Arabe (ethnie)

Arabe (ethnie)

Arabes

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Arabes
عرب
Arab infobox.jpg
Populations significatives par régions
 Monde arabe 335 millions
Brésil Brésil 10 à 12 millions [réf. nécessaire]
Flag of Europe.svg Europe
États-Unis États-Unis 3,5 millions [réf. nécessaire]
Argentine Argentine 3,2 millions [réf. nécessaire]
Chili Chili 800 000[1]
Population totale
335 millions (langue maternelle)[2]
Langue(s)
Arabe, méhri et variantes de l'arabe
Religion(s)
Islam, christianisme, judaïsme
Groupe(s) ethnique(s) relié(s)
Sémites

Les Arabes sont un groupe ethnique d'individus anthropologiquement différents les uns des autres, qui s’identifient par des liens entre autres linguistiques ou culturels, répartis sur une vaste zone qui s’étend d’Oman au Mauritanie. Ce groupe se compose :

Les Arabes font partie des Sémites.

Les Arabes représentent en nombre 5% de la population mondiale.

Sommaire

Étymologie

Aux portes de Petra

L'origine du mot Arabe demeure obscure, malgré les nombreuses recherches[3]. Selon Toufik Fahd, le radical ʿarab, en arabe, désigne le désert et c'est un mot hébreu "arâbâh" [4]. Le mot arabe peut dériver de la racine sémitique Abhar "se déplacer". Mais l'étymologie arabe considère que le mot arabe dérive du verbe "exprimer"[3].

Le mot Aribi a été trouvé dans une inscription assyrienne qui date de 853 avant J.-C. Le roi Salmanazar III relate une rébellion du prince Gindibou l'Aribi[5]. Vers 530 av. J.-C., le mot Arabaya est transcrit dans plusieurs documents persans. Le nom de lieu Arabia est transcrit en grec par Hérodote. Par la suite tous les écrivains grecs ou latins élargissent le sens en désignant l'endroit et les habitants par le mot arabique[6].

Ou il désigne « l’homme du désert » ou encore « l’homme qui a traversé le désert » ; dans cette acception, il représenterait l’identité bédouine, au sens strict, c’est-à-dire l’ensemble des tribus nomades vivant de pastoralisme en Arabie[réf. nécessaire]. Ce radical pourrait également désigner « le lieu où le soleil se couche » (cf. Érèbe, la ténèbre), c’est-à-dire l’Occident. Arabe et Europe pourraient provenir du sémitique ereb, qui signifie « coucher du soleil » (donc occident) ; cette hypothèse n’est aujourd’hui plus retenue[réf. nécessaire].

Définitions du terme

En bleu : pays membres où l'arabe est langue officielle

L’identité arabe peut reposer sur un ou plusieurs critères.

  • Généalogie. Est arabe celui qui situe ses ancêtres dans l’une des tribus d’Arabie. C’était la définition utilisée à l’époque médiévale, par exemple par Ibn Khaldoun
  • Nationalité. Est arabe un citoyen d’un des 22 pays membres de la Ligue arabe. Cette définition recouvre environ 300 millions de personnes[réf. nécessaire], mais exclut la diaspora. Elle englobe des minorités linguistiques (Kurdes, Coptes, Syriaques, Berbères) dont les langues sont enseignées dans la langue officielle (arabe standard moderne) de l'État.
  • Langue. Est arabe une personne dont la langue maternelle est l’arabe. Les parlers locaux, appelés à tort arabe dialectal, ne se comprennent pas entre eux. Cette définition réduit considérablement le nombre d'arabophones. Selon le linguiste Mohammed Benrabah, certaines personnes arabophones ne se reconnaissent pas dans ces définitions, notamment au Maroc et en Algérie, et se considèrent comme des Berbères arabisés[7].

Selon Sati al Housri, un des pères du nationalisme arabe, « est Arabe celui qui parle arabe, qui se veut Arabe et qui se dit Arabe. »

Utilisations exonymiques du terme arabe

Le nom est souvent employé pour se rapporter à toute personne originaire du Proche-Orient ou de l’Afrique du Nord dont la langue maternelle est un parler local influencé par la langue arabe. De ce fait, ni les Turcs ni les Iraniens ne sont arabes, puisqu'ils parlent des langues distinctes de l'arabe.

Par extension, le terme se rapporte à n’importe quelle personne originaire d’une ethnie qui a adopté cette langue sémitique. De telles personnes peuvent n’avoir aucun autre lien avec l’Arabie, que de vivre dans un pays qui fut annexé pendant l’expansion arabe (Syrie, Liban) ou vivre dans un État membre de la Ligue arabe, laquelle comporte des États à majorité non-arabe, comme Djibouti, ou à majorité non-arabophone comme la Somalie, les Comores et Djibouti, ou à majorité arabophone mais où il existe de fortes minorités non-arabes comme le Soudan.

