Moncton

Moncton
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Moncton

De haut en bas et de gauche à droite : panorama nocturne, théâtre Capitol, parc aquatique Magic Mountain, parc du Centenaire et centre-ville au crépuscule.
De haut en bas et de gauche à droite : panorama nocturne, théâtre Capitol, parc aquatique Magic Mountain, parc du Centenaire et centre-ville au crépuscule.

Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau : Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick
Comté ou équivalent Westmorland
Statut municipal Cité
Constitution 1855, 1875
Maire
Mandat en cours
George H. Leblanc
2008-2012
Site Web http://www.moncton.ca/
Démographie
Population 64 128 hab. (2006 en augmentation)
Densité 454.3 hab./km2
Gentilé Monctonien
Langue(s) Français et anglais[1]
Géographie
Coordonnées
géographiques
46° 05′ 40″ N 64° 46′ 31″ W / 46.094424, -64.77539146° 05′ 40″ N 64° 46′ 31″ W / 46.094424, -64.775391
Superficie 141,17 km2
Fuseau horaire UTC-4
Indicatif +1-506
Code géographique 13 07019

Géolocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick

(Voir situation sur carte : Nouveau-Brunswick)
Moncton

Moncton (prononciation en français: [mɔŋktən], en anglais: [ˈmʌŋktən]) est une ville canadienne située dans le comté de Westmorland, au sud-est du Nouveau-Brunswick.

La région métropolitaine de recensement de Moncton est la région urbaine ayant la plus forte croissance à l'est de Toronto[réf. nécessaire] et est l'une des dix villes ayant la plus forte croissance au Canada, avec une augmentation de la population de 6,5 % entre 2001 et 2006. La région métropolitaine, couramment appelée le Grand Moncton, comprend aussi les villes de Dieppe et de Riverview ainsi que des portions des comtés de Westmorland et d'Albert.

La ville de Moncton est la deuxième plus grande ville de la province, avec 64 128 habitants en 2006, un peu moins que la ville de Saint-Jean. Par contre, la région métropolitaine de recensement de Moncton a une population de 126 424 habitants, ce qui surpasse celle de Saint-Jean et qui fait de Moncton la plus grande agglomération du Nouveau-Brunswick.

Sommaire

Toponyme

Article connexe : Toponymie néo-brunswickoise.
Robert Monckton.

Moncton est nommé ainsi en l'honneur du lieutenant-colonel Robert Monckton (1726-1782), qui captura le fort Beauséjour et participa à la déportation des Acadiens[2]. Ce nom ne fait pas l'unanimité, surtout depuis la fondation de l'Université de Moncton, la principale université acadienne. L'orthographe actuelle est due à une erreur de transcription. En 1930, l'orthographe Monckton fut rétablie mais la forte opposition de la population en eut raison[2].

La ville porta auparavant les noms de Terre-Rouge puis Bend of Petitcodiac.

Elle porte plusieurs surnoms: Le Coude (The Bend), en référence à son nom historique, ainsi que La Plaque tournante (The Hub), en référence à sa position stratégique[3].

Géographie

Géographie physique

Situation

Le Coude.
La rue Main, au centre-ville.

Moncton est situé en amont de la région des Trois-Rivières, composée des vallées de la rivière Chipoudy, de la rivière Memramcook et de la rivière Petitcodiac. La ville est située précisément au niveau du Coude, sur la rive gauche (nord) du fleuve. Moncton se trouve à 260 kilomètres de route au nord-nord-ouest d'Halifax, à 980 km à l'est de Montréal et à 800 km au nord-est de Boston.

Moncton possède un territoire grossièrement rectangulaire, limitrophe de Dieppe au sud-est, de Riverview au sud, et sur les autres côtés par la Paroisse de Moncton. La cité a une superficie de 141,17 kilomètres carrés[4].

Topographie

La ville est bâtie sur des basses terres au bord du fleuve. Les terres s'élèvent légèrement pendant près de dix kilomètres. Ensuite, un massif de collines dont le principal sommet est le mont Lutes (200m) s'étend d'est en ouest, au nord de la ville.

Hydrographie

La rivière Petitcodiac forme la frontière sud de la cité, coulant d'ouest en est en effectuant quelques légères courbes. Au niveau du centre-ville, au Coude, le cours d'eau bifurque vers le sud, l'extrémité est, où il tourne sur plus de 90 degrés pour se diriger vers le sud. Le fleuve avait autrefois un important mascaret, qui a presque disparu à partir de 1968 à cause de la construction du pont-chaussée de la rivière Petitcodiac. Celle-ci relie la cité à sa banlieue sud, Riverview. Le pont-chaussée forme le lac Petitcoudiac, alors que le fleuve en aval s'est fortement rétréci à cause de la sédimentation. Le 14 avril 2010[5], les vannes du pont-chaussée ont été ouvertes[6] dans le cadre d'un plan provincial de restauration de la rivière[7] et le mascaret a regagné de l'amplitude.

Le ruisseau Jonathan prend sa source à Berry Mills, au nord ouest de la ville, et se dirige vers le sud-est en traversant une région peu habitée. Après un cours long de plus de 15 kilomètres, il se jette en rive gauche du fleuve. Le lac Jones, dans le parc du Centenaire, a été créé près de son embouchure.

Le ruisseau Halls est formé de la confluence du Bras Ouest et du Bras Nord, prenant leur sources dans les collines au nord de la ville. Le ruisseau traverse une région fortement urbanisée. Sur son cours se trouve un barrage, qui forme le réservoir McLaughlin, un de ceux alimentant la ville en eau potable. Son principal affluent est le ruisseau Humphreys, qui prend sa source dans un marais près de Lakeville et coule vers le sud-ouest avant de se jeter en rive gauche du ruisseau Halls.

