Mammouth

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 Reconstitution d'un mammouth
Reconstitution d'un mammouth
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Mammalia
Sous-classe Theria
Infra-classe Eutheria
Ordre Proboscidea
Famille Elephantidae
Genre
Mammuthus †
Brookes 1828
Synonymes
  • Leviathan Koch 1841
  • Missourium Koch, 1840
Espèces de rang inférieur

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Les mammouths sont des mammifères éteints de la famille des éléphantidés correspondant au genre Mammuthus et à de nombreuses espèces. Ils sont ainsi de proches cousins des éléphants, et non leurs ancêtres. Ils formaient un groupe largement répandu, bien adapté au froid.

Venant d’Afrique, les mammouths se sont dispersés vers l’Eurasie, puis vers l’Amérique du Nord au Pléistocène inférieur. Les dernières espèces se sont éteintes à partir du Tardiglaciaire et au début de la période actuelle qu'est l'Holocène. La dernière espèce de mammouth est attestée au nord de la Sibérie vers 1 700 ans av. J.-C.[1].

Sommaire

Historique de leur découverte

Les ossements de mammouths sont connus depuis la fin du XVIIIe siècle. Georges Cuvier voyaient en eux les ancêtres des éléphants (ils en sont en réalité de proches cousins). Le premier exemplaire de mammouth congelé a été découvert en Sibérie en 1799.

Étymologie

Le mot « mammouth » fut fixé au cours du XVIIe siècle par Nicolas Witsen, voyageur hollandais. Bien que l'origine exacte de ce terme soit inconnue, il est possible qu'il provienne d'une légende des Iakoutes de Sibérie, selon laquelle les défenses de mammouth provenaient d'animaux vivants, sortes de rats géants. Ainsi « Ma » signifierait terre, et « mut », taupe[2]. Une autre thèse évoque le Béhémoth, animal monstrueux du livre de Job, comme origine[2].

Principales caractéristiques anatomiques

Squelette de mammouth du Musée de Saint-Pétersbourg

Comme tous les éléphantidés, les mammouths étaient de grands mammifères présentant une tête volumineuse avec une trompe et un corps massif, aux membres en piliers munis de 5 doigts. L'une des plus grandes espèces de mammouth, Mammuthus sungari, pesait en moyenne entre 6 et 8 tonnes, soit autant qu'un gros éléphant d'Afrique, mais certains mâles auraient atteint le poids de 12 tonnes. Certains mammouths atteignaient 5 mètres au garrot.

Au cours de leur évolution, ils ont développé une importante adaptation au froid. La taille des oreilles et de la queue a fortement diminué, un clapet anal est apparu et trois couches ont permis de les protéger : une couche de graisse de 8 cm, une peau de 2 cm d'épaisseur et trois types de poils. Les poils extérieurs, qui encaissaient les chocs thermiques, pouvaient atteindre un mètre de longueur. Ce lainage était composé de poils six fois plus épais qu'un cheveu humain. La tête, allongée et en forme de dôme, abritait des sinus très développés, permettant ainsi le traitement d'une grande quantité d'air froid.

Les mammouths sont en général caractérisés par des défenses proéminentes. La plus grande défense jamais retrouvée mesure près de 5 mètres. Les mammouths utilisaient ces longues défenses pour fouiller dans la neige les herbes à brouter.

Histoire évolutive

Vue latérale d'une molaire de Mammuthus
Surface occlusale d'une molaire de Mammuthus

Les plus anciennes espèces que l'on peut attribuer au genre Mammuthus sont originaires d'Afrique. Il s'agit de :

  • Mammuthus subplanifrons (4 millions d'années), connu uniquement par des molaires et une défense ;
  • Mammuthus africanavus (entre 3 et 4 millions d'années), qui fait encore l'objet de controverses.

À partir de cette origine africaine se développent en Eurasie puis en Amérique plusieurs espèces qui ont pu être pour partie contemporaines :

Les dates d'extinction des mammouths peuvent être estimées ainsi :

  • il y a 12 000 ans pour Mammuthus exilis ;
  • il y a 10 000 ans pour Mammuthus columbi et Mammuthus primigenius en Amérique du Nord ainsi que pour Mammuthus primigenius en Europe ;
  • il y a 8 000 ans pour les spécimens de l'Île Saint-Paul en Alaska ;
  • il y a 3 700 ans pour les dernières formes naines de Mammuthus primigenius dans l'île Wrangel au nord-est de la Sibérie[1].