Les ethnies arabisées

Après l'expansion de la religion musulmane au VIIe siècle , certains territoires s'arabisent petit à petit. La culture bédouine d'Arabie influence notamment le Proche-Orient (Liban, Syrie, Palestine, Jordanie et Irak) et l'Afrique du Nord (Egypte, Maghreb et Soudan).

Les populations locales parle un arabe, décliné en groupes de dialectes.

Arabes non arabophones

Les Arabes d’Asie centrale et d’Indonésie constituent des groupes ethniques distincts, recensés comme tels, mais les recensements ont montré que la majorité d'entre eux ne parlent pas l'arabe ou ne la connaissent que comme langue liturgique et non comme langue usuelle.

Arabophones non arabes

Les Maltais parlent le maltais, une langue qui au départ est un dialecte arabe proche des dialectes tunisiens, mais ils ne se considèrent pas comme arabes. En effet, le mouvement nationaliste maltais, au XIXe siècle, a construit une origine mythique phénicienne à la langue et à la nation maltaises pour contrer les partisans de l’annexion de Malte à l’Italie en processus d’unification, ces derniers utilisant notamment pour argument que l’arabe était la « langue des musulmans ».

Il existe également des Juifs arabophones pour lesquels l’appellation « Arabes juifs » n’est pas utilisée, sauf parfois pour désigner des tribus arabes de confession juive à l’époque antéislamique ou au début de l’ère islamique (hégire), ou dans un sens idéologique, pour désigner par exemple des Juifs non-sionistes se considérant comme judéo-arabes, par exemple Abraham Serfaty au Maroc ou Ilan Halévi, membre de l’Organisation de libération de la Palestine.

Nombre de Somaliens et de Djiboutiens ont pour seconde langue l’arabe qui est langue officielle dans leur pays.

Parmi les populations berbères des pays dont l’arabe est la langue officielle, il existe des mouvements identitaires berbéristes (Parti démocrate amazigh au Maroc, Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie et Mouvement citoyen des Aarchs en Kabylie, Algérie) qui militent pour la reconnaissance de l’identité berbère. Les populations berbères d’Afrique du Nord, de cultures distinctes et de langues propres (tamazight, chleuh,…) ne sont pas considérées comme arabes. La langue arabe est d’ailleurs fortement rejetée par une partie des populations berbérophones qui la considèrent comme une langue d’oppression politique et culturelle[8].

Peuplement arabe

Famille arabe de Ramallah, en 1905.
Portrait de femmes des ouled Nail , tribue Arabe d'Algérie

Le peuplement originel de la Arabie et du désert s’étendant de la Mésopotamie jusqu’en Syrie est de souche sémite, mais son origine ethnique même est sujette à de nombreux débats. De fait, la présence de ces populations bédouines est très ancienne, puisqu’on retrouve mention de leurs existences dans des textes assyriens et babyloniens datant du IXe siècle av. J.-C. mais aussi dans la Bible. Selon celle-ci, ils seraient issus d’une scission des fils d'Abraham, leur ancêtre mythique étant Ismaël, frère d’Isaac ancêtre mythique des Hébreux.

L’historien Marc Bergé écrivit :

« Les Arabes font leur première apparition dans l’histoire en 854 avant Jésus-Christ : l’arabe Gindibu soutint Bin Idri de Damas (le Ben Hadad II de la Bible) en lui amenant mille chameliers du pays d’Aribi à l’occasion de la bataille de Qarqar […] Peut-être le camp de Gindibu était-il situé au sud-est de Damas. Il est certain que les éléments bédouins de la péninsule arabique - qu’on appelait probablement indifféremment Aram, Eber ou Haribu - devaient être installés à l’origine, dans la région qui s’étend entre la Syrie et la Mésopotamie et qui fut, avec la Syrie le berceau le plus ancien des Sémites"[9]. »

Présents dans la péninsule Arabique et le désert arabo-syrien jusqu’au VIIe siècle, ils ont alors connu une expansion vers le reste des Proche et Moyen Orients, vers l’Afrique du Nord et la péninsule Ibérique portés par leur foi en l’islam qui s’est transmise jusqu’en Andalousie.

Origine

Dans la mythologie de la péninsule arabique, les arabes du sud ont pour ancêtre Qahtan et les arabes du nord ont pour ancêtre Adnan.

Récits antiques et médiévaux

Selon Ibn Khaldoun, les Arabes sont formés de quatre groupes distincts, les Ariba, les Mostaâriba, les Tabia lil âarab et les Mostaâdjem[10]. D'après lui[11], les généalogistes arabes séparent les tribus de leur nation en deux catégories. La première descend de Qahtan et l'autre d'Ismaël [12]. Khehlan et Himyer sont de la 1re catégorie. Moder et Rebia b Nizar appartiennent à la 2e catégorie.

