Maréchal Suchet

Maréchal Suchet

Louis Gabriel Suchet

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Louis Gabriel Suchet
Louis Gabriel Suchet
Naissance 2 mars 1770
Lyon, France
Décès 3 janvier 1826 55 ans)
Marseille, France
Origine Français
Allégeance Royaume de France Royaume de France
Drapeau français Royaume de France
Drapeau français République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume de France Royaume de France
Drapeau français Empire français (Cent-Jours)
Flag of the Kingdom of France (1814-1830).svg Royaume de France
Grade Maréchal d'Empire
Service 1791 - 1815
Conflits Guerres de la Révolution
Guerres napoléonniennes
Faits d’armes Armée du Danube
Campagne d'Égypte
Campagne d'Italie
Bataille d'Austerlitz
Bataille d'Iéna
Distinctions Maréchal d'Empire
Duc d'Albufera
Pair de France

Louis-Gabriel Suchet "Le maréchal de la guerre d'Espagne" (Lyon, 2 mars 1770 - Marseille, 3 janvier 1826, inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 39)), duc d'Albufera, maréchal d'Empire (1811). Tout comme le Maréchal Davout, Suchet resta invaincu sur les champs de bataille.

Sommaire

Origine

Fils de soyeux, doté d’une solide instruction, Suchet entre dans la Garde Nationale de Lyon en 1791 et y monte dans la hiérarchie jusqu’au grade de capitaine. Plein d'ardeur et de zèle, le jeune Suchet conquit rapidement, en 1792, les grades de sous-lieutenant, lieutenant et capitaine.

Révolution française

Élu lieutenant-colonel par les volontaires de l’Ardèche en septembre 1793, chef du 4e bataillon de l'Ardèche, il est présent au siège de Toulon. Lors de celui-ci, une colonne britannique de 2 000 hommes réalisa une sortie afin de s’emparer des batteries françaises que Bonaparte avait installé afin d’entamer les structures d’un fort. Les Britanniques furent contre-attaqués et repoussés à la baïonnette par les soldats français, lors du corps à corps, Suchet fit prisonnier le général britannique O'Meara.

Première campagne d'Italie

Article détaillé : Campagne d'Italie (1796-1797).

Passé à l'armée d'Italie, il assista, en 1794, aux combats de Vado, de Saint-Jacques et à tous ceux qui furent livrés par la division Laharpe. En 1795, à la bataille de Loano, à la tête de son bataillon, il enleva trois drapeaux aux Autrichiens. Commandant, en 1796, un bataillon du 18e Régiment dans la division Masséna, il prit une part glorieuse aux combats de Dego, Lodi, Borghetto, Rivoli, Castiglione, Peschiéra, Trente, Bassano, Arcole et Cerea, où il fut dangereusement blessé. À peine rétabli, il fit la campagne qui décida le traité de Campo-Formio. À cette époque, le général Masséna l'envoya porter au général en chef les drapeaux conquis dans la bataille de Tarvis.

Campagne d'Helvétie

Blessé de nouveau à Neumarck en Styrie, il fut nommé chef de brigade sur le champ de bataille, en octobre 1797. En 1798, son régiment passa en Suisse. En 1798, Suchet est chef d'état-major de Brune lors de la brève campagne d’Helvétie. La conduite du colonel Suchet lui valut de nouveau l'honneur de porter à Paris 23 drapeaux pris à l'ennemi.

Nommé général de brigade à cette époque, il fut employé peu de temps après, en qualité de chef d'état-major, sous les ordres du général Joubert, dont il était l'ami. Le Piémont donnant alors des inquiétudes pour la retraite de l'armée, et Joubert ayant reçu ordre d'occuper ce pays à la fin de 1798, Suchet prépara cette expédition et par ses soins, elle se termina sans combats.

