Archipel du Goulag

Archipel du Goulag

L'Archipel du Goulag

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L'Archipel du Goulag
Auteur Alexandre Soljenitsyne
Genre Essai
Version originale
Titre original Архипелаг ГУЛаг
Langue originale russe
Pays d'origine URSS Union soviétique
Date de parution originale 1973
Version française
Lieu de parution Paris
Éditeur Seuil
Collection Points - Biographies
Date de parution 1er juin 1974
ISBN 978-2020021180

L'Archipel du Goulag (en russe Архипелаг ГУЛаг) est un livre de Alexandre Soljenitsyne qui traite du système carcéral et de travail forcé mis en place dans l'Union soviétique. C'est une œuvre (ou essai d'investigation littéraire comme le disait Soljenitsyne) en trois volumes écrite à partir de témoignages de prisonniers ainsi que de sa propre expérience des camps. Il est publié en 1973, plusieurs années après le démantelement du Goulag proprement dit. C'est son œuvre la plus connue.

Goulag (Glavnoe oupravlenie ispravitelno-trudovykh Lagerei, ou Direction principale des camps de travail) est un acronyme utilisé par l'administration soviétique pour désigner des camps de travaux forcés. Le terme « archipel » est utilisé pour illustrer la multiplication des camps et leur diffusion dans tout le pays, comme un ensemble d'îlots connus seulement de ceux condamnés à les peupler, à les construire ou à les relier. Cela fait également allusion au goulag de Solovki, créé en 1923 sur les petites îles de la mer Blanche, par 65 ° de latitude Nord.

Soljenitsyne commença la rédaction de son livre en secret, après la fin de son emprisonnement au Goulag comme prisonnier politique, puis le fit publier à l'étranger en 1973 après que le KGB eut confisqué une copie de son manuscrit. Soljenitsyne hésita longtemps quant à la pertinence de cette publication, la police secrète précipita sa décision.

« Le cœur serré, je me suis abstenu, des années durant, de publier ce livre alors qu'il était déjà prêt : le devoir envers les vivants pesait plus lourd que le devoir envers les morts. Mais à présent que, de toute façon, la sécurité d'État s'est emparée de ce livre, il ne me reste plus rien d'autre à faire que de le publier sans délai. »

Les histoires narrées en détails dans L'Archipel du Goulag rappellent les incarcérations injustes des ennemis du système, des prostituées, des criminels, de simples citoyens raflés pour répandre la terreur et l'obéissance aveugle devant l'administration totalitaire. Soljenitsyne décrit des procès bâclés et joués d'avance, le transport des prisonniers, le régime d'oppression remontant à l'absorption d'une partie de l'appareil sécuritaire tsariste par les bolchéviques menés par Lénine pour maintenir la révolution pendant la guerre civile et qui s'intensifia sous Staline jusqu'en 1953 à des fins totalitaires.

L’ouvrage a longtemps circulé en URSS sous forme de samizdat, jusqu’à sa publication en 1989 dans la revue Novy Mir. Paradoxalement, il a été plutôt mal accueilli par de nombreux opposants soviétiques au régime, qui y dénonçait une description apocalyptique d'un système, le Goulag, qui était pour l'essentiel démantelé, et dont la critique risquait de reléguer au second plan celle des vicissitudes bien réelles du système soviétique alors en vigueur[1].

Sommaire

Résumé par chapitres

L'industrie pénitentiaire

L'arrestation

Comment découvre-t-on cet archipel mystérieux, le Goulag ? Excepté les administrateurs et les gardes-chiourmes, ceux qui s'y rendent ne le font que par une « voie, obligatoire et unique, l'arrestation ». Ces arrestations se déroulent le plus souvent la nuit, ce qui a pour principal avantage que « ni les maisons voisines, ni les rues de la ville ne voient combien de personnes ont été emmenées en une nuit ». D'autres arrestations peuvent avoir lieu en plein jour, n'importe où, en rue, sur le lieu de travail, dans les gares, mais elle se caractérisent toutes par leur discrétion : on attire la personne à l'écart, on l'interpelle comme si l'on était une vieille connaissance, on la convoque sous un prétexte quelconque…

Pourquoi les victimes de ces arrestations n'ont-elles pas résisté ? Tout simplement parce qu'elles étaient innocentes et que rien ne les prédisposait donc à résister. En outre, elles ne comprenaient pas le « mécanisme des épidémies d'arrestations », qui résultait non pas de la recherche judiciaire de coupables mais de plans de production. Il fallait remplir de normes, des quotas d'arrestations, et n'importe qui pouvait être alors arrêté en fonction de circonstances fortuites.

