Montréal

Montréal
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Montréal

Vue du port et du centre-ville de Montréal
Vue du port et du centre-ville de Montréal

Armoiries de Montréal
Détail

Drapeau de Montréal
Détail
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau : Québec Québec
Région Montréal
Statut municipal Métropole
Arrondissements 19 arrondissements (liste)
Fondateur
Date de fondation
Paul Chomedey de Maisonneuve
17 mai 1642
Constitution 1er janvier 2002
Maire
Mandat en cours
Gérald Tremblay
(Équipe Tremblay - Union Montréal)
2009 - 2013
Site Web ville.montreal.qc.ca
Démographie
Population 1 692 080 hab. (2010)
Densité 4587 hab./km2
Gentilé Montréalais, Montréalaise
Langue(s) Français[1]
Géographie
Coordonnées
géographiques
45° 31′ 00″ N 73° 39′ 00″ W / 45.516672, -73.65000545° 31′ 00″ N 73° 39′ 00″ W / 45.516672, -73.650005
Altitude mini. (Pointe-aux-Trembles) 8 m — maxi. (mont Royal) 234 m
Superficie 363.52 km2
Fuseau horaire HNE (UTC-5)
Indicatif +1 514 et +1 438
Code géographique 24 66023

Géolocalisation sur la carte : Québec

(Voir situation sur carte : Québec)
Montréal

Montréal est la métropole du Québec[2] au Canada. Elle est le centre de la culture et des affaires de la province. Le Vieux-Montréal a été déclaré arrondissement historique en 1964[3].

La ville est située sur l'île de Montréal, dans l'archipel d'Hochelaga, en bordure du Saint-Laurent, à proximité de l'Ontario et des États-Unis[4],[5].

Montréal a accueilli l’Exposition universelle de 1967[6] et les Jeux olympiques d'été de 1976[7]. Elle est l'hôte annuel du Festival des films du monde de Montréal, du Festival international de jazz de Montréal[8], du festival Juste pour rire, du Festival Montréal en lumière[9] et du Grand Prix de Formule 1 du Canada[10]. Le club de hockey des Canadiens de Montréal y a élu domicile dès sa création en 1909[11].

Montréal est considérée comme la deuxième ville francophone dans le monde après Paris (2,1 millions de personnes)[12],[13],[14] et est la seule métropole francophone en Amérique du Nord. Sa population est plus du triple de celle de Québec, la capitale de la province[15].

En 2010, la ville comptait 1 692 080 habitants[15], et son agglomération près de 4 millions[Note 1]. En 2006, environ 52,4 % de sa population était de culture et de langue française, 32,4 % était de culture et de langue autre que le français et l'anglais et 12,5 % était de culture et de langue anglaise[16],[17], faisant de Montréal une ville interculturelle[18].

Le nom de Montréal se prononce [mɒ̃ʁeal] écouter en français québécois et [mɔ̃ʁeal][19] écouter en français de France.

Sommaire

Toponymie

Article détaillé : Mont Royal.
Gravure de Pierre-Charles Canot illustrant Montréal et le mont Royal depuis le fleuve Saint-Laurent au XVIIIe siècle

Le nom Montréal provient de Mons realis, c'est-à-dire mont Royal en latin.

C’est l’explorateur français Jacques Cartier, lors de son second voyage en Amérique, qui baptise la montagne qui surplombe aujourd'hui la ville. Dans son récit de voyage, il raconte : « Et parmi ces campagnes est située et assise la ville d’Hochelaga près d’une montagne aux alentours labourés et fort fertiles et sur laquelle on voit fort loin. Nous nommâmes cette montagne le mont Royal[20]. »

Bien que le premier établissement français sur l’île porte le nom de Ville-Marie, c’est le nom Montréal qui devient l’appellation de facto de la ville à partir du XVIIe siècle; plusieurs cartes en témoignent[21].

Le nom devient officiel le 31 mars 1831, date d’incorporation de la Ville de Montréal.

Géographie

Situation et territoire

L'archipel d'Hochelaga vu par satellite.

Montréal se situe à 45°31′00″ de latitude nord et à 73°39′00″ de longitude ouest. Établie dans le sud du Québec au Canada, dans l'archipel d'Hochelaga, à la confluence du fleuve Saint-Laurent et de la rivière des Outaouais. La ville occupe la plus grande partie de l'île de Montréal, la plus grande de l'archipel avec ses 482,8 km2, en plus de l’île Bizard, l’île des Sœurs, l’île Sainte-Hélène et l’île Notre-Dame.

La ville est située dans les basses-terres du Saint-Laurent, une grande vallée plane située entre les Appalaches et les Laurentides. La principale élévation de l'île, le Mont Royal, une colline montérégienne, surplombe le centre-ville de ses 234 mètres.

La municipalité de ville de Montréal s'étend sur 359,96 km2, elle enclave les municipalités de Montréal-Est, Mont-Royal, Hampstead, Côte-Saint-Luc, Montréal-Ouest et Westmount et partage des frontières terrestres dans le West Island avec Beaconsfield, Baie-d'Urfé, Dorval, Dollard-Des Ormeaux, Kirkland, Pointe-Claire, Sainte-Anne-de-Bellevue et Senneville.

Le centre historique de la ville, aussi appelée le Vieux-Montréal, se situe sur les rives du fleuve Saint-Laurent, à quelques kilomètres en aval des rapides de Lachine. L'hypercentre et ses gratte-ciels est situé tout près, sur une terrasse entre le fleuve et le versant sud du Mont Royal; il longe le boulevard René-Lévesque.


Le centre-ville de Montréal (à gauche) à proximité du mont Royal (à droite)

Climat, faune et flore

Articles détaillés : Hiver québécois et Forêt mixte.
Rue de Montréal après une tempête de neige

Les données climatiques officielles de Montréal sont recueillies à l'Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau situé à 36 mètres d'altitude à 25 kilomètres à l'ouest du centre-ville, coordonnées 45°28′N 73°45′E / 45.467, 73.75. La région de Montréal possède un climat continental humide à forte amplitude thermique. De 1971 à 2000, la température moyenne annuelle s’est élevée à 6,2 °C[22]. Le mois le plus chaud est juillet, avec une température moyenne de 20,9 °C, et le plus froid est janvier avec une moyenne de -10,2 °C[22]. On y compte en moyenne chaque année 8 jours au dessus de 30 °C et 17 jours en deçà de -20 °C. La température la plus basse jamais enregistrée a été de -37,8 °C, le 15 janvier 1957 ; la température la plus élevée a été de 37,6 °C, le 1er août 1975[22]. Selon une étude publiée le 5 décembre 2005 par le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs du Québec, l'ouest du Québec méridional se serait réchauffé de 1 à 1,25 °C entre 1960 et 2003[23].

Dans la période de 1971 à 2000, Montréal a reçu environ 979 mm de précipitations par an dont 218 mm sous forme de neige[22]. La date médiane de la première neige se situe entre 1er et le 15 décembre et celle de la fonte de la couverture de neige continue entre le 1er et le 15 avril ; soit un total environs 5 mois de couverture neigeuse[24],[25]. Le jour le plus pluvieux fut le 8 novembre 1996, avec 94 mm enregistrés en une seule journée[22] ; les chutes de neiges les plus importantes jamais enregistrées en une seule journée ont eu lieu le 12 mars 1971, avec une couverture neigeuse de 102 cm[22].

À l'image des conditions climatiques, la faune et la flore de l'île de Montréal font partie de l'écosystème de la forêt mixte. Les milieux naturels de l'île renferment plusieurs essences de feuillus comme l'érable à sucre, le hêtre à grandes feuilles, le tilleul, le bouleau jaune, le noyer cendré, le chêne blanc et des conifères ; comme la pruche du Canada, le thuya occidental, le pin blanc et le pin rouge. Les espèces animales les plus communes sont le raton laveur, la mouffette rayée, l'écureuil gris, l'écureuil noir, la marmotte commune et le lapin à queue blanche, l'engoulevent bois-pourri, le geai bleu, le pic à tête rouge et l'oriole du Nord[26].

Montréal compte également une importante faune commensale. En plus des chats, des chiens et autres animaux domestiques, les pigeons, écureuils, goélands, ratons laveurs et rats vivent en milieu urbanisé.

Relevé météorologique de Montréal
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) -14,7 -12,9 -6,7 0,6 7,7 12,7 15,6 14,3 9,4 3,4 -2,1 -10,4 1,4
Température moyenne (°C) -10,2 -8,4 -2,3 5,7 13,4 18,2 20,9 19,6 14,6 8,1 1,6 -6,3 6,2
Température maximale moyenne (°C) -5,7 -3,9 2,2 10,7 19 23,6 26,2 24,8 19,1 12,7 5,3 -2,2 11,5
Précipitations (mm) 78,3 61,5 73,6 78 76,3 83,1 91,3 92,7 92,6 77,8 92,6 81,3 979,1
Record de froid (°C) -37,8 -33,9 -29,4 -15 -4,4 0 6,1 3,3 -2,2 -7,2 -19,4 -32,4 -37,8
Record de chaleur (°C) 13,9 15 25,6 30 33,9 35 35,6 37,6 33,5 28,3 21,7 18 37,6
Source : Environnement Canada[27]


Environnement

Le lac aux Castors (communément appelé lac des Castors) du Parc du Mont-Royal.