Selon Tabari, un historien musulman, Ève habitait à Djeddah et Adam demeurait seul à Serândib dans une montagne. Cette montagne a été identifiée par Ibn Battuta et maintenant le nom de pic d'Adam[13], il fut envoyé la première fois dans l'Hindoustan. Adam et Ève sont passés par l'actuelle Arabie saoudite. Adam faisait son pèlerinage et il retournait à sa nouvelle demeure, qui est La Mecque actuelle[14].

Adam est un mot qui signifie homme en arabe d'après Louis Édouard Gauttier du Lys d'Arc[15].

Tabari fait remonter Ismaël, en passant par Abraham et Noé, à Adam.

Les psaumes et préceptes d'Adam ont été écrits en arabe et ils sont conservés au Vatican. Une autre version est en syriaque[16].

D'autres philosophes musulmans disent que la langue d'Adam était l'arabe, mais cela a été contesté par Ibn Jinni au Xe siècle[17].

La mère d'Ismaël est Agar, une égyptienne[18]. Le père d'Ismaël était Abraham[19]. Le roi égyptien avait quatre cents femmes, dont Agar. Cette dernière était une jeune fille et occupait des responsabilités élevées à celui des autres filles[20].

Aspect scientifique

Répartition géographique antéislamique des langues sémitiques.

L' homo sapiens immigre en Arabie vers 60 000 avant J.-C. et devient sédentaire dans la région de l'Arabie heureuse[21].

C'est au Proche-Orient, dans les régions du croissant fertile que la période néolithique apparait. L'homme devient sédentaire vers 12500 avant J.-C et développe l'agriculture et fabrique des instruments. Les premiers villages au monde voient le jour en Arabie. Ils s'appellent Mallaha[22] et Mureybat[23].

Histoire

Préhistoire

Selon les textes bibliques ou le coran, Ibrahim (selon les musulmans) et Abraham (selon les chrétiens, les hébreux, etc.) est l'ancêtre du peuple arabe, il a eu Ismaël comme fils qui est considéré comme étant le deuxième patriarche des Arabes. Ibrahim a pour aïeul Sem (Bible) fils de Noé (patriarche).

Antiquité

Article détaillé : Histoire de l'Arabie préislamique.

D'après Ctésias, au temps des Phéniciens, les Béroses étaient composés de Chaldéens et d'Arabes. Le roi arabe à cette époque était Ariée, il faisait la guerre contre Ninus,chef de Babylone et de Ninives[24]. Selon Ferd Hoefer, une dynastie arabe avait occupé Babylone en 1400 avant J-C. Cusan - Risataim , un madainite (tribu qui appartient aux ismaélites) était le roi de la Mésopotamie. Plusieurs peuples ( phéniciens, hébreux) étaient soumis à ce roi . Les ismaélites occupaient une partie de la Mésopotamie et une grande partie de l'Arabie. La guerre éclate entre les Hébreux et Cusan - Risataim à cause de Yahweh (dieu du Proche-Orient). Les Hébreux ont dénigré ce dieu et se sont mis à adorer Baalim et Astratoh. À la fin, les Hébreux offrent leur soumission à Cusan- Risataim durant huit ans [25].

  • Au Sud

La langue du Sud est différente du nord de la péninsule de l'Arabie. Le Sud était en plein déclin, après la chute successive du Royaume de Saba qui a duré des millénaires. Les Himyarites sont les derniers souverains de cette région. Dhu Nuwas fut le dernier roi de la dynastie à la fin du Ve siècle, il se convertit au judaïsme et punit les chrétiens à cause de la persécution des Byzantins. Les Éthiopiens, en majorité chrétiens, prennent la région. Vers 575, les Perses font une incursion. La domination des Éthiopiens et des Perses a été éphémère. La société était très développée par rapport aux autres. Les habitants sont sédentaires, habiles dans la construction de digue et l'agriculture. Ils produisaient et exportaient les épices, la myrrhe, l'encens,les aromates, etc., à une partie du monde. Les routes étaient prospères pendant le temps de la paix (accord signé entre les Arabes et les Romains à l'époque de l'empereur romain et arabe Philippe l'Arabe). Le Yémen était une société monarchique et la religion était polythéiste. Plusieurs inscriptions découvertes dans la région laissent penser qu'une partie de la population savait écrire[26].