Géologie

Le sous-sol de Moncton est composé principalement de roches sédimentaires du groupe de Pictou datant du Pennsylvanien (entre 300 et 311 millions d'années)[8].

Climat

Données climatologiques de Moncton
Température
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jui Jui Aoû Sep Oct Nov Déc Moyenne
Maximum extrême (°C) 16 15 19 28 34 34 36 37 33 26 23 18
Maximum quotidien (°C) -4 -3 2 8 16 21 24 24 19 12 6 -1 10,4
Moyenne (°C) -9 -8 -3 3 10 15 19 18 13 7 1 -6 5,1
Minimum quotidien (°C) -14 -13 -8 -2 4 9 13 12 7 2 -3 -10 -0.3
Minimum extrême (°C) -32 -32 -27 -16 -6 -2 1 1 -3 -1 -17 -29
Précipitations et heures d'ensoleillement
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jui Jui Aoû Sep Oct Nov Déc Total
Total mm 109 81 103 90 99 94 100 76 92 100 97 106 1144
Pluie (mm) 42 28 42 58 93 94 100 76 92 96 77 52 849
Chutes de neige (cm) 67 53 61 32 5 0 0 0 0 4 20 54 295
Heures d'ensoleilement 115 124 139 158 205 229 248 244 167 142 103 95 1971
Données recueillies à l'aéroport international du Grand Moncton par Environnement Canada. Données allant de 1971 à 2000.

Faune et flore

Géographie humaine

Transports

Article connexe : Transport au Nouveau-Brunswick.
La gare de Moncton
Autoroutes et routes principales
numéro
TCH 2.svg 2
NB 15.png 15
106
112
114
115
132
134

Moncton est depuis longtemps la plaque tournante du transport dans les provinces Maritimes. En effet, la ville est un passage presque obligé pour se rendre vers l'Île-du-Prince-Édouard ou la Nouvelle-Écosse.

Malgré des coupures dans les deux dernières décennies, la gare de Moncton offre toujours un service de Via Rail Canada, le train l'Océan, vers le Québec et la Nouvelle-Écosse.

Moncton est desservi par l'aéroport international du Grand Moncton (code AITA : YQM • code OACI : CYQM), qui a été agrandi en 1999. C'est le 2 novembre 1939 qu'est arrivé le premier vol de Trans Canada Airlines (Air Canada) dans les Maritimes, à l’aérogare de Moncton.

Plusieurs autobus interurbains desservent la ville. Le service d'autobus local est offert par la compagnie publique Codiac.

Morphologie urbaine

Moncton fait partie d'une agglomération plus importante, le Grand Moncton, formé de Dieppe au sud-est, de Riverview au sud et de quelques communautés de la paroisse de Moncton comme Irishtown et Lakeville. Dieppe est une ville comptant de nombreuses industries, commerces et institutions, alors que Riverview est plutôt résidentielle.

Une rocade formée par la route 15 ainsi que le boulevard Wheeler et la rue Main enferme les principaux quartiers. Le chemin de Mountain s'étend vers le nord-ouest jusqu'au mont Lutes. Au-delà de la rocade se trouve Hildegarde, un quartier résidentiel, puis la Côte-Magnétique, un quartier mixte comptant entre autres le parc d'attractions Magic Mountain. Après le centre-ville, la rue Principale traverse un quartier résidentiel. Au-delà de la rocade, la voie prend le nom de chemin Salisbury et traverse Allison, un secteur rural, avant de rejoindre le village de Salisbury.

Au nord-du centre-ville, plusieurs rues dont le chemin Lewisville traversent la vallée du ruisseau Halls. À partir de ce chemin, la rue McLaughlin et la promenade Elmwood s'étendent vers le mont Lutes. Au long de la promenade se trouvent successivement Humphreys Mills, Humphreys puis, au-delà de la route 2, Tankville, un important quartier de maisons mobiles. Près du début de la promenade Elmwood, la rue McLaughlin bifurque légèrement vers l'ouest et le long de celle-ci se trouve le quartier de Victoria Gardens puis, au-delà de l'autoroute 2, Cherryfield. Plus en amont du ruisseau Halls, l'Université de Moncton occupe le sommet d'une colline. Encore plus en amont se trouve Mappleton.

Le chemin Lewisville et la route 15 continuent leur route vers l'est, reliant le quartier de Lewisville et au sud de celui-ci la cité de Dieppe. À l'ouest de Lewisville, le long du chemin de Shédiac, se trouve le quartier de Harrisville.

Il y a également quelques hameaux situés un peu partout en région rurale.

Logement

La cité comptait 30 093 logements privés en 2006, dont 27 680 occupés par des résidents habituels[4]. Parmi ces logements, 46,8 % sont individuels, 7,6 % sont jumelés, 2,1 % sont en rangée, 8,3 % sont des appartements ou duplex, 26,6 % sont des immeubles de moins de 5 étages et 4,0 % sont des immeubles de plus de 5 étages. Enfin, 4,6 % des logements entrent dans la catégorie autres, tels que les maisons-mobiles[9]. 59,3 % des logements sont possédés alors que 40,7 % sont loués[9]. 68,6 % ont été construits avant 1986 et 6,4 % ont besoin de réparations majeures[9]. Les logements comptent en moyenne 6,4 pièces et 0,4 % des logements comptent plus d'une personne habitant par pièce. Les logements ont une valeur moyenne de 145 324 $, comparativement à 119 549 $ pour la province[9].

Héraldique

Les armoiries municipales illustrent l'héritage ferroviaire, industriel et agricole de Moncton, ainsi que le mascaret de la rivière Petitcodiac. La devise de Moncton est Resurgo, une expression latine qui signifie « Je me relève ».

