André Green

André Green
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André Green (né le 12 mars 1927 au Caire) est un psychanalyste français d'origine égyptienne.

Psychiatre de formation, après des études de médecine à Paris, il a été analysé par Maurice Bouvet puis par Catherine Parat.

Sommaire

Cours de vie

Quatrième et dernier d'une fratrie dont l'aînée a quinze ans de plus, André Green est né au Caire le 12 mars 1927, à l'époque coloniale de l'entre-deux guerres, au Levant franco-britannique (Égypte, Liban, Palestine et Syrie). Il a fréquenté le lycée français du Caire, d'avoir le français comme langue première et l'anglais comme langue seconde, tandis que l'arabe est d'usage dans les rapports quotidiens.

L'enfance d'un intellectuel

Orphelin de père à quatorze ans. Son père, patriarche méditerranéen, est assez distant dans les débats intellectuels philosophiques et scientifiques, malgré la proximité affective dont il s'est déclaré être le seul de la fratrie à connaître l'indulgence et la tolérance. La sensibilité maternelle semble être déterminante dans sa vocation psychiatrique. Elle mourut quand il avait vingt trois ans, émigré en France à Paris, étudiant à la Faculté de médecine.

Les études secondaires au lycée français du Caire l'ont placé à la fois dans les philosophies et les sciences. Pour des raisons pratiques, il opta pour la médecine, particulièrement la psychiatrie, dans la stratégie double paradoxale du compromis qui consiste à faire à la fois les sciences et les philosophies.

En 1945, à 18 ans, avec un "bachot" (baccalauréat de l'enseignement secondaire) en poche et un certificat d'études supérieures propédeutiques en médecine PCB (physique, chimie, biologie), il quitta l'Égypte pour la France et arriva dans ce Paris tourbillonnant, brouillon et bouillonnant de l'immédiat après-guerre, de Saint-Germain-des-Prés et de l'existentialisme sartrien.

Les années de formation

La médiocrité et la tristesse de l'enseignement universitaire suivi durant ses premières années de médecine l'orientèrent de la psychiatrie à la psychanalyse, où "les psychanalystes sont des artisans, ils travaillent à la pièce", en refusant la dictature et la morosité institutionnelles des mandarinats hospitaliers. Il passe ses années d'internat dans les années 1950 à l'hôpital psychiatrique Ste-Anne à Paris. Cette expérience lui a permis d'être en contact à la fois avec la réalité hospitalière de la maladie mentale et avec la réalité de très grands talents des disciplines connexes de la psychiatrie et de la psychologie.

Ces années d'internat ambulant à travers différents hôpitaux de la région parisienne lui a permis de rencontrer une figure marquante, Henri Ey, figure marquante dans des débats intellectuels et moraux. Ensuite, Ey organisa des conférences qui ont permis à de jeunes psychiatres de s'ouvrir à d'autres horizons et leur ont donné le goût de grandes fêtes psychiatriques de débats, ouvertures et rencontres, comme les journées de Bonneval dont André Green s'est inspiré pour organiser ses journées de la Société psychanalytique de Paris en 1989 à l'UNESCO.

En 1955, première rencontre avec Jacques Lacan à l’hôpital psychiatrique Sainte-Anne. En 1957, Green rencontre Donald Winnicott et Wilfred Bion au Congrès de psychanalyse de Paris. Cette rencontre s'avérera déterminante pour son élaboration de l'état-limite. On verra la reformulation par Bion du schéma kleinien et la contribution des travaux de Winnicott à l'idée de l'état-limite. En 1956-1960, psychanalyse avec Maurice Bouvet. En 1961, Green commence à assister aux séminaires de Lacan. En 1962-1963, Green donne des conférences sur Lacan à l'École pratique des hautes études dans le cadre des séminaires de Roland Barthes.

En 1966, séminaire à l'Institut de psychanalyse de Paris avec Derrida, Detienne, Girard, Serres, Vernant comme invités. En 1965, Green fut élu membre titulaire de la Société de psychanalyse de Paris et rompit avec Lacan en 1967. En 1970-1977, il dirige l'Institut de psychanalyse de Paris, sa nouvelle constitution et sa réforme démocratiques. Depuis 1977, Green, dirige, préside et anime différents regroupements, sociétés et congrès de psychanalyse.