Montréal subit les conséquences environnementales de sa forte densité de population, son urbanisation étendue, sa motorisation élevée et son activité industrielle.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, Montréal possède l'une des pires qualité de l'air au Canada (deuxième après Sarnia en Ontario)[28]. Toutefois, avec ses 11,2 µg/m3 de particules fines dans l'air en moyenne, on peut comparer sa pollution atmosphérique à celles de grandes villes du Nord-Est des États-Unis comme Philadelphie ou Baltimore[29]. La qualité de l'air à Montréal est surveillée par le Réseau de surveillance de la qualité de l'air (RSQA) qui compte 14 stations sur l'île de Montréal. En 2010, l'organisme a observé 65 jours avec une mauvaise qualité de l'air dont 24 jours de smog[30].

La qualité de l'eau à Montréal est surveillée par le Réseau de suivi du milieu aquatique (RSMA) qui analyse les courts d'eau, les ruisseaux, les lacs intérieurs et les égouts pluviaux à l'aide de 116 stations. C'est la rivière des Prairies, au nord de l'île, qui affiche la pollution de l'eau la plus élevée; en 2010, la moitié des stations affichaient des taux bactériologique trop élevés pour la baignade[31].

Montréal, ayant été le cœur industriel du Canada pendant près d'un siècle, compte à l'heure actuelle près de 1 500 terrains contaminés sur son territoire[32]. Parmi les exemples de réhabilitation des sols les plus importants, on peut citer le complexe environnemental de Saint-Michel, le parc Maisonneuve et le parc Felix-Leclerc, d'anciens lieux d'enfouissement[33].

Espaces verts

Montréal est dotée d'une quantité appréciable d'espaces verts; ses 17 grands parcs urbains occupent 6 % du territoire de la ville, soit une superficie d'environs 20 km².

Les 5 grand parcs les plus connus et fréquentés sont :

Transports et infrastructures

Article détaillé : Transports à Montréal.

Réseau routier

Article détaillé : Ponts de Montréal.
Carte du réseau d'autoroutes et des principaux échangeurs de Montréal

Même si la ville de Montréal possède le plus faible taux de motorisation des villes canadiennes et américaines[34], l’automobile demeure le moyen de transport dominant dans la région métropolitaine. En 2006, 70 % des personnes actives de la région métropolitaine se rendaient à leur travail en automobile comme conducteur ou passager[35]; cette proportion chute à 53,2 % parmi les habitants de la ville[36], un nombre grandement inférieur à la proportion québécoise qui avoisine les 78 %[35]. Il faut en moyenne 31 minutes à l’automobiliste de la région de Montréal pour se rendre à son travail; le quart des automobilistes prend plus de 45 minutes[37].

Montréal est le centre névralgique d'un réseau de 1770 kilomètres d’autoroutes construit principalement entre la fin des années '50 et le milieu des années '70 dans sa périphérie[38]. 17 ponts routiers et un tunnel traversent les cours d’eau qui cernent l’île de Montréal. On compte parmi eux le pont Champlain, le pont le plus achalandé du Canada[39].

Démarcation médiane de l’île, l’Autoroute métropolitaine (A-40), un tronçon de l’autoroute transcanadienne, traverse la ville direction Est-Ouest. Elle est entrecoupée à l’est de la ville par l’Autoroute Louis-H.-Lafontaine (A-25) et au centre par l’Autoroute Décarie (A-15). L’autoroute-tunnel Ville-Marie (A-720), qui passe au cœur du centre-ville, direction Est-Ouest , croise l’autoroute Décarie à l’échangeur Turcot un échangeur autoroutier sur 3 paliers considéré comme la structure routière la plus achalandée du Québec. Les principales routes collectrices de la ville sont la rue Notre-Dame, l’avenue Papineau (route 134), le boulevard Pie-IX (route 125).

Transport en commun

Station Berri-UQAM, la station la plus achalandée du métro de Montréal

Le transport collectif sur l'île de Montréal est l'un des plus efficace, rapide et ponctuel en Amérique du Nord ; la Société des transports de Montréal (STM) qui l'administre fut nominé meilleure société de transport en Amérique du Nord par l'American Public Transportation Association en 2010[40]. À Montréal, 35 % des travailleurs se rendent au travail en transport en commun[36] ; cette proportion atteint 49 % pour les nouveaux immigrants[41]. Au total, la STM enregistre 390 millions de déplacements par an et affiche une croissance de l’achalandage annuelle de 1 %[42].

Le métro de Montréal constitue l’épine dorsale du système métropolitain de transport en commun; il accueille environs 1,1 millions de passagers par jour de semaine[43]. Le métro compte 68 stations réparties en quatre lignes qui s’étendent sur 71 kilomètres[44]; la Ligne verte (1), la Ligne orange (2), la Ligne jaune (4) et la Ligne bleue (5). La station Berri-UQAM, située au croisement de 3 lignes, est la station la plus achalandée. Les 759 voitures du métro sont dotés d’un système de roulement pneumatique et circulent en circuit fermé sous terre; leur vitesse de pointe est de 72km/h. Chaque station du métro possède une architecture particulière; on retrouve des œuvres d’art publics spécifiques dans chacune d’elles[45].

En surface, le transport urbain est assuré par 192 lignes d’autobus et 8 500 arrêts desservis par un total de 1 600 autobus et 93 minibus de transport adapté[46]. La ligne d’autobus la plus achalandée est la 67 Saint-Michel avec 43 000 déplacements par jour moyen de semaine[47]. On compte, au total, environs 1,4 millions de passagers par jour de semaine à bord des autobus de la STM[43]. Il n’y a plus de tramway à Montréal depuis 1959.

Le train de banlieue, administré par l’Agence métropolitaine de transport (AMT), dessert pour sa part la périphérie de Montréal aux heures de pointe. Les lignes Deux-Montagnes, Vaudreuil–Hudson, Blainville–Saint-Jérôme, Mont-Saint-Hilaire et Candiac aboutissent au centre-ville de Montréal à la gare Lucien-L'Allier et à la Gare centrale de Montréal. On compte environ 66 000 passagers par jour de semaine à bord des trains de l'AMT[43].

Terminaux

Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal

Montréal compte quatre principaux terminaux de transports de passagers:

  • L’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau (communément appelé Dorval), situé à 25 kilomètres à l'ouest du centre-ville de Montréal, accueille chaque année 13 millions de passagers ; 41 % pour des vols domestiques, 59 % pour des vols internationaux. Les 3 corridors les plus achalandés sont Montréal-Toronto, Montréal-Paris et Montréal-New York[52].

Cyclisme urbain

Articles détaillés : Réseau cyclable de Montréal et BIXI.

De mai à décembre, 22 % des Montréalais utilisent le vélo comme principal moyen de transport; le double de la moyenne québécoise[53]. L'arrondissement où l'on compte la plus forte proportion de déplacements à vélo est Le Plateau-Mont-Royal, où près du dixième de tous les déplacements sont faits à bicyclette[54]. On compte quotidiennement, hormis l'hiver, entre 14 000 et 17 500 cyclistes dans le centre-ville[55].

Montréal compte un réseau de 535 kilomètres de pistes cyclables[56]. La ville de Montréal prévoit augmenter le nombre à 800 kilomètres d'ici 2015[57]. La Route verte compte 80 kilomètres à Montréal; les sections plus notables sont celles longeant les rives du canal Lachine, du Vieux-Port à LaSalle, et le circuit Gilles Villeneuve[58].

Depuis mai 2009, la ville de Montréal s'est dotée d'un réseau de vélos en libre-service nommé BIXI. En 2011, BIXI compte 5 050 vélos répartis dans 405 stations dans les arrondissements centraux de la ville[59]. En 2010, 3,3 millions de déplacements en BIXI ont été enregistrés[60]. BIXI compte 30 000 abonnés[61].

Urbanisme

Aire urbaine : banlieue et périphérie

Territoire occupé par la Ville de Montréal (en bleu foncé) au centre de la Communauté métropolitaine de Montréal (en bleu pâle)

« Accroupis au centre de la plaine comme l'araignée au centre de sa toile, Montréal l'écrase de sa masse[62] »

— Raoul Blanchard, géographe, à propos de Montréal.

La banlieue de Montréal est composée de 81 villes regroupées au sein de la Communauté métropolitaine de Montréal. Ensemble, en incluant Montréal, ces municipalités couvrent une superficie de 4 360 km2 et réunissent 3,7 millions d'habitants soit près de la moitié de la population du Québec[63]. Ils forment la 15e plus importante aire urbaine d'Amérique du Nord[64] et la 77e mondialement. Les principales villes de la banlieue de Montréal sont Laval (399 400  hab.), Longueuil (232 516  hab.) et Terrebonne (101 558  hab.).

Au court des dernières années, à l'instar des grandes villes nord-américaines, l'étalement urbain en périphérie de Montréal s'effectue à basse densité (moins de 500 personnes par km2)[65]. Cette tendance entraine de forts coûts d'opération et de déplacements ainsi que l'urbanisation de terres agricoles et d'habitats naturels[66].

Aménagement

Articles détaillés : Voies de Montréal et Ruelle (Montréal).
La forte densité des constructions le long d'artères parallèles entraina le traçage de longues ruelles à l'intérieur des pâtés de maisons de plusieurs quartiers de Montréal

L’aménagement des voies à Montréal est le résultat de la superposition d’un découpage en damier, très répandu dans les grandes villes nord-américaines, à un découpage plus ancien, composé de côtes et de rangs, établi lors du régime seigneurial français[67].