Soljenitsyne évoque alors sa propre arrestation et la passivité dont il a alors fait preuve. Onze jours après son arrestation, il s'est retrouvé à la gare de Biélorussie à Moscou entouré de policiers en civil (« trois parasites du Smerch ») ; il aurait pu crier, ameuter la foule, mais, comme tous les autres prisonniers, il ne savait simplement pas quoi crier, et c'est même lui qui dut indiquer aux policiers le chemin vers la Loubianka !

Il ne s'agit cependant pas pour l'écrivain de faire le livre des souvenirs de sa vie mais de mêler son témoignage à ceux des autres détenus qu'il a rencontrés et qui se sont confiés à lui. Et pour tous, la première étape vers l'archipel du GOULAG fut l'arrestation.

Histoire de nos canalisations

Soljenistyne aborde ensuite l'histoire des flots qui ont rempli le GOULAG selon le principe des petits ruisseaux qui font les grandes rivières et qu'il appelle les canalisations. Contrairement à l'histoire convenue qui ferait des années 1937-38 le moment-clé des arrestations de l'époque stalinienne (qui ont frappé notamment les cadres du Parti communiste), il indique que ce « flot » n'a été « ni le seul, ni même le principal, mais peut-être seulement l'un des trois plus grands qui ont distendu les conduites sinistres et puantes de notre réseau de canalisations pénitentiaires ». Auparavant, il y a eu des moujiks, ces quinze millions paysans déportés en 1929-1930. Plus tard, au sortir de la guerre, en 1944-1946, ce seront des nations entières ainsi que des millions de prisonniers de guerre soviétiques qui connaîtront un sort similaire.

Mais quand tout cela a-t-il commencé ? Dès novembre 1917, les membres des partis autres que le parti bolchevique sont arrêtés, même s'ils avaient été des opposants au régime tsariste (socialistes-révolutionnaires, mencheviks, anarchistes, social-populistes). En janvier 1918, Lénine déclare vouloir « nettoyer la terre russe de tous les insectes nuisibles ». Avec beaucoup d'ironie, Soljenistyne passe alors en revue différentes espèces d'insectes nuisibles, comme ces « ouvriers qui tirent au flanc » et dont on a peine à comprendre comment, « à peine devenus dictateurs [puisque venait d'être instaurée la "dictature du prolétariat"], ils avaient aussitôt incliné à tirer au flanc dans un travail qu'ils faisaient pour eux-mêmes », ou « ces saboteurs qui se qualifient d'intellectuels » (dixit Lénine), les coopérateurs, les propriétaires d'immeubles, les chorales d'églises, les moines, les prêtres, les nonnes, les cheminots, les télégraphistes accusés de sabotage… Dès 1919, sous prétexte de complots, ont lieu des exécutions sur listes, « c'est-à-dire que l'on arrêtait des gens en liberté pour les fusiller aussitôt ».

Ensuite, les flots ne vont plus jamais se tarir, emportant supposés opposants politiques, fonctionnaires de l'ancien régime, ceux que l'on soupçonne de conserver de l'or (pendant la fièvre de l'or qui s'empare de la Guépéou à la fin 1929), tous ceux que l'on peut rendre responsables des échecs ou des carences économiques du régime… Mais le flot le plus important fut celui des paysans dékoulakisés en 1929-1930. Cette appellation infamante de koulak fut utilisée pour briser la paysannerie. Là, ce fut par familles entières, hommes, femmes et enfants, qu'eurent lieu les déportations; tous ceux qui s'opposaient aux kolkhozes étaient arbitrairement arrêtés, et « le plus déguenillé des ouvriers agricoles peut parfaitement se voir classer koulakisant ».