Les mammouths ont sans doute disparu suite à un réchauffement rapide (en environ 1000 ans), ce qui a contribué à faire disparaître la steppe à mammouth, faite d'herbe et d'arbustes, au profit des forêts de conifères au sud et des régions couvertes de neige au nord. Les molaires du mammouth sont parfaitement adaptées pour brouter de l'herbe mais sans doute pas pour consommer des feuillages d'arbres.

Auparavant, le mammouth s'était adapté à plusieurs glaciations et réchauffements successifs par modification de sa pilosité ainsi que de la taille et de la forme de ses défenses. La responsabilité de l'homme dans sa disparition est parfois avancée, mais n'est pas clairement démontrée.

Mammouths exceptionnellement préservés

Squelette du Musée national d'Histoire naturelle de Neuchâtel

Généralités

Des restes de mammouths congelés ont été découverts dans les parties septentrionales de la Sibérie. Cependant, la croyance populaire selon laquelle les mammouths ont été gelés instantanément et sont ainsi parfaitement préservés est un mythe propagé par des pseudo-scientifiques comme Immanuel Velikovsky.[non neutre] La bonne conservation est très rare et implique que l'animal ait été enfoui rapidement dans des liquides ou semi-liquides tels que du limon, de la boue ou de l'eau qui auraient ensuite gelé.

Plusieurs possibilités sont envisageables[Par qui ?]. Des mammouths ont pu être piégés dans des marais ou des sables mouvants, et mourir de faim ou de froid, ou encore se noyer. Ils ont pu passer à travers la glace dans des étangs ou des nids de poule. On sait[Qui ?] que beaucoup sont morts dans des rivières, probablement en ayant été emportés par leurs flots. Dans la rivière Berelekh en Iakoutie, au nord-est de la Sibérie, plus de 9 000 ossements d'au moins 156 individus différents ont été retrouvés, apparemment rassemblés par le courant[réf. nécessaire].

À ce jour[Depuis quand ?], trente-neuf corps préservés ont été trouvés, bien que seulement quatre soient complets[réf. nécessaire]. Dans la plupart des cas, la chair montre des signes de putréfaction avant son gel et sa dessiccation. Les histoires de mammouths congelés dont la chair était encore mangeable après décongélation abondent, mais les sources sérieuses[3] indiquent en fait que les cadavres étaient fort décomposés et que l'odeur était si repoussante que seuls les chiens accompagnant les auteurs de la découverte avaient montré de l'intérêt pour la viande.

Par ailleurs, de grandes quantités d'ivoire de mammouths ont été découvertes en Sibérie. Les défenses de mammouth font l'objet de commerce depuis au moins 2 000 ans et s'échangent à prix d'or. Güyük, le Khan des Mongols au XIIIe siècle, est connu notamment pour avoir possédé un trône fabriqué en ivoire de mammouth.[réf. souhaitée]

Lyuba

Un bébé mammouth femelle, surnommé Lyuba, a été découvert congelé en mai 2007 dans la Péninsule Yamal en Sibérie par des bergers nénètses qui eurent la bonne idée de prévenir immédiatement les autorités locales. Le spécimen a pu être transporté dans les meilleures conditions, en caisson réfrigéré, de Sibérie jusqu'à la faculté de médecine de l'université Jikei à Tokyo où il a été scanné. Sa conservation s'est avérée remarquable. Des échantillons de tissus ont été envoyés aux Pays-Bas pour une datation par le carbone 14 qui révéla que le jeune animal était mort il y a 40 000 ans.

L'analyse de son ADN, bien préservé, a révélé que Lyuba appartenait à une population de Mammuthus primigenus qui, peu de temps après, serait remplacée par une autre lignée de mammouths venant d'Amérique du Nord[4].

Les scientifiques qui ont étudié ce bébé mammouth ont découvert qu'il stockait de la graisse dans une grosse bosse située à l'arrière du cou. Celle-ci permettait de régulariser la température du corps de l'animal[5].