Histoire

Article connexe : Histoire du Nouveau-Brunswick.

Moncton est fondée par des Acadiens au XVIIIe siècle. Le village s'appelle Le Coude, mais est aussi connu sous le nom de Terre-Rouge ou de La Chapelle[10].

Après la Déportation des Acadiens, des colons allemands de Pennsylvanie s'établissent au Coude, qu'ils traduisent en The Bend[3].

La construction d'un chantier naval par George et Joseph Salter, en 1849, marque un point tournant dans l'histoire économique de la ville. Dès l'année suivante, l'augmentation du trafic maritime fait du Coude un port d'entrée[3]. The Bend est constitué en municipalité en 1855, sous le nom actuel de Moncton, alors que Joseph Salter devient son premier maire[3]. La même année, la banque Westmorland est la première à ouvrir ses portes[3]. Le déclin de la construction des navires en bois provoque la faillite de la banque et de l'économie locale; la ville perd son statut en 1862[3].

En 1867 a lieu la Confédération canadienne. Le chemin de fer Intercolonial, construit en 1871, implante un atelier et son quartier général en ville. Profitant de cette nouvelle prospérité, Moncton est à nouveau constituée en 1875[3]. La filature Moncton Cotton ainsi que les moulins Humphrey créent de nombreux emplois alors que le nombre de femmes au travail augmente. Les Acadiens migrent de plus en plus vers la ville mais restent défavorisés face aux anglophones ; plusieurs arrivent par contre à ouvrir de petits commerces[11].

La cité s'agrandit par le biais d'annexions : Georgetown le 20 avril 1912, Newton Heights le 1er avril 1950, Sunny Brae le 1er janvier 1955, Parkton le 1er janvier 1956, puis Lewisville, Magnetic Hill et l'agglomération de la route de Salisbury le 9 juillet 1973.

L'implantation de paroisses francophones en milieu mixte cause problème et Moncton n'en a une qu'en 1914[12].

En 1934, la Mutuelle de l'Assomption, prenant le relais de la Société nationale de l'Assomption, incite les Acadiens à exiger des services en français dans le commerce ; l'English Speaking League réplique en boycottant toute présence du français, causant de nombreux congédiements[13].

La Caisse populaire de Moncton est fondée en 1941 et la Caisse populaire L'Assomption est fondée en 1944[14].

L'université de Moncton est fondée en 1963[3]. Moncton accueille la Ie finale des Jeux de l'Acadie en 1979 puis la IIe finale en 1980. L'économie régionale est touchée par la fermeture des ateliers du Canadien National, en 1986[3]. L'économie de Moncton se redresse par la suite et se diversifie notamment dans les technologies et l'enseignement, tandis que les ateliers, démolis en 1988, laissent place à des installations sportives[3].

La ville organise la XIXe finale des Jeux de l'Acadie en 1998. Les caisses populaires de Moncton et L'Assomption fusionnent en 1999 pour former la Caisse populaire Moncton-Beauséjour, qui fusionne avec celle de Fredericton en 2002 pour former la Caisse populaire Beauséjour[14]. La même année, Moncton devient la première ville officiellement bilingue au pays[3].

Démographie

La cité comptait 64 128 habitants en 2006, soit une hausse de 5,0 % en 5 ans[4]. Il y a en tout 27 680 ménages dont 18 080 familles[9]. Les ménages comptent en moyenne 2,3 personnes tandis que les familles comptent en moyenne 2,7 personnes[9]. Les ménages sont composés de couples avec enfants dans 21,9 % des cas, de couples sans enfants dans 30,1 % des cas et de personnes seules dans 29,4 % des cas alors que 18,6 % des ménages entrent dans la catégorie autres (familles monoparentales, colocataires, etc.)[9]. 63,7 % des familles comptent un couple marié, 18,2 % comptent un couple en union libre et 18,1 % sont monoparentales[9]. Dans ces dernières, une femme est le parent dans 82,7 % des cas[9]. L'âge médian est de 39,1 ans, comparativement à 41,5 ans pour la province[4]. 85,3 % de la population est âgée de plus de 15 ans, comparativement à 83,8 % pour la province[4]. Les femmes représentent 52,4 % de la population, comparativement à 51,3 % pour la province[4]. Chez les plus de 15 ans, 38,0 % sont célibataires, 42,7 % sont mariés, 4,1 % sont séparés, 8,1 % sont divorcés et 6,5 % sont veufs[4]. De plus, 11,9 % vivent en union libre[4].

Évolution démographique de Moncton depuis 1981
Années 1981 1986 1991 1996 2001 2006 2011
Population 54 741 55 468 56 823 59 313 61 046 64 128 non disponible
Notes, sources, ... Sources : [15],[16],[17],[4]

Les autochtones représentent 1,0 % de la population[18] et 2,8 % des habitants font partie d'une minorité visible[19]. Les immigrants représentent 3,7 % de la population et 0,4 % des habitants sont résidents permanents 0,4 %[20]. 1,7 % des habitants ne sont pas citoyens du Canada et 89,6 % des habitants âgés de plus de 15 ans sont issus de familles établies au Canada depuis trois générations ou plus[20]. En date du 16 mai 2006, 81,0 % des gens avaient la même adresse depuis au moins un an alors que 12,2 % habitaient auparavant ailleurs dans la même ville, que 4,2 % habitaient ailleurs dans la province, que 2,3 % habitaient ailleurs au pays et que 0,3 % habitaient ailleurs dans le monde[21]. À la même date, 51,6 % des gens avaient la même adresse depuis au moins cinq ans alors que 28,1 % habitaient auparavant ailleurs dans la même ville, que 11,5 % habitaient ailleurs dans la province, que 7,4 % habitaient ailleurs au pays et que 1,4 % habitaient ailleurs dans le monde[21].