La guerre allait encore augmenter les « flots » avec les populations allemandes d'Union soviétique, les soldats qui s'étaient retrouvés encerclés par les Allemands et qui avaient réussi à rejoindre leurs lignes, mais étaient accusés d'être des traîtres, les civils qui à un moment ou l'autre s'étaient retrouvés sous occupation allemande, les nations qui avaient « fauté » (Kalmouks, Tchétchènes, Ingouches, Balkars, Tatars de Crimée), les espions imaginaires….

L'instruction

Dès la création des Organes (de la Tchéka puis de la Guépéou), « l'on s'est mis à fabriquer des affaires bidon », transformant ainsi tout prévenu en accusé qu'il fallait exténuer ou mettre à bout de forces pour le faire avouer. Dès 1919, la menace de mort avec le pistolet sur la table était le principal procédé utilisé. La torture devint également courante, l'aveu de l'accusé devenant alors la meilleure des preuves. Jusqu'en 1937 cependant, il fallait un semblant d'autorisation (même orale) des supérieurs, alors qu'en 1937-1938, dans une situation exceptionnelle où des millions de personnes devaient être envoyées au GOULAG, les commissaires instructeurs « reçurent l'autorisation d'appliquer la torture et les violences sans limitation ».

Soljenistyne passe alors en revue les principaux moyens de pression : la privation de sommeil, les insultes, l'humiliation, l'intimidation, le mensonge, les menaces sur les proches, les brûlures de cigarette, la lumière constamment allumée dans les cellules, l'enfermement dans un box tellement petit que le prisonnier doit rester debout, des stations debout ou à genoux pendant de nombreuses heures, des interrogatoires continus durant plusieurs jours et plusieurs nuits, la faim, les coups avec des matraques, des maillets, des sacs de sable qui ne laissent pas de trace, l'écrasement des testicules, etc.

Il ne suffit cependant pas à l'accusé de s'avouer coupable, il doit également livrer le nom de ses complices supposés. Dans l'état de confusion où il se trouve, l'accusé essaiera de protéger ses amis déjà repérés par l'instructeur, mais le moindre propos sera alors retraduit par ce commissaire de façon à permettre une nouvelle inculpation. Seules quelques rares personnalités ont pu résister à ces pressions et « changer leurs corps en pierre ».

Quant à Soljénitsyne lui-même, seul inculpé dans son affaire, il se verra accusé d'être membre d'une « organisation » sous prétexte qu'il avait correspondu avec un autre personne. Relisant son dossier à la fin de l'instruction, avant de devoir le signer, il constate alors comment le commissaire a transformé en « mensonge hyperbolique » ses prudentes déclarations.

Les liserés bleus

Les liserés bleus étaient ceux des uniformes des agents du NKVD. C'est à eux que s'attache ce chapitre, c'est leur mentalité que Soljénitsyne entreprend à présent de décrire. Alors que le tsar Alexandre II se fit enfermer pendant une heure dans une cellule pour comprendre l'état d'esprit des prisonniers, les commissaires instructeurs sont complètement indifférents à ce que pouvaient ressentir leurs victimes. Et c'était indispensable à leur fonction : ils s'efforçaient de ne pas penser car ils auraient dû alors reconnaître que « les affaires étaient "bidon" ». C'étaient les fonctionnaires d'une machine qui devaient traiter une certaine quantité d'individus, et non pas rechercher la vérité. Aussi, ils étaient animés non pas par la compassion mais par la hargne et la rancœur à l'égard de ces prisonniers obstinés qui refusaient d'avouer des fautes imaginaires !

Deux raisons essentielles motivaient leur action : l'instinct du pouvoir et celui du lucre. Le pouvoir grisait ces fonctionnaires, car ils étaient craints de tous et partout. Leur pouvoir leur assurait par ailleurs toutes sortes de profits, en particulier les biens volés aux prévenus.

Les agents de la Sécurité de l'État — que Soljénitsyne appelle les Organes — pouvaient parfois se retrouver eux-mêmes en prison et au GOULAG, en particulier s'ils étaient happés par les flots, ces épurations massives décidées sans doute par Staline (de façon imagée, Soljénitsyne parle d'une « loi mystérieuse de renouvellement des Organes »). Furent ainsi éliminés un premier « ban » avec Iagoda, un autre en 1937 avec Iejov, puis Abakoumov et Béria.