  • Le centre et le Nord

Ces régions étaient influencées par la culture araméenne hellénisée. Les pistes commerciales étaient établies. Les Nabatéens fondent leur royaume et la ville de Petra fut la capitale. Trajan concrétise une province romaine au nord de la Nabatène. De 244 à 249, Philippe l'Arabe dirigeait toute la province. Au sud la Syrie était connue sous le nom de Palmyre, Odenathus ("Udhayna") était le premier souverain puis sa femme Zénobie ("Zayneb") le remplaça. Aurélien prend la région puisque presque la totalité de la population était semi-nomade ou nomade. L'histoire demeure sombre au sujet des autres dynasties Lihyan et Thamud. Des inscriptions relèvent l'existence des deux pays. Le Coran mentionne Thamud. En 384, le traité de paix entre les Sassanides et les Romains fait arrêter les guerres dans la région. Cette paix durera jusqu'en 502. Les Byzantins et les Perses pratiquaient les routes de la région qui étaient sûres[27].

Entre le IVe siècle et le VIe siècle siècle, la région se dégrade. Les Byzantins et les Sassanides s'en sont désintéressés. La société arabes demeure tribale. L'élevage était important pour la survie, parfois les Bédouins attaquent les caravanes des Arabes sédentaires. Les tribus arabes avaient un chef élu et avaient un conseil formé de membre de la même famille (Ahl al Bayt) (les gens de la maison). La religion des tribus était le polydémonisme[28].

  • La Mecque

La ville réunissait les grands marchands de la tribu des Quraychites. Ces derniers concluaient des traités avec les Byzantins, les Éthiopiens, les Sassanides, etc. La Mecque était une ville marchande. Ses notables dirigeaient tout par l'intermédiaire d'un conseil (Madjles)[29].

Moyen-âge

Conquêtes arabo-musulmanes

L'Alhambra, vue partielle depuis le Mirador de San Nicolas, elle fut construite par les Nasrides
Toile de Gustave Boulanger Un cavalier arabe
Article détaillé : Histoire de l'expansion de l'islam.

Avant le début de la conquête musulmane, les tribus arabes étaient donc essentiellement nomades, à l’exception notable de quelques régions où les Arabes avaient développé des civilisations urbaines, comme au sud de la péninsule Arabique, en Mésopotamie, sur le territoire araméen, où ils avaient créé autant de petits royaumes (Palmyre, Pétra, Hatra, royaume Lakhmide de Al-Hira, royaume Ghassanide, etc.).

C'est à Yathrib, la future Médine, que l'islam commence à établir son pouvoir.

Carte de l'Histoire de l'expansion de l'islam.

Après la conquête de la péninsule Arabique par l’islam, les Arabes ont conquis aux VIIe et VIIIe siècle les régions voisines du Proche-Orient, l'Asie mineure, l’Afrique du Nord, etc.

Après une conversion rapide à l’islam, une armée amazigh conquit l’Espagne pour le compte du calife omeyyades de Damas par voie maritime dans la partie de l'actuelle l'île de Gibraltar. Toutes les villes tombaient au pouvoir des Omeyyades. Les Amazigh étaient plus nombreux que les Arabes et les Juifs en Andalousie. Plusieurs dynasties se sont maintenues, mais il finissaient par tomber. La seule dynastie qui a pu survivre est la dynastie Arabe des Nasrides à Grenade , elle fut la dernière à tomber en 1492. En même temps, la découverte de l'Amérique fut entamée.

Les musulmans ont régné près de huit siècles (de 711 à 1492) en Andalousie. Ils conquirent aussi une partie du Portugal. Après avoir fondé al-Andalus, une partie des Juifs sont refoulés vers l'Afrique du Nord à la fin du XVe siècle par les chrétiens d'Espagne. Les maures(Amazigh, Arabe, etc.) furent repoussés de la péninsule Ibérique en 1609 sous Philippe III[30]. Une partie d'eux s'installe en France et plusieurs deviennent chrétiens. Le reste revient en Afrique du Nord[31]. Certains pouvoirs en Andalousie s'entendaient avec les trois communautés religieuses c'est-à-dire chrétienne, juive et musulmane. En 1492, les Espagnols diffusent la culture maure (Arabe, Amazigh, Juif, etc.) en Amérique (les techniques d'irrigation, le sucre, le café, etc.)[32].

Une tête de pont musulmane se maintient en Provence dans le massif des Maures, dans le Sud de la France, jusqu'à la fin du Xe siècle[33].

La Sicile fut également sous domination musulmane pendant près de 250 ans et la majeure partie de ses habitants se convertirent à l’islam jusqu’à ce que les armées chrétiennes et normandes ne récupèrent l’île, fondant le royaume de Sicile. Cette islamisation et cette arabisation furent d’autant plus radicales qu’une immigration berbère importante suivit les famines qui ravagèrent l’Afrique du Nord de 1004-1005 à 1040[34].

Les Hilaliens, une tribu de Quraych, qui venaient d'Égypte envahissent le Maghreb au milieu Xe siècle.

Le Proche-Orient et le Maghreb seront conquit par plusieurs dynasties et empires étrangers (Ottomans, Espagnols, Portugais, Anglais, Français, etc.) par la suite.

