Paussac-et-Saint-Vivien

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45° 20′ 55″ N 0° 32′ 22″ E / 45.3486111111, 0.539444444444

Paussac-et-Saint-Vivien
Le village de Paussac
Administration
Pays	France
Région	Aquitaine
Département	Dordogne
Arrondissement	Périgueux
Canton	Montagrier
Code commune	24319
Code postal	24310
Maire Mandat en cours	Jean-Pierre Desvergne 2008-2014
Intercommunalité	Communauté de communes du Val de Dronne
Démographie
Population	451 hab. (2008)
Densité	20 hab./km²
Géographie
Coordonnées	45° 20′ 55″ Nord        0° 32′ 22″ Est / 45.3486111111, 0.539444444444
Altitudes	mini. 82 m — maxi. 205 m
Superficie	22,17 km2

Paussac-et-Saint-Vivien (Pauçac e Sent Bébian en occitan^[1]) est une commune française, située dans le département de la Dordogne et la région Aquitaine.

Géographie

Localisée au nord-ouest du département de la Dordogne, la commune de Paussac-et-Saint-Vivien est arrosée par deux affluents de la Dronne, le Boulou à l'est et l'Euche au sud, ainsi que par un affluent de cette dernière, la Sandonie, à l'ouest.

Au nord-ouest et au nord, la commune est limitrophe du parc naturel régional Périgord-Limousin.

L'altitude minimale, 82 mètres, se situe au sud, là ou l'Euche quitte le territoire communal pour un ultime parcours long d'une centaine de mètres entre les communes de Creyssac et Grand-Brassac avant de rejoindre la Dronne. Le point culminant avec 205 mètres se trouve au nord, près du lieu-dit les Landes^[2].

Le bourg de Paussac, traversé par la route départementale 93, est situé, en distances orthodromiques, neuf kilomètres à l'ouest de Brantôme et 19 kilomètres au nord-est de Ribérac.

La commune est également desservie au sud par les routes départementales 106 et 2, cette dernière traversant le bourg de Saint-Vivien.

Au nord-est, le sentier de grande randonnée GR 36 fait une courte incursion sur le territoire communal et passe au village de la Verrerie.

• 

  Le Boulou près du lieu-dit
  les Farges
• 

  L'Euche à Saint-Vivien
• 

  La Sandonie au lieu-dit
  le Moulin de l'Étang

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Environnement

Parc naturel régional Périgord-Limousin

Au nord et au nord-est, la commune est limitrophe de Léguillac-de-Cercles, commune intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.

ZNIEFF et Natura 2000

Le vallon de la Sandonie près du Vieux Breuil.

Paussac-et-Saint-Vivien présente une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I, la vallée de la Sandonie (973 hectares partagés avec les communes voisines de Léguillac-de-Cercles et Saint-Just, la plus grande partie concernant Paussac-et-Saint-Vivien). Sur ce site se trouvent certaines espèces animales protégées : l'œdicnème criard, le moineau soulcie ou la genette^[3],[4].

À l'intérieur de cette ZNIEFF, un secteur plus restreint de 612 hectares, majoritairement sur Paussac-et-Saint-Vivien, est protégé en tant que zone Natura 2000 : le « vallon de la Sandonie » où six espèces de chauves-souris ont trouvé des sites d'hivernage ou de reproduction^[5],[6].

Même si le territoire communal n'est pas bordé par la Dronne (il s'en faut d'une cinquantaine de mètres), il rejoint très brièvement au sud une autre zone Natura 2000 : la « vallée de la Dronne de Brantôme à sa confluence avec l'Isle »^[7].

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Paussac-et-Saint-Vivien

	Léguillac-de-Cercles	La Gonterie-Boulouneix
Saint-Just		Saint-Julien-de-Bourdeilles
Grand-Brassac	Creyssac	Bourdeilles

Histoire

En 1830, les deux communes de Saint-Vivien et de Paussac fusionnent sous le nom de Paussac-et-Saint-Vivien.