À la fin du XVIIe siècle, Montréal est une petite ville fortifiée ; son territoire correspond au Vieux-Montréal actuel. Le sulpicien François Dollier de Casson planifie le tracé des rues à l’intérieur des fortifications en 1672[67]. Au XVIIIe siècle, la croissance de la population entraine la création des premiers faubourgs aux portes de la ville; le faubourg des Récollets à la porte ouest, faubourg Saint-Laurent à la porte nord et le faubourg Québec à la porte est.

Au XIXe siècle, le faubourg Saint-Laurent connait une forte croissance, au delà l'escarpement de la rue Sherbrooke, grâce au tramway. En son cœur, le boulevard Saint-Laurent, une montée perpendiculaire au fleuve Saint-Laurent, qui traverse l’île de Montréal, devient la première artère nord-sud de la ville. La plus grande partie développement s’effectuera à partir de cet axe aussi appelé la « Main »[68].

La majorité des lotissements de Montréal sont érigés avant la seconde moitié du XXe siècle. La grille des rues forme des pâtés de maisons étroits et profonds établis en rangs perpendiculaires au fleuve Saint-Laurent. Densément peuplés, ils sont souvent entrecoupés sur la longueur par une ruelle qui dessert l'arrière des bâtiments[69].


Lotissement des rues Chambord et De Brébeuf en 1879, entre l'avenue Mont-Royal et la rue Gilford sur Le Plateau-Mont-Royal

Histoire

Hochelaga et les premières explorations

Carte du village iroquoien d’Hochelaga par Giacomo Gastaldi selon le récit de Jacques Cartier

Même si les archéologues datent les premières présences humaines dans les basses-terres du Saint-Laurent au IVe millénaire av. J.‑C.[70], les plus anciens artéfacts retrouvés sur l'île de Montréal ne datent que de quelques siècles avant l'arrivée des premiers explorateurs européens[71].

Jacques Cartier est considéré comme le premier Européen à avoir exploré l'île de Montréal. Le 2 octobre 1535, selon le récit de son deuxième voyage en Amérique, il débarque sur l'île et se rend au village iroquoiens fortifié d'Hochelaga qui compte environs 1 500 habitants[72]. Il nomme la colline située à proximité « Mons realis » (mont Royal en latin).

Quand Samuel de Champlain explore le fleuve en 1603, près de 70 ans plus tard, les Iroquoiens n'occupent plus l'île de Montréal et les basses-terres du Saint-Laurent. Hochelaga, le village décrit par Cartier a disparu ; les historiens n'ont jamais pu connaître son emplacement exact[73].

En 1611, Champlain établit un poste de traite saisonnier sur l'île de Montréal, dans un lieu qu'il nomme Place Royale (aujourd'hui Pointe-à-Callière). Il doit se résoudre à l'abandonner puisqu'il ne peut la défendre contre les guerriers Mohawks[74].

Ville-Marie et le régime français (1642-1763)

Pour un portrait d'ensemble, voir Histoire de la Nouvelle-France et Guerre de la Conquête
Paul Chomedey de Maisonneuve, considéré comme le fondateur de la ville

« Il est de mon honneur d'accomplir, ma mission, tous les arbres de l'île de Montréal devraient-ils se changer en autant d'Iroquois. »

— Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, dans une lettre adressé à Charles Jacques Huault de Montmagny, gouverneur de la Nouvelle-France


La colonisation française de Montréal s’amorce vraiment avec l’établissement de la Société Notre-Dame de Montréal et la fondation de Ville-Marie, une colonie missionnaire mise sur pied pour évangéliser les amérindiens, le 17 mai 1642[75]. La société compte à sa tête Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, un soldat, et Jeanne Mance, une missionnaire qui fonde l’hôpital Hôtel-Dieu de Montréal.

Montréal connait des débuts précaires. La cinquantaine de colons « montréalistes » sont souvent retranchés dans le fort Ville-Marie ; certains sont tués ou capturés par les Iroquois. Cette situation rend l'agriculture difficile à pratiquer. De plus, la Société Notre-Dame de Montréal n'arrive a convertir suffisamment d'Amérindiens pour assurer la croissance démographique[76]. Maisonneuve est contraint de retourner en France pour recruter d'autres colons en 1653 et en 1659; ces efforts amènent près de 200 colons parmi lesquels on compte sœur Marguerite Bourgeoys, la fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal en 1659[77]. Ces nouveaux arrivants permettent le développement de l'agriculture, ce qui assure la survie et le développement de Ville-Marie.

En 1663, la Nouvelle-France devient une province royale. Elle est placée sous le commandement du Conseil souverain de la Nouvelle-France qui relève de l'autorité directe de Louis XIV. La société Notre-Dame est dissolue la même année. Maisonneuve est renvoyé en France par le gouverneur Alexandre de Prouville de Tracy[77]. La seigneurie de Montréal est cédée au Séminaire Saint-Sulpice de Paris en 1665. Les Sulpiciens influenceront de manière significative le développement de Montréal[77].

La traite des fourrures devient à partir de 1665, grâce à des interventions militaires françaises, une part principale de l'économie montréalaise[78]. Les pelleteries en provenance de la rivière des Outaouais transitent à Montréal qui compte plus de 600 habitants à cette époque[79],[80],[81]. Les Sulpiciens font borner les rues de ce qui est aujourd'hui le Vieux-Montréal en 1672. La ville est fortifiée en 1687[82].

Pendant que Montréal se développe, d'autres secteurs de peuplement apparaissent sur l'île de Montréal. En amont des rapides du Sault-Saint-Louis sur le Saint-Laurent, un fief est concédé à l'explorateur René Robert Cavelier de La Salle qui fonde Lachine en 1669. Au Sault-au-Récollet, au nord de l'île, sur la rivière des Prairies, une mission est fondée par les Sulpiciens en 1696.

Capitulation des Français face à l’armée britannique à Montréal le 8 septembre 1760.

Malgré quelques périodes de tranquillité, les hostilités franco-iroquoises font de plus en plus de ravages dans la colonie à la fin du XVIIe siècle. On compte parmi les événements sanglants à survenir à proximité de Montréal le massacre de Lachine du 5 août 1689.

En août 1701, le traité de la Grande Paix de Montréal met fin aux hostilités. 1 200 Amérindiens d'une quarantaine de nations de la région des Grands Lacs et plusieurs notables de la Nouvelle-France, dont le gouverneur Hector de Callières, se rassemblent à Montréal pour la signature du traité[83].

L'expansion de Montréal se poursuit durant la première moitié du XVIIIe siècle, les premiers faubourgs apparaissent durant les années 1730 alors que la ville compte autour de 3 000 habitants[84]. En plus de la traite des fourrures, la ville devient le point central d'un territoire agricole en pleine croissance.

Débutée un peu avant la guerre de Sept Ans, la guerre de la Conquête oppose les Français et les Britanniques en Amérique du Nord à partir de 1754. En plus de la citadelle de Montréal, les Français comptent à cette époque de nombreux forts sur l'île de Montréal notamment le fort Lorette, le fort de la Montagne, le fort de Pointe-aux-Trembles et le fort Senneville.

L'issue de la bataille des Plaines d'Abraham, une victoire britannique, à Québec le 13 septembre 1759 annonce la fin du régime français sur le territoire. Malgré une dernière tentative de reprendre la ville lors de la bataille de Sainte-Foy le 28 avril 1760, le duc de Lévis est contraint de replier ses troupes à Montréal.

Le 8 septembre 1760, les troupes françaises à Montréal, commandés par le Pierre de Cavagnal, Marquis de Vaudreuil, se rendent à l’armée britannique commandée par Lord Jeffery Amherst[85]. Le traité de Paris de 1763 marque la fin de la Nouvelle-France.

Régime colonial britannique et industrialisation

Montréal en 1784
Le canal Lachine, vers 1850.

En 1759, la ville française de Montréal comptait plus de 5 000 âmes. Après la conquête britannique de 1760, Montréal ressemblait beaucoup aux villes de province françaises. Le fond de population et l’immense majorité était partout française. Mais la nation canadienne-française restait une nation conquise. Les classes riches étaient pour la plupart anglaises. Bien que le français fut la langue presque universellement parlée, la plupart des journaux, les affiches, et jusqu’aux enseignes des marchands français étaient en anglais.

Entre les épidémies et les grands incendies, Montréal, alors le centre d’un vaste arrière-pays, développa une solide bourgeoisie commerciale puis industrielle, principalement d'origine écossaise et anglaise. Elle fut cependant desservie par les troubles politiques lors de la rébellion des Patriotes de 1837-1838. Le Parlement du Canada-Uni y était situé entre 1843 et 1849 avant son incendie par des émeutiers anglais, appelés aux armes par un article haineux de The Gazette. Le feu se propagea également jusqu'à la bibliothèque nationale détruisant d'innombrables archives de la Nouvelle-France[86]. Les incidents incitent les députés du Canada-Uni à transférer la capitale en alternance à Toronto et à Québec, par un vote de 34 voix contre 29[87].

Sur le plan économique, le début du XIXe siècle marque une importante transition dans l'activité commerciale de Montréal. Sa position géographique liée aux réseaux de communication naturels faisait déjà de la ville un centre important de la traite des fourrures vers l'Europe. Le début de la colonisation anglaise du Haut-Canada par les Loyalistes transforme Montréal en plaque tournante du de l'approvisionnement et du peuplement de la région des Grands Lacs. L'industrie de la traite des fourrures, — qui a dominée l'activité économique pendant plus d'un siècle —, commence à perdre de l'importance relative aux mains du négoce et des activités de transport[88].