La langue maternelle est le français chez 33,0 % des habitants, l'anglais chez 63,1 % et les deux langues chez 1,1 % alors que 2,8 % sont allophones[22]. Les deux langues officielles[Note 1] sont comprises par 48,1 % de la population alors que 3,4 % des habitants sont unilingues francophones, que 48,4 % sont unilingues anglophones et que 0,1 % ne connaissent ni l'anglais ni le français[22]. Le français est parlé à la maison par 26,1 % des gens, l'anglais par 71,6 %, les deux langues officielles par 1,0 %, le français et une langue non-officielle par 0,2 %, l'anglais et une langue non-officielle par 0,2 % et une langue non-officielle seule par 1,2 %[22]. Le français est utilisé au travail par 15,4 % des employés et l'anglais par 79,9 % alors que 4,6 % des employés utilisent les deux langues officielles, que 0,0 % utilisent le français et une langue non-officielle, que moins de 0,1 % utilisent l'anglais et une langue non-officielle et que moins de 0,1 % utilisent uniquement une langue non officielle seulement[23].

Le diagramme suivant démontre la progression du français à Moncton:

Évolution des langues maternelles (en %) Légende

     Anglais      Français      Anglais et français      Autre(s) langue(s)

Sources: [24],[25],[22]

Chez les plus de 15 ans, 22,9 % n'ont aucun certificat, diplôme ou grade, 27,4 % ont uniquement un diplôme d'études secondaires ou l'équivalent et 49,7 % détiennent aussi un certificat, un diplôme ou un grade post-secondaire; par comparaison, ces taux s'élèvent à 29,4 %, 26,0 % et 44,6 % au provincial[26]. Parmi la même tranche d'âge, 9,0 % des gens possèdent un diplôme d'un programme d'un an au CCNB ou l'équivalent, 20,3 % détiennent un diplôme d'un programme de trois ans au CCNB ou l'équivalent, 3,3 % ont un diplôme ou un certificat universitaire inférieur au baccalauréat et 17,1 % ont un certificat, un diplôme ou un grade universitaire plus élevé[26]. Parmi ces diplômés, 7,6 % sont formés en enseignement, 2,4 % en arts ou en communications, 4,5 % en sciences humaines, 7,9 % en sciences sociales ou en droit, 27,3 % en commerce, en gestion ou en administration, 2,7 % en sciences et technologies, 5,2 % en mathématiques ou en informatique, 18,0 % en architecture, en génie ou dans des domaines connexes, 0,9 % en agriculture, en ressources naturelles ou en conservation, 14,5 % en santé, parcs, récréation ou conditionnement physique, 8,8 % en services personnels, de protection ou de transport et 0,1 % dans d'autres domaines[26]. Les diplômés post-secondaires ont terminé leurs études à l'extérieur du pays dans 3,7 % des cas[26].

Moncton est la 2e ville la plus peuplée de la province.

Économie

Travail et revenu

Le recensement de 2006 de Statistique Canada fournit aussi des données sur l'économie. Chez les habitants âgés de plus de 15 ans, le taux d'activité était alors de 66,7 %, le taux d'emploi était de 62,4 % et le taux de chômage était de 6,5 %; à titre de comparaison, ceux de la province étaient respectivement de 63,7 %, 57,3 % et 10,0 %[27].

Évolution du taux de chômage à Moncton
Sources:[28],[29],[30],[27]

Parmi la population en âge de travailler, 38 345 personnes ont déclarées des gains et 51 790 ont déclarées un revenu en 2005[31]. 90,4% avaient aussi déclarées des heures de travail non rémunérées[27]. Le revenu médian s'élevait alors à 23 099 $ avant et à 20 847 $ après impôt, comparativement à la moyenne provinciale de 22 000 $ avant et 20 063 $ après impôt; les femmes gagnaient en moyenne 2 785 $ de moins que les hommes après impôt, soit 18 062 $[31]. En moyenne, 73,7 % du revenu provenait de gains, 13,0 % de transferts gouvernementaux et 13,3 % d'autres sources[31]. 13,9 % de toutes les personnes dans les ménages avaient un faible revenu après impôt, une proportion montant à 16,4 % pour les moins de 18 ans[31].

Parmi la population active occupée, 5,0 % des gens travaillaient à domicile, 0,1 % travaillaient ailleurs dans le monde, 8,4 % étaient sans lieu de travail fixe et 86,6 % avaient un lieu de travail fixe[32]. Parmi les travailleurs ayant un lieu de travail fixe, 78,6 % travaillaient en ville, 14,7 % travaillaient ailleurs dans le comté, 5,2 % travaillaient ailleurs dans la province et 1,4 % travaillaient dans une autre province[32].

Principaux secteurs

En 2006, on dénombrait 1,8 % des emplois dans l'agriculture, la pêche et les autres ressources, 4,5 % dans la construction, 6,0 % dans la fabrication, 5,4 % dans le commerce de gros, 12,7 % dans le commerce de détail, 6,0 % dans la finance et l'immobilier, 12,5 % dans la santé et les services sociaux, 6,3 % dans l'éducation, 22,7 % dans les services de commerce et 22,0 % dans les autres services[27].

Moncton doit se surnom de plaque tournante à sa position stratégique. La cité est en effet un point de passage ferroviaire et routier obligatoire pour se déplacer dans les provinces Maritimes. Son aéroport est également important[3]. La ville profite de sa population en grande partie bilingue pour développer son statut de capitale nationale de services de télémarketing et autres services téléphoniques[3].

