Ni putes ni soumises

Ni putes ni soumises
Ni putes ni soumises
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Contexte général
Champs d’action Défense du droit des femmes, promotion du respect, de la laïcité et de l'égalité
Fiche d’identité
Forme juridique Association de loi 1901
Fondation 2003
Siège central Maison de la Mixité, Paris 20e arrondissement
Personnage(s) clé(s) Fadela Amara, Samira Bellil
Président(e) Sihem Habchi
Secrétaire
général(e)
Asma Guénifi
Vice-président(e)(s) Chaharazad Belayni
Financement public et privé
Membres 1 000 militants en 2006 et 27 comités nationaux
Site web www.niputesnisoumises.com

Ni putes ni soumises (NPNS) est un mouvement féministe français, fondé en 2003 par Fadela Amara, qui a acquis en quelques mois une audience importante auprès de l'opinion publique, des médias et des mouvements politiques. La structure nationale est présidée par Sihem Habchi, qui donne sa démission en Novembre 2011 suite à une grève des employés de l'association[1]. Il y a 22 présidents de comités en France.

Sommaire

Historique

Du 1er février au 8 mars 2003, Fadela Amara et son équipe organisent la « Marche des femmes des quartiers pour l'égalité et contre les ghettos ». Les 6 « marcheurs » permanents sont au départ : Safia Lebdi, Loubna Meliane, Olivier Bassuet, Christelle Raspolini, Ingrid Renouvin, Farid Belmouloud[2]. Leur parcours se déroule sur 23 villes étapes. Les marcheurs multiplieront les réunions, rencontres et discussions sur les oppressions, le sexisme, les violences morales et physiques.

Le 14 avril 2003, après les succès retentissant de l'appel Ni putes ni soumises et de la marche, le mouvement Ni putes ni soumises se constitue en association loi 1901, afin d'entreprendre des actions concrètes. C'est un mouvement mixte, populaire et féministe. La présidente du mouvement est Fadela Amara, le secrétaire général Mohammed Abdi, compagnon de Fadela Amara et condamné en 2006 pour escroquerie.

En 2005, débute la coopération avec une association qui, elle aussi, mène une action au Maroc : le comité de soutien scolaire aux jeunes filles en milieu rural.

En 2006, la Maison de la Mixité est inaugurée en présence du Président de la République Jacques Chirac, du maire de Paris Bertrand Delanoé et de François Hollande. Ce pôle d'activité et d'accueil se situe dans le 20e arrondissement de Paris et fait 500 m2 environ.

Depuis le début de l’année 2007, Ni putes ni soumises est doté du statut consultatif auprès de l’ONU.

Le 19 juin 2007, Fadela Amara est nommée secrétaire d'État chargée de la politique de la ville dans le gouvernement de droite de François Fillon, et démissionne de son poste de présidente de NPNS. Mohammed Abdi la suit au gouvernement en tant que conseiller spécial. Pour assumer ses responsabilités, Mohammed Abdi décide de rester secrétaire général du mouvement jusqu'à la publication du rapport de la Cour des Comptes. En novembre 2007, alors que la Cour des comptes salue la gestion de l'association Ni putes ni soumises[3], Mohammed Abdi démissionne de son poste.

En juin 2007, le conseil national élit Sihem Habchi au poste de présidente du mouvement (elle était auparavant vice-présidente), et Bouchera Azzouz est élue secrétaire générale en novembre 2007. En octobre Fadela Amara remet la médaille de l'ordre du mérite à cette dernière[4].

Le congrès de novembre 2008 confirme Sihem Habchi en tant que présidente.

En décembre 2009, Bouchera Azzouz démissionne de son poste de secrétaire général et quitte le mouvement, déclarant que « le lien de confiance est rompu avec Sihem Habchi »[5].

En mai 2010, l'association Ni putes ni soumises lance l'opération « Harcèle ton député ! » [2], afin de sensibiliser les députés afin qu'ils votent la loi contre la burqa.

Sihem Habchi démissionne en novembre 2011, suite à un mouvement de grève sur sa gestion et son comportement, jugé « tyrannique ».

Objectifs

Ce mouvement lutte contre les violences faites aux femmes :

  • contre toutes les violences faites aux femmes (dans le couple, dans la famille, par un inconnu) ;
  • racisme, antisémitisme, misogynie, discriminations, violences physiques, morales et psychologiques ;
  • traditions qui enferment ;
  • atteintes à la mixité (séparation des genres et des cultures) ;
  • pressions pour porter le voile ;
  • pressions pour arrêter l'école ;
  • pressions pour se marier tôt, sans pouvoir choisir librement son mari ;
  • pressions pour empêcher les jeunes filles d'assister aux cours d'éducation sexuelle, de biologie ;
  • pressions pour séparer les femmes et les hommes dans les piscines, les lieux publics, etc. ;
  • pressions pour empêcher les personnes de vivre librement leur vie sexuelle et affective ;
  • pressions patriarcales empêchant les femmes de disposer librement de leur corps et de leur vie ;
  • homophobie ;
  • communautarismes, obscurantismes et relativisme culturel (le droit à la différence mué en différences des droits).