L'examen des prémolaires et des défenses a révélé que l'animal était né au printemps et n'était âgé que d'un mois lorsqu'il mourut noyé dans une rivière boueuse : un mélange dense d'argile et de sable était présent dans sa bouche et dans sa gorge. Quant au contenu intestinal, il montra que le bébé mammouth, à l'instar des très jeunes éléphants actuels, avait ingéré les fèces d'un mammouth adulte, vraisemblablement de sa mère, afin de s'inoculer la flore bactérienne indispensable à la digestion des plantes[6].

Séquençage de l'ADN et clonage du mammouth

En s'appuyant sur un cas reporté de croisement entre un éléphant d'Afrique et un éléphant d'Asie, certains ont développé la théorie que si les mammouths étaient encore vivants aujourd'hui, ils pourraient se croiser avec des éléphants d'Asie. Cela a conduit à l'idée qu'un animal proche d'un mammouth pourrait être recréé à partir de matériel génétique de mammouth congelé utilisé en combinaison avec celui d'un éléphant indien[7].

En décembre 2005, une équipe de chercheurs allemands, britanniques et américains a réussi à obtenir de l'ADN mitochondrial de mammouth, ce qui a permis de mettre en évidence la relation étroite entre le mammouth et l'éléphant d'Asie. Il semble que les éléphants d'Afrique appartiennent à une branche différente du mammouth, dont la lignée se serait séparée il y a environ 6 millions d'années, à l'époque où se séparaient les lignées conduisant aux gorilles, aux chimpanzés et aux êtres humains.

L'unique exemplaire de mammouth reconstitué exposé dans un musée russe

Le décodage du génome du mammouth a relancé l'idée selon laquelle l'espèce pourrait un jour être ramenée à la vie. Les nouvelles technologies et la proximité génétique entre le mammouth et les éléphants actuels suggèrent des moyens par lesquels cette expérience pourrait être un jour réalisée. Des chercheurs de la Penn State University qui ont séquencé environ 85 % du génome du mammouth laineux à partir de l'ADN d'échantillons de poils provenant de plusieurs spécimens, ont envisagé la possibilité de ramener cette espèce à la vie en insérant des séquences d'ADN de mammouth dans le génome de l'éléphant actuel. Même si les échantillons ont été traités pour éliminer les éventuelles contaminations bactériennes ou fongiques, certaines séquences pourraient provenir d'organismes extérieurs ; elles doivent encore être comparées à l'ADN des éléphants actuels. Cette étude est actuellement réalisée au Broad Institute[8],[9],[10] .

Les informations issues du séquençage ne peuvent pas être utilisées directement pour synthétiser de l'ADN de mammouth, mais Stephan Schuster, le responsable du projet, souligne que les gènes du mammouth ne diffèrent de ceux de l'éléphant d'Afrique que par 400 000 sites ; il serait selon lui possible de modifier une cellule d'éléphant au niveau de ces sites afin de la faire ressembler à une cellule portant un génome de mammouth et de l'implanter dans une femelle éléphant[11].

Toutefois, selon Jacques Testard, « pour voir gambader dans nos champs des petits mammouths », il reste à accomplir « une chaîne de performances assez improbable car pour faire revivre (ou seulement vivre) un animal il faut mettre en jeu beaucoup plus que son ADN[12] ».

Les mammouths et l'Homme

Préhistoire

Mammouth gravé de la Grotte des Combarelles (Dordogne, France)

Il existe de nombreux indices de coexistence entre les mammouths et les humains :

  • présence d'outils ou d'œuvres d'art réalisés à base d'ossements de mammouths ;
  • représentations picturales sur les parois de certaines grottes, en particulier à Rouffignac ou à Pech Merle ;
  • représentations sculptées dont un exemplaire gravé dans une défense, présenté pour la première fois à l'exposition universelle de Paris en 1867.