Religions

Articles détaillés : Jahiliya, Paganisme, Monothéisme, Christianisme et Islam.
Préhistoire

Les Arabes étaient des sociétés qui adoptent le totémisme dans certains animaux[35].

Antiquité

Yahweh (dieu du Proche-Orient) était le dieu pour la dynastie arabes des Ismaélites à Babylone en 1400 avant J.-C.

Le paganisme arabe existait depuis longtemps. Il y avait plusieurs religions préislamiques chez les Arabes[36]. Les spécialistes soulignent trois groupes importants dans l'Arabie méridionale, centrale et septentrionale. Le Coran révèle plusieurs divinités de cette époque (Allâh, Hubel, Quzeh, Al Lât (femme), Al Ozzâ, Wadd (Amour), Amm, Yagût, Nasr, etc[37]. Les Arabes étaient des païen. Il y avait le culte des morts chez les Arabes , mais il est mal connu. Le culte des anciens était assez répondu chez les Arabes sédentaires que les nomades. Les Arabes faisaient des visites aux tombeaux et faisaient des rites[38]. Le plus important, c'est que la Ka'ba faisait partie des visites et des rites sacrés chez les Arabes avant Mahomet[39].

Certains chercheurs parlent d'Arabes animistes[40]. Plusieurs Arabes étaient chrétiens avant l'apparition de l'islam. Les Arabes judaïsés étaient éparpillés dans la région, ils étaient à Yathren (Médine) et étaient des agriculteurs et des artisans[26].

Moyen-Âge

L'islam est une religion monothéiste professée par Mahomet en Arabie au VIIe siècle dont les fidèles sont appelés musulmans. Après la mort de Mahomet, il y aura quatre califes qui ont commandé les croyants. Par la suite, trois grands empires voient le jour, les Omeyades, les Fatimides et les Abbassides avec chacun leur propre pratique de la religion musulmane.

Époque actuelle

La plupart des Arabes ont embrassé la religion musulmane sunnite. Les Arabes restent minoritaires dans la population musulmane. Les six pays non-arabes les plus importants, en termes de population majoritairement musulmane, sont l’Indonésie, le Pakistan, le Bengladesh, le Nigeria, la Turquie et l’Iran.

Il existe également près de quinze millions d’Arabes chrétiens dans l’aire géographique arabo-musulmane : en Égypte (de 8 à 16 %), en Syrie (10 %), au Liban (41 %), en Palestine (6 % (11 % avant la diaspora palestinienne)), en Israël, en Jordanie (2.7 %), en Irak (3 %) et en Iran (0.5 %)[41].

Parmi les Arabes du Brésil qui constituent environ 7 % de la population[42]. La communauté arabe en tout compte 8 millions [43], les chrétiens de la Grande Syrie sont venus au Brésil en 1837. En tout, il y a 17 million d'Arabes en Amérique Latine [43].

Aux États-Unis, la communauté arabe compte environ 3,5 millions, dont environ 63 % des membres sont chrétiens et 24 % musulmans[44]. Leur communauté qui s’est installée dès le début du XXe siècle en provenance de Syrie, du Liban et d’Égypte, regroupe une population peu nombreuse mais très bien intégrée, avec de nombreux exemples de réussites personnelles, tels John Sununu et Ralph Nader dans la politique, Bobby Rahal dans le sport, ou Paul Anka et Frank Zappa dans la musique. Ces dernières années un certain nombres de nouveaux immigrants sont arrivés depuis l’Iran, l’Afghanistan et l’Irak.

Influence arabe

Héritage et transmission du savoir classique

Il est communément admis que ce sont des chrétiens Syriaques qui ont traduit la majorité des textes des auteurs grecs en arabe et que les versions commentées d’Aristote, de Platon ou d'autres sont parvenues en Europe avec des annotations des penseurs musulmans qui ont ainsi contribué d’une certaine manière au mouvement des idées sans en avoir été pour autant les importateurs exclusifs. La latinisation de leur nom peut montrer leur influence auprès des savants européens[45] : Ibn Rushd est devenu Averroès, Ibn Sina Avicenne, Ibn Tufayl Abubacer, Ibn Bajjah Avempace, Hunayn ibn Ishaq Johannitius,...

L'islam a rapidement conquis la Perse sassanide et la majeure partie de la chrétienté orientale où chrétiens et juifs reçoivent le statut de [[dhimmi]] soumis à l'impôt. Les conquérants exigent également de leurs tributaires une contribution intellectuelle qui nourrira cette civilisation naissante en puisant dans les trésors de la pensée antique. La Syrie était alors le principal centre de la pensée hellénique depuis que Justinien avait fermé les écoles d’Athènes. Les ouvrages grecs étaient traduits en syriaque, une forme tardive d'araméen, dans un mouvement qui s'amplifia après la conquête musulmane. A l'exception de quelques œuvres traduites directement du grec en arabe, on traduisait généralement des textes grecs traduits en syriaque[46].