Financement et nombre d'adhérents

L'association Ni putes ni soumises ne communique plus son nombre d'adhérents depuis la dissolution de nombreux comités en 2007 mais la cour des comptes l'estime en 2006 à près de 1000 membres[6].

Le financement de l'association provient essentiellement de subventions publiques. Le budget prévisionnel en 2005 était de 500 000 €. En 2004, la Mairie de Paris a accordé à l'association une subvention de 30 000 €[7].

La Cour des comptes accorde un satisfecit à l'association Ni putes ni soumises (NPNS) pour ses comptes et sa gestion sur la période 2003-2006. Ce rapport met en avant la bonne gestion de l'association lorsque Mohammed Abdi en était le secrétaire général et Fadela Amara, la présidente[8].

Action

En 2006, la « plate-forme d'écoute et de soutien aux femmes en difficulté et/ou victimes de violence » est intervenue auprès de 1700 personnes. Cette plate-forme a pour but de recevoir les appels des femmes en difficulté, de les accueillir en urgence, de les conseiller, les aider et les orienter[9].

Dans son action, le collectif Ni putes ni soumises a notamment mis deux cas en évidence :

  • Le premier est celui de Samira Bellil, marraine du mouvement, qui a publié un livre appelé Dans l'enfer des tournantes, racontant sa vie en tant que fille soumise à la loi des cités, violée collectivement à plusieurs reprises, la première fois à l'âge de 13 ans. Effrayée à l'idée de dénoncer ses tortionnaires, elle a dû accepter d'être considérée comme un objet sexuel, aliénée et évitée par sa famille et certains de ses amis.
  • Le deuxième cas était celui d'une jeune fille de 17 ans, Sohane Benziane, brûlée vive à Vitry-sur-Seine par son ex-petit ami, âgé de 19 ans.

Ces deux cas extrêmes et spectaculaires ont servi de symboles aux membres de Ni putes ni soumises lors de leur Marche des femmes des quartiers contre les ghettos et pour l'égalité (marche mixte) à travers la France à partir du 1er février 2003, qui les a portés dans 23 villes pour aboutir à une manifestation forte à Paris le 8 mars 2003 avec 30 000 personnes (selon NPNS).

Créé officiellement après cette marche, le mouvement était auparavant mené par la Fédération nationale des Maisons des Potes, association proche de SOS Racisme, où, dès 2001, s'était mis en place un travail sur les violences faites aux jeunes femmes.

Le 21 et 22 avril 2008, l'institut CSA a réalisé un sondage pour l'association Ni Putes Ni Soumises[10] intitulé « Portrait et attentes des « mamans » résidant en Zone Urbaine Sensible ». On apprend que les mères vivant en ZUS sont plus souvent inactives que l’ensemble des mères (34% en ZUS contre 23% sur l’ensemble de la France) et, pour celles qui travaillent, sont plus souvent en temps partiel (39% en ZUS contre 30% en France).

Impact politique

Des représentantes de Ni putes ni soumises ont été reçues par le Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin après leur Marche. Leur message a été également incorporé aux célébrations officielles du 14 juillet 2003 à Paris, quand quatorze affiches géantes, chacune d'une femme habillée comme Marianne, le symbole de la République française, ont été accrochées sur les colonnes du palais-Bourbon, le siège de l'Assemblée nationale française.

Les cinq propositions suivantes ont été acceptées par le gouvernement français :

  1. la publication d'un guide éducatif du respect à distribuer dans les projets et les écoles ;
  2. la fondation de maisons sûres loin des cités pour des jeunes filles et des femmes dans la détresse immédiate, où elles peuvent vivre en sécurité et retrouver leur anonymat ;
  3. la création de six emplacements pilotes où des femmes pourront être en mesure de faire entendre leur voix ;
  4. l'organisation de conférences de formation permettant aux femmes de développer leurs aptitudes particulières ;
  5. dispositions spéciales prises dans les commissariats de police pour les jeunes filles et les femmes ayant été victimes de violences.

L'impact international

Le mouvement Ni putes ni soumises compte aujourd'hui des comités dans plusieurs pays européens (Belgique[11], Espagne, France, Suède et Suisse). Depuis 2007, Ni Putes Ni Soumises est membre consultatif du conseil économique et social de l'ONU. Le Guide du respect, diffusé en France à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires, et qui aborde les questions de traditions qui enferment, de sexualité et de violences, a été adapté pour la Belgique francophone où il sera prochainement diffusé.