La croissance rapide de la ville fut accélérée par la construction en 1824 du canal de Lachine, permettant aux navires de franchir les rapides de Lachine, facilitant les communications entre l'Atlantique et les Grands Lacs. La seconde moitié du XIXe siècle amena le rapide développement du chemin de fer, la création d'une ligne ferroviaire de 23 km entre Laprairie et Saint-Jean-sur-Richelieu en 1836, et celle du canal de Chambly, inauguré en 1843[89]. Les deux infrastructures améliorent les communications avec New York, via le lac Champlain et la rivière Hudson. La construction des lignes du Grand Tronc vers Toronto et les Provinces maritimes dans les années 1850, et celle du pont Victoria, en 1860, ont consolidé la vocation de la ville. La compagnie ferroviaire du Canadien Pacifique y installa son siège social en 1880, faisant de Montréal le nœud ferroviaire du Canada.

Parallèlement l’industrie artisanale céda peu à peu la place à une industrialisation plus poussée.

Apogée et déclin relatif

Évolution de la population de la ville de Montréal[90]
Année Habitants
1801 9 000
1811 13 300
1821 18 767
1831 27 297
1841 40 356
1851 57 715
1861 90 323
1871 130 022
1881 176 263
1891 254 278
1901 325 653
1911 490 504
Année Habitants
1921 618 506
1931 818 577
1941 903 007
1951 1 021 559
1961 1 201 559
1971 1 214 352
1981 1 018 609
1991 1 017 666
1996 1 016 376
2001 1 039 534
2006 1 620 693
2010[Note 2] 1 692 082
La rue Sainte-Catherine Ouest, à l'angle de la rue Union en 1937.

Le fort développement des banques et des autres institutions financières à la même époque donna l’élan permettant à Montréal de devenir le centre financier canadien durant toute la première moitié du XXe siècle. La ville se modernise et développe une réputation de «ville ouverte».

Deux facteurs contribuent toutefois à transformer durablement l'économie montréalaise au terme de la Deuxième Guerre mondiale. D'une part, on constate à cette époque un vaste mouvement des industries de fabrication de biens durables vers le Midwest et le sud de l'Ontario. Combiné à des changements technologiques, comme l'essor du camionnage et la mise en service de la voie maritime du Saint-Laurent en 1959, réduisent l'importance de Montréal comme centre de transbordement des marchandises[91].

Un deuxième facteur, identifié par Polèse (1990), tient aux transformations profondes qui ont marqué la société québécoise à compter de la fin des années 1950 et le renversement du sommet de la hiérarchie des métropoles canadiennes au profit de Toronto. Selon le chercheur, la Révolution tranquille et la francisation de la société a eu pour effet d'augmenter les coûts de transaction des services supérieurs, en rendant plus difficile le recrutement de main d'œuvre pour desservir un marché canadien anglophone à 75 %[92]. Ce mouvement, particulièrement présent durant les années 1960 et 1970, s'est résorbé vers la fin du XXe siècle[91].

Ville internationale contemporaine

Le centre-ville de Montréal en 2007

Le déplacement graduel des populations vers l’ouest achèvera le déclassement de Montréal durant les décennies suivantes. Une importante restructuration industrielle et un développement des industries culturelles donneront ensuite un second souffle à la ville.

Le statut international de la ville a été assuré par l’Exposition universelle de 1967, tenue en même temps que les célébrations du 325e anniversaire de la ville et par les Jeux olympiques d'été de 1976. Montréal a célébré avec éclat son 350e anniversaire en 1992.

En date du 1er janvier 2002, l’ensemble des municipalités situées sur l’île de Montréal, totalisant une population de 1 871 774 personnes, 3 695 000 avec l'agglomération, avec ainsi que sur plusieurs îles périphériques qui composaient jusqu’à présent la Communauté urbaine de Montréal, furent fusionnées par une loi du gouvernement du Québec pour former la nouvelle ville de Montréal.

Vingt-sept banlieues ont ainsi été intégrées à l’ancienne ville et transformées en arrondissements, contre la volonté de certaines d’entre elles, particulièrement des banlieues anglophones du secteur ouest de l’île.

Après l’élection d’un gouvernement libéral à Québec, un référendum sur les défusions municipales eut lieu le 20 juin 2004. Sur les 22 municipalités fusionnées en 2002 qui ont obtenu d’avoir la tenue d’un référendum sur la défusion suite à la signature de registres, 15 ont voté pour redevenir des municipalités autonomes. Cela leur fut accordé en date du 1er janvier 2006, bien qu’avec des pouvoirs réduits. La ville de Montréal et les municipalités défusionnées se retrouvent au sein d’un conseil d’agglomération qui gère les compétences d’agglomération (ex. : police, pompiers, eau, développement économique) et les villes défusionnées gèrent les compétences de proximité (loisirs, travaux publics, etc.).



Administration municipale

Logo de la ville de Montréal

La Ville de Montréal a intégré en son sein plusieurs villages et villes de l'île de Montréal depuis 150 ans. Aujourd'hui, l'administration de la ville de Montréal s'organise selon trois paliers administratifs : l'agglomération, la ville-centre et les arrondissements. L'ensemble des responsabilités est divisé entre ces différents paliers. L'agglomération est responsable des dossiers qui touchent l'ensemble de l'île de Montréal et des responsabilités importantes. La ville-centre regroupe le territoire actuel de la ville de Montréal qui, lui-même, est divisé en 19 arrondissements.

En 2006, suite aux défusions partielles, le Gouvernement du Québec crée le Conseil de l'agglomération de Montréal, une nouvelle instance politique formée des élus de la Ville de Montréal et des 15 villes reconstituées, qui a des pouvoirs relatifs aux services communs touchant toute la population de l'île de Montréal.

Sur le plan politique, la ville de Montréal est dirigée par le conseil municipal et par la mairie.

Historique

Mairie

Article détaillé : Maire de Montréal.

Le maire de Montréal est élu au suffrage universel tous les quatre ans. Il est responsable de la sphère exécutive de la ville. Il nomme les membres du comité exécutif et applique avec ce dernier les décisions du conseil municipal. Le maire actuel de Montréal est Gérald Tremblay, chef de l'Équipe Tremblay - Union Montréal. Il est en poste depuis le 1er janvier 2002, et a été élu pour un troisième mandat lors des élections municipales du 1er novembre 2009.

Conseil municipal

Article détaillé : Conseil municipal de Montréal.

Le conseil municipal est l’organe décisionnel principal de la ville. Il est composé de 64 membres : le maire, les 19 maires d'arrondissement et 45 conseillers de ville. Les maires d'arrondissement sont élus au suffrage universel parmi la population de leur arrondissement et les conseillers de ville sont élus à scrutin majoritaire à un tour dans les différents districts électoraux de la ville (chaque arrondissement est divisé entre 0 et 4 districts électoraux).

Le conseil a juridiction dans plusieurs domaines, incluant la sécurité publique, les échanges intergouvernementaux, l’environnement, l’urbanisme et certains programmes de subventions. Le conseil doit également superviser ou approuver certaines décisions des conseils d’arrondissements.

Neuf commissions du conseil[93] s'occupent des consultations publiques et de la réception des commentaires et des critiques liés à leur programme d’activité. Elles sont avant tout des organes de consultation, donc non décisionnels, contrairement au comité exécutif. Leur mission consiste à bien informer et éclairer le choix des membres du conseil de ville et à favoriser la participation des citoyens dans les débats publics. Chaque commission est formée de sept à neuf membres élus (à l’exception d’un représentant du gouvernement du Québec à la Commission sur la sécurité publique), incluant un président et un vice-président[94].

Comité exécutif

Article détaillé : Comité exécutif de Montréal.

Relevant directement du Conseil de ville, le Comité exécutif est chargé de la préparation de divers documents, tels le budget ou les règlements municipaux qui sont ensuite soumis au jugement du Conseil de ville. Il est responsable aussi de l’octroi des contrats, des subventions, de la gestion des ressources humaines et financières, de l’approvisionnement et des édifices municipaux.

Arrondissements

Les arrondissements de la ville de Montréal sont au nombre de 19[95]. Plusieurs d'entre eux sont d'anciennes villes fusionnées à Montréal. Les arrondissements sont dirigés par le conseil d'arrondissement composé du maire de l'arrondissement, des conseillers de ville de l'arrondissement et des conseillers d'arrondissement, s'il y a lieu (les arrondissements élisent entre 0 et 3 conseillers d'arrondissements)[96]. Au total, les 19 arrondissements comprennent 39 conseillers d’arrondissement. Ils sont responsables, localement, de l’urbanisme, de l’enlèvement des matières résiduelles, de la culture, des loisirs, du développement communautaire, des parcs, de la voirie, de l’habitation, des ressources humaines, de la prévention des incendies, de la gestion financière et des tarifications non fiscales[97].

Les arrondissements de la ville de Montréal forment 19 territoires constituant la ville de Montréal[95] :

# Nom Superficie en (km²) Population (2008)
1 Ahuntsic-Cartierville 23 129 709
2 Anjou 14 41 856
3 Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce 21 168 236
4 Lachine 20 42 368
5 LaSalle 16 76 527
6 Le Plateau-Mont-Royal 8 103 552
7 Le Sud-Ouest 14 71 622
8 L'Île-Bizard–Sainte-Geneviève 24 18 005
9 Mercier–Hochelaga-Maisonneuve 25 132 271
10 Montréal-Nord 11 85 891
11 Outremont 4 23 437
12 Pierrefonds-Roxboro 27 66 576
13 Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles 49 107 972
14 Rosemont–La Petite-Patrie 14 136 885
15 Saint-Laurent 43 86 835
16 Saint-Léonard 14 73 423
17 Verdun 10 67 637
18 Ville-Marie 14 80 850
19 Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension 16 146 310
TOTAL 364 1 659 962
Carte Montréal Arrondissements.svg

Quartiers

Article détaillé : Catégorie:Quartier de Montréal.