Le siège-social de la Caisse populaire Beauséjour, membre des Caisses populaires acadiennes, est situé sur la rue Saint-Georges. La caisse possède aussi une succursale sur la rue Morton et une autre à Fredericton, a un actif de 174 millions $ et compte 12 000 membres[14]. Il y a aussi la Caisse populaire Notre-Dame de Grâce, sur la rue Churchill. La OMISTA Credit Union, membre de la Credit Union Central of New Brunswick, a son siège-social sur le chemin Mountain. La caisse compte trois succursales en ville, une à Fredericton et une à Oromocto[33]. Elle a un actif de plus de 232 millions $, compte plus de 10 000 membres et emploi plus de 80 personnes[34]. Il y a aussi deux succursales de la Advance Savings Credit Union, basée à Riverview[33].

Administration

Conseil municipal

Le conseil municipal est formé d'un maire, secondé par deux conseillers généraux et huit conseillers de quartiers. La cité est en effet divisée en quatre quartiers à des fins administratives. Le conseil actuel est formé suite à l'élection du 12 mai 2008[35].

Mandat Fonctions Nom(s)
2008 - 2012 Maire George H. Leblanc
Conseillers généraux Kathryn M. Barnes, Pierre A. Boudreau.
Conseillers de quartier
#1 Steven Boyce, Paulette Thériault.
#2 Merril Henderson, Nancy L. Hoar.
#3 Daniel Bourgeois, Brian A. Hicks.
#4 René (Pepsi) Landry, Paul A. Pellerin
Article détaillé : Liste des maires de Moncton.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2008 en cours George H. Leblanc    
2004 2008 Lorne M. Mitton    
1998 2004 Brian Murphy Parti libéral Député fédéral
8 mai 1989 1998 Leopold F. Belliveau    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Représentation et tendances politiques

Moncton fait partie de la circonscription fédérale de Moncton—Riverview—Dieppe. Cette circonscription est représentée à la Chambre des communes du Canada par Brian Murphy, du Parti libéral. Moncton est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par sept députés.

Circonscriptions provinciales de Moncton
Député Parti
Memramcook-Lakeville-Dieppe Bernard Leblanc Parti libéral
Dieppe-Centre—Lewisville Roger Melanson Parti libéral
Moncton-Est Chris Collins Parti libéral
Moncton-Ouest Susan Stultz Parti progressiste-conservateur
Moncton-Nord Marie-Claude Blais Parti progressiste-conservateur
Moncton-Crescent John Betts Parti progressiste-conservateur
Petitcodiac Sherry Wilson Parti progressiste-conservateur

Vivre à Moncton

Stade d'athlétisme de Moncton.

Éducation

Moncton est l'une des principales villes universitaires de la province. Les anglophones étudient en général dans d'autres villes, mais Moncton offre un éventail de formations pour la population francophone.

Bibliothèque

Moncton possède une bibliothèque publique bilingue, située dans le Centre Croix-Bleue.

Éducation primaire et secondaire

Moncton possède six écoles francophones dépendantes du district scolaire 1 et 20 écoles anglophones du district scolaire 2.

Écoles francophones

  • Champlain, de la maternelle à la 5e année.
  • Le Mascaret, de la 6e à la 8e année.
  • L'Odyssée, de la 9e à la 12e année.
  • Sainte-Bernadette, de la maternelle à la 5e année.
  • Saint-Henri, de la maternelle à la 5e année.

Écoles anglophones

  • Adventist Christian, de la 1re à la 8e année, école indépendante chrétienne.
  • Arnold H. McLeod, de la maternelle à la 4e année, programme d'immersion en français.
  • Beaverbrook, de la maternelle à la 8e année.
  • Bernice MacNaughton, de la 9e à la 12e année, programme d'immersion en français.
  • Bessborough, de la maternelle à la 8e année, programme d'immersion en français.
  • Birchmount, de la maternelle à la 8e année, programme d'immersion en français.
  • Edith Cavel, de la maternelle à la 8e année, programme d'immersion en français.
  • Evergreen Park, de la maternelle à la 8e année, programme d'immersion en français.
  • Forest Glenn, de la maternelle à la 4e année, programme d'immersion en français.
  • Harrison Trimble, de la 9e à la 12e année, programme d'immersion en français.
  • Hillcrest, de la maternelle à la 8e année, programme d'immersion en français.
  • Lewisville Middle, de la 5e à la 8e année, programme d'immersion en français.
  • Magnetic Hill, de la maternelle à la 8e année, programme d'immersion en français.
  • Moncton Alternate Education Centre, Centre d'apprentissage, de la 9e à la 8e année.
  • Moncton Christian Academy, de la maternelle à la 12e année, école indépendante chrétienne.
  • Moncton High School, de la 9e à la 12e année, programme d'immersion en français.
  • Moncton Montessori School, de la maternelle à la 5e année, école indépendante.
  • Queen Elizabeth, de la maternelle à la 8e année, programme d'immersion en français.
  • Sunny Brae, de la 5e à la 8e année, programme d'immersion en français.
  • Uplands, de la maternelle à la 3e année.

Collèges publics

Collèges privés

  • Atlantic Business College - Offre une variété de programme juridiques, paramédicaux et commerciaux.
  • Moncton Flight College - Une des plus anciennes, des plus prestigieuses et des plus importantes écoles de pilotage du Canada.
  • McKenzie College - Un institut d'arts visuels, spécialisée dans le graphisme, les médias numériques et l'animation.
  • Oulton College - Le plus ancien collège privé du Nouveau-Brunswick, offre des programmes en affaires, sciences dentaires, pharmacie, médecine vétérinaire, soins des jeunes, techniques juridiques et paramédicales.