Administration

La mairie de Paussac-et-Saint-Vivien

Liste des maires successifs

Période		Identité	Étiquette	Qualité
(1881 ou avant)	mai 1884	Henri Louis Dumont		Propriétaire
mai 1884	1914	Pierre Alain Berbiguié[8]		Notaire
mai 1914	?	Léonard Jolivet
décembre 1919	mai 1935	Jean Pauly
mai 1935	mai 1945	Antoine Labrugère
mai 1945	1987	Pierre Andrieu[8]		Ingénieur
février 1987	mars 2008	André Charles
mars 2008	en cours	Jean-Pierre Desvergne	SE	Retraité
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Avant la fusion des communes de 1830

Évolution démographique de Paussac Années 1793 1800 1806 1821 Population 1 015 843 845 850 Notes, sources, ... Source : Ldh/EHESS/Cassini[9]

Évolution démographique de Saint-Vivien Années 1793 1800 1806 1821 Population 70 76 72 79 Notes, sources, ... Source : Ldh/EHESS/Cassini[10]

Après la fusion des communes

À partir du XXI^e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Paussac-et-Saint-Vivien, cela correspond à 2007, 2012, etc^[11]. Les autres dates de « recensements » (2006, 2008, etc.) sont des estimations légales.

Évolution démographique de Paussac-et-Saint-Vivien

Années	1831	1836	1841	1846	1851	1856	1861	1866	1872
Population	950	1 074	1 029	1 017	1 011	965	914	950	941
Années	1876	1881	1886	1891	1896	1901	1906	1911	1921
Population	940	917	873	847	835	728	744	678	619
Années	1926	1931	1936	1946	1954	1962	1968	1975	1982
Population	599	625	593	568	514	510	474	477	399
Années	1990	1999	2006	2007	2008	-	-	-	-
Population	383	392	446[12]	453[13]	451[14]	-	-	-	-
Notes, sources, ...	De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; à partir de 2006 : population municipale légale. Sources : Ldh/EHESS/Cassini[9] jusqu'en 1962 puis Insee[15] de 1968 à 1999.

Économie

Carrière de calcaire entre Saint-Vivien et Paussac.

Emploi

Au recensement de 1999, la population active totale (actifs + chômeurs) de Paussac-et-Saint-Vivien s'élève à 159 personnes^[16]. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans y est de 81 %, ce qui place la commune légèrement en dessous de la moyenne nationale (82,2 %). On y dénombre 20 chômeurs (12,6 % des actifs, taux équivalent à la moyenne nationale 12,9 %). En tout et pour tout, la population comprend 40,6 % d'actifs, 28,6 % de retraités, 16,3 % de jeunes scolarisés et 14,5 % d'autres personnes sans activité^[16].

Par rapport aux moyennes nationales, le pourcentage de retraités y est sensiblement plus important (28,6 % contre 18,2 %) et le pourcentage de jeunes scolarisés y est à l'inverse, nettement inférieur (16,3 % contre 25 %).

En 2007^[17], la population active totale représente 192 personnes, soit 42,4 % de la population. Le nombre de chômeurs s'est abaissé (15) et le taux de chômage de la population active s'établit à 7,8 %.

Entreprises

Au 31 décembre 2008, la commune compte 15 établissements dont 5 dans l'industrie, 5 dans la construction et 5 au niveau des commerces, transports et services^[18].

La pierre calcaire est exploitée dans plusieurs carrières sur le territoire communal.

Lieux et monuments

• Église Saint-Timothée de Paussac, XII^e au XIV^e siècle, classée monument historique depuis 1902^[19],[20]. Avec son clocher carré, sa chambre forte et ses traces de mâchicoulis, c'est une église fortifiée^[21]
• Église Saint-Vivien, XII^e et XIII^e siècles
• Dolmen de Peyrelevade, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1960^[22]
• Peyre d'Ermale (ou Peyre Dermale), monolithe faussement considéré comme un dolmen^[23],[24], inscrit au titre des monuments historiques depuis 1960^[25]
• Manoir de Paussac, XV^e ou XVI^e siècle, transformé en maison ; une gargouille marque son angle ouest^[26]
• Château de Peignefort (ou manoir de Peignefort), XIX^e siècle^[27]
• Manoir du Prezat, XVI^e siècle
• Pigeonnier du XVII^e siècle avec toit en lauzes^[28]
• Presbytère de Paussac, datant de 1901, de l'architecte Maxime Dannery (1858-1936)
• Sites d'escalade de la Forge du Boulou^[29] et du Vieux Breuil^[30]

