnage principal, et sur la façon dont il évolue »[68].

Les productions de Pixar possèdent de nombreux éléments récurrents. Parmi ceux-ci figure par exemple la compagnie Dinoco, station essence dans Toy Story et sponsor de Strip Weathers dans Cars[69]. Le numéro A113 est récurrent au point d'apparaître dans tous les longs métrages de Pixar. Il serait tiré du numéro d'une classe de CalArts, école où ont travaillé John Lasseter et Brad Bird[70],[69]. La chaîne de pizzerias Pizza Planet apparaît également dans de nombreux longs métrages de Pixar, souvent sous la forme du camion de livraison de pizzas, comme par exemple dans Cars[71].

De nombreuses connexions et références se trouvent également entre les films. C'est ainsi que Nemo se retrouve en tant que jouet de Bouh dans Monstres et Cie ou que Rex apparaît dans WALL-E[72].

Notion de suites

Toy Story 2 est « commandé » par Disney pour sortir directement en vidéo, sous un format de 60 minutes. Lorsque les dirigeants de Disney constatent l'impressionnant travail fait sur l'imagerie de la suite, ils décident qu'elle devrait être remaniée pour une sortie en salles[73]. Le changement de statut de Toy Story 2 est l'une des principales causes de désaccord entre les deux sociétés. Jusqu'en 2008, Toy Story est le seul film Pixar à avoir été décliné en suites. Toy Story 3 est la deuxième suite à sortir au cinéma, le 14 juillet 2010[74]. Cars 2, la troisième suite des Studios Pixar, sort ensuite à l'été 2011[75].

Les studios Pixar ne sont pas contre les suites mais pensent qu'ils ne devraient en faire que si elles peuvent aboutir à une histoire aussi bonne que celle du premier épisode[réf. souhaitée]. Suite à la sortie de Toy Story 2, Pixar et Disney effectuent un gentlemen's agreement grâce auquel Disney accepte de ne faire aucune suite sans la participation de Pixar, bien qu'ils en aient le droit. En 2004, Pixar annonce l'échec de leur tentative de trouver un nouvel accord et Disney déclare qu'ils continueront à produire des suites aux films de Pixar, avec ou sans eux. Ils ajoutent cependant qu'ils préféreraient que Pixar accepte d'y collaborer[citation nécessaire]. Toy Story 3 est alors mis en pré-production à la nouvelle division de Walt Disney Animation Studios, Circle 7 Animation[76].

Lorsque John Lasseter est nommé en charge de toute l'animation de Disney et de Pixar d'après la fusion, il déclare la mise en suspens immédiate de toutes les suites. Disney va même jusqu'à déclarer que Toy Story 3 est annulé[77]. Cependant, en mai 2006, Toy Story 3 est annoncé comme de retour en pré-production, désormais sous le contrôle de Pixar.

Lasseter alimente encore la spéculation sur l'avenir des suites quand il déclare : « Si nous avons une bonne histoire, nous ferons une suite. » (If we have a great story, we'll do a sequel)[78]. Cars 2, la première suite de Pixar ne reposant pas sur Toy Story, est officiellement annoncée le 8 avril 2008. Monstres et Cie 2, un film devant se dérouler avant le premier opus, est annoncé le 22 avril 2010 pour sortir le 2 novembre 2012[79]. Cependant, le 5 avril 2011, il est annoncé que le film est reporté au 21 juin 2013 en raison du succès des films de Pixar sortis durant l'été, selon le président de la distribution globale chez Disney, Chuck Viane[80]. Une suite aux Indestructibles est également envisagée[81].

Expansion à la télévision

Toy Story a été le premier film de Pixar à connaître une déclinaison à la télévision avec le film Buzz l'Éclair, le film : Le Début des aventures et la série télévisée Les Aventures de Buzz l'Éclair. Cars a également fait l'objet d'une adaptation à la télévision, avec Cars Toon, une série de courts-métrages (de trois à cinq minutes) diffusée sur Disney Channel[82]

Esprit d'entreprise

Premiers recrutements

Alors que quelques-uns des premiers animateurs de Pixar, dont John Lasseter, ont l'expérience de l'animation traditionnelle, certains travaillent sur de l'animation en volume, d'autres sur de l'animation par ordinateur, et plusieurs animateurs sont même de récents diplômés[1]. Un grand nombre des animateurs de Pixar sont embauchés à l'époque de la sortie de 1001 pattes et de Toy Story 2. Bien que Toy Story soit un succès, c'est le seul long métrage de Pixar à l'époque. La majorité de l'industrie de l'animation est basée à Los Angeles, alors que Pixar est situé à environ 500 km au nord, dans la région de la baie de San Francisco. D'ailleurs, l'animation traditionnelle en 2D est encore à l'époque le procédé majoritairement utilisé pour les longs métrages. Peu d'animateurs basés à Los Angeles sont prêts à s'installer avec leur famille si loin au nord, à renoncer à l'animation traditionnelle et à s'essayer à l'animation par ordinateur. Partiellement à cause de cela, bon nombre d'animateurs embauchés par Pixar autour de cette période viennent directement de l'université. De plus, le logiciel d'animation Pixar (Marionette) est conçu de telle sorte qu'il requiert un minimum de formation aux animateurs traditionnels avant qu'ils ne deviennent productifs[1].

Ambiance de travail

Les studios Pixar, fabriqués en brique rouge[83], ont été conçus de sorte que tous les employés se rencontrent sans distinction de grade. Le bâtiment est conçu symétriquement, avec les bureaux de chaque côté, et au centre, un lieu unique pour les toilettes. Ce lieu est unique pour que les techniciens puissent échanger leurs idées et parler entre eux sans distinction de grade[83]. John Lasseter le décrit comme un paradis pour l'homme.

Les bureaux sont éclairés par de larges baies vitrées, et à l'extérieur, sont installées une piscine et une table de tennis de table[83]. Les employés ont également accès à des jeux vidéo, un baby-foot, une cuisine et une cafétéria[83].

Tout est prévu pour le confort des employés qui, lors de la conception d'un film d'animation, sont souvent bloqués par le temps. Lorsque manque l'inspiration, ces divertissements proposés dans ces lieux sont considérés par John Lasseter comme une « bouffée d'oxygène » pour les employés de Pixar.

Ainsi, lors du tournage de Ratatouille, les employés ont pu se détendre lorsque l'inspiration leur manquait. Effectivement, l'équipe de tournage ne disposait que de deux ans pour réécrire le scénario, concevoir les personnages et réaliser le film. Brad Bird avouera que sans ces lieux de détente, ils n'auraient sans doute pas terminé le film à temps, en les décrivant comme une ressource.

En 2004, Pixar a annoncé agrandir ses locaux afin d'accueillir 1 300 employés supplémentaires dans trois nouveaux bâtiments d'un total de 49 500 m2[84],[85].

Notes et références

  1. a, b, c, d, e, f et g (en) Thomas Hormby, « The Pixar Story: Fallon Forbes, Dick Shoup, Alex Schure, George Lucas, Steve Jobs, and Disney », Low End Mac, 2007. Consulté le 1er mars 2007
  2. (en) The Toy Story Story
  3. (en) Andy Hertzfeld, « The End Of An Era » sur Folklore.org
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Annexes

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Bibliographie

  • (en) Karen Paik, John Lasseter et Leslie Iwerks, To Infinity and Beyond!: The Story of Pixar Animation Studios [détail des éditions] 
  • (en) David A. Price, The Pixar Touch: The Making of a Company [détail des éditions] 

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