Montréal compte plusieurs quartiers qui, contrairement aux arrondissements, n'ont ni statut juridique ni fonction administrative. Le quartier montréalais est un lieu physique dont les frontières sont plus ou moins précises mais auquel la population reconnaît ou attribue un style de vie, une architecture, une ambiance, une vocation, un habitat, un aménagement, une saveur ethnique ou linguistique, ou une histoire qui lui est relativement unique. En voici quelques-uns :

Élections

L'élection générale municipale de la ville de Montréal de 2009 a eu lieu le 1er novembre 2009.

Partis politiques

Parti Chef Date d'autorisation Gouvernement Maire Maires d’arrondissement Conseillers de la ville Conseillers d’arrondissement Total d’élus
Équipe Tremblay - Union Montréal Gérald Tremblay 31 décembre 2008 2002 - … 1 12 26 28 67
Vision Montréal Louise Harel 19 avril 1994 1994 - 2001 - 4 12 3 19
Projet Montréal Richard Bergeron 28 mai 2004 - - 2 8 4 14
Indépendant - - - - - 3 3
Parti éléphant blanc de Montréal/White Elephant Party of Montréal Michel Bédard 7 août 1989 - - - - - 0
Équipe Louise O'Sullivan - Parti Montréal - Ville-Marie Louise O'Sullivan 31 mai 2005 - - - - - 0
Total 1 18 46 38 103

Source : Ville de Montréal[98].

Dimension sociale

Démographie

Article détaillé : Démographie de Montréal.
Une rue du Plateau-Mont-Royal

La population de Montréal était de 1 692 080 personnes en 2010[15] et celle de l'île de Montréal s'établit à 1 934 082[99].

Les fusions municipales de 2002 ont réduit le nombre de ces municipalités de 109 à 66. La Ville de Montréal en tant que telle comprend près de 1,7 million d’habitants depuis les défusions du 1er janvier 2006[réf. souhaitée]. Ce nombre élevé d’habitants justifie le fait que la ville de Montréal possède, avec la ville de Laval, son propre district postal, débutant par la lettre « H ».

Ethnicité

La population d’origine européenne est en vaste majorité d'ascendance française, irlandaise, anglaise et italienne, toujours selon Statistique Canada[100]. Les quatre groupes ethniques en importance sur l’île de Montréal étaient, en 2001, les Canadiens (population établie au Canada depuis plusieurs générations) à 55,7 % (1 885 085), les Français à 26,6 % (900 485), les Italiens à 6,6 % (224 460) et les Irlandais à 4,7 % (161 235)[réf. souhaitée].

Dans la ville de Montréal, toujours en 2001, les descendants de francophones ou anglophones canadiens d’identité ancestrale française et britannique étaient majoritaires. Ceux identifiés en tant que Canadiens d’identité dite ancestrale, selon la loi sur les langues officielles du Canada, sont en effet majoritairement de descendance française, irlandaise, anglaise et écossaise, ou leurs familles ayant élu domicile sur le territoire depuis plusieurs générations.

Les minorités visibles à Montréal. 2006 Statcan.ca[101]

À l'instar d'une bonne partie des métropoles occidentales, la ville de Montréal est une ville multiculturelle. Les minorités visibles représentent 26 % de la population[101].

La loi sur l'équité en matière d'emploi de 1995 précise que « Font partie des minorités visibles les personnes, autres que les autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n'ont pas la peau blanche[102]. »

Noir 7,7 % 122 880
Arabe 4,3 % 68 600
Latino-Américain 3,4 % 53 970
Sud-Asiatique 3,2 % 51 255
Chinois 3,2 % 47 980
Asiatique du Sud-Est 1,9 % 30 850
Philippin 1,1 % 17 100
Asiatique occidental 0,5 % 8 310
Coréen 0,2 % 2 730
Japonais 0,1 % 1 940
Minorités visibles multiples 0,4 % 6 820
Minorité visible, n.i.a. 0,1 % 2 385
Total de la population des minorités visibles 26,0 % 414 830[103]
Pas une minorité visible 74,0 % 1 178 895
Total 100,0% 1 593 725

Éducation

L’Université de Montréal, sur le flanc nord du Mont Royal.

Montréal a l’une des proportions les plus élevées d’étudiants postsecondaires de toutes les grandes villes d’Amérique du Nord, grâce à ses quatre universités urbaines et à leurs écoles affiliées. Toutes proportions gardées, sa population étudiante est comparable à celle de Boston, réputée pour comporter la plus grande concentration de lauréats de prix Nobel au monde.

Bien que les universités soient divisées linguistiquement, les universités Concordia, McGill et de Montréal permettent dans plusieurs départements la remise de travaux en français, anglais et plus rarement en espagnol.

La liste officielle des établissements d’enseignement[104] du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport permet la recherche et la création de listes concernant les établissements d’enseignement du Québec.

Universités francophones

Le pavillon Judith-Jasmin de l’UQAM, dans le quartier latin.

Deux grandes universités francophones sont situées à Montréal; elles sont fréquentées aussi bien par des montréalais que par des gens d’autres régions du Québec et du Canada. De nombreux étudiants provenant d’une multitude de pays choisissent d’étudier dans ces universités francophones de réputation internationale.

L’université de Montréal (UdeM) est l’une des dix grandes universités du Canada, en plus d’être la plus importante du Québec[réf. souhaitée]. Elle est la première université francophone canadienne et la deuxième plus grande au monde après la Sorbonne, en France. Selon le Times Higher Education Supplement, elle serait l’une des 100 meilleures universités au monde[105].

L'université comporte deux écoles affiliées, HEC Montréal et l’École polytechnique de Montréal, toutes deux situées sur le campus. Le centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), qui devrait déménager au centre-ville au cours des prochaines années, regroupe actuellement l’Hôtel-Dieu, l’Hôpital Notre-Dame et l’Hôpital Saint-Luc.

L’université du Québec à Montréal (UQAM) fait partie du réseau public de l’Université du Québec. Son campus principal est situé au cœur du quartier latin de Montréal, près des rues Saint-Denis et Sainte-Catherine.

Elle comprend plusieurs écoles affiliées, notamment l'École des Sciences de la Gestion (ESG), les écoles de design, de langues, la TÉLUQ et l'École supérieure de mode de Montréal. L'École de technologie supérieure (ÉTS), l'École nationale d'administration publique (ÉNAP) ainsi que l'Institut national de la recherche scientifique (INRS) sont quant à eux affiliés au réseau de l'Université du Québec.

Universités anglophones

Le pavillon des arts de l'université McGill

Deux universités anglophones attirent un nombre important d’étudiants des États-Unis d’Amérique, notamment. Celles-ci sont en grande partie responsables de la forte population étudiante de l’arrondissement de Ville-Marie et du quartier de Notre-Dame-de-Grâce.

Le complexe d'ingénierie intégrée, informatique et arts visuels de l'université Concordia

L’université Concordia, de réputation plus moderne et ouverte à tous, est officiellement bilingue : les élèves peuvent remettre leurs travaux et faire leurs examens en français ou en anglais. Concordia est actuellement en expansion, avec la construction et l’acquisition de nouveaux édifices, dont le moderne pavillon d’informatique, génie électrique et arts, ainsi que l’édifice historique de l’ancien couvent des Sœurs grises.

L’université McGill, de réputation plus traditionnelle, est l’une des universités les plus anciennes au Canada. Elle est considérée comme l’une des universités canadiennes les plus prestigieuses au monde, comptant parmi les meilleures universités de l’Amérique du Nord et celles du monde de tradition anglo-saxonne. Selon le Times Higher Education Supplement, McGill est la meilleure université canadienne et l’une des 20 meilleures au monde.

L'université est située à proximité du ghetto McGill, quartier à forte population étudiante. Elle est associée au collège Marianopolis pour son programme de musique. L'hôpital Royal Victoria, situé sur le campus, fait partie, avec l'hôpital général de Montréal, du centre universitaire de santé McGill (CUSM).

Autres

La Grande Bibliothèque du Québec, depuis la rue Berri.

La Grande Bibliothèque du Québec est sise à Montréal, comprenant la collection de la Bibliothèque nationale du Québec. Elle est située au centre-ville (arrondissement Ville-Marie), au nord du quartier latin. Ouverte depuis le 3 mai 2005, elle remplace l’ancienne bibliothèque centrale située sur la rue Sherbrooke. Elle contient notamment la collection Saint-Sulpice, construite à partir de l’année 1844 ; ces ouvrages anciens, à caractère patrimonial, doivent nécessairement être consultés sur place. La bibliothèque s’est enrichie au fil des ans de collections privées, telles celles de Louis-Joseph Papineau et Louis-Hippolyte Lafontaine.

Montréal comporte également plusieurs CÉGEPs, des établissements de niveau collégial publics offrant aussi des formations professionnelles, ainsi que des établissements d'enseignement collégial privés. Voir la Liste des établissements d'enseignement collégial de l'agglomération de Montréal.

La ville fut désignée Capitale mondiale du livre du 23 avril 2005 au 22 avril 2006[106],[107]. À cette occasion, elle créa le prix du livre jeunesse des bibliothèques de Montréal qu'elle remet annuellement depuis.