Une antenne traduite littéralement « La Baghiya La Khaniaâ » n'a pu être ouverte au Maroc en raison de la réticence des autorités locales[12].

Critiques dont l'association fait l'objet

La médiatisation intense dont a bénéficié l'association n'a pas été sans provoquer quelques remous et de nombreuses critiques.

En effet, il a été entre autres choses reproché à NPNS de contribuer, à son tour, à renforcer la discrimination dont sont victimes les habitants des quartiers dits « sensibles ». Accusé de choisir de s'attaquer au sexisme dans un cadre social, religieux, culturel et même ethnique finalement très défini, en se focalisant sur un machisme de banlieue présenté comme particulier, le mouvement aurait ainsi participé à la ségrégation ambiante.

Leur slogan accrocheur, voire provocateur, a donné lieu à controverse, notamment de la part de jeunes hommes vivant dans ces zones urbaines, qui ont craint une assimilation supplémentaire entre « obscurantisme » et, pris pêle-même, islam et immigration. Cette inquiétude n'a pas été atténuée par le fait que le mouvement fondait sa légitimité sur l'expérience de jeunes femmes de banlieue ayant tenu à dénoncer ce qu'elles y vivaient.

Le 19 juin 2007, Fadela Amara est nommée secrétaire d'État chargée de la politique de la ville dans le Gouvernement Fillon II, gouvernement de droite, auprès de la ministre du Logement et de la Ville, Christine Boutin. Cette nomination va une fois de plus susciter le trouble autour de l'association et sa présidente : cette fois-ci, ce sont les militants féministes qui vont invoquer la difficulté à faire passer un message favorable à l'égalité entre les sexes et la mixité quand la porte-drapeau la plus connue de ces idéaux appartient à un gouvernement qui n'hésite pas à stigmatiser l'immigration.

Lors de l'Université d'automne du mouvement, 25 comités locaux annoncent leur départ du mouvement ou leur dissolution[13] dénonçant le manque d'indépendance politique de l'association et le manque de démocratie interne. Safia Lebdi, l'une des fondatrices du mouvement Ni putes ni soumises, quittera elle aussi l'association pour ces mêmes raisons.

Le 6 juillet 2007, a été déclaré en préfecture la modification des membres du bureau et du conseil d'administration[14]. Des membres fondateurs et des « marcheurs » ont alors disparu du bureau : Safia Lebdi (1ère vice-présidente et fondatrice du mouvement), Olivier Bassuet (vice-président et fondateur), Christelle Raspolini (marcheuse), Loubna Meliane (marcheuse)[15].

En octobre 2011, à l'occasion d'une grève de huit employés, le Nouvel Observateur consacre un article aux tensions qui existeraient dans l'association, et évoque des critiques d'anciens de l'association ainsi qu'un message anonyme qui dénonce des abus de la part de Sihem Habchi [16].

Suite à une grève des salariés, Sihem Habchi s'est finalement engagée à quitter ses fonctions le 19 novembre 2011 et l'association élira une nouvelle présidente en décembre. La présidente « s'est engagée par écrit à démissionner, en marge d'un protocole qui a mis fin à une grève des salariés » du siège de deux semaines du 14 au 28 octobre [17].

Les conditions de la démission de Sihem Habchi

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L'affaire commence par un mystérieux mail qui dénonce les abus de Sihem Habchi, présidente du mouvement. Huit salariés sont en grève et toute une gestion est mise en cause. Des militantes témoignent. Les salariés de l'association, Gabrielle Apfelbaum, directrice de la communication, Fanny Derenne, coordinatrice du mouvement, Jean-François Laloué, responsable des relations institutionnelles, organisent des assemblées générales chaque jour, qui se tiennent dans les murs de l’association. Le bureau de la comptabilité est fermé à clef. Celui de la présidente aussi.

L'association communique d'abord de la façon suivante: « Nous sommes grévistes, mais cette situation se gère avec les instances dirigeantes ». Dans ces conditions, il est tout d'abord difficile de savoir qui est derrière le mystérieux « corbeau », un certain Harry Potter, auteur d’un mail incendiaire sur la gestion de l’association.

La missive anonyme court les boîtes de messagerie des militants NPNS et de leurs partenaires associatifs. Le titre : « Sihem Habchi tue Ni Putes Ni Soumises ». Deux pages et demi d’allégations pour dénoncer « conflits d’intérêt et mélange des genres » dans l’association. Où Sihem Habchi est accusée de placer les siens. Deux de ses sœurs siègent au Conseil d’Administration. Son compagnon a refait le site de l’association pour la modique somme de 20 000 euros.