Occupé à réorganiser l'armée, il se trouva en opposition avec le commissaire du Directoire, et cette lutte fit rendre contre lui, par un gouvernement soupçonneux et faible, un décret par lequel il était menacé d'être porté sur la liste des émigrés, s'il ne rentrait pas en France sous trois jours. Il fallait obéir, mais Joubert, mécontent du rappel injuste de son ami, quitta brusquement le commandement et retourna dans sa famille. Dès son arrivée à Paris, le général Suchet se justifia pleinement, et fut presque aussitôt envoyé à l'armée du Danube (5 avril 1799).

Détaché dans les Grisons, et séparé de l'armée pendant dix jours, il défendit les positions de Davos, Bergen, et Pulgen ; trompa l'ennemi qui l'entourait, et rejoignit l'armée, par les sources du Rhin, vers le massif du Saint-Gothard, sans être entamé ; mais il fut blessé.

C’est lui qui porte ensuite les drapeaux ennemis pris au Directoire. Désigné comme major général de l’armée d’Égypte, il dut se rendre à Paris pour se disculper des fausses accusations portées contre sa gestion sous Brune en Suisse et ne put donc participer à la campagne.

Deuxième campagne d'Italie

Article détaillé : Campagne d'Italie (1799-1800).

Absout, il rejoignit l'armée d'Helvétie comme chef d’état-major, sous Masséna, passa en Italie avec le même emploi sous Joubert, le successeur de Brune.

Après la campagne désastreuse de Schérer, Joubert, ayant repris le commandement de l'armée d'Italie, fit nommer en 1799, général de division et son chef d'état-major, Suchet qui quittait alors l'armée du Danube. Après la bataille de Novi, où la France perdit Joubert, Suchet continua ses fonctions sous Moreau et Championnet.

Au 18 brumaire, Napoléon Bonaparte chargea Masséna du commandement de l'armée d'Italie et lui donna Suchet pour lieutenant. Coupé de l'armée de Masséna, il se replie sur le Var, puis reprend Gênes, le 22 juin 1800, quelques jours après Marengo.[1]

La campagne s'étant rouverte, en 1801, après six mois d'armistice, le général Suchet commanda le centre de l'armée, composé de trois divisions fortes de 18 000 hommes. Au passage du Mincio, il secourut et dégagea le général Dupont, et fit avec lui 4 000 prisonniers sur le général Bellegarde au combat de Pozzolo.

Après la paix de Lunéville, il fut nommé inspecteur général d'infanterie. Inspecteur général d'infanterie en 1801, il est bien connu du Premier Consul, car il a épousé en 1799 Honorine Anthoine de Saint-Joseph, fille de l'ainée des Clary et de Antoine-Ignace Anthoine, maire de Marseille.

L'Empire

En 1804, il alla commander une division au camp de Boulogne. Il y fut particulièrement chargé de faire creuser le port de Wimereux, et fut nommé peu après gouverneur du palais de Laeken, près Bruxelles.

À l'ouverture de la campagne d'Allemagne, en 1805, sa division devint la première du 5e Corps de la grande armée sous les ordres de Soult ; puis commandée par le maréchal Lannes, elle se distingua à Ulm et à Hollabrunn.

Il s'illustre à la bataille d'Austerlitz à la suite de laquelle il est nommé Grand Aigle (Grand Croix) de la Légion d'honneur. [2]

Dans la campagne de Prusse de 1806, sa division remporta le premier avantage à Saalfeld. Elle commença l'attaque à Iéna [3] Elle se signala de nouveau en Pologne, où elle résista seule à l'armée russe lors de la Bataille de Pułtusk. [4]Cette division battit encore les Russes à Ostrołęka.

Après la paix de Tilsitt, en 1807, le général Suchet prit ses cantonnements en Silésie, et commanda le 5e corps qui fut envoyé en Espagne l'année suivante.

Campagne d'Espagne

Il est envoyé en Espagne, il sera le seul des grands généraux à remporter de grandes victoires dans ce pays[5]. Seul maréchal à gagner son titre en Espagne, il réorganisa ses unités Françaises, établit une discipline sévère, administra sagement, ce qui lui donna l’affection des Espagnols. Suchet fut le seul des chefs Français à réussir complètement la pacification de la zone dont il était chargé. Il se distingue par une série impressionnante de menées à la tête de l'armée d'Aragon.

