Angevine

Angevine

Anjou

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Le département de Maine-et-Loire qui correspond à une partie de l’Anjou historique.
Les armes des ducs d’Anjou devenues celles de la province.
Les armes des comtes d’Anjou.
Les armes de la 1re Maison d’Anjou attestées depuis Geoffroy V Plantagenêt mais peut-être antérieures.

L’Anjou est une région non-administrative française, correspondant à l’ancienne province du même nom, avec pour capitale Angers. Il doit son nom au peuple gaulois des Andécaves.

Il correspond à l’actuel département de Maine-et-Loire, au tiers sud de la Mayenne, dite Mayenne angevine (Château-Gontier, Craon, Canton de Grez-en-Bouère), au Maine angevin (La Flèche, Le Lude) jusqu’à Château-du-Loir (département de la Sarthe) au nord, au canton de Bourgueil jusqu’à Château-la-Vallière (département d’Indre-et-Loire) à l’est, au Loudunais dans le département de la Vienne, à quelques communes du département des Deux-Sèvres au sud et une commune dans l’ouest (département de la Loire-Atlantique).

Sommaire

Présentation générale

Le duché d'Anjou s'étendit le long de la Loire entre les deux villages ligériens d'Ingrandes : Ingrandes en Maine-et-Loire situé en aval du fleuve et Ingrandes en Indre-et-Loire situé en amont du fleuve.

Un Parc naturel régional concerne en partie l'ancienne province de l'Anjou : le Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine, situé entre Angers (Maine-et-Loire) et Tours (Indre-et-Loire).

Ingrandes est un nom dérivé de celui d’Equoranda qui signifie en pré-celtique Equo ou en latin Oequus = « juste aux limites » et Randa = suffixe et terme gaulois qui indique une limite territoriale ou frontière.

Ingrandes-de-Touraine était la limite géographique entre l'Anjou et la Touraine, Ingrandes (Maine-et-Loire) fut la frontière entre l'Anjou et la Bretagne.

(Il en est de même pour Ingrandes dans la Vienne qui fut la frontière entre le grand Anjou sous Foulque III d'Anjou et le Poitou puis, par la suite, la limite entre la Touraine et le Poitou).

Géographie

Carte de l'Anjou au XVIIIe siècle. (Cliquez pour agrandir)

L'Anjou historique

L'Anjou était partagé en deux parties.

L'Anjou supérieur (Haut-Anjou)

Au nord de la Loire et comprenant :

À l'ouest de la Sarthe : le Pays du Haut-Anjou Segréen (formé de la région de Segré et de la Bouère) et le Pouancéen.

À l'est de la Sarthe : le Baugeois, (le pays de Baugé).

Le pays de Céans (canton de La Flèche), Le Lude et jusqu'à Château-du-Loir.

Formant la partie nord du Haut-Anjou: Château-Gontier, Saint-Denis-d'Anjou

Toujours au Nord et dans la partie occidentale de la Mayenne angevine : le Craonnais.

Bourgueil et toute la région ouest de l'Indre-et-Loire jusqu'à Château-la-Vallière.

L'Anjou inférieur

Au sud de la Loire, comprenant :

  • Dans le département de la Vienne

Le Saumurois à l'est du Layon jusqu'à Mirebeau

Le Loudunais ainsi que la ville de Richelieu[1].

Le Bourg (canton de Montreuil-Bellay),

Le Vaux (canton de Gennes),

Des Mauges angevines,

Quelques communes autour de Bouillé-Loretz et d'Argenton-l'Église.

La commune de La Boissière-du-Doré, enclave angevine des Mauges.

Géologie

Données générales

La pierre et le sous-sol ont donné son relief et ses couleurs à l’Anjou : tuffeau blanc, ardoise bleue, argile rouge. L’Anjou est ainsi une terre de rencontre et de contraste entre le bassin parisien à l’Est et le massif armoricain à l’Ouest.

Anjou blanc (tuffeau)

À l’Est, l’« Anjou blanc » se confond avec le Saumurois et le Baugeois par ses sols de calcaire et de tuffeau. L’Anjou blanc, c’est celui des grottes de pierre tendre, des champignonnières et des troglodytes du Saumurois. Ces terres blanches, résultant de l’altération de la craie (tuffeau), marquent l’extrémité Sud-Ouest du Bassin Parisien. Cette pierre de tuffeau, qui sous la main des tailleurs fera la fortune de l’Anjou et l’élégance de ses châteaux, de ses abbayes et de ses villages ainsi que d’une grande partie du Val de Loire.