Universités

  • Université de Moncton - La plus grande université francophone au Canada à l'extérieur du Québec compte presque 5000 étudiants. L'U de M offre un grand nombre de formations.
  • Université baptiste de l'Atlantique - Une institution chrétienne privée d'arts libéraux et de science, affiliée avec la Convention of Atlantic Baptist Churches. Compte plus de 600 étudiants. Des programmes sont offerts en arts, science, éducation, affaires et études religieuses.
  • Université du Nouveau-Brunswick- UNB Moncton consiste en un campus des sciences de la santé situé au Moncton Hospital. Des programmes sont disponibles en infirmerie et en radiologie.
  • Université Mount Allison - Constamment classée comme l'une des meilleures au premier cycle au Canada. Mt. À est située à 25 minutes de route, dans la ville de Sackville. L'université compte plus de 2200 étudiants. Des programmes sont offerts en arts, en science, en commerce, en musique et en beaux-arts, en plus de programmes de maîtrise en biologie et en chimie. Mount Allison offre des cours complémentaires et de première année à Moncton et prévoit une affiliation formelle avec le Moncton Flight College pour permettre un baccalauréat en aviation.

Santé

Il y a deux hôpitaux à Moncton. The Moncton Hospital (l'hôpital de Moncton) est l'établissement anglophone géré par le Réseau de santé Horizon. Il compte plus de 400 lits et est affilié à l'école de médecine de l'Université Dalhousie.

L'Hôpital régional Dr-Georges-L.-Dumont (nommé Centre hospitalier universitaire Dr-Georges-L.-Dumont, depuis décembre 2010) est l'hôpital francophone, membre du Réseau de santé Vitalité. Il comprend un bâtiment principal offrant une gamme de soins généraux et spécialisés, le Centre d'oncologie Dr-Léon-Richard et l'Auberge Mgr-Henri-Cormier, qui accueille les patients en oncologie provenant de régions éloignées.

Moncton compte deux foyers de soins agréés, soit la Villa du repos et la Kenneth E. Spencer Nursing Home.

Médias

Siège social du Times & Transcript.

Le quotidien anglophone de Moncton est le Times & Transcript. Le Telegraph-Journal de Saint-Jean est aussi distribué en ville. Moncton compte aussi l'hebdomadaire Here, qui traite de l'actualité culturelle.

Moncton est aussi desservi par le quotidien francophone L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet ainsi que par l'hebdomadaire L'Étoile, de Dieppe.

Sport et parcs

Le Colisée de Moncton a été le site du tournoi de la Coupe Memorial en mai 2006. L'équipe locale, les Wildcats de Moncton de la Ligue de hockey junior majeur du Québec a perdu la finale du tournoi face aux Remparts de Québec. La cité accueille les Championnats du monde junior d'athlétisme du 19 au 25 juillet 2010.

Logo Club Sport Ligue Lieu Etablissement Championnats
Moncton Wildcats
Wildcats de Moncton hockey LHJMQ (LCH) Colisée de Moncton 1996 1 - Coupe du Président (LHJMQ)
finalistes à la Coupe Memorial 2006 (LCH)
Mets de Moncton baseball NBSBL Parc Kiwanis années 1980 7 - NBSBL

1 - Canadian Senior Champ.

Aigles Bleus de Moncton hockey (H/F)
soccer (H/F)
volleyball (F)
AUS (CIS) Aréna Jean-Louis-Lévesque 1964 Men's Hockey - 11 (AUS), 4 (CIS)
Women's Hockey - 1 (AUS)
Women's Volleyball - 5 (AUS)

La ville bénéficie de deux parcours de golf de 18 trous, soit le club de golf de la Côte-Magnétique ainsi que le club de golf Royal Oaks, conçu par l'architecte Rees Jones. De nombreux autres terrains sont situés dans la région. Le parc du Centenaire bénéficie d'une plage artificielle d'eau douce, surveillée.

Forces armées canadiennes

À part des unités de milice créées localement, l'armée n'avait pas de présence significative dans la région de Moncton jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale. En 1940, la BFC Moncton (une base de ravitaillement) fut construite sur un embranchement du chemin de fer au nord du centre-ville, près des ateliers du CN. Cette base classait le matériel envoyé vers l'Europe pour l'effort de guerre et servait aussi comme principale base de ravitaillement pour l'armée dans les Maritimes. En plus, deux bases du Commonwealth Air Training Plan furent bâties dans la région de Moncton durant la guerre. Une base d'écoute navale fut aussi construite à Coverdale (Riverview), pour détecter les U-boot dans l'Atlantique Nord. Les opérations aériennes militaires prirent fin vers la fin de la guerre et la base navale fut abandonnée mais la BFC Moncton continua à ravitailler l'armée dans les Maritimes jusqu'à la fin de la Guerre froide.

Un navire de défense côtière, le NCSM Moncton (MM 708), porte le nom de la ville.

Religion

Moncton est le siège de l'archidiaconé de Moncton, qui regroupe toutes les paroisses anglicanes du sud-est de la province. Il dépend du diocèse anglican de Fredericton et il compte un seul doyenné, le doyenné de Shédiac.

Eau et énergie

Moncton partage son aqueduc avec Dieppe et Riverview. L'eau est fluorée depuis les années 1960, ce qui est sujet à débat[36].

Culture

La ville de Moncton affiche son bilinguisme. Il n'en fut pas toujours ainsi.

Située au cœur de la zone de peuplement acadien, Moncton héberge une active population francophone (40 %), dont plusieurs parlent le chiac, une variante populaire du français acadien comprenant de nombreux mots anglais.