En décembre 1808, la division de Suchet ouvrit le siège de Saragosse, sur la droite de l'Èbre, où elle obtint des succès. Nommé, en avril 1809, général en chef du 3e corps (armée d'Aragon), et gouverneur de cette province, le départ du 5e corps, la guerre de l'Autriche et le délabrement d'une armée très faible, rendirent sa position fort critique.

Le jour de son arrivée au commandement, le général espagnol Blake se présenta avec 25 000 hommes devant Saragosse. Les troupes abattues demandaient la retraite ; Suchet leur communiqua son énergie, les conduisit à l'ennemi, le battit à Maria le 14 juin 1809, lui prit 30 pièces de canon et 4 000 hommes, et compléta sa défaite, le 18, à Belchite.

Ces succès renversèrent les projets des Espagnols qui voulaient se porter sur les Pyrénées. Son administration juste et modérée, son impartiale intégrité envers les habitants auxquels il conserva leurs emplois, sa protection particulière pour le clergé, sa sévérité sur la discipline, lui attachèrent les Aragonais et lui créèrent des ressources.

Au milieu de la disette générale, son armée devint florissante, et après une marche sur Valence, en janvier 1810, elle commença ses mémorables campagnes. Lérida, écueil des grands capitaines, tomba la première en son pouvoir, le 13 mai, après une victoire complète remportée sur le général O'Donnel, à Margalef, le 13 avril, sous les murs de la place. Mequinenza fut forcée de capituler le 8 juin ; Tortose ouvrit ses portes le 12 janvier 1811, après 13 jours de tranchée ouverte ; le fort San-Felipe, au col de Balanguer, fut pris d'assaut le 9 ; Tarragone, la Forte, succomba le 28 juin après 56 jours de siège, ou plutôt d'une continuelle et terrible bataille, en présence et sous le feu de l'escadre britannique, de ses troupes de débarquement et de l'armée espagnole de Catalogne. Le bâton de maréchal d'Empire fut le prix de cette campagne [6] Napoléon lui octroie le 8 juillet 1811.

En septembre 1811, le maréchal ouvrit la campagne de Valence. Les forts de l'antique Sagonte, qui couvrent cette capitale, relevés à grands frais par les Espagnols, l'arrêtent. Oropesa fut assiégé et pris le 25 août. La garnison de Sagonte avait repoussé deux assauts [7]. Le 26 décembre, ayant reçu le corps de réserve de la Havane, et, sans attendre les divisions de Portugal, il passa la Guadalavia, investit Valence, pressa le siège et le bombardement, et força Blake à capituler le 9 janvier 1812. Le 10, les Espagnols, au nombre de 17 500 hommes d'infanterie et 1 800 de cavalerie, se rendirent, et Valence fut occupée. Avant un mois, la place de Peñíscola et le fort de Dénia tombèrent en son pouvoir, et complétèrent la conquête du royaume de Valence.

En janvier 1812, il est duc d’Albufera et gouverneur du pays de Valence.[8],[9]

Après divers engagements victorieux, contre le général Joseph O'Donnel et l'armée espagnole, et après avoir reçu à Valence les armées du Centre et du Midi qui s'y rallièrent pour marcher contre l'armée britannique, le maréchal fit, en juin 1813, lever le siège de Tarragone, vivement pressé par le général Murray qui perdit toute son artillerie.

La retraite de l'armée française au-delà des Pyrénées après la bataille de Vitoria, l'obligea d'évacuer Valence le 5 juillet, dix-huit mois après la reddition de cette ville. Il laissa des garnisons à Dénia, Sagonte, Peniscola, Tortose, Lérida et Mequinenza approvisionnées pour plus d'un an.