Précédé par Montréal Suivi par
Anvers
Capitale mondiale du livre
2005
Turin

Revenu et emplois

Langues

Répartition linguistique de Montréal en 2006

La majorité des habitants de la Communauté métropolitaine de Montréal (environ 70,8 %) a le français pour langue maternelle, une part non négligeable (18,9 %) de la population est néo-canadienne, n’ayant ni le français ni l’anglais comme langue d’origine tandis qu’environ 11,3 % se déclarent anglophones[réf. souhaitée].

Sur l’ensemble de l’île de Montréal, le constat change alors qu’environ 54 % de la population se déclare francophone, 29 % allophone et 17 % anglophone. Cependant, la majorité des citoyens ont à tout le moins une connaissance pratique de la langue majoritaire et la plupart des allophones ont le français ou l’anglais comme langue seconde[réf. souhaitée]. Près de 53 % des Montréalais sont bilingues français et anglais, 29 % des gens parlent uniquement le français et 13 % des Montréalais parlent seulement l’anglais (surtout concentrés dans l’Ouest de l’île de Montréal).

Certaines personnes ne sont capables de communiquer ni en français ni en anglais. Cependant, la tendance qu’ont les nouveaux immigrants à apprendre la langue majoritaire s’est accélérée depuis l’introduction de la Charte de la langue française durant les années 1970. L’italien, le portugais, l’espagnol et le roumain sont les autres langues romanes utilisées à Montréal; l’allemand, le grec, le yiddish mais aussi le berbère (Kabyle), l’arabe, le cantonais, le vietnamien et l’hindi sont également des langues utilisées à Montréal (due à l’immigration). L’usage du français à la maison, en général, a progressé dans la Communauté métropolitaine de Montréal[réf. souhaitée]. La population anglophone a continué de diminuer de 1996 à 2001. Sa proportion est passée de 13,7 % en 1996 à 12,8 % en 2001[réf. souhaitée]. La proportion de francophones s’est légèrement accrue durant cette période quinquennale, passant de 67,9 % à 69,1 %[réf. souhaitée].

Par ailleurs, les statistiques de 2006 affichent un renversement de la tendance. En effet, tous les arrondissements de la ville ont vu leur proportion de locuteurs francophones diminuer depuis 2001. En cinq ans, cette variation est d'une amplitude variable selon les districts, allant d'une hausse de 1 % dans Loyola (arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce) à une baisse de 29 % dans Sainte-Geneviève (arrondissement de l’Île-Bizard–Sainte-Geneviève)[108]. La régression du français dans la ville de Montréal est un sujet récurrent dans les médias francophones québécois. Celle-ci doit cependant être nuancée dans la mesure où cette baisse en pourcentage ne se fait pas au profit d'une langue unique mais d'une multitude de langues, conséquence de l'accueil d'un grand nombre d'immigrants de langue maternelle autre que le français et l'anglais. D'autre part, le français reste la langue de travail majoritaire. (66,5 % des réponses uniques au recensement de 2006)[109]

Religion

Pour un portrait d'ensemble, voir Religion au Canada

Selon les données de Statistique Canada en 2001, Montréal est une ville majoritairement catholique; 67 % de la population adhère à cette religion[110]. Les montréalais sans appartenance religieuse sont le second groupe en importance, ils représentent 10 % de la population[110]. Les deux autres groupes importants, les musulmans et les juifs représentent respectivement 5 % et 2 % de la population de la ville[110]. On y compte également d'importantes communautés protestantes et orthodoxes[111].

De passage dans la ville en 1881, l'écrivain américain Mark Twain baptise Montréal la « ville aux cent clochers »[112]. Ce constat illustre la grande quantité d'églises catholiques romaines et protestantes dans la ville. À lui seul, le diocèse de Montréal compte plus de 200 paroisses actives actuellement[113]. Montréal compte également plusieurs lieu de cultes catholiques importants telle que l'oratoire Saint-Joseph, le lieu de pèlerinage le plus important dédié à Saint-Joseph[114], la cathédrale Marie-Reine-du-Monde, la basilique Notre-Dame et la basilique Saint-Patrick. Le cimetière catholique Notre-Dame-des-Neiges situé sur le flanc nord du mont Royal est le plus grand cimetière au Canada[115]. L’Église catholique trouve la majorité de ses fidèles au sein de la majorité canadienne-française et des communautés et descendants d'origine irlandaises, italiennes, portugaises et polonaises et haïtienne. La communauté protestante est principalement anglicane[116] et la communauté orthodoxe compte la majorité de ses membres auprès des communautés grecques, russes et roumaines.

Presque absente avant la seconde moitié du XXe siècle, l'islam a connu une forte progression au Québec depuis l’élimination de la discrimination raciale dans les politiques d’immigration canadiennes en 1962[117],[118]. On compte aujourd'hui plus de pratiquants musulmans que de pratiquants catholiques à Montréal[119]. Entre 1991 et 2001, la population musulmane a presque doublé dans la ville, passant de 41 000 croyants à 81 000 en l'espace de 10 ans[117],[110]. Cette tendance est principalement due à l'immigration en provenance des pays arabes, principalement de l'Algérie, du Maroc, de la Tunisie et du Liban[117]. Contrairement à la France, l'Allemagne ou au Royaume-Uni, il n'y a pas de domination d'un groupe ethnique musulman particulier à Montréal[120] ; 70 % des musulmans de Montréal son sunnites et 30 % sont chiites[121]. On compte un peu plus d'une cinquantaine de lieu de cultes musulmans dans la grande région de Montréal[120].

La communauté juive et juive orthodoxe de Montréal, établie principalement depuis le début du XXe siècle à Montréal, est principalement concentrée aux dans les arrondissement d'Outremont, de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce et de Saint-Laurent; autours des villes enclavés de Côte-Saint-Luc et Hampstead oû ils sont majoritaires[110]. On compte 80 000 juifs dans la ville de Montréal et plus de 120 000 sur l'île de Montréal[110].

Montréal accueille également de petites communautés bouddhistes, sikhs, bahá'íes, Témoins de Jéhovah et hindoues.



Économie

L'édifice de la Banque de Montréal face à la place d'Armes, dans le Vieux-Montréal.
Article détaillé : Économie de Montréal.

Seconde métropole du Canada, Montréal demeure un centre culturel, industriel, commercial et financier très important, dont la prospérité repose «sur des échanges soutenus de biens avec des marchés régionaux et internationaux»[122]. Elle est également une importante ville portuaire, au débouché de la voie maritime du Saint-Laurent qui la relie aux centres industriels des Grands Lacs. En tant que port le plus important de l’Est du Canada, c’est un point de transbordement pour les céréales, les produits pétroliers, la machinerie et les produits manufacturés. Pour cette raison, la ville fait partie de l’axe principal des chemins de fer canadiens et demeure une ville ferroviaire très importante[123].

La ville et sa région immédiate possèdent l'économie la plus diversifiée au Canada[124]. Les industries montréalaises incluent les télécommunications, l’aéronautique, la pharmaceutique, les hautes technologies, les études supérieures (avec quatre universités), les jeux vidéo, le textile, la mode, l’électronique, le matériel de transport, le tabac et l’imprimerie. Parmi les entreprises importantes ou particulièrement connues de la région montréalaise, on peut citer Bombardier, Hydro-Québec, BCE, Power Corporation, le Canadien National, la Banque nationale du Canada, Air Canada, Rio Tinto Alcan, SNC-Lavalin, Saputo, CGI, Quebecor, Domtar, Air Transat, Transcontinental et Métro Richelieu.

Montréal possède un marché boursier important, avec la bourse de Montréal. Depuis le 7 décembre 2005, la bourse de Montréal s’est unie au Chicago Climate Exchange, dans la foulée de la Conférence concernant la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), afin de créer le marché climatique de Montréal, un marché de produits environnementaux[125].

De plus, plusieurs organisations travaillent au rayonnement économique de Montréal : la Chambre de commerce du Montréal métropolitain au niveau de la concertation des gens d'affaires, Montréal International pour attirer organismes internationaux et investisseurs étrangers ainsi que Tourisme Montréal pour faire la promotion du tourisme vers Montréal.

Montréal est devenu l’un des cinq pôles mondiaux de développement de médias numériques interactifs avec 85 entreprises et 5300 emplois[126], dont Ubisoft, Electronic Arts et Eidos.

En 2010, Montréal était classé au 19e rang mondial pour sa qualité de vie selon le magazine britannique Monocle [127].


Le port de Montréal, situé sur la rive du fleuve Saint-Laurent au sud-est de l’île, est le second port en importance au Canada après Vancouver, toutes catégories confondues et le premier en termes de trafic de conteneurs. Il accueille aussi bien les navires océaniques que les bateaux plus modestes, à destination des Grands Lacs. Le trafic de marchandises totalisait près de 26 millions de tonnes métriques de marchandises[128],


Grappes industrielles

Statistiques

Rue Sainte-Catherine, principale artère commerciale

En 2009, le taux de chômage est de 9,5 % sur l’île de Montréal, avec un taux de pauvreté de 30 % dans la ville[réf. souhaitée]. Les taux les plus élevés se rencontrent dans les arrondissements de Ville-Marie, Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Villeray-Saint-Michel-Parc Extension, Verdun, Sud-Ouest, Lasalle et Montréal-Nord[129].