Anjou noir (ardoise)

À l’Ouest de la région, à partir d’Angers et englobant les Mauges et le segréen, la Loire quitte l’Anjou blanc pour pénétrer dans le Sud-Est du Massif Armoricain. L’Anjou noir et ses coteaux de schiste. L’« Anjou noir » presque bleu de ses mines d’ardoises, surnommé également l’« Anjou bleu », le pays de l’ardoise, avec ses sols de schistes et de granits. L’ardoise a scellé cette identité si particulière de l’Anjou noir. Tous les chefs-d’œuvre du Val de Loire sont coiffés de l’ardoise angevine dont la qualité s’est imposée dans le monde entier. Trélazé et la mine bleue de Noyant-la-Gravoyère, près de Segré sont la mémoire ardoisière. L’Anjou noir, c’est également celui des terroirs au sous-sol de schiste, celui des grands vins « villages » des Coteaux-du-Layon qui donnent leur caractère inimitable aux blancs angevins issus du chenin.

Anjou rouge (argile)

Curiosité de l’Anjou, les hasards de la géologie ont réparti deux bassins argileux à chaque extrémité de l’Anjou. C’est l’Anjou rouge, situé au nord-est autour du village des Rairies et au sud-ouest autour du village du Fuilet. Cet argile fut utilisé pour recouvrir les sols de maints châteaux du Val de Loire. Depuis le Moyen-Âge, les maîtres-artisans travaillent la terre cuite issue de ces terrains argilo-schisteux.

Histoire

Article détaillé : Histoire d'Angers.

Antiquité

Habité d'abord par les Andécaves, peuple celtique, ce pays fit partie, sous les Romains, de la IIIe Lyonnaise. Le territoire des Andécaves se situait de part et d'autre de la Loire. Les lieux-dits d'Ingrandes (Ingrandes (Maine-et-Loire) et Ingrandes-de-Touraine) semblent indiquer les limites approximatives de ce peuple. (Ingrandes est un nom dérivé de celui d’Equoranda de sens discuté, Equo ou (en latin) Oequus = « juste aux limites » et Randa = suffixe et terme gaulois qui indique une limite territoriale ou frontière). Les Andécaves se rendaient jusqu'au lieu-dit d'Andenemessos : de Ande = cité gauloise des Andes ou des Andécaves et de nemessos = forêt sacrée.

Après la chute de l'empire romain, l'Anjou entra dans la confédération armoricaine.

Moyen Âge

Haut Moyen Âge

Conquis par le roi franc Childéric Ier, il passa ensuite sous diverses dominations féodales. Il fut érigé en comté par Charles le Chauve en 864 pour Robert le Fort. Ce dernier, vainqueur des Normands à Brissarthe en 866, maître de la Neustrie installe comme vicomte à Angers Ingelger, fondateur de la première dynastie angevine des Plantagenêts, dynastie qui régna sur l'Angleterre de 1154 à 1485.

Les comtes d’Anjou

Le drapeau de l’Anjou flottant sur les hauteurs du fief de Champtoceaux face à la Bretagne

En 909, à la suite de la mort d’Alain Ier de Bretagne, Foulque Ier d’Anjou reçoit le comté de Nantes. Il est chargé de lutter contre les Normands et les Bretons. Néanmoins Nantes est prise par les Normands en 914. Malgré cette razzia normande, Foulque Ier conservera le titre de comte de Nantes, mais ce titre ne fut définitivement reconnu qu’en 930 quand son suzerain Hugues le Grand le qualifia comme tel dans une de ses chartes. Foulque Ier passa la plus grande partie de sa vie à combattre les raids vikings. Le comté de Nantes restera lié aux comtes d’Anjou puis par la suite passera sous la domination angevine des Plantagenêts jusqu’en 1203.

Foulques Ier le Roux prend en 929 le titre de comte d’Anjou.

Foulques II le Bon puis Geoffroy Ier Grisegonnelle développent la puissance et l’influence du comté d’Anjou, il conquiert Loches, Loudun, Mirebeau et Moncontour. Geoffroy Ier étend le domaine angevin sur la rive sud de la Loire jusqu’aux portes de Nantes et à la limite de la rivière de la Sèvre nantaise. Il fait construire au sud de Nantes un puissant bastion au Pallet dont il reste de nos jours un immense donjon.

Foulques III Nerra dirige le comté de 987 à 1040, il s’empare des Mauges, du Saumurois et d’une bonne partie de la Touraine, il fait construire le château de Langeais ainsi que la forteresse de Champtoceaux érigée sur un éperon rocheux de soixante-dix mètres de hauteur dominant la Loire et gardant l’Anjou face à la Bretagne.

Son fils, Geoffroi II Martel, achève la conquête de la Touraine aux dépens du comte de Blois ; en 1044, il s’approprie le Vendômois et conquiert une partie du Maine. À sa mort, il ne laisse pas de fils et ses deux neveux, Geoffroi III le Barbu et Foulques IV le Réchin, se disputent sa succession. Foulques IV le Réchin est vainqueur en 1068.

À la demande de Foulque IV d’Anjou, un texte fut écrit en latin : Gesta Consulum Andegavorum qui détaille la première dynastie des Comtes d’Anjou depuis la succession de Charlemagne.

Foulques V le Jeune devient roi de Jérusalem en 1131.