En septembre il battit lord Bentinck au col d'Ordal et fut alors nommé colonel général de la Garde impériale, en remplacement du duc d'Istrie (Bessières), qui venait de trouver la mort à la bataille de Lützen. Le duc d'Albuféra occupa pendant six mois la Catalogne.

Vingt mille hommes lui ayant été demandés pour la France, en janvier 1814, il se rapprocha alors des Pyrénées, et il fut à Gérone où reçut Ferdinand VII, qu'il fut chargé de conduire à l'armée espagnole. Malgré la faiblesse de son armée, réduite à neuf mille hommes, le duc d'Albuféra persista à rester en Espagne pour assurer la rentrée de 18 000 hommes de garnison, et surtout pour empêcher l'ennemi d'envahir la frontière. Il est encore vainqueur à Molino del Rey en janvier 1814. La frontière des Pyrénées-Orientales reste inviolée jusqu'à la chute de l'Empire.

Instruit officiellement de l'abdication de l'Empereur, et croyant voir le vœu de la nation dans ce décret du sénat, rallié à la Restauration, il fit reconnaître Louis XVIII par l'armée dont le gouvernement royal lui conserva le commandement.

De retour à Paris, il fut nommé pair de France, gouverneur de de la 10e division, commandeur de Saint-Louis, et, en décembre suivant, gouverneur de la 5e division à Strasbourg.

Tant que les Bourbons demeurèrent sur le territoire français, le duc d'Albuféra resta fidèle au serment qu'il leur avait prêté et maintint les troupes dans l'obéissance : resté sans ordres ni instructions du gouvernement royal, et jugeant, par les premiers actes du congrès de Vienne, que les forces étrangères se disposaient à envahir la France.

Les Cent-Jours

Pendant les Cent-Jours, le maréchal se rendit à Paris, le 30 mars 1815, dix jours après l'arrivée de Napoléon Ier, pour recevoir de nouveaux ordres. Il reçut le 5 avril celui de se rendre à Lyon pour y rassembler une armée. Suchet reçoit le commandement de l’armée Française des Alpes le 15 juin [10]. Il fut nommé, le 27 juin suivant, membre de la Chambre impériale des pairs.

À la tête de ces nouvelles troupes, il se porta vers les Alpes, battit les Piémontais, le 15 juin, et quelques jours après les Autrichiens à Conflans. L'arrivée de la grande armée autrichienne à Genève l'obligea de quitter la Savoie et de se replier sur Lyon.

Après Waterloo

Tombe de Suchet au cimetière du Père-Lachaise. Le buste est sculpté par David d'Angers.

Instruit, le 11 juillet, que la bataille de Waterloo[11] venait de replacer le sceptre dans la main des Bourbons, le duc d'Albuféra, pour éviter une guerre civile, conclut avec les Autrichiens une capitulation honorable qui, en sauvant sa ville natale, conserva à la France pour dix millions de matériel d'artillerie. Le même jour, 11 juillet, il envoya trois généraux pour annoncer au roi qu'il était reconnu par l'armée, dont le commandement lui fut continué.

Exclu de la Chambre des pairs par l'ordonnance du 24 juillet 1815, époque à laquelle la réaction royale commençait à exercer ses fureurs, le duc d'Albuféra fut rappelé dans cette chambre par une ordonnance du 5 mars 1819. Par des raisons de cour, il ne fit pas partie de l'expédition de 1823, en Espagne, sous les ordres du duc d'Angoulême[réf. nécessaire], et mourut à Marseille, le 3 janvier 1826, âgé de 54 ans seulement. Sa dépouille fut transportée à Paris.