Le psychanalyste

André Green (Un psychanalyste engagé, p. 95, Calmann Levy, Paris, 1994) avoue avoir voulu entretenir la "machine intellectuelle" en assurant, en même temps, les fonctions cliniques et thérapeutiques à plein temps pour gagner sa vie. Les particularités du mouvement psychanalytique français, d'une part, a interpellé sa tendance (Trieb qui donne trend anglais : pulsion ou simplement désir) cosmopolitique à l'ouverture internationale et interdisciplinaire et, d'autre part, "après la lourde astreinte du travail psychanalytique, le travail intellectuel a quelque chose de détendant " (op. cit. 1994, p. 95).

Voici quelques parutions sélectionnées dans la bibliographie d'André Green, en délaissant les articles, préparatoires aux livres et souvent bien plus féconds.

En 1969, Un œil en trop[1]. Le complexe d'Œdipe dans la tragédie, Édition de Minuit, Paris. Comme René Girard invité au séminaire de l'Institut de psychanalyse de Paris en 1966, relecture de la littérature avec un autre éclairage.

En 1973, Le discours vivant. La conception psychanalytique de l'affect, PUF, Paris. Développement de l'idée d'affect qui fait de Green « l'homme de l'affect » en France.

En 1982, Hamlet et Hamlet : une interprétation psychanalytique de la représentation, Balland, Paris. Ce n'est pas seulement une lecture psychanalytique de Hamlet, mais une lecture psychanalytique de la représentation, permettant de lier la représentation théâtrale à la problématique des représentations inconsciente et consciente et aux limites du représentable.

En 1983, Narcissisme de la vie, narcissisme de mort, Édition de Minuit, Paris.

En 1984, Le langage dans la psychanalyse, dans "LANGAGES", Les belles lettres, Paris.

En 1990, La folie privée. Psychanalyse des cas limites, Gallimard, Paris. Développement du concept de limite et du cas-limite ou border line, comme état, et non seulement un passage ou un "mélange confus" névrose-psychose. Le sous-titre est beaucoup plus éclairant.

Comme dans l'optique géométrique des images virtuelle et réelle, la limite n'est pas seulement une frontière qui s'ouvre et se ferme sélectivement ou non, un passage ou un entre-deux, entre virtuel et réel, mais un état de latence par rapport au manifeste, comme dans un microscope où l'image virtuelle formée par l'objectif est rendue réelle par l'oculaire.

Ainsi, le titre éclairant de « folie privée » mettrait en contraste le latent ou virtuel au manifeste ou réel, en parallèle avec le privé et le public et la folie privée latente par rapport à la folie publique manifeste. Alors, le « cas-limite » serait une pathologie en soi ou une forme de pathologie virtuelle. Le sous-titre est encore plus éclairant, en annonçant une « psychanalyse des cas limites », une étude psychanalytique de ce phénomène posé comme problème.

Conceptions

Hallucination négative : par des processus de défense archaïques, préalable au refoulement, un double retournement pulsionnel (contre soi et en son contraire) aboutit à la différence primaire entre l'enfant et sa mère.

Ce concept est fondamental dans la théorie analytique actuelle, il a ouvert la voie au soin des pathologies narcissiques.

Green propose de considérer des «processus tertiaires», agents de liaison entre les processus primaires et secondaires. Là où Sigmund Freud proposait que le but de l'analyse s'apparente à une rationalisation des représentations et affects, donc une domination des processus primaires par les processus secondaires, Green suggère qu'un heureux résultat serait plutôt l' «usage le plus créatif de leur coexistence»[2].

Le cosmopolitisme levantin d'André Green et son internat ambulant dans la région parisienne l'ont préservé du mandarinat psychanalytique parisien. Ils l'ont poussé à des connexions avec la cybernétique des processus tertiaires régulateurs et à réveiller l'affect, la moitié occultée au profit de l'autre moitié langagière. André Green a transformé, en battant le rappel de Freud, Klein, Wilfred Bion et Winnicott, le cas-limite (border line) en état-limite, qui est une catégorie en soi : folie latente, virtuelle ou privée, dont un déclencheur, ou peut-être le "décompensateur", pourrait la rendre manifeste, réelle ou publique. Tout au long, apparait une étiologie pré-œdipienne de l'état-limite chez Green.

Dans l'état-limite de la bifurcation, la question se rapporte à l'être ou ne pas l'être, ainsi qu'à l'oscillation. "C'est en ceci que la figure mythologique est Hamlet et non pas Œdipe" écrit André Green (op. cit. 1990, p. 103). Avec l'affect négligé au profit de la parole, c'est aussi la théorie de la séduction élaborée puis (partiellement) abandonnée par Freud.

