Loudun

Loudun
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47° 00′ 38″ N 0° 05′ 04″ E / 47.0105555556, 0.0844444444444

Loudun
La Tour carrée, emblématique de Loudun
La Tour carrée, emblématique de Loudun
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Poitou-Charentes
Département Vienne
Arrondissement Châtellerault
Canton Loudun (chef-lieu)
Code commune 86137
Code postal 86200
Maire
Mandat en cours
Elefthérios Benas
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays loudunais
Site web ville-loudun.fr
Démographie
Population 7 146 hab. (2008)
Densité 163 hab./km²
Gentilé Loudunais
Géographie
Coordonnées 47° 00′ 38″ Nord
       0° 05′ 04″ Est
/ 47.0105555556, 0.0844444444444
Altitudes mini. 47 m — maxi. 120 m
Superficie 43,77 km2

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Loudun est une commune française, située dans le département de la Vienne et la région Poitou-Charentes. Ses habitants sont appelés les Loudunaises et les Loudunais.

C'est une petite ville avec les ruines de l'ancien château détruit par Richelieu et dont le centre historique est entouré de vieux remparts. Cette ville possède un grand patrimoine culturel avec, entre autres, sa Tour Carrée, ses ruelles qui ont gardé l'esprit du Moyen Âge, toutes les caves à champignons et à vins, sans oublier le musée Renaudot.

Sommaire

Toponymie

Le mot gaulois dunon, qui désigne une forteresse, et parfois un lieu en hauteur, a laissé sa trace dans le nom de beaucoup de villes françaises même lorsque ceux-ci ont été latinisés par la suite. Le plus souvent, il est associé au nom d’un chef gaulois comme à Loudun justement, mais aussi à Verdun ou Meudon. Ou encore au nom de dieu gaulois le plus vénéré Lug par exemple. C’est le cas à Laon et à Lyon dont les deux noms dérivent de Lugduno.

Géographie

Tout au nord du département de la Vienne, la commune de Loudun est bordée à l'ouest par le Martiel, un sous-affluent de la Dive.

La ville est située au croisement de la route nationale 147 et des routes départementales 14, 61, 63, 147 et 759, soit en distances orthodromiques, 20 km à l'est de Thouars, 22 km au sud-ouest de Chinon et une quarantaine de km au sud-sud-est de Saumur.

Au nord, la départementale 47 dessert le village de Véniers.

Communes limitrophes

Histoire

Loudun et le Loudunais sont situés dans un territoire à la croisée des marches de trois grandes régions historiques : l'Anjou, la Touraine et le Poitou.

Contrairement au découpage actuel, où la région Poitou-Charentes présente au nord du département de la Vienne une excroissance pour englober Loudun, au Moyen Âge et jusqu'à la Révolution française, c'est le Saumurois qui s'enfonce dans le Poitou actuel englobant Loudun jusqu'à Mirebeau au Sud.

Moyen Âge

En 986, Guillaume III de Poitiers et Geoffroy Ier d'Anjou s'affrontent au lieu-dit Les Roches Saint-Paul, alors rattaché à la paroisse de Coussay. Geoffroy obtient le fief de Loudun mais est vassal de Guillaume. Loudun dépend des comtes d'Anjou jusqu'en 1206, date à laquelle Philippe Auguste la rattache à la Couronne de France. Cependant, Philippe Auguste donne Loudun en garde à Guillaume des Roches, sénéchal d'Anjou et du Maine, car le roi de France considère Loudun comme une place stratégique et décide de remplacer l'ancien château par une nouvelle forteresse pour contrer les puissants Plantagenêt.

En 1214, Jean sans Terre intrigue contre le roi Philippe Auguste, en achetant l’aide des barons poitevins : les Chauvigny, les Mauléon et les Thouars. Jean-sans-Terre occupe Angers. Louis, le fils de Philippe Auguste intervient à Moncontour dont il fait détruire le château. De son côté, Philippe-Auguste est vainqueur à Bouvines. Il vient aussitôt à Loudun pour imposer la paix de Chinon à Jean sans Terre qui doit renoncer à la plus grande partie de ses possessions en Poitou.