Il est en outre reproché à Sihem Habchi de ne se déplacer qu’en taxi sur le compte exclusif de l’association, 072413 chez taxis Bleus : « les factures peuvent atteindre 3.000 euros par mois ». Où il est indiqué que Sihem Habchi se ferait rembourser des frais de bouche et de téléphone « scandaleux » sans lien avec ses fonctions : « 800 euros parfois pour un seul mois ». Selon le corbeau, « Sihem Habchi confond (…) l’association avec son entreprise à elle ».

Sur le terrain, les témoignages pleuvent. « Tyrannique », « despotique », la jeune femme présidente du mouvement le viderait désormais de tout son sens. « On a d’abord essayé de changer les choses en interne, mais personne n’a réagi, au Conseil d’Administration comme ailleurs », indique Bouchera Azzouz, ancienne secrétaire générale de NPNS, débarquée en 2009. Puis sur ces quatre dernières années, un turn-over qui dépasse la normale avec une vingtaine de départs de jeunes femmes trop souvent poussées à bout. Plusieurs d’entre elles, dont « Alia », sont parties en dépression : La jeune femme, payée 1 500 euros net par mois pour intervenir en zones sensibles, enchaînait les heures supplémentaires et payait de sa poche ses tickets de transport : « A la fin, je faisais même le ménage dans les locaux. Elles m’ont détruite, j’ai fini chez le psy », dit-elle aujourd’hui.

Une autre raconte qu’elle devait prendre sur ses propres deniers face à la détresse d’une femme qui ne savait où dormir. « Je voulais qu’il y ait un fonds de roulement de 300 euros à l’accueil pour réagir dans pareille situation, raconte Warda. Rien n’est venu ». Et quand elle a monté son comité local, « le national ne nous a jamais versé le moindre sou », raconte Warda. « Même en 2008, alors qu’il nous manquait 1 000 euros pour finir l’année. Par contre, nos initiatives sont reprises dans le rapport d’activités annuel de Ni Putes Ni Soumises ».

Ni Putes Ni Soumises ne manquait pourtant vraiment pas d’argent. Subventionnée à hauteur de 500 000 euros par an, elle fait partie des associations les mieux loties de France. Mais d’anciennes bénévoles et salariées continuent de s’interroger. Sarah, ancienne vice-présidente de NPNS, a participé à l’opération « Tremplin pour le respect » en 2008 : « je me demande où sont passé les subventions, étant donné que tout reposait sur le système D, et qu’aucun prestataire n’a été payé ». D’autant que l’Éducation nationale a déboursé 11 000 euros pour ce projet.

Du coup, les financements se font plus rares. La région Ile-de-France a cessé d’alimenter l’association depuis trois ans. L’Acsé (Agence nationale pour la Cohésion sociale et l’égalité des chances), qui finançait cinq postes d’adultes relais sur le terrain à hauteur de 100 000 euros, et offrait des subventions à hauteur de 155 000, notamment pour la plate-forme d’accueil aux victimes, n’a pas encore renouvelé son partenariat.

Du côté des instances dirigeantes, Jean-Marie Heussner, membre du Conseil d’Administration, assure qu’il n’y a à NPNS « aucun problème d’argent ». Il réduit la situation à laquelle l’association est aujourd’hui confrontée à « des affaires de jalousie, des conflits de personnes, parce que l’association est un lieu de pouvoir et d’enjeux ». Et promet de « tout faire pour sortir de la crise et de la grève en privilégiant toujours l’indépendance de l’association ».

Et pour défendre la présidente de l’association, Sihem Habchi, Jean-Marie Heussner indique que l’usage des taxis est « lié à des questions de sécurité, car elle a été menacée de mort à plusieurs reprises ». Que si ses sœurs sont au Conseil d’Administration, c’est qu’elles sont « militantes ». Enfin, il dit que si Sihem Habchi, que le Nouvel Observateur a cherché à contacter à de nombreuses reprises, est injoignable aujourd’hui…c’est qu’elle « ne va pas très bien en ce moment ».

Télévision

  • La série télévisée Caméra Café a intitulé un de ses épisodes Ni Pute Ni Soumise qui fait clairement référence à l'association dans les dialogues.
  • En 2008, le premier gala de Ni Putes Ni Soumises, Rire au Féminin, est diffusé sur France 4, réunissant de nombreuses femmes comiques. L'émission a été regardée par 510 000 personnes soit 4 % de part de marché[18] lors de sa première diffusion.

Notes et références

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Ni putes ni soumises de Wikipédia en français (auteurs)

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