Bibliographie commentée

André Green est connu pour être l'homme de l'affect et l'homme de l'état-limite. Dans le cadre de l'économie du savoir, ces cinq livres sont fondamentaux : trois pour connaître l'homme et son œuvre afin de dresser le décor du contexte des travaux et les deux autres pour connaître l'affect et l'état-limite.

  • André Green, Le discours vivant. La conception psychanalytique de l'affect, coll. Le fil rouge, PUF, Paris, 1973.

364 pages de développement de l'idée d'affect, faisant de Green "le psychanalyste de l'affect" en France. Ce livre, clair et clarifiant, est composé de trois parties, chacune découpée en deux chapitres. La première partie se rapporte à l'affect dans l'œuvre de Freud au chapitre I et le chapitre II est consacré à l'affect dans la littérature psychanalytique après Freud. La deuxième partie couvre le champ de l'affect dans les structures cliniques au chapitre III, tandis que le chapitre IV situe l'affect dans le processus psychanalytique et dans le complexe d'Œdipe. La troisième partie est une étude théorique, en contraste à la clinique psychanalytique de la deuxième partie. Finalement, ce livre est de facture classique en trois parties, comme un concerto en trois mouvements : lent-rapide-lent (largo-allegro-largo). Le premier mouvement (117 pages) dresse un panorama de l'affect dans l'œuvre freudienne et dans la littérature psychanalytique post-freudienne. Le deuxième mouvement (69 pages) présente le tableau de l'affect dans les structures cliniques. Le troisième mouvement (91 pages) est une étude théorique de l'affect dans les deux topiques. La conclusion est une postface en forme de préface qui ouvre sur de nouvelles perspectives et de nouvelles hypothèses.

  • André Green, Un psychanalyste engagé. Conversations avec Manuel Macias, Calmann-Lévy, Paris, 1994.

C'est une présentation de l'homme et son œuvre en 232 pages, de l'enfance cairote à la maturité parisienne. Ce livre constitue le contexte qui donne sens aux travaux de Green sur l'affect exposé dans l'ouvrage précédent et sur le concept de limite présenté et explicité dans l'œuvre suivante.

  • André Green, La folie privée. Psychanalyse des cas limites, Gallimard, Paris, 1990.

Le titre éclairant de "folie privée" mettrait en contraste le latent ou virtuel au manifeste ou réel, en parallèle avec le privé et le public et la folie privée latente par rapport à la folie publique manifeste. Alors, le "cas-limite" serait une pathologie en soi ou une forme de pathologie virtuelle. Le sous-titre est encore plus éclairant, en annonçant une "psychanalyse des cas limites", une étude psychanalytique de ce phénomène posé comme problème. Le cas-limite y est présenté comme un état stationnaire homéostatique oscillatoire entre névrose et psychose, à la manière de l'oscillation de la température d'une pièce autour de la température affichée, réglée ou régulée par le thermostat domestique.

  • John E. Jackson, De l'affect à la pensée. Introduction à la pensée d'André Green, Mercure de France, Paris, 1991.

En complément à la présentation de l'homme et son œuvre par lui-même dans les conversations d'André Green avec Manuel Macias, ce livre présente bien plus un regard critique de l'extérieur sur le parcours intellectuel et une perspective théorique des dialectiques, des dialogues et des dialogiques de l'affect et de la représentation chez André Green.

  • Henri Atlan, 1986, À tort et à raison. Intercritique de la science et du mythe, Seuil, Paris, 1986.

Commentaires talmudiques d'un médecin, grand micro-biologiste contemporain, entre la montagne Sainte-Geneviève à Paris et le mont Scopus à Jérusalem. Il s'agit des dialogues, dialectiques et dialogiques entre différentes formes de connaissance et différentes façons de connaître. La partie 14 (pp. 258-273) est d'un intérêt particulier puisqu'il s'agit d'un essai sur L'opposition Freud-Jung et la scientificité de la psychanalyse qui précède le duel entre André Green et Erich Fromm dans la partie 15 (pp. 273-280) sur Le pari scientifique dans la psychanalyse moderne.