Sénéchaussées de l'Anjou au XVIIIesiècle

Le 1er décembre 1372, le traité de Loudun est signé entre le roi de France et les principaux barons poitevins, qui lui rendent hommage. Il met ainsi fin à la reconquête du Poitou qui avait suivi le traité de Brétigny (1360).

En 1476, le roi René, duc d'Anjou est contraint de conclure un accord avec Louis XI, étant accusé d'avoir négocié avec Charles le Téméraire. Loudun est à nouveau réunie à la couronne de France. Louis XI l'érige en bailliage. François Ier ordonne qu'on rédige la coutume de Loudun. Le Loudunais devient une sénéchaussée. La sénéchaussée de Loudun dépend du gouverneur de Saumur.

Temps modernes

En 1542, lors de la création de la généralité de Tours, la sénéchaussée de Loudun intégre cet ensemble territorial constitué par les provinces d'Anjou, du Maine et de la Touraine.

Localisation de Loudun dans l'Anjou de l'Ancien régime.

En 1568, les luttes entre protestants et catholiques reprennent. Henri, roi de Navarre, alors âgé de 16 ans se trouve à Loudun avec l'armée protestante. Les protestants brûlent la collégiale Sainte-Croix, le couvent de l'église des Carmes (Saint-Hilaire-du-Martray) et l'échevinage. Le duc d'Anjou (futur Henri III) fait le siège de Loudun pour récupérer la cité aux mains des protestants.

En 1569, Coligny assiège Poitiers, mais l’arrivée de l’armée royale le force à lever le siège. L’affrontement a lieu lors de la bataille de Moncontour : le duc d'Anjou inflige une défaite sanglante aux Huguenots.

En 1579, Le roi Henri III élève Loudun au rang de duché non héréditaire au profit de Françoise de Rohan.

En 1584, Henri III donne l'ordre de faire détruire la forteresse érigée par Philippe Auguste, le palais des ducs-rois d'Anjou-Sicile et de l'enceinte fortifiée de Loudun.

En 1587, Henri de Navarre s'empare de Loudun ainsi que de Vivonne, Mirebeau et Châtellerault.

En 1605 fut prévu un siège de présidial à Loudun, qui aurait compris le bailliage de Chinon, mais l'opposition de Tours et Poitiers empêcha le projet d'aboutir.

En 1628, la baronnie de Mirebeau fut acquise par le cardinal de Richelieu et unie en 1631 au duché-pairie de Richelieu, et dont le tribunal ducal relevait à la fois du Parlement de Paris et de la sénéchaussée de Saumur[1].

En 1630, la ville de Loudun fut le théâtre d'une traque lancée par le cardinal de Richelieu, avec pour objectif de faire taire le prêtre catholique Urbain Grandier qui le critiqua férocement.

En 1631, Louis XIII envoie à Loudun le conseiller d'État Jean Martin, baron de Laubardémont, afin de terminer la démolition de la forteresse construite par Philippe-Auguste, du palais des ducs-rois d'Anjou-Sicile, du donjon et de l'enceinte fortifiée de la ville.

En 1634 commença à proprement parler « l'affaire des démons de Loudun ».

En 1711, le 6 septembre, un tremblement de terre a mis à bas une partie des murailles, et provoqué l'effondrement d'une partie de l'église principale.

Révolution française

En 1790, lors de la création des départements français, le Sud-Saumurois (sénéchaussée de Loudun et pays de Mirebeau dépendants du gouverneur de Saumur et partie méridionale de l'Anjou) est rattaché au département de la Vienne.