Les califes abbassides créent au début du IXe siècle un atelier de traduction appelé Bayt al Hikma (Maison de la sagesse) à Bagdad et envoient des caravanes à Byzance pour acquérir les manuscrits grecs à prix d’or. Ce mouvement de traduction inclut des ouvrages de tant de médecine, de logique ou de philosophie grecques que de littérature persane ou d'astronomie indienne qui, synthétisées à travers l’islam, font émerger une nouvelle culture philosophique et scientifique arabe appelée l’adab, imprimant un essor nouveau aux savoirs en général et à la science en particulier[47].

Les textes sont d’abord traduits en syriaque, puis du syriaque en arabe. Parmi les traducteurs fameux, on peut mentionner au IXe siècle le médecin Hunayn ibn Ishaq[48] qui transcrit les corpus médicaux d’Hippocrate et de Galien, qui serviront de base au Canon de médecine d’Avicenne qui sera lui-même traduit en latin et fera autorité durant cinq siècles. D'autres personnalités d'importance sont à mentionner tels al-Farabi[49] qui donne une interprétation d’Aristote et de Platon harmonisant les deux philosophies ou encore le savant al-Biruni [50], qui décrit l’histoire de l’Univers dans la tradition grecque. Enfin, l'œuvre d'Averroes, philosophe, théologien et savant musulman du XIIe siècle[51], commentateur des œuvres d'Aristote, soulève des débats passionnés qui trouvent autant de partisans que de détracteurs et aura une influence telle dans l'occident médiéval qu'on parle d'averroïsme.

Les traductions d'Aristote et d’autres auteurs antiques gagnent l’Espagne sarrasine et la Sicile où l'on traduit activement les œuvres de l’arabe en latin. Tolède, reprise aux Arabes en 1085, devient un lieu de contacts féconds entre culture arabe et monde chrétien : de 1130 à 1150, l' archevêque Raymond d’Agen emploie des médiateurs juifs qui, en plus de l'hébreu savent l’arabe, le castillan, le latin ou encore des savants chrétiens comme Gérard de Crémone. Ainsi les auteurs anciens et les commentaires arabes pénètrent en occident influençant profondément la pensée des auteurs chrétiens comme Albert le Grand et des Thomas d’Aquin[52].

Cette théorie est aujourd’hui partiellement contestée par des historiens comme Jacques Heers ou Sylvain Gouguenheim[53] qui, allant à contre-courant de la recherche contemporaine[54], explique dans un ouvrage fort critiqué par ses pairs, Aristote au Mont-Saint-Michel[55], qu'à côté de la transmission arabe il aurait existé une filière directe de traductions du grec au latin, dont le Mont-Saint-Michel aurait été le centre au début du XIIe siècle, grâce à Jacques de Venise[56]. L'historien confirme néanmoins la reprise arabo-musulmane de nombreux éléments de la culture ou du savoir grecs mais considère que la pensée d'Aristote n'y eut pas d'influence dans les secteurs de la politique et du droit, du moins du VIIIe au XIIe siècle[57].

Pour Gabriel Martinez-Gros, professeur à l’université de Paris X, « si le Moyen Âge occidental minimise l’apport des Arabes, c’est qu’il cherche avant tout à renouer avec un patrimoine antique qu’il tient pour sien ; l’Islam médiéval quant à lui exalte une Grèce antique sans parenté avec l’Empire byzantin »[58]

Filiations traditionnelles

Selon les traditions biblique et coranique, les Arabes sont un ensemble de tribus de souches sémite (c’est-à-dire descendant de Sem), et chamitique.

Certaines descendent de Qahtan (Yoktan), fils d’Éber, appelés « al-ʿArabu’l-ʿAriba », (c’est-à-dire « les Arabes arabes » ou « Purs Arabes ») ou « mutʿarib ». Les poèmes arabes préislamiques évoquent différentes tribus arabes. C’est par ces poèmes qui ont traversés les siècles grâce à la tradition orale que l’on connaît aujourd’hui les deux grandes tribus fondatrices de la culture arabe : ’Abs et Doubian. D’autres tribus, présentes plus tardive, les Ismaélites - d’où sont issus les Banu Quraych selon la tradition arabe, descendent d’Ismaël, le fils aîné du patriarche Abraham, qui s’installa dans le pays. Sa mère Agar lui procura une épouse égyptienne (descendant donc de Cham par Mistraïm, selon la Bible). Ils furent appelés par les premiers « mustʿarib » (مستعرب), c’est-à-dire « arabisants ».

La tradition affirme l’existence d’anciennes tribus arabes disparues à l’époque des deux précédentes, appelés « Al-Arabu’l-Baida », c’est-à-dire « les Arabes disparus ».