La dynastie des Plantagenêts

Blason de Geoffroy V d'Anjou dit Plantagenêt
Gisants d'Henri II et d'Aliénor à Fontevraud-l'Abbaye

Geoffroy V d'Anjou dit le Bel ou Plantagenêt (24 août 1113, Il est surnommé Plantagenêt à cause du brin de genêt qu'il avait l'habitude de porter à son chapeau. Il était le fils de Foulque V († 1143), comte d'Anjou et roi de Jérusalem, et d'Erembourge du Maine († 1126), héritière du Maine. Il devint le fondateur de la dynastie Plantagenêt des rois anglais par son fils Henri II d'Angleterre.

Le comté d'Anjou assujettit les comtés voisins et les annexa : Comté de Nantes, Vendôme, Maine, Mayenne et fut compté parmi les grandes principautés françaises. L’un de ses comtes, Geoffroy Plantagenêt, épousa Mathilde, la fille du roi Henri Ier d'Angleterre. Par ce mariage, Geoffroy devient duc de Normandie en 1144, il meurt en septembre 1151. Leur fils Henri II réunit sous son autorité l’Angleterre, la Normandie, l’Anjou et leurs dépendances ainsi que l’Aquitaine par son mariage avec Aliénor, l’épouse répudiée du roi de France Louis VII. Ce fut l’origine de la rivalité séculaire des royaumes d'Angleterre et de France. Henri II ajouta à ses possessions la Bretagne qu'il contrôla militairement et à qui il donna pour duc son fils encore enfant Geoffroi II.

L'Anjou est alors le centre de l'Empire Plantagenêt, qui inclut l'Angleterre, le Maine, la Touraine, le Vendômois, le Berry, l'Aquitaine. Toutefois l'Anjou n'en continuait pas moins de relever de la couronne de France. À cette époque, l'Anjou fut confisqué à Jean sans Terre qui avait fait périr son neveu Arthur, dernier héritier du comté. C'est le roi de France Philippe Auguste qui brise la puissance de l'Empire Plantagenêt par la double victoire de Bouvines (1204) et de la Roche-aux-Moines en 1214. La perte des territoires en France continentale, définitive avec la défaite de Jean-sans-Terre à la Roche-aux-Moines, près d'Angers, face au futur Louis VIII, fait de l'Angleterre désormais le centre des Plantagenêts. Le traité de Paris, en 1259, effectua le rattachement de l'Anjou au royaume de France.

Apanage des princes

En 1226, le roi de France Louis VIII meurt et laissa par testament l'Anjou ainsi que le Maine en apanage à Charles Ier d'Anjou (1227-1285), qui fonda la seconde dynastie angevine. Charles conquiert l'Italie méridionale et se fait couronner roi de Sicile et de Naples. Mais les difficultés arrivent très vite et débouchent sur les dramatiques Vêpres siciliennes en 1282 au cours desquelles furent massacrés des milliers de Français dont de nombreux Angevins.

En 1290, Marguerite, fille de Charles II d'Anjou, roi de Naples et de Jérusalem, comte d'Anjou, du Maine et de Provence, et de Marie de Hongrie, apporta l'Anjou et le Maine en dot à Charles de France, comte de Valois, dont le fils, devenu roi de France sous le nom de Philippe VI, réunit ces deux provinces à la couronne.

Possessions de la Maison capétienne Anjou-Valois au XVe siècle : comprenant le duché d'Anjou allant de Laval au Nord à Châtellerault au Sud, incluant le comté du Maine et la Provence.

En 1360, le roi Jean II le Bon érigea l'Anjou en duché, et le donna pour apanage à son second fils Louis. Louis prend le titre de roi de Sicile le 30 août 1383, le titre royal de Naples étant « roi de Sicile et de Jérusalem ». Il meurt en 1384 à Bari, sans avoir obtenu de résultat décisif contre son compétiteur Charles de Durazzo, qui conserve le pouvoir effectif.

La peste puis la guerre de Cent Ans vont apporter bien des affres à l'Anjou.

Le 22 mars 1421, l'armée du dauphin (futur Charles VII) battit à Baugé l'armée anglaise du duc de Clarence, qui périt dans le combat. Ceci amena le duc de Bretagne à se rapprocher du Dauphin. Celui ci put alors prendre Le Mans, faire le siège d'Alençon et avancer vers Chartres où il fut stoppé par les Anglais.

De 1422 à 1428 l'effort des Anglais se porta surtout sur le Maine et Le Mans fut pris en 1425, l'Anjou en subit aussi les conséquences d'autant que le régent, le duc de Bedford, s'était fait attribuer les titres de duc d'Anjou et comte du Maine. La domination anglaise se maintint plus de vingt ans sur le Maine et l'Anjou.

C'est en 1448 que les ducs Angevins de la famille des Valois récupérèrent leurs possessions. Le roi René d'Anjou, un des princes les plus cultivés de son temps, né en 1409, marque profondément la province au milieu du XVe siècle. Le "Bon roi René" meurt en 1480 à Aix-en-Provence.

