Lherm (Haute-Garonne)

Lherm (Haute-Garonne)
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Lherm.

43° 25′ 52″ N 1° 13′ 22″ E / 43.4311111111, 1.22277777778

Lherm
Mairie
Mairie
Armoiries
Administration
Pays France
Région Midi-Pyrénées
Département Haute-Garonne
Arrondissement Arrondissement de Muret
Canton Canton de Muret
Code commune 31299
Code postal 31600
Maire
Mandat en cours
Jean Ayçaguer
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Savès
Démographie
Population 3 333 hab. (2008)
Densité 122 hab./km²
Géographie
Coordonnées 43° 25′ 52″ Nord
       1° 13′ 22″ Est
/ 43.4311111111, 1.22277777778
Altitudes mini. 187 m — maxi. 240 m
Superficie 27,26 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Lherm est une commune française, située dans le département de la Haute-Garonne et la région Midi-Pyrénées.

Ses habitants sont appelés les Lhermois.

Sommaire

Blason

Blason Lherm Haute Garonne.jpg

Le chef du blason, d'or à trois fleurs de lys de gueules orangées, indique l'appartenance au domaine royal de France et se rencontre souvent dans la jugerie et l'élection de Rivière-Verdun dont dépendait Lherm au XIVe siècle. Les trois tours crénelées, jointes par deux entre-murs crénelés, blanches sur fond bleu, sont tirées des armoiries de Lézat et la tour donjonnée évoque le château fort de Lherm. Le dernier tiers, représente une terrasse ondée de sinople (vert), figurant dans les armoiries de Lézat, elle peut indiquer la position du village sur la moyenne terrasse de la Garonne.

L'utilisation de ce blason pour la commune de Lherm, se justifie par le fait que la plus ancienne mention écrite actuellement se trouve dans le cartulaire de l'abbaye de Lézat (Ariège) qui cite en 974 un alleu (terre libre ne relevant pas d'un seigneur et exempte de toute redevance) appelé Herm.

Géographie

Commune de l'aire urbaine de Toulouse située sur le Touch et le canal de Saint-Martory à environ une trentaine de kilomètres au Sud-Ouest de Toulouse, et à 11 km au Sud-Ouest de Muret.

Toponymie

En occitan, Lherm s'écrit L'Èrm.
De puis fort longtemps, Le Lherm fut usité en lieu et place de Lherm. Nombreux sont les ouvrages dans lesquels figure Le Lherm. Aujourd'hui, la plupart des Lhermois et habitants des communes voisines continuent de baptiser la commune Le Lherm. Ainsi il est courant d'entendre « J'habite Le Lherm » ou encore « J'habite au Lherm ». De même, quelques panneaux routiers indiquant la direction de Le Lherm subsistent encore de nos jours, ceci malgré la demande du préfet faite en 1992 de les remplacer.

Le Lherm.jpg

Histoire

La présence sur le blason de trois tours, dont la centrale est donjonnée rappelle que la communauté fut dès 974 alleu de l'abbaye de Lézat et qu'un château fort exista en son bourg.

Village fortifié, Lherm était en effet dominé par un château fort qui existait à la fin du XIe siècle et qui disparut dès le XIIIe siècle.

Bourg royal en 1329, Lherm fut aussi archiprêtré jusqu'à la Révolution, puis le village fut élevé au rang de chef-lieu de canton pendant une dizaine d'années de 1790 à 1802. Le village était alors un castrum circulaire entouré de douves et dominé par l'église.

Aujourd'hui, si les douves ont disparu, le pâté de maisons en demi-cercle, au chevet de l'église est intéressant à observer, notamment depuis la chapelle Notre-Dame du Bout du Pont, inscrite à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Un fort s'élevait sur une partie de l'esplanade actuelle. Moyen de défense au Moyen Âge, il devint par la suite la maison communale, lieu de délibération des consuls jusqu'au XIXe siècle.

La démolition du fort coïncide avec la construction du clocher actuel de style néogothique toulousain.

Eglise Saint-André

La construction de l'église Saint-André de Lherm est initiée le 15 septembre 1527. Elle pourrait être bâtie sur l'ancienne Eglise Sainte Marie, mentionnée dans un texte de 1101 du Cartulaire de Lézat. Il ne reste dans les archives aucune trace écrite, mais seulement des traces matérielles supposées, Lherm étant citée parmi les 138 églises et chapelles pillées et brulées par les Huguenots.

Les grandes étapes de la construction de l'église :

  • le 15 septembre 1527, signature du bail à besogne, par le chanoine Jean Vacquier (chapitre de Saint Sernin) et le consul de Lherm Nicolas Garric, auprès des maîtres maçons toulousains Pierre Monestié et Jean Fauré.
  • En 1810, son état de délabrement est important et il faut attendre 1818 pour que le conseil municipal alloue un premier budget pour sa restauration.
  • A partir de 1825, à la faveur de budgets communaux plus favorables, d'importants travaux sont engagés. Ils dureront jusqu'à la fin du siècle.
  • Chaque année, de 1826 à 1829, une cloches est achetée chez Louison et Viguier, fondeurs toulousains. Pour leur installation, des baies supplémentaires sont ouvertes, fragilisant durablement le clocher mur.
  • Le 7 mai 1841, le conseil municipal décide de démolir ce clocher mur pour le remplacer par une tour (clocher toulousain) d'une hauteur totale de 33,60 mètres. Dominique Bayard, géomètre à Muret, présente alors un projet, retenu le 12 novembre 1843. La réception de l'ouvrage réalisé par M. Boué, entrepreneur Lhermois, a lieu le 6 octobre 1848.