Notes et références

  1. (es)Arabes au Chili.
  2. (en)Arabic Language, Encarta
  3. a  et b Les Arabes dans l'histoire, Bernard Lewis, page 15, édition Flammarion, ISBN 2-08-081362-5
  4. Études d'histoire et de civilisation arabes. De Toufic Fahd. Éditions Isis, 1997. ISBN 975-428-106-8 version en ligne
  5. Les Arabes dans l'histoire,Bernard Lewis, page 16, édition Flammarion,ISBN 2-08-081362-5
  6. Les Arabes dans l'histoire, Bernard Lewis, page 16, édition Flammarion, ISBN 2-08-081362-5
  7. Mohamed Benrabah, Langue et pouvoir en Algérie. Histoire d’un traumatisme linguistique, éd. Séguier, 1999, recension en ligne
  8. Mohamed Benrabah, op. cit.
  9. Marc Bergé, Les Arabes, p. 20
  10. Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères, traduction de William McGuckin de Slane, page 1, éd. Berti, Alger, 2003, p. 1, partie Tribus Arabes de l'Afrique septentrionale, note de bas page (ISBN 9961-69-027-7)
  11. Le traducteur du livre d' Ibn Khaldoun, nous réfère au livre de M.Caussin de Perceval : Essai sur l'histoire des Arabes pour comprendre Ibn Khaldoun
  12. fils d'Ibrahim pour les musulmans, etc., et Abraham pour les chrétiens et les Hébreux, etc.).
  13. Revue scientifique. Publié par Germer Bailliére, 1884. Notes sur l'article : année 21:sem.1 (1884:janv.-juin). Le pic d'Adam à Ceylan. De M.E. Haeckel, page 243
  14. Tabari, La chronique, Histoire des prophètes et des rois.V1.Édition Sindbad, ISBN2742733175,ch: De la création à David, page 83
  15. Les mille et une nuits, contes arabes: contes arabes, publié par Louis Édouard Gauttier du Lys d'Arc. Traduit par Antoine Galland. Publié par Chez Galliot, 1822. Notes sur l'article: v.4 1822, page 19 Version du livre en ligne
  16. La Sainte Bible: texte de la vulgate, traduction française en regard avec commentaires ... : introduction générale. De l'Abbé Trochon, H -J Crelier, Charles Trochon. Collaborateur Antoine Bayle. Publié par Lethielleux, 1886. Notes sur l'article: v.1. Page 481. version du livre en ligne
  17. La poésie arabe moderne entre l'Islam et l'Occident. De Slimane Zeghidour. Publié par KARTHALA Editions, 1982.ISBN 2-86537-047-X. Page 35 Version du livre en ligne
  18. Histoire universelle de l'Église catholique. De René Franc̨ois Rohrbacher, Franz Hülskamp, Hermann Rump. Publié par Lardinois, 1842, page 210
  19. Tabari, La chronique, Histoire des prophètes et des rois.V1.Édition Sindbad,ISBN2742733175,ch: De la création à David, page 137
  20. Tabari. La chronique, Histoire des prophètes et des rois.V1.Édition Sindbad,ISBN2742733175,ch: De la création à David, page 139
  21. Hommes voilés et femmes libres : les Touareg, par Marcel Baudin, publié par L'Harmattan, ISBN 2-296-05688-1Version du livre enligne
  22. Ktèma Par Université des sciences humaines de Strasbourg Centre de recherche sur le Proche-Orient et la Grèce antiques, Université des sciences humaines de Strasbourg Groupe de recherche d'histoire romaine Publié par Université des sciences humaines de Strasbourg, Centre de recherches sur le Proche-Orient et la Grèce antiques, Groupe de recherche d'histoire romaine., 1986, page 101
  23. L'Anthropologie Par ScienceDirect, Publié par Masson., 1974, Notes sur l'article: v.78 1974 version du livre en ligne
  24. L'Univers: histoire et description de tous les peuples, Ferd Hoefer. Publié par F. Didot frères, 1852.Notes sur l'article: ser.3 v.9. p107 version du livre
  25. L'Univers: histoire et description de tous les peuples, Ferd Hoefer. Publié par F. Didot frères, 1852. Notes sur l'article: ser.3 v.9. p108
  26. a  et b Les Arabes dans l'histoire, Bernard Lewis, édition Flammarion , ISBN 2-08-081362-5
  27. Les Arabes dans l'histoire, Bernard Lewis, édition Flammarion, ISBN 2-08-081362-5
  28. Les Arabes dans l'histoire, Bernard Lewis, édition Flammarion, ISBN 2-08-081362-5
  29. Les Arabes dans l'histoire, Bernard Lewis, édition Flammarion, ISBN 2-08-081362-5