D'autres institutions culturelles, dont le Centre culturel Aberdeen et le Théâtre Capitol sont d'importants lieux de création artistique et de diffusion pour l'ensemble des Acadiens du Nouveau-Brunswick et des Provinces atlantiques. En théâtre, on retrouve le Théâtre l'Escaouette et Moncton Sable qui sont des compagnies de théâtre acadien.

Le Centre culturel Aberdeen héberge la Galerie Sans Nom, la Galerie 12, le Centre d'estampe Imago, le Festival international du cinéma francophone en Acadie, les productions Phare-Est, le Front des réalisateurs indépendants du Canada et plusieurs ateliers d'artistes visuels.

Événements majeurs

Moncton et huit autres villes du sud-est du Nouveau-Brunswick ont accueilli, en août 1994, le 1er Congrès mondial acadien. La manifestation, qui a regroupé plus de 200 000 membres de la diaspora acadienne, a permis de grandes retrouvailles entre les descendants des Acadiens dispersés au Canada, aux États-Unis, en France et ailleurs après la Déportation des Acadiens de 1755. à

Depuis 1987, le Festival international du cinéma francophone en Acadie propose une programmation de films de fiction, documentaire et des projets d'arts médiatiques en provenance de la Francophonie internationale.

Près d'une quarantaine de chefs d'État et de gouvernement ont participé au VIIIe Sommet de la Francophonie, du 3 au 5 septembre 1999. Ces assises biennales de la Organisation internationale de la francophonie constituent la plus grande conférence de l'histoire au Canada atlantique.

Le festival des fruits de mer de l'Atlantique a lieu au mois d'août.


Architecture et monuments

L'Immeuble Wood, la Maison Kielor et le Théâtre Capitol sont des sites historiques provinciaux. Un pont couvert est situé à la Côte Magnétique. Il fut construit en 1983 et mesure 17,5 mètres de long[37].

Musées

La ville compte le Musée acadien et le musée de Moncton. Le vignoble Magnetic Hill est ouvert au public.

Personnalités

  • John Willis Betts (1949-), professeur et homme politique, né à Moncton
  • Botsford Bliss (1813-1890), avocat, propriétaire foncier, homme politique et juge, mort à Moncton
  • Rick Bowness (né en 1955), joueur de hockey.
  • Claudette Bradshaw (1949-), directrice et femme politique, née à Moncton ;
  • Dennis Cochrane (1950-), enseignant, directeur d'école et homme politique, né à Moncton
  • Reuben Cohen (né en 1921), homme d'affaires, avocat et recteur de l'Université Dalhousie.
  • Derek Cormier (né en 1973), joueur de hockey sur glace.
  • Patrick Castongay (né en 1984), célibataire, philosophe psychopathe, étudiant et milice.
  • Holly Dignard (née en 1979), actrice.
  • Ed Doherty (né en 1949), homme politique
  • Julie Doiron (née en 1972), chanteuse.
  • Gordie Drillon (1913-1986), joueur de hockey
  • Allison Dysart (1880 - 1962), premier ministre du Nouveau-Brunswick, mort à Moncton
  • Sandy Ferguson (1878-19??), boxeur
  • Bruce Fitch, homme politique, né à Moncton
  • John Leonard Harris (1842-1910), homme d'affaires, mort à Moncton
  • John Thomas Hawke (1854-1922), typographe, journaliste et éditeur, mort à Moncton
  • Leonard Jones (1924-1998), avocat et homme politique, né à Moncton
  • Oliver Jones (1821-1899), homme d'affaires, mort à Moncton
  • William Moore Kelly (1827-1888), homme d'affaires et homme politique, né à Moncton
  • Valentin Landry (1844 - 1919), journaliste, mort à Moncton
  • Martha Hamm Lewis (1831-1892), institutrice, née à Moncton
  • Olivier-Maximin Melanson (1854-1926), homme d'affaires et homme politique, mort à Moncton mais inhumé à Shédiac ;
  • Roland Melanson (né en 1960), gardien de but et entraîneur au hockey.
  • Matt Minglewood (né en 1947), musicien.
  • Terry Moore, joueur de soccer
  • Brian Murphy (1961 - ), homme politique, né à Moncton
  • Henry Joseph Murphy (1921-2006), avocat et homme politique, né à Moncton
  • James Alexander Murray (1864 - 1960), premier ministre du Nouveau-Brunswick
  • Marg Osburne (1927-1977), chanteuse country.
  • Ivan Rand (1884-1969), avocat, politicien, juge à la Cour suprême du Canada.
  • Charles B. Record (1817-1890), carrossier, marchand de meuble et fondeur, mort à Moncton ;
  • George Saunders Rideout (1945-), avocat et homme politique, né à Moncton
  • Sherwood Hayes Rideout (1917-1964), chef de train et homme politique, né à Moncton
  • Clifford William Robinson (1866 - 1944), premier ministre du Nouveau-Brunswick
  • Harry Scott (1887-1954), joueur de hockey sur glace
  • George Steeves (né en 1945), photographe.
  • Stuart Stratton (1925-2011), juge en chef du Nouveau-Brunswick, né à Moncton;
  • Marie-Jo Thério (née en 1965), chanteuse.
  • Clarence Veniot (1886-1977), homme politique, né à Moncton
  • Robb Wells (né en 1971), acteur
  • Jasper Wood (né en 1974), violoncelliste

Langue

Selon la Loi sur les langues officielles, Moncton est officiellement bilingue puisque c'est une obligation pour les cités, peu importe la proportion de francophones ou d'anglophones[1].