Comme le reste de la France, Loudun accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution : et, en tant que symbole, il est coupé le 5 mai 1793, lorsque la nouvelle de la prise de Thouars par les armées vendéennes arrive, par crainte de représailles. Les membres du conseil municipal jugèrent également plus prudent de se replier sur Chinon, et le drapeau blanc fleurdelysé flotte un instant sur la bourgade[2]. Dès l’alerte passée, il est replanté (le 8 mai), puis à nouveau le 18 (pour un spécimen de plus grande taille)[3]. Lorsque un détachement de cavalerie vendéenne pénètre dans la ville le 25 juillet, l’arbre est abattu une nouvelle fois[4]. Il est à nouveau replanté, suivi de trois autres : un porte (Saint-)Nicolas, un autre place de la Bœufetterie, un troisième porte de Chinon, et le dernier dans le quartier du Martray[5]. Ils deviennent des lieux de ralliement pour toutes les fêtes et les principaux événements révolutionnaires, comme la célébration des victoires des armées révolutionnaires, la lecture de lois, l'anniversaire de l'exécution de Louis XVI[5]. Ces quatre arbres sont abattus de nuit en octobre 1799, au moment de la réaction royaliste, mais replantés immédiatement. Un autre arbre est abattu et replanté en janvier 1800[5].

Loudun est chef-lieu du district de Loudun de 1790 à 1795, puis de son arrondissement de 1800 à 1926.

En 1802, lors de la nomination des premiers préfets de France, c'est un Loudunais, Pierre Montault-Désilles qui devient premier préfet du département de Maine-et-Loire. La même année, son frère Charles Montault-Désilles, devient l'évêque d’Angers.

XXe siècle

La Luftwaffe bombarde la gare le 18 juin 1940 : le quartier environnant souffre, et le bilan est de 20 morts[6]. La Wehrmacht pénètre dans la ville le 20 juin[7].

Durant l’été 1944, les aviations alliées mènent de nombreuses opérations de strafing : des chasseurs patrouillent sur les axes (voies ferrées, routes principales) à la recherche de cibles d’opportunité. C’est ainsi que des chasseurs alliés tirent sur la gare le 8 juillet[8] et qu’elle est à nouveau bombardée le 15 août[9].

En 1948, pour célébrer le centenaire de la révolution de février 1848 et de la Deuxième République, un arbre de la liberté est planté dans le jardin de la mairie[10].

En 1964, l'ancienne commune de Veniers fusionne avec Loudun[11]. En 1972, Rossay en fait autant[11].

Emblèmes

Héraldique

Article détaillé : Armorial des communes de la Vienne.
Blason Blasonnement
De gueules, à une tour crénelée d'argent, maçonnée de sable ; au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or[12].


Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1959 Marc Godrie D.  
1959 1999 René Monory UDF Garagiste, sénateur de la Vienne, président du Sénat
29 mars 1999 mars 2001 Jean-Pierre Fredaigue DVD  
mars 2001 mars 2008 Jean Touret UMP Vice-président du Conseil général de la Vienne, suppléant du député Jean-Pierre Abelin.
mars 2008   Elefthérios Benas[13] DVD Médecin

La communauté de communes du Pays loudunais

Loudun est le siège de la communauté de communes du Pays loudunais qui regroupe 52 communes, dont sept communes associées et quatre cantons : Loudun, Moncontour, Monts-sur-Guesnes, Les Trois-Moutiers.

En 1999, sa population était de 24 625 habitants, pour une superficie de 849 km².

Jumelage

Loudun est jumelée à six villes :

Blank map of world no country borders.PNG
La commune de Leuze-en-Hainaut en Belgique
La commune de Ouagadougou au Burkina Faso
La commune de Thibodaux en Louisiane aux États-Unis
La commune de Shippagan au Canada
La commune de Burgos en Espagne
La commune d'Audun-le-Tiche en France

Démographie

La commune de Loudun s'est agrandie à deux reprises, d'abord en 1964 avec l'intégration de Véniers, puis en 1972 avec la fusion-association de Rossay, qui reste commune associée.

Démographie de Véniers

Évolution démographique de Véniers
Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 442 499 499 407 467 481 462 488 500 477
Années 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 488 464 437 436 407 434 481 492 476 460
Années 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 - -
Population 488 466 462 432 441 459 454 430 - -
Notes, sources, ... 1962 population sans doubles comptes.
Sources : EHESS[14].