Hommages

Notes et références

  1. À la tête d'un faible corps de 5 000 hommes, à peine vêtus, sans magasins et sans ressources, pour lutter contre 60 000 hommes commandés par le général Mêlas, Suchet prit une part brillante aux résultats de la campagne de Gênes et du Var, non moins mémorable par les talents et la prodigieuse activité qu'il y déploya, que par l'inébranlable courage de ses troupes, au milieu des plus grands dangers et des privations les plus absolues. Séparé de la droite de l'armée par la prise de Saint-Jacques, il lutta pendant 38 jours avec succès et défendit pied à pied la rivière de Gênes. Les forces de l'ennemi l'ayant obligé à se retirer derrière le Var, il s'y retrancha et conserva une tête de pont. Les efforts de Mêlas, renouvelés pendant 16 jours et soutenus par une escadre britannique, échouèrent contre ses dispositions et la valeur de ses troupes. Par cette défense, il sauva d'une invasion le midi de la France et prépara le succès de l'armée de réserve qui se portait à Marengo. Dès ce moment le général Suchet prit l'offensive. Il avait mis à profit la découverte du télégraphe employé pour la première fois à la guerre. Deux sections, laissées par lui aux forts de Villefranche et de Mont-Alban, au milieu des Autrichiens, le prévinrent de leur marche rétrograde. Suchet précipita la sienne par la crête des montagnes, coupa la retraite aux Autrichiens qui avaient suivi les bords de la mer, et leur fit 15 000 prisonniers. Masséna, renfermé dans Gênes, venait de capituler après une grande résistance ; Suchet, qui l'ignorait et conservait l'espoir de dégager cette ville, traversa en peu de jours la rivière de Gênes, rejoignit la droite de l'armée, sortit de Savone par capitulation, et se porta rapidement vers les plaines d'Alexandrie. Sa présence à Acqui contribua à la victoire de Marengo, suivant le rapport de Michael von Melas, qui fut obligé de lui opposer un fort détachement. Après cette bataille, il fut chargé de réoccuper Gênes et son territoire. Il maintint partout une discipline sévère et s'acquit l'estime et la confiance des habitants de cette malheureuse république.
  2. Sa division enfonça la droite de l'armée russe et la sépara du centre. On admira sa marche en échelons par régiment, comme à l'exercice, sous le feu de 50 pièces de canon.
  3. Elle contribua au succès de la bataille par l'habileté de ses manœuvres et par des prodiges de valeur.
  4. « J'ai combattu contre une armée entière, écrivit le général Benningsen. »
  5. Ce qui fera dire à l'Empereur: "Si j'avais eu deux Suchet de plus, j'aurais pu conquérir le pays."
  6. Les droits de l'humanité furent respectés, autant qu'il fut possible, par les soins du général, au milieu des horreurs d'une guerre furieuse.
  7. La ville continuait d'être battue en brèche : Blake sortit de Valence avec 30 000 hommes pour la secourir, et fut défait totalement, à la vue même de Sagonte qui capitula et donna son nom à cette bataille, où le maréchal fut blessé à l'épaule.
  8. Heureuse par les soins du vainqueur, comme l'était l'Aragon, cette contrée imita sa soumission, et le maréchal fut récompensé de sa brillante campagne par le titre de duc d'Albuféra, et par la mise en possession de ce riche domaine, qui touche Valence, et sur lequel il avait combattu.
  9. Il était très apprécié de Joseph Bonaparte qui disait de lui : "Chef militaire très distingué et administrateur très habile, il trouva dans les riches provinces d'Espagne les moyens de pourvoir abondamment à tous les services de son armée, sans trop fouler les peuples. Il lui fut possible de faire observer une exacte discipline à ses troupes et d'inspirer de la confiance aux habitants."
  10. Un nombre immense de soldats volontaires ou déserteurs de l'armée royale, pendant l'année qui venait de s'écouler, était accouru de toutes parts sous les drapeaux ; mais les arsenaux étaient vides, et il n'avait pas été possible d'armer plus de 10 000 hommes.
  11. À Sainte-Hélène, dans le Mémorial, Napoléon dira de lui : "Suchet était quelqu'un chez qui le caractère et l'esprit s'étaient accrus à surprendre... Si j'avais eu Suchet à la place de Grouchy, je n'aurais pas perdu Waterloo."

Voir aussi

Source partielle

« Louis Gabriel Suchet », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] (Wikisource)

Liens externes

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