Lycée Georges-de-La-Tour

49°6′31.97″N 6°10′4.22″E / 49.1088806, 6.1678389 Le lycée Georges-de-La-Tour est un lycée français, situé place de Maud'huy dans le quartier impérial à Metz en Moselle. Il porte le nom du célèbre peintre Georges de La Tour, né en Moselle. Le lycée et le collège Georges-de-La-Tour forment la cité scolaire Georges-de-la-Tour^[1].

Histoire

À l’origine l’établissement donnait sur la place de la Reine-Louise portant le nom de l’arrière-grand-mère de l’empereur Guillaume II, aujourd’hui dénommée place de Maud'huy.

La décision de doter la ville de Metz d’une Höhere Mädchenschule (École supérieure de jeunes filles) est prise en janvier 1906^[2], pendant l’annexion de la Lorraine du Nord à l’empire. Les travaux sont dirigés par les architectes de la ville de Metz, Hermann Demet, Conrad Wahn. Ils firent le choix du style néobaroque^[3].

Le samedi 30 avril 1910, l’Empereur Guillaume II d'Allemagne, accompagné de l’Impératrice Augusta-Victoria et de leur fille, la princesse Victoria-Louise de Prusse qui avait le même âge que les lycéennes, visitent le lycée, qui sera inauguré officiellement le 29 juillet 1910.

Il ouvre ses portes à 474 élèves et trente enseignants. Les cours sont alors dispensés en allemand, sauf pour le catéchisme et l’enseignement religieux pour lesquels la langue maternelle est respectée. En plus des cours habituels, il abritera successivement dans ses murs une école normale puis une école de commerce.

Dès 1914, l’établissement est investi par l’autorité militaire et transformé en hôpital militaire (Festungslazarett). Il retrouve sa vocation en octobre 1919 après le retour de l’"Alsace-Lorraine" à la France.

En 1930, le lycée est nationalisé et l’enseignement secondaire y trouve une place prépondérante.

Entre 1932 et 1933 est construite sur les plans de l’architecte Théophile Dedun une aile supplémentaire, le long de la rue Rabelais, afin de répondre au nombre toujours croissant d’élèves.

Lorsque survient la Seconde Guerre mondiale, établissement héberge à nouveau un hôpital militaire ainsi que les bureaux de la Gestapo. À son tour, l’armée américaine y installe ses bureaux lors de la Libération le 21 novembre 1944. Le bâtiment est rendu à sa destination première en janvier 1945.

Depuis 1959, les classes primaires qu’il abritait ont définitivement disparu et le nombre de classes s’est sensiblement accru. Les sections techniques qui ont commencé à s’implanter à partir de 1952 se développent avec la création en 1965 d’une section de sciences médico-sociales, en 1967 de la filière des sciences biologiques puis du B.T.S. d’économie sociale.

En 1966, on rebaptise l’établissement scolaire du nom du célèbre peintre de Vic-sur-Seille : Georges de la Tour.

C’est en 1971^[4] que l’établissement devient mixte. C’est également l’année de création d’un cycle de classes préparatoires aux grandes écoles, Lettres supérieures qui se verra compléter en 1975 d’une Première supérieure.

À la fin des années 1970 c’est une classe préparatoire à Sciences-Po qui est inaugurée, puis en 1984 les classes préparatoires à HEC et mathématiques supérieures-biologie et mathématiques spéciales-biologie.

À la rentrée 1988, une seconde classe préparatoire à HEC Paris est ouverte.

En 2009, près de 2 000 élèves^[4] sont scolarisés au lycée Georges-de-La-Tour, et ils se répartissent dans ses nombreuses filières d’étude : les second cycles classiques et technologiques, les BTS, et les classes préparatoires post-baccalauréat.

Dans le grand hall d’entrée se trouve au-dessus d’une belle cheminée une fresque représentant des enfants jouant dans une cour d'école, elle a été peinte en 1932 par Hélène Delaroche épouse de Nicolas Untersteller^[4].

Galerie d'images

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  Façade du lycée

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  Entrée principale

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  Détail de l’entrée

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  Une porte du lycée

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  Détail de l’ornements de la porte

Bibliographie

• Lycée Georges-de-La-Tour, un siècle d’histoire, Patrick Mouilleron, Éditions Serpenoise, mai 2010 (ISBN 978-2-87692-849-7).

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Notes et références

1. ↑ http://gdlt57.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=6
2. ↑ Pose cafés, de J-C Diedrich, O. Toussaint, et D. Bourrion, éditions Serpenoise, 2000
3. ↑ http://fr.structurae.de/structures/data/index.cfm?id=s0033489
4. ↑ ^{a, b et c} Lycée Georges-de-La-Tour, un siècle d’histoire, Patrick Mouilleron, Editions Serpenoise, mai 2010. ISBN 978-2-87692-849-7

Liens externes

• (fr) Site du lycée Georges-de-La-Tour