En 1481, après sa mort, Louis XI réunit définitivement l'Anjou à la couronne de France en 1482.

De la Renaissance à la Révolution française

XVIe – XVIIIe siècles

Au XVIe siècle, sous le règne d’Henri II, se mettent en place dix-sept recettes générales confiées à des trésoriers généraux (édit donné à Blois en janvier 1551) et 21 généralités ou pays d'élections.

Baillages et sénéchaussées

Les baillaiges de l'Anjou, du Maine et de la Touraine sont réunis, comme au temps du Grand Anjou de Foulque Nerra, dans la généralité de Tours :

  • Bailliage d'Anjou. 701 paroisses. 80 810 feux.
  • Bailliage du Maine. 586 paroisses. 55 333 feux.
  • Bailliage de Touraine. 616 paroisses. 74 177 feux.

Au XVIIIe siècle, l'étendue de la généralité de Tours nécessite le règlement pris par arrêté du Conseil du 18 juillet 1787 qui permettait la formation de trois assemblées au sein de cette importante généralité : Anjou, Maine et Touraine. Ces trois assemblées recouvraient sensiblement les limites des anciennes provinces royales. Néanmoins certaines circonscriptions ne coïncidaient pas avec celles des généralités, car les limites paroissiales et de pays évoluaient au fil du temps. Ces trois assemblées se réunirent en août 1787 puis en novembre 1787.

Présidial d’Angers

L’Anjou était divisé en sénéchaussées qui étaient des tribunaux de première instance relevant du Parlement de Paris et composés d’un lieutenant-civil, d’un lieutenant-criminel, d’un lieutenant de police, de conseillers, d’un procureur, d’un avocat du roi, et d’un substitut.

En 1551, pour venir en aide aux tribunaux des sénéchaux, le roi de France Henri II institua, des tribunaux auxiliaires que l’on appela présidiaux. Ils se prononçaient en dernier ressort, sur l’appel des tribunaux des sénéchaussées, pour les sentences qui n’excédaient pas deux mille livres tournois, et jugeaient certains délits déterminés. Un présidial fut établi à Angers dès 1552. C’était le premier corps judiciaire de l’Anjou. Le présidial disparut en 1790 lors de la Révolution française.

Fonds judiciaires

Les fonds judiciaires : l’Anjou fait partie des pays de « grande gabelle ». L’Anjou comprend seize tribunaux spéciaux ou « greniers à sel » : Angers, Baugé, Beaufort, Bourgueil, Candé, Château-Gontier, Cholet, Craon, La Flèche, Saint-Florent-le-Vieil, Ingrandes-sur-Loire, Le Lude, Pouancé, Saint-Rémy-la-Varenne, Richelieu et Saumur.

La Révolution française

La généralité de Tours d'après le Règlement général du 24 janvier 1789 (États généraux) fut organisé avec un certain nombre de modification qui laissaient présager le démantèlement des anciennes provinces royales.

En effet, Le 11 novembre 1789, l'Assemblée Constituante brusque les choses en ordonnant aux députés des anciennes provinces de se concerter, afin de mettre en place un réseau de nouveaux départements d'environ 324 lieues carrées, soit 6 561 km² actuels.

Des réunions se tiennent aussitôt dans l'hôtel du duc Antoine-César de Choiseul-Praslin, député de la noblesse de la Sénéchaussée d'Angers. Une trentaine de députés (des trois provinces) présents envisagent de rétrocéder des territoires au Poitou et de subdiviser le domaine restant en quatre départements, autour des capitales traditionnelles, Tours, Angers et le Mans, et autour de la ville de Laval, qui récupérerait des terres du Maine et de l'Anjou.

Sénéchaussée de Saumur sous l'Ancien régime

Le 12 novembre 1789, 25 députés (des trois provinces) approuvent ce partage, mais les deux représentants de Saumur, Jean-Etienne de Cigongne et Charles-Élie de Ferrières, se dissocient de cette décision. Les Saumurois plaident en faveur d'un département de Saumur situé au carrefour des trois provinces de l'Anjou, de la Touraine et du Poitou, avec Loudun pour le partage des pouvoirs. Ils accusent les représentants d'Angers de s'entendre avec leurs collègues du Maine et de Touraine pour le dépeçage de la sénéchaussée de Saumur. Ils les accusent également d'abandonner à la Touraine 24 paroisses anciennement angevines (autour de Château-la-Vallière et de Bourgueil). Le mécontentement grandit, la population de Bourgueil manifeste pour son maintien dans l'Anjou et se solidarise avec Saumur. Pendant ce temps, les représentants de Chinon, à l'instar de ceux de Saumur tentent également de créer leur propre département. Des dissensions apparaissent au sein du conseil municipal de Saumur. Certains représentants de la Noblesse et du Clergé approuvent le découpage proposé par Angers. En décembre de la même année, les Loudunais rompent leur accord avec Saumur.