Les secteurs d’activités de la population montréalaise (sur l’île) sont[130] :

  • Services à la production : 14,2 % ;
  • Services de distribution : 9,2 % ;
  • Services à la consommation : 25 % ;
  • Services gouvernementaux, d’enseignement et de santé : 20,8 % ;
  • Secteur manufacturier : 16,8 % ;
  • Secteur de la construction : 2,7 %.

Organisations internationales

Deuxième ville onusienne et deuxième ville consulaire d'Amérique du Nord, après New York[131], la ville possède près de 72 sièges d’organisations internationales, dont 67 organisations non gouvernementales (ONG)[132]. Parmi celles-ci, on retrouve notamment :


Culture et communications

Festivals et événements

Fête de la mi-automne au jardin botanique

De nombreux festivals ont lieu chaque année à Montréal. Compte tenu de l’hiver peu clément, la majorité de ceux-ci ont lieu durant la période estivale, tels le Festival international de jazz de Montréal, les FrancoFolies de Montréal, le Festival International Nuits d'Afrique et le festival Juste pour rire. À l’occasion du Festival de Jazz, de grandes sections des rues du centre-ville sont fermées pour laisser place à des scènes extérieures, lieux de spectacles gratuits, et à la circulation piétonnière. La ville compte également de nombreux festivals musicaux et cinématographiques. On dit que Montréal est la meilleure ville au Canada pour les divertissements, grâce aux activités nombreuses qu’elle offre.

Chaque dimanche d’été ensoleillé, un certain nombre de gens se réunissent pour les Tam-tams du mont Royal, rendez-vous interculturel et musical très populaire, notamment auprès des jeunes. Le centre du rassemblement est le monument à Sir George-Étienne Cartier, au parc du Mont-Royal.

Tourisme et attractions

Traveler's Digest et AskMen.com ont classé Montréal parmi les « 29 villes à visiter » dans le monde[133].

Au sud de l’île, le Vieux-Montréal constitue le centre historique et abrite de nombreux attraits, notamment le Vieux-Port, la place Jacques-Cartier, l’hôtel de ville, la place d’Armes, et la basilique Notre-Dame.

Centre-ville de Montréal

Le centre-ville de Montréal recèle plusieurs gratte-ciel modernes tels le 1000 de La Gauchetière, le 1250 René-Lévesque, la tour CIBC, et la tour de la Bourse. Les plus élevés ont été bâtis en 1961-62 et 1992. C'est en 1928 qu'un bâtiment dépasse pour la première fois les 100 mètres, avec l'Édifice de la Banque Royale (121 mètres, 22 étages), hauteur surpassée d'un mètre par l'Édifice Sun Life en 1931[134]. Le premier gratte-ciel inaugurant le « style international » à Montréal, tout en dépassant 100 mètres de hauteur est la Tour Telus[135]. La plus célèbre tour de la ville reste la place Ville-Marie, conçue par l’architecte Ieoh Ming Pei (1962), premier gratte-ciel à dépasser les 150 mètres (43 étages, 188,1 mètres), dont la construction a commencé avec le déplacement du centre-ville en son site actuel. Cette tour cruciforme est sise au-dessus d’un centre commercial souterrain qui constitue la plaque tournante de la ville souterraine, l’une des plus grandes au monde. Elle donne ainsi accès à des centaines de commerces, restaurants, bureaux et boutiques intérieures, ainsi qu’au réseau de métro et aux principaux terminus de transport, le tout à l’abri des intempéries. Seulement sept bâtiments dépassent hors antenne les 150 mètres de hauteur, et un seul les 200 mètres, le 1000 de la Gauchetière avec 205 mètres[136].

Le Parc olympique[137] est situé dans l’est de la ville[138]. Il comprend le Biodôme (musée moderne et laboratoire permanent en écologie), l’Insectarium, et le Jardin botanique, le second en importance au monde après celui de Kew, en Angleterre. La ville de Montréal possède aussi un Planétarium ainsi qu’un musée dédié à l'environnement, la Biosphère. De nombreux festivals sont organisés annuellement à Montréal.

Avec son quartier gai, le Village, le plus grand quartier du genre en Amérique du Nord et l’un des plus grands au monde, Montréal est l’un des pôles de la vie gaie et lesbienne au Canada. Montréal fut choisie, entre 1999 et 2000, afin de faire partie du groupe sélect de capitales gaies mondiales, comprenant, en 1999, les villes de Montréal, Paris, Munich, Manchester, Sydney et en 2000, Amsterdam, Berlin, Manchester. En 2006, elle a accueilli les premiers Outgames mondiaux (Jeux olympiques LGBT)[139].

Montréal souterrain

Article connexe : Montréal souterrain.
Le RÉSO, la ville intérieure de Montréal, vue d’entre les métros Peel et McGill

Le Montréal souterrain (RÉSO), ou ville intérieure, est une alternative urbaine populaire aux extrêmes climatiques de l’hiver froid et de l’été humide. En effet, Montréal possède plus de 30 km de passages piétonniers souterrains permettant de se rendre aux principaux attraits et bâtiments du centre-ville (de la station Lucien-L'Allier (métro de Montréal) jusqu'au Complexe des sciences Pierre-Dansereau de l'UQAM) sans jamais s’exposer aux intempéries. Il constituerait le plus grand réseau souterrain au monde[140].

Lieux culturels

Fontaine sur l'esplanade de la Place des Arts

Montréal est un important centre de la culture québécoise et est internationalement reconnue pour son effervescence culturelle. Le complexe culturel de la Place des Arts abrite le musée d’art contemporain et plusieurs théâtres. Il est le siège de l’Opéra de Montréal et de l’Orchestre symphonique de Montréal. Ce dernier devrait recevoir une salle spécialement construite sur un site adjacent dans les prochaines années.

Musées et théâtres

Articles détaillés : Liste des musées et théâtres de Montréal et Muséums nature de Montréal.

La ville possède de nombreux musées dont la plupart sont regroupés au sein de la société des directeurs des musées montréalais qui a comme objectif de de faire leur promotion et de participer à leur développement[141],[142]. Ces musées présentent tout autant des expositions sur les sciences, l’histoire, les beaux-arts et le patrimoine culturel[143]. Notons parmi ces musées deux institutions ayant pour thématique l'art soit le musée des beaux-arts de Montréal et le musée d'art contemporain de Montréal. Le thème de l'histoire est au centre des expositions de Pointe-à-Callière, musée d'archéologie et d'histoire de Montréal, du musée Stewart ou du château Ramezay. Le patrimoine est abordé par plusieurs musées dont le musée Marguerite-Bourgeoys, la Maison Saint-Gabriel et le musée des maîtres et artisans du Québec. La thématique des sciences est au cœur des expositions du Centre des sciences de Montréal, de la Biosphère de Montréal et de quatre musées à vocation scientifique administrés par la ville de Montréal et regroupés au sein des Muséums nature de Montréal[144].

Montréal possède aussi de nombreux théâtres dont la liste ne cesse de s’allonger depuis une trentaine d’années. Parmi ceux-ci, on retient notamment le théâtre Saint-Denis, le théâtre du Rideau Vert ou encore le théâtre du Nouveau Monde, fondé en 1951. En danse, soulignons que Montréal est un important lieu de création et de diffusion. Parmi les lieux les plus importants en danse contemporaine de Montréal, notons l'Agora de la danse.

Art public

Article détaillé : Liste de l'art public de Montréal.

L'art public de la ville se réfère principalement à l’une ou l’autre de ses cultures francophone ou anglophone. La Société Notre-Dame de Montréal qui a fondé Ville-Marie est commémorée par un obélisque situé à la place d’Youville et son principal fondateur, Paul Chomedey de Maisonneuve, par une statue (le monument à Maisonneuve) au centre de la place d’Armes.

L’époque des explorateurs français est commémorée par la préservation de deux de leurs maisons. Celle d’Antoine Laumet de La Mothe, sieur de Cadillac, fondateur de la ville de Détroit aux États-Unis, se situe à l’angle des rues Notre-Dame et Saint-Laurent. Celle de René Robert Cavelier de La Salle, célèbre explorateur de la région du Mississippi, se trouve à l’angle des rues Saint-Paul et Saint-Pierre, dans le Vieux-Montréal.

Claude de Ramezay, devenu gouverneur de Montréal en 1704, se fit construire l’année suivante une maison qui allait devenir plus tard le quartier général de l’armée d’invasion des rebelles américains, par la suite une cour de justice, ainsi qu’un établissement éducationnel pour finalement devenir définitivement un musée en 1895. La structure a souvent été retravaillée et agrandie, notamment l’addition en 1903 de la tourelle qui donne au bâtiment sa silhouette et la grande rénovation des années 1970 qui a solidifié les fondations. Situé à l’angle des rues Notre-Dame et Saint-Claude, juste en face de l’hôtel de ville, le musée du Château Ramezay est un important lieu d’histoire montréalaise.

Le passage au régime britannique est commémoré par la colonne Nelson, un des monuments les plus controversés de la ville, situé sur la place Jacques-Cartier et représentant pour certains les visées impérialistes britanniques, ainsi que la statue de la reine Victoria, au square Victoria. Un rappel du Canadien de jadis se trouve sur la Maison du Patriote, rue Saint-Paul dans le Vieux-Montréal. Un monument à sir George-Étienne Cartier, un des pères de la confédération canadienne, trône à l’entrée du parc du Mont-Royal (le monument à George-Étienne Cartier).