La population de Véniers est toujours restée relativement stable, entre 400 et 500 habitants.

Démographie de Rossay

Évolution démographique de Rossay
Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 168 153 170 181 157 184 197 201 213 226
Années 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 226 206 210 198 177 188 203 224 228 228
Années 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 -
Population 230 215 233 231 219 211 203 197 146 -
Notes, sources, ... 1962 et 1968 population sans doubles comptes.
Sources : EHESS[15].

La population de Rossay a atteint son maximum en 1926 avec 233 habitants.

Démographie de Loudun

Évolution démographique de Loudun
Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 5 000 5 150 5 128 5 044 5 078 5 032 4 980 4 670 4 557
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 4 810 4 504 4 403 4 493 4 522 4 525 4 528 4 652 4 617
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 4 615 4 653 4 781 4 836 5 252 5 059 5 219 5 313 5 501
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 5 587 6 948 8 035 8 120 7 854 7 704 7 255 7 173 7 146
Notes, sources, ... De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; 2006 : population municipale légale.
Sources : Insee[16] et EHESS[11].

Longtemps cantonnée entre 4 500 et 5 500 habitants, la population de Loudun a brusquement augmenté dans les années 1960 et 1970 pour culminer à 8 120 habitants au recensement de 1982. Depuis, elle a perdu 900 habitants en 24 ans.

Économie

Le Loudunais est une région agricole et viticole. Le leader mondial des produits tubulaires destinés au bovins, la société Agritubel, est basée à Loudun.

La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de la Vienne.

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Statue de Théophraste Renaudot

Spécialités gastronomiques

Le Croquant de Loudun est une spécialité biscuitière ayant pour origine la tradition de la culture d'amandiers en pays loudunais.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Sources

Bibliographie

Notes

  1. La Frontière des origines à nos jours, colloque d'historiens, Presses universitaires de Bordeaux, Bordeaux : 1997
  2. Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 109-111
  3. Robert Petit, op. cit., p. 118
  4. Robert Petit, op. cit., p. 119-120
  5. a, b et c Robert Petit, op. cit., p. 200-201
  6. Christian Richard, 1939-1945 : la guerre aérienne dans la Vienne, Geste éditions, 2005. 348 p. (ISBN 2-84561-203-6) , p. 28
  7. Jean-Henri Calmon, Occupation, Résistance et Libération dans la Vienne en 30 questions, Geste éditions, coll. « 30 questions », Jean-Clément Martin (dir.), La Crèche, 2000, 63 p. (ISBN 2-910919-98-6), p 11
  8. Christian Richard, op. cit., p. 203
  9. Christian Richard, op. cit., p. 274
  10. Robert Petit, op. cit., p. 223
  11. a, b et c EHESS, notice communale de Loudun sur la base de données Cassini, consultée le 2 août 2010
  12. (Malte-Brun, la France illustrée, tome V, 1884)
  13. Fichier des maires de la Vienne sur le site de la Préfecture. Consulté le 23 juillet 2009
  14. Véniers sur le site "Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui" Consulté le 11 janvier 2010
  15. Rossay sur le site "Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui" Consulté le 11 janvier 2010
  16. Loudun sur le site de l'Insee
  17. Ancienne commanderie Saint-Jean, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  18. Ancien donjon, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  19. Château du Bois-Gourmond, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  20. Château du Bois-Rogue, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  21. a et b Couvent des Carmes et église Saint-Hilaire du Martray, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  22. Église Saint-Pierre, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  23. Église Sainte-Croix, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  24. Enceinte, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  25. Hôtel de Saint-Laon, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  26. Hôtel de Ville, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  27. Ancienne maison des Échevins, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  28. Porte du Martray, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  29. Maison, rue de la Porte-Saint-Nicolas, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  30. Maison, rue du Portail-Chaussée, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
  31. Portail, sur la base Mérimée, ministère de la Culture

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