Le 14 janvier 1790, l'Assemblée nationale décrète que "Saumur et le Saumurois feront partie du département de l'Anjou".

Intégré dans le département de "Mayenne-et-Loire" (futur "Maine-et-Loire"), Saumur tente de partager avec Angers la fonction de chef-lieu. Ayant perdu la partie, les représentants de Saumur proclament que l'alternat entre Angers et Saumur permet de déjouer les intrigues et les cabales qui naissent de la fixité…

Le lundi 24 mai 1790, ils obtiennent 104 suffrages en faveur de l'alternat, mais 532 voix se prononcent en faveur d'un siège permanent à Angers. Le nouveau département est constitué. L'Assemblée constituante entérine cette structure le 22 juin 1790 et le Roi le 25 juin 1790.

Afin de calmer la susceptibilité des Saumurois, les 36 membres du nouveau conseil du département portent à leur présidence Gilles Blondé de Bagneux (ancien maire de Saumur). Ainsi jusqu'en novembre 1791, le premier président du conseil général de Maine-et-Loire, sera saumurois.

Sénéchaussées de l'Anjou au XVIIIe siècle

L'Anjou est divisée en plusieurs sénéchaussées ou bailliages, regroupées sous le nom de "Sénéchaussées de l'Anjou".

Listes des bailliages principaux, suivis du nombre de députés à élire et du nom des bailliages ou sénéchaussées secondaires :

Autres sénéchaussées et bailliage de la généralité de Tours :

La sénéchaussée d'Angers garde ses prérogatives sur presque l'ensemble de l'Anjou qui deviendra le futur département de Maine-et-Loire, ainsi que sur l'ensemble de la Mayenne angevine (Château-Gontier et Craon) et sur la majeure partie du Maine angevin (La Flèche et Le Lude) moins le bailliage indépendant de Château-du-Loir rattaché à la sénéchaussée principale du Mans.

Le Saumurois constitue toujours une sénéchaussée indépendante de celle d'Angers mais qui intégra néanmoins le département de Maine-et-Loire, par contre le Saumurois garde encore pour quelque temps son autorité sur Mirebeau, Moncontour et Richelieu. Le Loudunais, qui sépare la sénéchaussée de Saumur en deux zones distinctes, forme également une sénéchaussée indépendante de celle d'Angers.

En 1790, lors de la création des départements français, le Sud-Saumurois (sénéchaussée de Loudun et pays de Mirebeau dépendants du gouverneur de Saumur et partie méridionale de l'Anjou) est rattaché au département de la Vienne.

En 1802, lors de la nomination des premiers préfets de France, c'est un Loudunais, Pierre Montault-Désilles qui devient premier préfet du département de Maine-et-Loire. La même année, son frère Charles Montault-Désilles, devient l'évêque du diocèse d'Angers.

Le titre de duc d'Anjou fut porté encore par deux Valois, par Henri III avant qu'il ne fût roi et par son frère et héritier de la couronne de France, le prince François de France (1555-1584).

Le titre du duc d'Anjou était le troisième apanage le plus important en France (après le Dauphiné et le duché d'Orléans). C'est ainsi que Gaston (fils d’Henri IV) et Philippe (fils de Louis XIII) furent brièvement duc d'Anjou avant de devenir duc d'Orléans. Le duché d'Anjou fut donné ensuite à deux fils de Louis XIV mort jeune et à son deuxième petit fils Philippe qui devint plus tard roi d'Espagne sous le nom de Philippe V. Le titre fut ensuite donné au troisième arrière petit-fils du roi Soleil, Louis XV. Louis XVIII reçut également le titre.

Période contemporaine

Suite à l'extinction des Bourbons de France en 1883, les Bourbon-Anjou (descendant du roi Philippe V d'Espagne) revendiquèrent le trône de France. Les prétendants au trône prirent le titre de duc d'Anjou parmi eux le prince Jacques (Ier) (vers 1909-1931), le prince Alphonse-Charles XII (1931-1936), le prince Jacques-Henri VI (1947-1975), le prince Alphonse II (1975-1989). Aujourd'hui le titre est porté par le prince Louis (XX) (depuis 1989), la princesse Marie-Marguerite (femme du prince Louis, mariée en 1995), la princesse Emmanuelle (femme du prince Henri VI et grand-mère du prince Louis).

Héraldique

Les armoiries des Ingelgeriens ne sont pas connues.

On suppose que les armes de la première maison d'Anjou étaient d'azur, au chef de gueules, aux rais d'escarbouble d'or, brochants sur le tout. Mais cela tient plus du mythe, car les armes n'avaient, à cette époque, pas encore de caractère héréditaire attaché au nom et surtout, elles n'apparaissent pas avant la seconde moitié du XIe siècle. Ce sont donc probablement les Plantagenêt, avec Geoffroy Plantagenêt, qui ont été les premiers à en porter : d'azur, à six lions d'or posés 3, 2 et 1

La première maison capétienne d’Anjou portait : d’azur semé de fleurs de lys d’or, un lambel de gueules brochant sur le tout

La seconde maison capétienne d’Anjou portait : d’azur aux trois fleurs de lys d’or posées 2 et 1 et à la bordure de gueules.