Le catholicisme est aussi partie intégrante de la culture montréalaise et québécoise. La Pietà, datant de 1855 et située dans le Mausolée La Pietà du cimetière Notre-Dame-des-Neiges, qui est une reproduction grandeur nature de la sculpture de Michel-Ange de la basilique Saint-Pierre au Vatican.

Patrimoine religieux

La religion, qui fut la raison même de la fondation de la ville, possède à Montréal un passé riche et très complexe, s’étant au fil des années enrichi de nombreuses croyances, outre le catholicisme. La ville est en effet renommée pour sa richesse en églises et temples de toutes dénomination, qui lui ont valu au XIXe siècle le surnom de « ville aux cent clochers ».

Parmi les édifices les plus importants historiquement, on retrouve notamment l’oratoire Saint-Joseph, la plus grande église dédiée à ce saint au monde, la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, première chapelle de pierre de Montréal ainsi que la basilique Notre-Dame, la deuxième plus grande église en Amérique.

Maisons de la Culture

Article détaillé : Maisons de la culture de Montréal.

Inspiré par le concept français de Maison de la Culture, les 12 maisons de la culture de Montréal offrent depuis plus de 25 ans une programmation d'événements, de spectacles et d'expositions pour lesquels l'entrée est souvent gratuite.

Depuis 2002, ce réseau s'est agrandi et comporte maintenant 24 diffuseurs (dont 2 diffuseurs métropolitains : La Chapelle historique du Bon-Pasteur et le Théâtre de Verdure) dans les 19 arrondissements de Montréal. Son nom : réseau Accès culture [1]. Ses membres sont par exemple : théâtre Outremont, salle Jean-Grimaldi, L'Entrepôt, Centre culturel de Verdun. Un diagnostic et un Plan d'action d'une durée de quatre ans (2010-2014) sont à l'étude par la Ville de Montréal. Des recommandations d'action ont été déposées au comité exécutif de la Ville de Montréal en septembre 2010.

Autres

D’autres points importants de la vie culturelle montréalaise sont l’Agora de la danse, le Centre commémoratif de l’Holocauste, Tohu, la Cité des Arts du Cirque et le Centre Segal des arts de la scène.


Sports

Stade olympique, dont la tour fut terminée après les Jeux olympiques

Événements sportifs

Au cours de son histoire, Montréal a été l’hôte de plusieurs événements sportifs majeurs, dont les Jeux olympiques d'été de 1976, les Championnats mondiaux d'escrime en 1967, de cyclisme sur piste en 1974, d'aviron en 1984, de natation en 2005, la Coupe Rogers de tennis, le Grand Prix du Canada de Formule 1.

Jeux olympiques :

Course automobile :

Cyclisme :

Golf :

  • Le Championnat de Montréal du circuit Champions Tour de la PGA s'établit à Montréal en 2010 et, cela, pour plusieurs années consécutives[153]. (Il y a déjà eu des éditions de 1904, 1908, 1913, 1926, 1935, 1946, 1950, 1956, 1959, 1967, 1997 et 2001 - mais jamais un tournoi consacré à Montréal pour plusieurs années).
  • 7e Presidents Cup, du 27 au 30 septembre 2007.

Marathon :

Natation :

Soccer :

Tennis :

  • Masters de tennis du Canada, depuis 1989. Lors des années paires, Montréal reçoit les femmes (WTA), alors que les années impaires, Montréal reçoit les hommes (ATP) En 2009, le tournoi de la coupe Rogers établi un record d'assistance, devenant le premier tournoi d'une semaine a attirer une affluence de plus de 200 000 spectateurs. C'était également la première fois que les huit meilleurs joueurs au monde, selon le classement ATP, se retrouvaient tous en quart-de-final.

Jeux du Québec :

Outgames mondiaux :

Équipes sportives majeures

Le sport professionnel à Montréal constitue une dimension essentielle de l'intégration de Montréal au continent nord-américain. Montréal possède plusieurs équipes sportives professionnelles qui sont des franchises de grandes ligues continentales.

Franchises sportives majeures actuelles :

Club Ligue Enceinte Fondation Championnats
Canadiens de Montréal LNH (Hockey) Centre Bell 1909 24
Alouettes de Montréal LCF (Football) Stade Percival-Molson 1946 7
Impact de Montréal NASL (Soccer) MLS (2012) Stade Saputo 1993 3

Franchises majeures passées :

Club Ligue Enceinte Existence Championnats
Expos de Montréal MLB Stade olympique de Montréal 1969-2004 0
Maroons de Montréal LNH Forum de Montréal 1924-1938 2
Wanderers de Montréal LNH Aréna de Montréal 1917-1918 0
Express de Montréal Ligue Nationale de Crosse Centre Bell 2001-2004 0
Roadrunners de Montréal Ligue Nationale de Roller-Hockey Centre Molson 1996-1999 0
Manic de Montréal Ligue nord-américaine de soccer (LNAS) Stade olympique 1981-1983 0
Machine de Montréal World League of American Football Stade olympique 1991-1992 0
Junior de Montréal LHJMQ (Hockey) Auditorium de Verdun et Centre Étienne-Desmarteau 2007 - 2010 0

Clubs amateurs passés ayant gagné un championnat :

Club Existence Championnats
AAA de Montréal 1881-1931 1999- présent 4 coupe Stanley 1 coupe Grey
Victorias de Montréal 1883-1908 5 coupe Stanley
Shamrocks de Montréal 1895-1910 3 coupe Stanley
Wanderers de Montréal 1903-1918 8 coupe Stanley

Clubs sportifs

Le sport à Montréal possède également un volet récréatif avec plusieurs types d'activités sportives. La pratique d'activités sportives est favorisé par de nombreux clubs amateurs et associations sportives locales:

La popularité des sports à Montréal a favorisé la mise en place d'un réseau de terrains extérieurs et d'installations intérieures (aréna, gymnase, terrain intérieur de soccer). L'hiver, des anneaux de glace et des patinoires sont aménagés à l'extérieur[163]. Le Lac aux Castors[164],[165] sur le Mont-Royal et l'anneau de glace dans le vieux-port[166] permettent aux Montréalais de renouer avec la pratique du patinage dans une ambiance familiale. Le ski de fond est également une activité populaire et plusieurs centaines de kilomètres de sentiers balisés sont entretenus par la ville dans les parcs[167].

Symboles de Montréal

Célébrités

De nombreuses personnalités sont issues de l’agglomération de Montréal. Parmi elles, on peut citer les jazzmen Oscar Peterson, Oliver Jones, Maynard Ferguson, l'actrice Jessalyn Gilsig, des chanteurs tels que Leonard Cohen, Michel Rivard, Lucien Francoeur, Robert Charlebois, Diane Dufresne, Claude Dubois, Kate et Anna McGarrigle, Rufus Wainwright, Martha Wainwright, et Mylène Farmer qui y a peu vécu, des groupes musicaux montréalais comme Mahogany Rush, Simple Plan et Arcade Fire ont atteint une notoriété mondiale, le poète Émile Nelligan, le romancier Hubert Aquin, l’ex-premier ministre Jacques Parizeau, l’ex-premier ministre du Canada Pierre Elliott Trudeau, l’écrivain et homme politique Jacques Hébert, la joueuse de tennis Mary Pierce, l’astrophysicien et écologiste Hubert Reeves ou encore l’écrivain Saul Bellow, prix Nobel de littérature, l'auteur et militante altermondialiste Naomi Klein, le héros canadien de la révolution chinoise Norman Bethune, et un des acteurs de la série Star Trek William Shatner. Dans le monde de la musique, Isabelle Boulay (Sainte-Félicité, Gaspésie), DJ Daniel Desnoyers, DJ Champion, Aut'Chose, Sam Roberts, Voïvod et Céline Dion (née à Charlemagne, mais associée à Montréal sur la scène internationale) sont très connus.

Chronologie

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Montréal vu du parc du Mont-Royal, vers 1870

Jumelages

Article détaillé : Liste des jumelages de Montréal.


Montréal a également conclu un pacte d'amitié et de coopération (et non un jumelage) avec la ville de Paris (France), en 2006[172].

Lieux et communes en France

Plusieurs autres lieux ont pour nom Montréal, dont sept communes et deux Château de Montréal en France. Claude de Pontbryand, fils du seigneur de Montréal (aujourd’hui dans le Gers), accompagnait Jacques Cartier en 1535. Cette curieuse coïncidence ne démontre cependant pas une éventuelle origine gersoise du nom de Montréal.

Notes et références

Notes

  1. La notion d'agglomération correspond au territoire de la Région métropolitaine de Montréal (RMR) tel que définie par Statistique Canada.
  2. Projection

Références

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  14. Québec: Montréal sur Géo Voyage, Prisma Presse. Consulté le 12 août 2011
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  16. Certaines tendances relatives aux données pour Montréal (V) Data quality note(s) for Montréal, recensements de 2006, 2001 et 1996 sur www.statcan.ca, Statistique Canada, 2006. Consulté le 18 octobre 2009
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  19. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
  20. « Et au parmy d'icelles champaignes est scituee et assise la ville de Hochelaga pres et joignant une montaigne qui est alentour d'icelle labouree et fort fertille de dessus laquelle on veoyt fort loing. Nous nommasmes icelle montaigne le mont Royal. »
  21. Québec, Commission de toponymie, « Montréal » sur Commission de toponymie du Québec. Consulté le 30 juillet 2011
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Bibliographie

Article détaillé : Bibliographie de Montréal.

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Voir aussi

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Un navire de la Marine royale canadienne porte le nom de NCSM Montréal (FFH 336)

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