La même année, sont réalisées les décors des voûtes du chœur et de la nef, par les trois frères et peintres Pedoya.

  • De 1847 à 1860, les chapelles existantes sont remaniées et quatre autres sont ajoutées à l'édifice. De même, deux nouvelles sacristies sont bâties.
  • En 1850, un crépi est appliqué aux murs extérieurs de la nef et du chœur. Il subsiste encore à ce jour.
  • En 1853, l'horloge municipale est installée.
  • De 1873 à 1879, les vitraux de la fabrique toulousaine Gesta sont mis en place.
  • En 1944, suite à l'explosion de la poudrerie sise à Le Fauga, lors de la débacle de l'armée allemande, les vitraux sont endommagés. Un souscription à l'initiative de l'abbé Crayssac, curé de Lherm, permettra leur restauration.
  • La restauration de la toiture est votée par le conseil municipal en 2009. Les travaux débutent cette même année.

C'est une de ses cloches du XIVe siècle, aujourd'hui présentée sur un socle dans la nef, ainsi qu'une chapelle de style roman qui sont à l'origine de son classement monument historique, en 1987. Cette cloche, fêlée vers 1970, fut prêtée par la municipalité au Musée campanaire de L'Isle-Jourdain et, en compensation, remplacée en 1993 par une nouvelle cloche offerte par le Conseil régional de Midi-Pyrénées. Elle fut baptisée Maria par Mgr Collini, archevêque de Toulouse, en hommage à Maria Lascours dévouée carilloneuse durant une longue période de sa vie. Les Lhermois, émus de son éloignement prolongé, signèrent une pétition qui aboutit à son retour dans l’église Saint-André où on peut la voir aujourd’hui.
Le cerveau de cette cloche est orné d’une inscription en belles majuscules onciales très décorées qui composent le texte suivant :

+ XPS : REX : VENIT : IN PACE :DEUS : HOMO : FACTUS EST
(Christ Roi vient dans la paix ; Dieu s’est fait homme)


Quant à l'église, de style gothique méridional, elle dévoile au visiteur de superbes peintures murales et des stalles en chêne ornées de sculptures de la fin du XVIIe siècle. Une de ses chapelles absidiales, de style roman, abrite des fresques du XIVe siècle, retraçant les vies de Saint-François d’Assise et de Saint-Michel.

Avec l'essor de l'agriculture, le bourg s'est étendu, et sous le Second Empire il présentait de belles demeures bourgeoises, nommées parfois hôtels et dont les façades embellissent encore la place de l'église.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1996 2014 Jean Ayçaguer PS  
mars 1989 1996 Florian Garcia PS  
mars 1959 1989 André Lascours    
mars 1953 1959 Réné Suquet    
1945 1953 Raymond Orliac    
1944 1945 Julien Orliac    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

La commune de Lherm fait partie de la sixième circonscription de la Haute-Garonne.
En matière d'intercommunalité, Lherm appartient à la Communauté de communes du Savès depuis le 1er janvier 2004.

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2011
755 834 1 092 1 858 2 266 2 558 3 173 3 277 3 333
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Au XXe siècle, avec le déclin de l'activité agricole et notamment la viticulture, le bourg s'est dépeuplé jusqu'aux années 1970, date de la création des premiers lotissements qui vont faire de Lherm un village suburbain de la troisième couronne toulousaine.

Peuplé aujourd'hui de plus de 3 200 habitants, Lherm s'est doté de nombreux commerces et abrite une trentaine d'associations sportives et culturelles, la présence de bois et de bosquets lui donne encore un cachet champêtre fort apprécié que la municipalité cherche à préserver.

Lieux et monuments

Notre Dame du Bout du Pont
Eglise Saint-André

]http://museecapalcampestre.fr

Vie locale

Éducation

Pour le premier degré d'éducation, Lherm possède 1 école maternelle publique, 1 école primaire publique.
Pour l'enseignement secondaire, Lherm possède également un collège public.

Culture

Services publics

Lherm possède un bureau de poste.

Activités sportives

Équipements sportifs

  • 1 gymnase
  • 1 salle polyvalente (Dojo, gymnastique, danse)
  • 1 terrain multisports synthétique
  • 1 stade de football avec un terrain synthétique
  • 2 terrains de tennis
  • 1 boulodrome

Jumelage

Drapeau de l'Espagne Binaced (Espagne) depuis 1994, petite commune espagnole d'Aragon. Elle compte environ 2500 habitants. Chaque année des échanges sont organisés.

Notes et références

Voir aussi

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Lherm (Haute-Garonne) de Wikipédia en français (auteurs)

Игры ⚽ Поможем написать курсовую

Regardez d'autres dictionnaires:

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”