Green est « freudien » et Fromm est « humaniste ». Le premier a souci de scientificité et le second se tourne vers la tradition mystique orientale. Pour André Green, la psychanalyse ne peut qu'être scientifique, même s'il s'agit du vécu de l'expérience du transfert et de l'affect dans son intégralité. Pour cela, Green ne peut qu'adopter le paradigme de l'information par la systémique, la cybernétique et la sémiotique pour rendre compte à ce niveau de complexité de l’approche écosystémique.

Citation

  • (...) Peut-être faut-il que nous nous pénétrions de l'idée qu'on ne parle jamais de l'enfant. Parce que les adultes qui parlent de l'enfant portent encore en eux leur enfance dont l'enseignement de la psychanalyse a montré qu'elle ne passait jamais avec le temps, mais qu'elle demeure intacte dans l'adulte. Cet enfant omniprésent dans l'adulte et dictant ses vues les plus apparemment objectives n'est pas l'enfant-dans-le-monde, pas plus qu'il n'est l'enfant-dans-la-famille; il est l'enfant intériorisé, l'enfant s'intériorisant lui-même après qu'il a introjecté les imagos parentales qui sont constitutives de sa réalité psychique. La psychanalyse doit renoncer à la recherche de l'enfant "en soi", non parce que celui-ci est inaccessible, mais parce qu'un tel enfant est une fiction de l'adulte qui prétend son enfance révolue. Or la révolution psychanalytique a montré que la prétendue révolution de l'enfance est un mythe. Il existe bien des fixations infantiles qui commandent des régressions plus ou moins massives. Mais ces fixations et ces régressions témoignent plutôt, de la part de ceux qui les subissent, non de l'attachement à leur enfance, mais d'un rejet de celle-ci., L'enfant modèle, in la diachronie en psychanalyse, Ed. de Minuit, 2000

Notes

  1. "Un œil en trop" est une citation pour laquelle il faudrait en principe des guillemets : elle est tirée du poème En bleu adorable (dans la traduction de André du Bouchet), attribué à Hölderlin, un "grand poème inouï" d'après le jugement de Heidegger[Source : note de Philippe Jaccottet dans : Hölderlin, Œuvres, Paris, Gallimard La Pléiade, 1967, p. 1229]. Le personnage du sculpteur fou Phaëton dans son roman éponyme que Wilhelm Waiblinger, qui avait eu accès aux papiers de Hölderlin en lui rendant visite, n'aura pas peu contribué à forger le mythe romantique du "poète fou" en littérature à propos de "la deuxième moitié de la vie" de Hölderlin passée dans la tour du menuisier Zimmer à Tubingen. André Green cite un extrait du poème de Hölderlin en exergue, en évoquant à nouveau "le poète fou" vers la fin de son livre, côtoyant Freud, qui, lui aussi comme Œdipe au nom de ce Hölderlin-là, a également "un œil en trop". Cependant, c'est pour faire découvrir à Freud "l'inconscient". Hölderlin cité est, à bien des titres, à la manière d'un hypertexte, un Hölderlin de seconde main, d'abord introduit en psychanalyse par Jean Laplanche, également cité dans ce passage pour son premier livre [p. 273-274 du premier livre, également, de André Green en 1969], J. Laplanche qui avait publié sa thèse de médecine sur Hölderlin et la question du père en 1961, un an après le Colloque de Bonneval à l'automne 1960, où se trouvait rassemblée une grande partie de "la troisième génération psychanalytique" [source: Élisabeth Roudinesco, Généalogies, Paris, Fayard, 1994, p. 261], dont bien sûr André Green.
  2. Green, La folie privée