  30. Œuvres complètes. De François Marie Arouet de Voltaire. Publié par , 1878, page 33 Version du livre de Voltaire en ligne
  31. Œuvres complètes. De François Marie Arouet de Voltaire. Publié par , 1878, page 33 Version du livre de Voltaire en ligne
  32. Les Relations entre l'Amérique du Sud et le Moyen-Orient: Un exemple de relance sud-sud. De Elodie Brun, Elodie Brun - Préface de Guillaume Devin. p. 22. Publié par L'Harmattan, 2008. ISBN 2-296-05561-3 Livre en ligne
  33. Gauthier Langlois, « Les Sarrasins dans la mythologie occitane », in Pays Cathare magazine, n°13, janvier-février 1999, p. 80-81, article en ligne
  34. Henri Bresc, La Sicile musulmane, in Clio.fr, 12/2002, article en ligne
  35. Les structures du sacré chez les Arabes. De Joseph Chelhod, Publié par G. P. Maisonneuve et Larose, 1965. Page 59
  36. Identités et stratégies politiques dans le monde arabo-musulman. De Laurent Chabry, Annie Chabry. L'Harmattan, 2001 ISBN 2-7475-0905-2. Page 32
  37. Identités et stratégies politiques dans le monde arabo-musulman. De Laurent Chabry, Annie Chabry. L'Harmattan, 2001 ISBN 2-7475-0905-2. Page 32
  38. Identités et stratégies politiques dans le monde arabo-musulman. De Laurent Chabry, Annie Chabry. L'Harmattan, 2001 ISBN 2-7475-0905-2. Page 32
  39. Identités et stratégies politiques dans le monde arabo-musulman. De Laurent Chabry, Annie Chabry. L'Harmattan, 2001 ISBN 2-7475-0905-2. Page 32
  40. Les structures du sacré chez les Arabes. De Joseph Chelhod. Publié par G. P. Maisonneuve et Larose, 1965. page 61
  41. (en)Chrétiens du Moyen-Orient, dossier sur le site de la BBC
  42. (en)Marina Sarruf, Arabs Love Brazil, Brazil-Arab News Agency, septembre 2004
  43. a  et b Les relations entre l'Amérique du Sud et le Moyen-Orient: Un exemple de relance sud-sud.De Elodie Brun, Elodie Brun - Préface de Guillaume Devin. Publié par L'Harmattan, 2008. ISBN 2-296-05561-3. Page 22 version en ligne
  44. (en)The Arab American Institute, chiffres de 2002
  45. Maurice-Ruben Hayoun,Quelles sont les racines culturelles de l'Europe ?, in Tribune de Genève, 17/05/2008,article en ligne
  46. Jean-François Monteil, La Transmission d’Aristote par les Arabes à la chrétienté occidentale, in Entre deux rives, trois continents., éd. Maison des Sciences de lʼHomme dʼAquitaine, 2004 article téléchargeable
  47. Annie Vernay-Nouri (coord. scientifique), Dossier pédagogique de l'exposition al-Idrîsî, la Méditerranée au XIIe siècle, dossier en ligne
  48. Connu en occident sous le nom de Johannicius, c'était un nestorien arabe
  49. 872 - 950
  50. 973 - 1048
  51. ~1126 - 1198
  52. Jean-François Monteil, La Transmission d’Aristote par les Arabes à la chrétienté occidentale, op. cit.
  53. Aristote au Mont Saint-Michel. Les racines grecques de l'Europe., éd. Seuil, Paris, 2008
  54. AA.VV., Oui, l’Occident chrétien est redevable au monde islamique, in Libération, 30/04/2008, article en ligne
  55. Pascal Riché, Baston chez les médiévistes autour de l'apport de l'islam, in Rue89, 02/05/2008, article en ligne
  56. Selon le conservateur des manuscrits médiévaux des traités d'Aristote à Avranches, cette théorie relève du « roman », les renseignements sur Jacques de Venise étant pratiquement inexistants et le Mont-saint-Michel traversant une période troublée à cette époque; cf Jérôme Cordelier, Les mystères du Mont-Saint-Michel, in Le Point, 31/07/2008, article en ligne
  57. Cité par Rue89, 02/05/2008
  58. Qantara n°71, printemps 2009

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Les Arabes d’hier à demain, Jacques Berque, Paris, Seuil, 1960
  • La pensée arabe, Mohammed Arkoun, Paris, PUF, 1975
  • Histoire des Arabes, Dominique Sourdel, Paris, PUF (collection « Que sais-je ? », n°915), 1976
  • Les Arabes, Maxime Rodinson, PUF, 1979
  • Les Arabes du message à l’Histoire, sous la direction de Dominique Chevalier et André Miquel, Fayard, 1995
  • Portail du monde arabe Portail du monde arabe

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