Après les Plantagenêts devenus rois d'Angleterre, les deux maisons d'Anjou françaises, qui se sont succédé (1246-1480), portèrent à partir de 1270 un semé de fleurs de lys à la bordure de gueules. Le roi Charles V remplaça le semé des armes de France par trois fleurs et, plus tard en 1480, son descendant, Louis XI, réunit définitivement l'Anjou à la Couronne. L'Anjou, conservant sa brisure (la bordure), reprit donc les armes de France nouvelles.

Listes des communes de l'Anjou historique situées hors du Maine-et-Loire

Paroisses de l'Anjou dépendantes du diocèse de Nantes sous l'Ancien régime

Lors de la Révolution française, les institutions de l'Ancien Régime sont mises à bas. Les territoires et domaines des anciennes provinces françaises, fiefs de dynasties de comtes et de ducs vont être démantelés afin de pouvoir laisser la place à la Nation républicaine.

La création des départements français répond à cet objectif politique et sera effectif le 4 mars 1790, en application de la loi du 22 décembre 1789.

La province d'Anjou se retrouvera divisée et répartie sur sept départements (par ordre alphabétique) : Indre-et-Loire, Loire-Inférieure, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe, Deux-Sèvres, Vienne.

Le Comté de Vendôme longtemps possession du Comté d'Anjou puis du Duché d'Anjou, fut rattaché au domaine royal bien avant la Révolution.

Lors de la création de la généralité de Tours au XVIe siècle, Château-du-Loir, de part sa situation géographique et historique étroitement liée à l'Anjou et au Maine; devient le siège d’un gouvernement particulier avec un gouverneur et un lieutenant du roi, et le chef-lieu d’une sénéchaussée qui étendait sa juridiction sur 78 paroisses, ainsi qu'une terre d'élection d’où dépendaient 83 paroisses.

  • Communes de l'ancienne province d'Anjou situées dans le département de l'Indre-et-Loire (37)
Limite de l'Anjou et de la Touraine au XVIIIe siècle

Avrillé-les-Ponceaux, Benais, Braye-sur-Maulne, Bourgueil, Brèches, Channay-sur-Lathan, La Chapelle-sur-Loire, Château-la-Vallière, Chouzé-le-SecChouzé-sur-Loire, Continvoir, Couesmes, Courcelles-de-Touraine, Gizeux, Hommes, Ingrandes-de-Touraine Lublé, Marcilly-sur-Maulne, Restigné, Rillé, Saint-Laurent-de-Lin, Saint-Nicolas-de-Bourgueil, Saint-Philibert-de-la-Pelouse, Saint-Symphorien-les-Ponceaux, Savigné-sur-Lathan, Villiers-au-Bouin.

Enfin la ville de Richelieu (ainsi que les paroisses situées autour de cette cité), fut rattachée administrativement, lors de sa création par Richelieu, au gouverneur de Saumur et à la sénéchaussée de Saumur.

Anciennes places fortes angevines au Moyen Âge, devenues forteresses royales : Chinon, Langeais, Loches.

Autre place forte angevine : La forteresse du Pallet située en Loire-Atlantique.

  • Commune de l'ancienne province d'Anjou située dans le département de Loire-Atlantique (44)
Localisation de la commune de la Boissière-du-Doré dans le département de Loire-Atlantique

La Boissière-du-Doré située sur la rive droite de la rivière Divatte, fit partie des marches d'Anjou jusqu'au XVIIIe siècle. La paroisse fut rattachée au diocèse de Nantes avant d'être intégrée, lors de la création des départements français en 1790, à celui de la Loire-Inférieure.

La commune de La Boissière-du-Doré située sur le versant "Anjou" de la rivière Divatte, constitue une enclave angevine dans le département de la Loire-Atlantique, département auquel elle ne doit son appartenance qu’à une négligence de ses habitants : en effet, ceux-ci omirent d’envoyer des délégués à Paris en 1789 lors du remplacement des provinces par les départements, pour donner un avis sur le sort qui leur serait réservé étant donné leur situation particulière (La Boissière faisait alors partie des marches communes de Bretagne et d’Anjou. Cette absence eut pour conséquence le rattachement arbitraire de la commune à la Loire-Atlantique, au seul motif qu’elle dépendait au même titre que Champtoceaux, Landemont, La Varenne, Saint-Laurent-des-Autels, Saint-Sauveur-de-Landemont) de l’évêché ou diocèse de Nantes. La Boissière fut donc à cette occasion détachée des Mauges et de l'Anjou et la rivière Divatte perdit son rôle historique de frontière de l’Anjou.