• 

  L'église Saint-Timothée
• 

  L'église Saint-Vivien
• 

  Le dolmen de Peyrelevade
• 

  La Peyre d'Ermale
• 

  Le château de Peignefort
• 

  Le pigeonnier de Paussac
• 

  Le site d'escalade
  du Vieux Breuil

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Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

• « Paussac-et-Saint-Vivien », sur Wikimedia Commons (ressources multimédia)

Articles connexes

• Dordogne (département)
• Périgord
• Liste des communes de la Dordogne
• Anciennes communes de la Dordogne
• Liste des châteaux et demeures de la Dordogne
• Sentier de grande randonnée 36

Liens externes

• Paussac-et-Saint-Vivien sur le site du Pays de Montagrier
• Paussac-et-Saint-Vivien sur le site de l'Institut géographique national (archive)

Notes et références

1. ↑ Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 17 janvier 2011.
2. ↑ Altitude 205 sur Géoportail. Consulté le 17 janvier 2011.
3. ↑ Vallée de la Sandonie sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 28 mars 2011.
4. ↑ Carte de la vallée de la Sandonie sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 15 avril 2011.
5. ↑ Vallon de la Sandonie. Consulté le 28 mars 2011.
6. ↑ Carte du vallon de la Sandonie sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 15 avril 2011.
7. ↑ Vallée de la Dronne de Brantôme à sa confluence avec l'Isle sur le réseau Natura 2000. Consulté le 28 mars 2011.
8. ↑ ^{a et b} Décédé en fonctions
9. ↑ ^{a et b} Site "Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui", consulté le 29 mars 2011
10. ↑ Site "Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui", consulté le 29 mars 2011
11. ↑ Calendrier de recensement sur Insee. Consulté le 29 mars 2011.
12. ↑ Recensement de la population au 1^er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 5 février 2011.
13. ↑ Recensement de la population au 1^er janvier 2007 sur Insee. Consulté le 5 février 2011.
14. ↑ Recensement de la population au 1^er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 5 février 2011.
15. ↑ Paussac-et-Saint-Vivien - Évolution et structure de la population sur Insee. Consulté le 19 mars 2011.
16. ↑ ^{a et b} Données Insee compulsées par le journal du Net- Emploi à Paussac-et-Saint-Vivien. Consulté le 22 mars 2011.
17. ↑ Insee Paussac-et-Saint-Vivien - Chiffres clés - Emploi - Population active. Consulté le 22 mars 2011.
18. ↑ Paussac-et-Saint-Vivien - Chiffres clés - Caractéristiques des entreprises et des établissements sur le site de l'Insee, consulté le 22 mars 2011.
19. ↑ Église Saint-Timothée, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 17 janvier 2011.
20. ↑ Église paroissiale Saint-Timothée, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 17 janvier 2011.
21. ↑ Thierry Hourlier, Les églises fortifiées de Dordogne, p. 26, Éditions patrimoines & médias, 1997, (ISBN 2-910137-20-1)
22. ↑ Dolmen de Peyrelevade, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 17 janvier 2011.
23. ↑ Gabriel Chaumette, consulté le 4 avril 2011.
24. ↑ Le Périgord insolite, consulté le 4 avril 2011.
25. ↑ Dolmen dit Peyre d'Ermale, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 17 janvier 2011.
26. ↑ Manoir de Paussac, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 30 mars 2011.
27. ↑ Manoir de Peignefort, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 26 mars 2011.
28. ↑ Colombier, sur la base Mérimée, ministère de la Culture, consulté le 29 mars 2011.
29. ↑ La Forge du Boulou, site d'escalade, consulté le 17 janvier 2011.
30. ↑ Le Vieux Breuil, site d'escalade, consulté le 4 avril 2011.