Mammouths et cryptozoologie

Le bruit a parfois couru que le mammouth ne serait pas vraiment éteint et que de petits troupeaux isolés survivraient dans la toundra de l'hémisphère nord, vaste et peu peuplée. Vers la fin du dix-neuvième siècle, selon Bengt Sjögren, des rumeurs persistaient sur la survie de mammouths au fin fond de l'Alaska[13]. En octobre 1899, un certain Henry Tukeman aurait raconté en détail comment il avait tué un mammouth en Alaska et avait ensuite donné l'exemplaire à la Smithsonian Institution de Washington, D.C. Mais le musée a nié l'affaire, qui s'est révélée être un canular. Sjögren croit que le mythe a commencé quand le biologiste américain C.H. Townsend, lors d'un voyage en Alaska, a vu des Esquimaux échanger des défenses gigantesques, qu'il leur a demandé si des mammouths vivaient toujours en Alaska et qu'il leur a montré un dessin de l'animal.

Au XIXe siècle, plusieurs rapports sur « de grandes bêtes velues » ont été transmis aux autorités russes par un membre d'une tribu sibérienne, mais aucune preuve scientifique n'a jamais été fournie. En 1946, un chargé d’affaires français travaillant à Vladivostok, M. Gallon, a assuré qu'en 1920 il avait rencontré un trappeur russe qui prétendait avoir vu des « éléphants » géants et velus, vivant au cœur de la taïga. Gallon ajoutait que ce trappeur n'avait même pas entendu parler auparavant des mammouths et qu'il parlait des mammouths comme d'animaux vivant dans la forêt, à une époque où on les imaginait vivant dans la toundra et dans la neige[13].

Mythologie

Dans la mythologie des tribus sibériennes[14], le mammouth est dénommé « souris de terre ».

Le mammouth dans les œuvres de fiction

Un court métrage de Jacques Mitsch intitulé Le mammouth Pobalski relate l'histoire d'un explorateur se rendant dans une région imaginaire de la Sibérie orientale, l'Oubalski, à la recherche d'un mammouth laineux. Il fera la connaissance de la population locale et découvrira ses coutumes.

Le clonage moderne du mammouth est évoqué dans le roman Les Géants de la taïga, une aventure de Bob Morane.

Les mammouths apparaissent dans différents films, dont La Guerre du feu de Jean-Jacques Annaud ou 10 000 de Roland Emmerich.

Les mammouths constituent aussi l'un des éléments centraux de l'histoire des jeux vidéo Syberia et Syberia 2, même s'ils n'apparaissent que très peu.

Un des trois héros principaux de l'âge de glace, Manfred, dit Manny, est un mammouth.

Vente aux enchères

La société de vente aux enchères Christie's a adjugé un squelette de mammouth pour 260 000 € le 16 avril 2007[15],[16].

Notes et références

  1. a et b S. L. Vartanyan, Kh. A. Arslanov, T. V. Tertychnaya et S. B. Chernov, « Radiocarbon Dating Evidence for Mammoths on Wrangel Island, Arctic Ocean, until 2000 BC », Radiocarbon, Volume 37, Number 1, 1995, pp. 1-6.
  2. a et b Des Mammouths et des hommes, deux espèces face aux variations du climat, Ed. Vuibert, coll. planète vivante, 2005 (ISBN 978-2711753581)
  3. William R. Farrand, « Frozen mammoths and modern geology », Science, pp. 729-735.
  4. Ice Baby, National Geographic.
  5. Scans became a mammoth project.
  6. Ice Baby, National Geographic, mai 2009.
  7. Agence Science-Presse, « Mammouth: le retour du clonage », 2 septembre 2002.
  8. Scientists sequence woolly-mammoth genome
  9. Mammoth genome sequence may explain extinction
  10. Gilbert, Thomas P. et al., 2007, « Whole-Genome Shotgun Sequencing of Mitochondria from Ancient Hair Shafts », Science, vol. 317, pp. 1927–1930
  11. Regenerating a Mammoth for $10 Million
  12. « Le mammouth pas encore cloné », Libération, 03/03/2009.
  13. a et b Sjögren, Bengt. Farliga djur och djur som inte finns, Prisma, 1962.
  14. cf. Souris dans la culture et Sibérie
  15. Actualité
  16. Mammouth : Christie's écrase les prix

Voir aussi

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Articles connexes

Bibliographie

  • Claudine Cohen (2004). Le destin du mammouth, Seuil (Paris), collection Point Science : 448 p. (ISBN 2020629836)

Références taxinomiques

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Mammouth de Wikipédia en français (auteurs)

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