  • Communes de l'ancienne province d'Anjou situées dans le département de la Mayenne (53)

Ampoigné, Argenton, Athée, Azé, Ballots, Bazouges, Bierné, Beaumont-Pied-de-Bœuf, la Boissière, Bouchamps-lès-Craon, Bouère, Bourg Philippe, Brains-sur-les-Marches, La Chapelle-Craonnaise, Château-Gontier, Chatelain, Chemazé, Chérancé,Congrier, Cosmes, Cossé-le-Vivien, Coudray, Craon, Cuillé, Daon, Denazé, Fontaine-Couverte, Froid-Font, Fromentières, Gastines, Gennes-sur-Glaize, Grez-en-Bouère, Houssay, Laigné, Laubrières, Le Buret, Livré, Loigné-sur-Mayenne, Longuefuye, Marigné-Peuton, Mée, Méral, Mesnil, Niafles, Origné, Peuton, Pommerieux, Quelaines, Renazé, La Rouaudière, La Roë, Ruillé, Saint-Aignan-sur-Roë, Saint-Brice, Saint-Charles-la-Forêt, Saint-Denis-d'Anjou, Saint-Erblon, Saint-Fort, Saint-Gault, Saint-Germain-de-l'Homel, Saint-Laurent-des-Mortiers, Saint-Loup-du-Dorat, Saint-Martin-Villenglose, Saint-Martin-du-Limet, Saint-Michel-de-Feins, Saint-Michel-de-la-Roë, Saint-Poix, Saint-Quentin-les-Anges, Saint-Sulpice, La Selle-Craonnaise, Senonnes, Simplé, Varennes-Bourreau, Villiers-Charlemagne.

  • Communes de l'ancienne province d'Anjou situées dans le département de la Sarthe (72)

Arthezé, Aubigné-Racan, Le Bailleul, Bazouges-sur-le-Loir, Beaumont-Pied-de-Bœuf, Bousse, La Bruère-sur-Loir, La Chapelle-aux-Choux, La Chapelle-d'Aligné, Château-l'Hermitage, Chenu, Courtillers, Cré sur Loir, Créans, Crosmières, Dissé-sous-le-Lude, Dureil, La Flèche, Lavernat, Louailles, Le Lude, Luceau, Mayet, Notre-Dame-du-Pé, Parcé-sur-Sarthe, Pincé, Précigné, Pontvallain, Saint-Germain-d'Arcé, Saint-Germain-du-Val, St-Mars-de-Cré, Sainte-Colombe, Savigné-sous-le-Lude, Thorée-les-Pins, Verneil-le-Chétif, Verron, Villaines-sous-Malicorne, Vion, Vouvray-sur-Loir.

Fiefs ayant, selon les époques, appartenu à l'Anjou ou au Maine, voire aux deux (époque des Plantagenêts) : Château-du-Loir, Sablé-sur-Sarthe.

  • Communes de l'ancienne province d'Anjou situées dans le département des Deux-Sèvres (79)

Bouillé-Loretz, (dépendante, sous l'Ancien Régime, de la sénéchaussée de Saumur), Loublande, Saint-Maurice-la-Fougereuse et Saint-Pierre-des-Échaubrognes (anciennes paroisses des Mauges) (Saint-Pierre-des-Échaubrognes fut même une commune du Maine-et-Loire jusqu’en 1823).
Enfin les communes suivantes faisaient partie des Marches d'Anjou : Saint-Pierre-à-Champ, Cersay, et Bouillé-Saint-Paul.

Cas particuliers : Paroisses relevant à la fois des marches d'Anjou et du Poitou : Argenton-l'Église, Bagneux, Brion-près-Thouet, Genneton, Louzy, Massais, Saint-Léger-de-Montbrun, Saint-Martin-de-Mâcon, Saint-Martin-de-Sanzay, Saint-Cyr-la-Lande, Tourtenay.

  • Communes de l'ancienne province d'Anjou situées dans le département de la Vienne (86)

Amberre, Angliers, Arçay, Aulnay, Basses, Berrie, Berthegon, Beuxes, Bournand, Ceaux-en-Loudun, Chalais, Champigny-le-Sec, Cherves, Chouppes, Craon, Cuhon, Curçay-sur-Dive, Dercé, Frontenay-sur-Dive, Glénouze, Guesnes, La Chaussée, La Grimaudière, La Roche-Rigault, Maisonneuve, Massognes, Mirebeau, Les Trois-Moutiers, Martaizé, Maulay, Mazeuil, Messais, Messemé, Moncontour, Monts-sur-Guesnes, Morton, Mouterre-Silly, Notre-Dame-d'Or, Nueil-sous-Faye, Ouzilly-Vignolles, Pouançay, Pouant, Prinçay, Ranton, Raslay, Roiffé, Rossay, Saint-Chartres, Saint-Clair, Saint-Jean-de-Sauves, Saint-Laon, Saint-Léger-de-Montbrillais, Saires, Saix, Sammarçolles, Ternay, Thurageau, Varennes, Verger-sur-Dive, Verrue, Vézières, Vouzailles.