L'écrivain pose ensuite une question plus profonde et plus dérangeante : aurait-il pu dans d'autres circonstances devenir lui aussi un de ces bourreaux ? Ces hommes étaient-ils faits différemment des autres hommes pour accomplir une telle tâche ? Soljénitsyne se souvient alors qu'à l'Université en 1938, on lui a proposé, ainsi qu'à ses condisciples, d'entrer au NKVD. Mais il refusé à cause d'une répugnance intérieure malgré les privilèges et le salaire plus élevé qu'il pouvait espérer. Pourtant, il reconnaît aussi que tous les étudiants auraient sans doute cédé si on avait exercé sur eux de très fortes pressions.

En outre, il a poursuivi sa formation et est devenu officier dans l'armée, au moment de la bataille de Stalingrad, ce qui lui a permis de connaître les privilèges du pouvoir. Soumis à un entraînement particulièrement rude, « dressé comme un fauve », il se comportera avec arrogance, mépris, jouissant sans scrupule de multiples privilèges matériels alors que les simples soldats crevaient la misère. « Voilà ce que les épaulettes font d'un homme », conclut l'écrivain lucide et critique à son propre endroit.

Un dernier épisode permet à l'écrivain d'analyser de manière très critique sa propre morgue d'officier. Arrêté, il se retrouve dans un groupe de prisonniers, des simples soldats et un civil allemand, emmenés pour une longue marche. Le garde lui fit signe de porter sa valise sous scellés, remplie de ses papiers. Mais un officier, même arrêté, ne devait pas porter un objet aussi encombrant. Aussi interpella-t-il le garde en demandant que l'Allemand, qui ne comprenait rien à ce qui se disait, fasse le porteur. Ce qui fut accordé. L'Allemand peina bientôt, et les soldats se relayèrent pour porter la valise. Mais pas l'officier. Rétrospectivement, Soljénitsyne montre donc comment ses épaulettes l'ont transformé, lui ont donné un sentiment de supériorité tout à fait injustifié, et il se demande alors quel aurait été son attitude si ses épaulettes avaient été bleues, c'est-à-dire s'il avait appartenu au NKVD. Oui, à cette époque, il était prêt à devenir un bourreau comme ces agents de la Sécurité de l'État.

Pour Soljénitsyne, les choses ne sont donc pas simples : ce ne sont pas des hommes « à l'âme noire » qui ont commis tous ces crimes, et la ligne de partage entre le bien et le mal passe dans le cœur de chaque homme, se déplaçant au gré des circonstances, poussant les hommes tantôt du côté des diables, tantôt du côté des saints.

Enfin, Soljénitsyne s'indigne que ces criminels n'aient pas été jugés. Alors que l'Allemagne de l'Ouest a condamné 86 000 criminels nazis, seule une dizaine de personnes ont été condamnés en URSS. Si l'on respectait les proportions de populations, c'est un quart de million de personnes qui devraient être jugées en URSS. L'écrivain ne parle pas de les enfermer, ni bien sûr de les torturer comme ils l'ont fait, mais seulement « d'obtenir que chacun dise à haute voix : "Oui, je fus un bourreau et un assassin" ».

Première cellule - Premier amour

Ce printemps-là

La chambre des machines

La loi-enfant

La loi devient adulte

La loi dans la force de l'âge

La mesure suprême

Tiourzak : la réclusion

Le mouvement perpétuel

Réception

L'Archipel du Goulag a d'abord été interdite en URSS jusqu'en 1990[2]. En 2009, la Russie a au contraire inclus ce livre dans les programmes d'enseignement des lycées[2].

Voir aussi

Lien interne

Liens externes

Notes et références

  1. Moshe Lewin, dans son livre Le Siècle soviétique (p. 250) revient sur cette polémique, notamment via les commentaires sans concessions de l'ancien adjoint du directeur de Novy Mir, Vladimir Lakshin.
  2. a  et b Brève de la rubrique « Culture », in 20 minutes, mardi 15 septembre 2009, p. 21
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