Œuvres

  • Névrose obsessionnelle et hystérie, leurs relations chez Freud et depuis. Étude clinique, critique et structurale, 1964, in Revue française de psychanalyse, n0 5-6, 1964
  • 1969 Un œil en trop. Le complexe d'Œdipe dans la tragédie, éd. de Minuit
  • 1973 L'enfant de ça, pour introduire une psychose blanche, avec Jean-Luc Donnet : « Ma mère a couché avec son gendre et c'est moi l'enfant de ça » : ainsi Z présente-t-il à la fois son origine et celle de ses troubles au psychanalyste. (ISBN 2-7073-0399-2)
  • 1974: avec Philippe Paumelle: L'expérience antipsychiatrique, in collectif sous la dir.: Colette Chiland: "Traitement au long cours des états psychotiques", Privat 1974, 1988, (ISBN 2-7089-2298-X)
  • 1983 Narcissisme de vie Narcissisme de mort Ed. Minuit et poche (ISBN 2-7073-2013-7)
  • 1984 "Le langage dans la psychanalyse" in "Langages" éd. Les belles lettres, (ISBN 2251334262)
  • 1990 "La folie privée, psychanalyse des cas-limites", réed. Folio essais, 2003, (ISBN 2-07-042831-1)
  • 1990 Le complexe de castration, PUF coll. Que sais-je ? (ISBN 2-13-056017-2)
  • 1992 La déliaison, éd.: Les belles lettres, 1992 (ISBN 978-2-251-33449-3)
  • 1992 Révélations de l'inachèvement. A propos du carton de Londres de Léonard de Vinci., éd Flammarion
  • 1993 Le travail du négatif, éd. de Minuit (ISBN 2-7073-1459-5)
  • 1995 La causalité psychique Ed.: O. Jacob (ISBN 2738103022)
  • 1995: Propédeutique. La métapsychologie revisitée, Ed.: Champ Vallon, Coll.: L'Or d'Atalante, (ISBN 2876732149)
  • 1997 : Les Chaînes d'Éros : Actualité du sexuel, Ed.: Odile Jacob, (ISBN 2738104436)
  • 2000 :La Diachronie en psychanalyse, Ed.: Editions de Minuit, Coll.: Critique, (ISBN 2707317063)
  • 2000: Le temps éclaté, Ed. de Minuit, 2000 (ISBN 2-7073-1705-5)pages.globetrotter.net
  • 2002 : Méconnaissance et reconnaissance de l'inconscient. Idées directrices pour une psychanalyse contemporaine, PUF, (ISBN 2-13-053212-8) . Paris, PUF
  • 2002: La Pensée clinique, Ed.: Odile Jacob, Coll.: Sciences Humaines, (ISBN 2738111300)
  • 2003 : Hamlet et Hamlet : Une interprétation psychanalytique de la représentation, Ed.: Bayard Centurion, 2003, (ISBN 2-227-47136-0)
  • 2004 : La lettre et la mort. Promenade d'un psychanalyste à travers la littérature : Proust, Shakespeare, Conrad, Borges Entretiens avec Dominique Eddé, Coll. L'Espace analytique, Denoël.
  • 2004 : Le discours vivant : La conception psychanalytique de l'affect, PUF-Quadrige, 2004, (ISBN 2-13-054679-X)
  • 2005: Sortilèges de la séduction : Lectures critiques de : Le Songe d'une nuit d'été ; Antoine et Cléopâtre ; La Tempête ; Le Phénix et la Colombe de William Shakespeare., Ed.: Odile Jacob, (ISBN 273811573X)
  • 2007: Pourquoi les pulsions de destruction ou de mort ?, Éditions du Panama, 2007, Coll.: Cyclo, (ISBN 27557014473); Les Éditions d'Ithaque: nouvelle édition revue 2010 (ISBN 978-2-916120-201)
  • 2008: Joseph Conrad : le premier commandement, Ed.: IN PRESS, coll.: IN PRESS EDITIO, (ISBN 2848351462)
  • 2009 L'aventure négative, Éditions Hermann (ISBN 9782705669157)
  • 2010 Illusions et désillusions du travail psychanalytique, Éd.: Odile Jacob, (ISBN 978-2-7381-2468-5)
  • 2011 Du signe au discours. Psychanalyse et théories du langage, Éd. d'Ithaque (ISBN 978-2-916120-23-2); lire un extrait

Bibliographie sur…

  • François Duparc: André Green, PUF Collection Psychanalystes d'aujourd'hui 1997, 2e édition, ISBN 2-13-047772-0
  • "Penser les limites: Écrits en l'honneur d'André Green" Sous la dir. de César Botella, Paris, Delachaux et Niestlé, 2002, ISBN 2-603-01306-8
  • Maurice Corcos, Alejandro Rojas-Urrego, Associations (presque) libres d'un psychanalyste (A.Green), Ed.: Albin Michel, 2006, ISBN 2-226-17096-0
  • A. Green, G. Kohon, M. Bergmann, Ch. Bollas A. Lussier, R. J. Perelberg, et al., sous la dir. de G. Kohon, Essais sur la Mère morte et l'œuvre d'André Green, Ed.d'Ithaque, 2009 extrait du livre, EAN 9782916120072
  • Dominique Cupa (sous la dir.) : Image du père dans la culture contemporaine. Hommage à André Green, Presses Universitaires de France, 2008, ISBN 2-13-056580-8

Liens externes


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