Personnalités nées en Anjou

Article détaillé : Liste de personnes nées en Anjou.


La douceur angevine

Le climat tempéré, la beauté des paysages ligériens, le style architectural des demeures et bien d'autres détails, font de l'Anjou une province agréable où il fait bon vivre. Qui mieux que le poète Joachim du Bellay a pu immortaliser cet art de vivre.

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage (tiré des Regrets - 1558) :

Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine,
Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la douceur angevine.

Cependant, le côté étriqué et froid de la bourgeoisie provinciale en Anjou a également donné naissance à la chanson Ô Bel Anjou (2006), de Jann Halexander, connue pour les vers suivants qui ont fait grincer des dents dans la région :

Car qui n'a pas goûté à la douceur angevine,
Ne saura en voir toute la froideur mesquine.

Notes et références

  1. rattachée lors de sa création par le cardinal de Richelieu au Saumurois

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Bendjebbar André, La vie quotidienne en Anjou au XVIIIe siècle, Hachette, Paris, 1983, 288 pages.
  • Bourquin Laurent, Les mutations du peuplement nobiliaire angevin à l’époque moderne, Histoire Economie et Société, 17è année, no 2, 2è trimestre 1998, S.E.D.E.S., Paris, pages 241 à 259.
  • Dornic François, Histoire de l’Anjou, Presses Universitaires de France, « Que sais-je ? » no 934, Paris, première édition 1961, deuxième édition mise à jour 1971, 127 pages.
  • Favreau Robert :
    • en collaboration avec Marais Jean-Luc et alii, Anjou, Editions Bonneton, Paris, seconde édition entièrement revue, mise à jour et augmentée 1992, 399 pages.
    • Société Monumenta Historiae Galliarum, FAVREAU Robert (dir.), Atlas Historique Français, le territoire de la France et de quelques pays voisins, Anjou, en deux volumes, Institut Géographique National, Paris, 1973, 171 pages et 49 planches.
  • Ferrieu Xavier, Un gentilhomme angevin du siècle des Lumières, Auguste-Claude-François de Goddes, marquis de Varennes (1715-1782), Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest (Anjou, Maine, Touraine), tome 83, année 1976, no 1, pages 93 à 109.
  • Gontard de Launay, Recherches généalogiques et historiques sur les familles des maires d’Angers, en cinq tomes, Lachèse et Compagnie, Angers, 1893-1899.
  • Laplanche François, Le protestantisme en Anjou au temps de l’édit de Nantes, Archives d’Anjou, no 2, 1998, Association des Amis des Archives de l’Anjou, Angers, pages 77 à 92.
  • Lebrun François :
    • Les hommes et la mort en Anjou aux 17e et 18e siècles, Essai de démographie et de psychologie historiques, Librairie Maloine-Mouton, Paris-La Haye, 1971, 562 pages.
    • Le diocèse d’Angers , Lebrun François (dir.), Beauchesne, collection “Histoire des diocèses de France”, no 13, Paris, 1981, 307 pages.
    • L’histoire vue de l’Anjou 987-1958, recueils de textes d’histoire régionale, en trois tomes, tome I 987-1789, Siraudeau et Cie, Angers, 1983, 179 pages.
  • Le MoY A. L’Anjou, Hachette, collection “Histoire et géographie régionales de la France”, Paris, 1924, 210 pages.
  • Letourneau G. :
    • Mémoires de Joseph Grandet, Histoire du Séminaire d’Angers depuis sa fondation en 1659 jusqu’à son union avec Saint-Sulpice en 1695, en deux tomes, Germain et G. Grassin, Angers, 1893, LXXXVII-526 et 696 pages.
    • Histoire du Séminaire d’Angers depuis son union avec Saint-Sulpice en 1695 jusqu’à nos jours, Germain et G. Grassin, Angers, 1895, XXIII-442 pages.
  • Ormières Jean-Louis, Histoire de l’Anjou, Presses Universitaires de France, « Que sais-je ? » no 934, Paris, 1998, 126 pages.
  • Poirier-Coutansais Françoise, Souchon Cécile (dir.), Guide des archives de Maine-et-Loire, Angers, 1978, 426 pages.
  • Port Célestin, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l’ancienne province d’Anjou, en quatre tomes, Edition revue et mise à jour par Jacques Levron et Pierre d’Herbécourt pour le tome I, Jacques Levron, Pierre d’Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon pour le tome II, André Sarazin et Pascal Tellier pour les tomes III et IV, H. Siraudeau et Cie, Angers, 1965, 1978, 1989 et 1996, 871, 491, 545 et 835 pages.
  • Urseau Charles, L’instruction primaire avant 1789 dans les paroisses du diocèse actuel d’Angers, Picard, Paris, 1890, 344 pages.
  • Verrier A.-J., Onillon R., Glossaire étymologique et historique des patois et des parlers de l’Anjou, Slatkine Reprints, Genève, 1970, réimpression de l’édition d’Angers (en deux tomes) de 1908.

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