Moncton dans la culture

De nombreuses œuvres sont dédiées à la ville ou la mentionnent, telles que la chanson Rue Dufferin du groupe 1755. En 1882, l'écrivain Oscar Wilde donne une conférence à Moncton mais un policier lui donne une ordonnance suite à un litige entre des commanditaires, ce qui lui ferra écrire: « The whole thing illustrates the illegality of most laws and the immorality of most moral institutions  »[38].

Jumelages

Municipalités limitrophes

Notes et références

Notes

  1. Le Nouveau-Brunswick est officiellement bilingue, c'est-à-dire que l'anglais et le français ont un statut égal.

Références

  1. a et b Canada, Nouveau-Brunswick. Loi sur les langues officielles, art. 35, 36, 37, 38 [lire en ligne (page consultée le 15 mars 2011)].
  2. a et b (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Énergie, Mines et Ressources Canada, Ottawa, 1975, p. 187.
  3. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l et m Sheva Medjuck et Guy Vincent, « Moncton » sur L'encyclopédie canadienne.
  4. a, b, c, d, e, f, g, h et i Profils des communautés de 2006 - Moncton - Population sur Statistique Canada. Consulté le 28 octobre 2009.
  5. Petitcodiac River changing faster than expected
  6. Petitcodiac - Admiration et inquiétude
  7. Petitcodiac - Les vannes restent ouvertes
  8. (en) [PDF] Ministère des Ressources naturelles et de l'énergie du Nouveau-Brunswick, « Bedrock Geology of New Brunswick », 2000. Consulté le 19 juin 2009
  9. a, b, c, d, e, f, g, h et i Profils des communautés de 2006 - Moncton - Familles et ménages sur Statistique Canada. Consulté le 28 octobre 2009.
  10. Bona Arsenault, Histoire des Acadiens, Fides, 2004. (ISBN 2-7621-2613-4) pp. 89-90
  11. Nicolas Landry et Nicole Lang, Histoire de l'Acadie, Sillery, Septentrion, 2001 (ISBN 2-89448-177-2), p. 212-216 
  12. Léon Thériault et Jean Daigle (dir.), L'Acadie des Maritimes : études thématiques des débuts à nos jours, Moncton, Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, 1993 (ISBN 2921166062), partie 2, « L'Acadie de 1763 à 1990, synthèse historique », p. 69 
  13. Landry et Lang, op. cit., p. 231-232
  14. a, b et c Caisse populaire Beauséjour sur Caisses populaires acadiennes. Consulté le 1er janvier 2010.
  15. 1986 (2A) questionnaire abrégé des provinces aux municipalités - Moncton - population 1981 sur Statistique Canada. Consulté le 9 octobre 2011.
  16. 1986 (2A) questionnaire abrégé des provinces aux municipalités - Moncton - population 1986 sur Statistique Canada. Consulté le 9 octobre 2011.
  17. Profils des communautés de 1996 - Moncton - Population sur Statistique Canada. Consulté le 2 octobre 2011.
  18. Profils des communautés de 2006 - Moncton - Peuples autochtones sur Statistique Canada. Consulté le 28 octobre 2009.
  19. Profils des communautés de 2006 - Moncton - Minorité visible sur Statistique Canada. Consulté le 28 octobre 2009.
  20. a et b Profils des communautés de 2006 - Moncton - Immigration et citoyenneté sur Statistique Canada. Consulté le 28 octobre 2009.
  21. a et b Profils des communautés de 2006 - Moncton - Mobilité et migration sur Statistique Canada. Consulté le 28 octobre 2009.
  22. a, b, c et d Profils des communautés de 2006 - Moncton - Langue sur Statistique Canada. Consulté le 28 octobre 2009.
  23. Profils des communautés de 2006 - Moncton - Langue de travail sur Statistique Canada. Consulté le 28 octobre 2009.
  24. Profils des communautés de 1996 - Moncton - Population page 1 sur Statistique Canada. Consulté le 13 octobre 2011.
  25. Profils des communautés de 2001 - Moncton - Population sur Statistique Canada. Consulté le 13 octobre 2011.
  26. a, b, c et d Profils des communautés de 2006 - Moncton - Scolarité sur Statistique Canada. Consulté le 28 octobre 2009.
  27. a, b, c et d Profils des communautés de 2006 - Moncton - Travail sur Statistique Canada. Consulté le 11 novembre 2011.
  28. 1991 (2B) questionnaire détaillé, des provinces aux municipalités sur Statistique Canada. Consulté le 12 novembre 2011.
  29. Profils des communautés de 1996 - Moncton - Revenu et travail sur Statistique Canada. Consulté le 12 novembre 2011.
  30. Profils des communautés de 2001 - Moncton - Travail sur Statistique Canada. Consulté le 12 novembre 2011.
  31. a, b, c et d Profils des communautés de 2006 - Moncton - Revenu et gains sur Statistique Canada. Consulté le 11 novembre 2011.
  32. a et b Profils des communautés de 2006 - Moncton - Lieu de travail sur Statistique Canada. Consulté le 11 novembre 2011.
  33. a et b Location map of credit unions in New Brunswick sur Credit Union Central of New Brunswick. Consulté le 1er janvier 2010.
  34. 70 Years of Strength sur OMISTA Credit Union. Consulté le 1er janvier 2010.
  35. Événements électoraux locaux de 2008 sur Élections N.-B.. Consulté le 15 octobre 2011
  36. « Le débat fait rage à Moncton », dans L'Acadie Nouvelle, 9 juin 2011 [texte intégral (page consultée le 10 juin 2011)] 
  37. (fr) Ministère des Transports du Nouveau-Brunswick, « Ponts couverts - Comté de Westmorland »
  38. John Robert Colombo, Canadian literary landmarks, Willowdale, Ontario, Hounslow Press, 1984 (ISBN 0-88882-073-9), p. 45 

Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes


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